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Marc D.
4 critiques
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2,0
Publiée le 22 août 2020
Le traitement du sujet m'as mis très mal à l'aise. Tout ce que j'ai vu c'est des gamines se trémousser de manière vulgaire. J'ai bien compris que c'est toute l'idée : de montrer cette gamine qui se perd elle même là dedans... Mais du coup... On est témoin de ça pendant tout le film. Malaise permanent...
Magnifique ces filles de 11 ans assume leur passage à l'adolescence et le chorégraphie sont superbe de plus Amy à une histoire qui concerne la plupart des petites filles africaines en France ✊🏽
Magnifique film sur l'émancipation d'une jeune fille à travers le dépassement de la tradition familiale , de la culture traditionnelle et de la culture occidentale d'hyper sexualisation des jeunes filles. La petite Amy , extraordinaire comme toutes les comédiennes du film, trouve son chemin entre ces deux cultures et les réconcilient en quelque sorte. Film très courageux , féministe, plein d'énergie , de joie et de douleurs profondes mêlées . A voir au delà des polémiques stériles et stupides . Magnifique !
Bien sur de bonnes choses, je parle des morceaux de danse par des pré-ados plutôt mal dans leur peau, et heureusement, car pour le reste, nous n'avons pas vu grand chose qui grandisse cette enfance engoncée et pas top. Bien sur Amy est pétillante.... Je n'ai pas tout apprécié, y compris dans les manières de filmer ni de stariser des filles très innocentes... pourquoi ? Il y a là un décalage notable, flagrant dont je serais peut être un des seuls, mal à l'aise avec ça....(?) désolé. Mais c'est trop, et c'est presque une injure à l'éducation que les scènes déplacées nous proposent sous des aspects ludiques, enchantées voire sympathiques. Je vais même pousser un peu... suis très étonné que nos pointilleux "gardiens du temple" d'habitude sensibles à ces aspects ont du aller respirer ailleurs (!). Je ne vous encourage pas à le voir - globalement nauséabond !!**
Déjouant tous les pièges de son sujet, ce joli film sur l'adolescence et l'identité culturelle est une réussite, bien servie par un scénario nuancé, un ton semi-documentaire et une jeune actrice bien dirigée. Une bonne surprise.
Film au scénario nul, tout est basé sur la "mode" des danses de type twerking... par des gamines. " Amy est fascinée par des camarades qui dansent le twerk"... Pour information, le twerk est une danse où la personne bouge son corps, ou plus précisément secoue les hanches et les fesses dans un mouvement de va-et-vient. Comment peut on tomber aussi bas ?
Cela faisait longtemps que je n'avais pas pleuré au cinéma... Ce film m'a beaucoup touchée. Peut-être parce qu'il me renvoyait à ma propre histoire. En cela il est universel, car je ne viens pas d'une famille d'origine africaine et ma problématique familiale est différente. Mais je me suis reconnue dans le personnage d'Amy, maltraitée par les adultes et qui cherche une fuite pour pouvoir supporter une réalité trop difficile. Ce film, à travers le regard d'Amy, montre très bien la perte de l'insouciance enfantine. C'est aussi un film que toutes les femmes devraient voir. La pression d'être une femme dans une société patriarcale commence dès le plus jeune âge...
La cinéaste signe un film culotté certe sur un sujet plus ou moins tabou mais encore faut-il ne pas se prendre les pieds dans le tapis. Après un début juste et rafraîchissant on tombe vite dans un manque de subtilité qui a pour résultat de montrer exactement ce qu'on dénonce ! Ainsi la réalisatrice choisit de montrer des fillettes hypersexualisées pour dénoncer l'hypersexualisation des pré-adolescentes ?! Que n'aurait-on dit si le film avait été réalisé par un homme !?! En conclusion Maimouna Doucouré signe un film certe salutaire dans ses intentions et non dénué de grâce sur quelques passages, mais sa mise en scène frontale et provocante paraît surtout gratuite et maladroite ce qui ne sert pas son propos. Dommage... Site : Selenie
Excellent film qui mériterait d'être vu par tous les parents (et futurs parents) et permettant d'avoir une vision "adolescente" du monde d'aujourd'hui dont ils sont souvent dépassés. Des sujets complexes pourront être abordés à la fin du film et aideront sûrement à accompagner nos jeunes dans un monde où la course à la perversion est parfois une compétition.
Plongé dans le regard de la jeune Amy durant tout le film, nous avons la chance d'avoir deux histoires pour le prix d'une, qui mélangent problèmes familiaux et les difficultés d'intégration dans un groupe de jeunes filles à l'école.
Une petite touche d'humour supplémentaire aurait permis le 5 étoiles mais le sujet est tellement grave que nous ne pouvions risquer de perdre la moralité du film.
Ce film est un cri d'alarme. Il est tragique de voir ces jeunes filles se faire ainsi bouffer par un système qui fait d'elles des objets. Cet avertissement n'engage pas pour autant à retourner aux admonestations proférées par la tante (admirablement jouée par Thérèse Mbissine Diop qui avait été la première actrice noire dans La Noire de… de Sembène Ousmane) : Amy cherche sa voie entre l'aliénation traditionnelle des femmes au service des hommes et leur réduction capitaliste dans le monde des objets. (lire l'intégralité de la critique d'Olivier Barlet sur le site d'Africultures)
Maïmouna Doucouré voit un jour des filles de 11 ans faire un spectacle de danse lascive dans le 19e arrondissement, son quartier. Elle se questionne alors sur l'hypersexualisation de ces enfants et entreprend un travail d'enquête pendant un an. En résulte un film, ce film, "Mignonnes". Maïmouna Doucouré dit avoir casté 700 jeunes filles avant d'arriver à trouver les actrices de son premier long-métrage, et franchement on la croit, le résultat est solaire. On va du rire au malaise (recherché) en passant par la joie et la colère dans ce film d'une très grande puissance. Tout est juste, on ne tombe jamais dans le mélo, le moralisateur, le voyeurisme ou la fascination malsaine. On est juste là, dans la justesse d'une histoire dont on parle jamais au cinéma. Et c'est beau.
Le film porte très bien son nom, les demoiselles sont mignonnes. La vie est vue de leur point de vue entre innocence de l'enfance et réalité de la vie avec au milieu, leurs transformations, la puberté, la féminité, la confrontation à plusieurs mondes, les doutes, les excès, la non perception de leurs actes... Il y a beaucoup d'imperfection mais ça rend ce film humain, on peut se retrouver dans ces gamines perdues dans le monde speed, réel et virtuel, qui jouent aux femmes à outrance tout en étant des petites filles fragiles... La dualité est correctement représentée avec cette versatilité, le changement réversible de la fillette à la femme en un déclic... Les actrices sont naturelles et ne jouent pas, elles font ces gamines passionnées, dynamiques, qui profitent de tout avec excès sans penser aux conséquences autre que s'échapper de leurs vies mornent en mettant tous leurs espoirs dans la danse. De belles scènes de danse qui laissent exploser une sensualité que certains vont juger malsaine mais qui est très réelle, des gamines hyper sexuées, qui trémoussent des fesses comme des femmes, savent en jouer tout en clamant être des enfants... Le genre de film que seule une femme pouvait faire en 2020... Si c'était un homme, il serait en prison pour pédophilie au mieux ou mort lynché au pire...
Autà vous le dire j'ai un peu de mal à définir ce film. Toujours en retrait, sans adhérer véritablement à l'histoire. La vie quotidienne des petites filles qui veulent sortir de leur condition sociale par la danse...c'est mignon mais après?