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barbarafels
13 abonnés
110 critiques
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2,0
Publiée le 16 juillet 2018
Pas terrible. Le film est annoncé comme l'histoire d'un instituteur s'intégrant dans un village inuit.......... Ces deux aspects : la relation avec ses petits élèves, et peut-être la pédagogie qu'il doit réinventer pour s'adapter à ses élèves, les intéresser et leur permettre d'acquérir des connaissances utiles, et ses efforts pour connaître et faire sienne la culture inuit m'intéressaient grandement !! J'ai été déçue ! !! 10 minutes sur la totalité du film se passe en classe, surtout pour montrer des élèves effrontés et un instit impuissant et découragé... et le reste, en fait de culture inuit, il s'agit exclusivement de chasse et de pêche en traineau tiré par des chiens..... J'ai donc vu un documentaire sur la chasse et la pêche, avec certes quelques belles images d'animaux et paysages, mais aussi des scènes de dépeçage et de sang........... Grosse déception !
Une oeuvre revigorante , rafraîchissante et modeste à mi-chemin entre le documentaire et la fiction nous contant les mésaventures d'un instituteur néophyte dans une petite bourgade du Groenland,terre danoise quasi autonome aux survivances tenaces et menacées.Un plaidoyer pour la préservation d'un certain mode de vie qui nous paraît totalement anachronique,nous occidentaux bouffis de technologie plus ou moins utilisée à bon escient.Les plans sont tout simplement extraordinaires et l'épiphanie de l'apparition des ours polaires et des aurores boréales sensationnelle.
Scénario classique mais bien maitrisé, photographie et plans superbes, une belle surprise ! L'acteur principal (et même ses parents qui apparaissent brièvement au début) jouent leur propre rôle !
De beaux paysages, un sujet original, de l'humour et de la tendresse. j'ai passé un bon moment mais j'ai trouvé que le réalisateur n'allait pas assez au bout d'y documentaire, ça reste superficiel anecdotique...
Très beau film qui nous plonge dans l'univers du grand froid, du monde polaire au milieu d'habitants autochtones. Cependant, je m'attendais à un film vraiment centré sur les difficultés du travail scolaire au Groenland, un film vraiment basé sur l'école mais ce n'est pas le cas. En réalité, c'est un film plutôt centré sur le jeune Asser qui rêve de devenir chasseur et le mode de vie de ces habitants souvent rythmé par la pêche et la chasse. On comprend les grandes difficultés à enseigner dans ces lieux isolés avec la plupart du temps l’incompréhension des tuteurs des enfants face à l'importance de l'école mais ce n'est pas ce qui est le plus omniprésent dans le film. On s'intéresse quasiment qu'au seul enfant Asser, ce qui peut créer une marge entre la bande-annonce et le film.
Comment aider les peuples "premiers" à s'adapter à notre monde ( sans quoi ils sont réduits à l'état de réserves, au mieux, ou exterminés, au pire) et à préserver leur identité? Probablement en la vivant. Des images magnifiques et un hymne à ces peuples qui savent vivre dans des conditions difficiles.
Au cœur d’une nature magnifique, c’est un récit d’apprentissage et d’initiation à l’interculturalité, à la difficulté du dialogue entre les cultures que nous offre ce film. Invitation au voyage dans le territoire peu connu du Groenland, il dépeint une population partagée entre des traditions ancestrales bien ancrées et l’implantation de nouvelles technologies tels les smartphones et réseaux sociaux.
Samuel Collardey a notamment réalisé des épisodes de la série française Le bureau des légendes.
Etre et avoir dans le Groenland. C'est un bon résumé pour ce film qui vaut à la fois pour la beauté de ses paysages et pour son aspect documentaire. L'instituteur qui joue son propre rôle dans ce minuscule village du Groenland est toujours en poste. Et le film montre la façon dont il a su progressivement apprivoiser la communauté d'enfants et d'adultes qui l'accueillent. Les mutations qui affectent ce coin isolé, la difficulté pour les habitants de trouver du travail, leur envie de perpétuer des savoirs ancestraux qui ne parvient plus à les faire vivre, l'absence d'utilité des savoirs enseignés par l'institution scolaire... tout ceci est très intéressant.
Film d'une grande sobriété, au rythme juste et sans alongueur grâce à un excellent montage, joué au naturel et avec talent par tous les acteurs qui jouent leur propre rôle. Film d'une touchante émotion où la seule musique est celle des rapports humains parfaitement dosés, entre générations, races, cultures et traditions dans l'immensité d'une nature encore préservée, mais pour combien de temps.
Entre les matchs de foot à la télé qui vont nous envahir et les films américains aux histoires tellement prévisibles et bourrés d'effets spéciaux, il devient difficile de trouver autre chose à voir. Une année polaire est une pépite de dépaysement, un voyage dans une contrée fascinante même si on n'a pas envie d'aller vivre la vie d'Anders et des habitants de ce petit village. La barrière de la langue est la véritable raison de l'incompréhension entre eux et il est évident que si Anders a la plus petite chance de s'acclimater, c'est à lui de faire l'effort d'apprendre la langue des autres et de comprendre qu'il est perçu comme un colonisateur, donc un perturbateur au sein d'une communauté qui a réussi à survivre avec ses valeurs depuis sans doute des millénaires.
Ce film est une merveille et une ode à la nature et au respect de chacun. J'ai beaucoup aimé. Les acteurs sont excellents et les paysages sublimes. Le scénario est tout en nuance.
Un jeune instituteur danois arrive dans un village perdu du Groënland. Va-t-il réussir à s'intégrer, alors qu'il reproduit inconsciemment des schémas néo-colonialistes ? Va-t-il rapidement craquer devant le nombre impressionnant de difficultés (les enfants incontrôlables, les difficultés climatiques, la barrière de la langue) ?
Samuel Collardey, adepte d'un mélange savant et indistinct de fiction et de réalité, va répondre à ses questions en prenant son temps, d'une façon élégante bien que sans surprise.
Le film ne présente donc aucune originalité particulière dans le développement de son intrigue (il faut s'intéresser aux gens pour s'intégrer !), mais il vaut surtout pour son aspect documentaire. Les paysages sont d'une beauté à couper le souffle, pourvu qu'on ne soit pas réfractaire à une esthétique proche des "Découvertes du monde", et la plongée immersive dans la micro-société d'un minuscule village isolé de tout est vertigineuse.
Magnifique, le dernier film « Une année polaire » de Samuel Collardey, toujours sur le thème de l’éveil de l’enfant tant à ses racines qu’à son avenir dans le cadre du choc culturel avec un adulte. La beauté de la rencontre ennoblit les images du Groenland, déjà superbes en elles-mêmes.
L'action se déroule au Groenland. Samuel Collardey, qui fut chef opérateur avant de passer à la réalisation, en filme longuement les paysages majestueux. On ne saurait le lui reprocher tant ils sont grandioses. Mais ses séquences tirent parfois un peu trop son film vers le documentaire. Son héros, Anders Hvidegaard dans son propre rôle, est un géant danois taciturne qui refuse le destin tout tracé qui l'attend dans une grande exploitation agricole du Jutland qu'il est censé reprendre à la mort de ses parents. Il veut du dépaysement. On lui propose un poste tranquille à Nuuk (l'ancienne Godthab), la capitale du Groënland ; il préfère Tiniteqilaaq un village d'une centaine d'âmes dans une des régions les plus froides du pays.
"Une année polaire" est un film attachant dont le scénario, prévisible, se laisse aisément deviner à sa seule bande annonce. Après avoir été chahuté par ses élèves et tenu à bout de gaffe par ses parents, le gentil Anders réussira à s'en rapprocher. Rien ne vient enrichir cette trame bien pauvre. Ni amourette avec une jeune fille du village, ni querelle avec un Inuit pris d'alcool, tout juste un blizzard qui oblige nos gentils personnages à construire un igloo de fortune durant une chasse à l'ours. À force de filmer des paysages grandioses, Samuel Collardey oublie de raconter une histoire et de donner de l'étoffe à ses personnages.
Si les sonorités du Kalaallisut vous envoûtent et si vous aimez voir courir des Inuits tout nus sur l'inlandsis, je vous conseille plutôt "Atanarjuat, la légende de l'homme rapide" de Zacharias Kunuk ou "Le Voyage au Groenland", le film désopilant de Sébastien Betbeder.
Un auteur norvégien à succès, Karl Ove Knausgård, a raconté dans son autobiographie l'année qu'il est allé passer au-delà du cercle polaire pour y enseigner dans une école élémentaire. Il y raconte la découvert d'une terre inhospitalière, ses difficultés à s'y faire accepter par ses élèves et par leurs parents, la solitude et le froid de la nuit polaire, la splendeur des aurores boréales, les liens d'amitié qui se sont lentement noués avec les mêmes habitants.
C'est quasiment la même histoire que raconte Samuel Collardey dans son dernier film. Ses précédents étaient déjà basés sur le même principe. Faire tourner dans leur propre environnement des acteurs amateurs : un employé de ferme dans "L'Apprenti", un pêcheur dans "Tempête".