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    Mignonnes
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    209 critiques spectateurs

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    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2020
    Très mitigée...Le sujet porte pourtant à la réflexion. Amy, 11 ans, a du mal a se trouver une place dans les traditions familiales (patriarcat, polygamie, religion...) Se sentant également seule, elle va découvrir des filles de son âge qui pratiquent la danse. Curieuse et fascinée, elle va peu à peu s'intégrer cette bande de copines et trouver une porte de sortie dans leur danse.
    Hypersexualisation des pré-ados, sujet délicat et de plus en plus récurrent dans notre époque actuelle, la réalisatrice n'y va pas de main morte pour dénoncer ce thème mais il produit aussi l'effet inverse, le film hypersexualise trop, devient répétitif et met mal à l'aise. Le message du film est clair, mais la forme est trop poussée, ce qui décrédibilise.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Piccolo diavolio
    Piccolo diavolio

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 août 2020
    De nombreux sujets abordés à travers le regard d'une enfant qui entre dans la période adolescente . La danse en toile de fond fait aussi référence à l'hypersexualisation des enfants et l'influence des réseaux dans leur socialisation, et le danger de leurs dérives.
    Mais ce qui exigeait de la subtilité n'est traité qu'avec maladresse et le regard porté par la réalisatrice sur le respect des traditions, la polygamie par exemple, aboutit à faire la promotion d'une culture qui est très problématique dans notre espace républicain. On assiste ainsi médusé en début de film à une scène dans un foyer à l’assistance exclusivement féminine, où on entend une "prédicatrice" rappeler les fondements culturels et cultuels de base " une bonne épouse doit servir son mari " et autres histoires d'anges ...
    Au final, ce film qui aurait pu être léger tout en dénonçant des dérives communautaires met le spectateur dans un malaise assez général tant la multiplicité des thèmes s’effacent devant la volonté de normaliser ces pratiques .
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2020
    Aminata a onze ans. D’origine sénégalaise, elle vit dans le nord de Pars avec ses deux petits frères et sa mère, qui vient d’apprendre que son mari reviendrait du pays avec une seconde épouse. Perturbée par la détresse de sa mère, Amy intègre un nouveau collège. Un groupe de filles plus délurées que les autres répète une chorégraphie en vue d’un concours. Amy n’a qu’un rêve : les rejoindre.

    "Mignonnes" a été au centre d’une polémique dont la principale conséquence aura été de lui donner une publicité qu’il n’aurait pas eu sans elle. Netflix s’apprêtait à le mettre en ligne avec une affiche qui a fait s’étouffer d’indignation les ligues de vertu. Quelques accusations bien senties retentirent de la part de ceux qui n’avaient probablement pas vu le film : pédophilie ! hypersexualisation des petites filles ! Netflix fit marche arrière, retira l’affiche polémique et s’excusa d’un communiqué piteux : la photo « n’était pas une représentation fidèle du film ».

    Si "Mignonnes" traite en effet de l’hypersexualisation des jeunes filles, ce n’est pas pour exciter la lubricité de libidineux pédophiles, mais pour nous inviter à y réfléchir. Avec une grande intelligence, sans jamais verser ni dans la dénonciation moralisatrice, ni dans la complaisance racoleuse, la réalisatrice Maïmouna Doucouré – dont on imagine volontiers la part d’autobiographie qu’elle a mis dans ce sujet – suit à la trace la petite Amy dans sa quête d’identité, entre le Sénégal et la France, entre une famille désunie et des copines affranchies.

    Amy sent sa cellule familiale se dissoudre avec le retour imminent d’un père invisible, accompagné d’une nouvelle épouse à l’existence de laquelle la mère d’Amy ne parvient pas à se résoudre. C’était déjà le sujet du court métrage "Maman(s)" qui avait valu à Maimouna Doucouré un César en 2017. Mais, à partir de cette base-là, "Mignonnes" prend une autre direction pour s’intéresser à l’hypersexualisation des jeunes filles. Le sujet, délicat, crée la gêne. On est mal à l’aise face aux contorsions lascives de gamines en sixième qui singent les stars qu’elles regardent sur YouTube. Les adultes, démissionnaires, ne les aident guère, le seul faisant preuve de bon sens étant paradoxalement l’imam convoqué par la tante d’Amy pour chasser les mauvais esprits qui se seraient emparés de la jeune fille.

    La direction d’acteurs fait des étincelles. La jeune Fathia Youssouf tient la corde raide de la pré-adolescence. La réalisatrice a réussi à lui faire exprimer des moments de grâce ambigüe où son jeu éclate moins par ce qu’il exprime que par ce qu’il retient.

    "Mignonnes" a bien sûr son lot de défauts. Sa trame suit les canons mille fois explorés du récit d’initiation : l’arrivée dans le nouveau collège, la pénible intégration, la construction fragile de nouveaux liens d’amitié, le concours de danse dont la préparation et les épreuves qualificatives rythment la narration. Autre défaut : la similarité presque mimétique de "Mignonnes" avec "Bande de filles", le film de Céline Sciamma qui avait également pour héroïnes quatre jeunes filles en quête d’émancipation en banlieue parisienne.

    Mais "Mignonnes" n’en reste pas moins une grande réussite. En témoignent l’intelligence et la poésie des deux scènes qui clôturent le film. La finale du concours de danse et le retour du père approchant, le scénario semblait se condamner à une impasse, voire à un "happy end" moralisateur. Il évite ces deux écueils.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2020
    Film très réaliste, très bien joué. Qu'y à t il de plus grave, les jeunes filles qui veulent faire plus grandes, ou les mères qui les accompagnent dans des magasins de vêtements qui ne sont pas de leur âge ? (tenues très sexy)
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2020
    Il est indéniable qu'un cinéma qui tente de faire comprendre l'étreinte culturelle qui enserre les jeunes gens dont les parents sont issus de l'immigration, est urgent. Le projet de "Mignonnes" est justement de raconter à travers une jeune-fille de 11 ans la façon dont elle se construit dans la communauté scolaire, elle-même vivant avec sa famille sénégalaise dans un foyer parisien. La réalisatrice met en scène cette gamine, comme s'il s'agissait de son propre récit personnel. On comprend de l'intérieur les tensions culturelles qui enferment les enfants d'immigrés, perdus entre l'identification aux racines parentales et ce qu'ils imaginent des références et des valeurs à incarner pour trouver sa place dans la société française.

    Mais force est de constater que le propos met mal à l'aise. En effet, la réalisatrice décrit cette bande de toutes jeunes-filles, pour autant enfermées dans des schémas d'hyper-sexualisation. Le film décrit la cruauté des enfants au sein des établissements scolaires, la dictature des téléphones portables, et la tragédie de la réputation à entretenir si l'on veut avoir une place auprès de ses pairs. Il y a beaucoup de violences dans les rapports entre les jeunes, et le film n'apporte aucune réponse, laissant le spectateur dans un état de sidération totale.

    Enfin, si cette première œuvre détonne d'originalité et de puissance évocatrice, on regrettera une mise en scène parfois maladroite, excessive qui nuit au réalisme du propos.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2020
    " Mignonnes " récompense cette année au Festival de Sundance est un coup de cœur pour moi.En effet le film doit tout à ses jeunes comédiennes épatantes dans des rôles pas faciles avec une extraordinaire Fathia Youssouf bien aidé par Medina El Aidi dans une histoire qui parle d'éveil sexuel, d'émancipation féminine et du poids de la culture et du sexisme sur elle . Bravo à Maimouna Doucouré qui a fait preuve d'audace pour réaliser ce film courageux .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 août 2020
    Très bon film à voir De Maimouna Doucouré le film parle des 4 jeunes filles de 11 ans q’elles veulent vite grandir
    Marie Joo Dza
    Marie Joo Dza

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2020
    Superrr bon film qui parle de cette nouvelle génération qui ne cesse de vouloir grandir trop vite, super bien réalisé car lorsqu’on ressort du cinéma on a des tonnes de questions qui nous traversent l’esprit sur notre vie et aussi notre société. Vraiment je vous recommande d’aller regarder ce film
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 août 2020
    Mignonnes est dans la continuité de Maman(s). Un beau film avec un regard d'enfant, un peu décalé, sur le monde décidément bien difficile des adultes. La réalisatrice Maimouna Doucouré nous emmène avec beaucoup d'empathie dans ce joli film sensible. C'est une artiste à suivre
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    184 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2020
    Mignonnes signe ici le premier long-métrage de la réalisatrice Maimouna Doucouré. Et je dois dire que le talent est là, tant dans l'écriture que par la mise en scène, très accrocheuse et visuelle. Le groupe de jeune fille est vraiment convaincant, et le jeu assez naturel, réaliste et fort alors que toutes ont été choisies par casting sauvage et sont donc non professionnelles.
    La particularité du film (qui lui collera sans doute à la peau) est la polémique qu'elle a engendré, notamment à cause d'une affiche Netflix maladroite qui a provoqué une vague d'indignation, surtout aux Etats-Unis. Le film est alors taxé de pédophilie... et d'hypersexualisation volontaire de jeunes pré-adolescentes.
    Soyons clair, les personnes qui pointent l’hypersexualisation de "Mignonnes" n’ont pas compris le sens du film qui porte simplement sur l’émancipation d’une pré-adolescente musulmane en recherche de repères, coincée ici entre la place que sa religion lui impose (ici représentée dans le film par la mère, femme au foyer, polygamie subie, et guidée par le respect des traditions familiales) et celle que la culture occidentale tend à lui montrer (sexualisation du corps, de son image, mise en avant du paraître et faux semblants pour être accepté...). Dans tous les cas, c’est une dénonciation de cette hypersexualisation qui est faite durant le film, et non sa démonstration !! Et si le film choque sur ce point, c’est que les gens n'ont pas compris encore que la jeune génération baigne à longueur de journée dans ces diktats aujourd'hui, qu’ils prennent comme seuls repères à défaut d’en avoir d’autres ! La conclusion du film nous fait bien comprendre que la jeune femme spoiler: décide d’emprunter sa propre voie et non celle guidée par l’une ou l’autre montrée tout au long du film !
    Le dernier plan est d’ailleurs magnifique et symbolise parfaitement cet espoir d’émancipation !
    Ce qui est montré est fait pour choquer puisque c’est ce que la réalisatrice dénonce. Si tous les parents commençaient à jeter un oeil sur ce que regardent leurs enfants sur leurs écrans via les réseaux sociaux et Youtube... ils seraient probablement moins dans la réaction choc et plus dans l'action... Pour connaître des personnes travaillant auprès de jeunes enfants, en tant qu'animateur ou surveillants dans les collèges, je peux vous assurer que le questionnement de la jeune Amy dans ce film est réellement ce que traverse les jeunes filles de confession musulmane lorsqu'elle se confronte à la violence de la réalité de la culture occidentale, contraire aux valeurs familiales. C'est un vrai enjeu de société et d'intégration. Le film est génial dans sa façon d'aborder cet aspect.
    Mais c'est vraiment dommage que ce film pâtisse de la communication désastreuse de Netflix autour du film avec cette affiche totalement contraire à l’idée du film et qui oriente mal sur le vrai propos à retenir qui est louable et intelligent dans notre société aujourd'hui. Il est d'autant plus louable qu'elle dénonce aussi certains aspects de la religion musulmane, la réalisatrice étant aussi issue de cette religion. Elle sait donc de quoi elle parle, et a le courage de le montrer. Pour moi c'est un film fort et puissant dans le message qu'il délivre, mais qui, il est vrai, peut paraître maladroitement amené, pas aider par le marketing de Netflix derrière ! J'espère que la réalisatrice saura se dépatouiller de cette histoire, et nous faire découvrir tant d'autres films dans le futur. Une nouvelle révélation talentueuse selon moi !
    Ju L.
    Ju L.

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2020
    Très beau film qui montre le tiraillement entre deux modèles imposés sans didactisme. Les plans sur les petites filles dérangent le spectateur tout au long du film, tout en lui imposant la beauté de l'image. À nous de prendre notre part de responsabilité dans cette hypersexualisation de l'adolescence qui semble être devenue une norme.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 354 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2020
    Premier long-métrage pour Maïmouna Doucouré qui dresse le portrait touchant d’une gamine de 11ans qui tente de trouver sa place au cœur de cette famille étouffante (entre la polygamie, le patriarcat et le poids des traditions).

    Amy à 11ans, renfermée sur elle-même, elle rencontre un groupe de danseuses du même âge qu’elle. Fascinée par ce qu’elle voit, elle va tout faire pour tenter d’intégrer la bande et ainsi, s’émanciper en s’offrant cet exutoire.

    Maïmouna Doucouré ne laisse clairement pas indifférente les spectateurs (à en voir les avis ici et là, aussi bien en France qu’à l’étranger). En abordant la sexualisation précoce des préados, la réalisatrice y va cash. Avec des scènes de twerks où les gamines se déhanchent sans réellement comprendre le sens suggestifs que peuvent représenter cette danse.

    En dénonçant l’hypersexualisation des pré-adolescentes (sujet assez casse-gueule si l’on y va pas avec des pincettes), Maïmouna Doucouré ne se refuse rien et dénonce cette génération biberonnée à MTV et aux réseaux sociaux, tout comme l’avait déjà fait Jill Bauer & Ronna Gradus avec le documentaire Sexy Baby (2012).

    La réalisatrice dresse ici un portrait réaliste d’une jeunesse en perte de repère. A une période charnière de leur existence, celle de leur transition (de fille à femme). Mais à trop vouloir dénoncer et à jouer la carte de la provocation, le film hypersexualise plus qu’il ne devrait…

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2020
    Tres bon film traitant de sujets on ne peut plus actuels , jouissant d'une mise en scène époustouflante et de plans vraiment très originaux et soignés.
    On y parle de l'influence des médias sur les très jeunes , la dangerosité de l’accessibilité à internet trop tôt , le mal-être que peut ressentir une petite fille de 11 ans et jusqu’où est-elle prête à aller pour s'intégrer dans une société qui ne lui correspond pas , également de sujets tabou encore aujourd'hui sur la féminité des enfants.

    Tout ceci donne un sens au film , fort heureusement car il est parsemé de scènes extrêmement difficiles à regarder , très malsaines , qui vous fera peut-être vous poser la question suivante : "est-ce que je sors de la salle?".
    Le film sort dans une période où de plus en plus d'actes pédophiles ou de détournement de mineurs remontent à la surface , je pense qu'il vaut vraiment le coup d’œil.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2020
    Un super film sur le portrait d'une jeune fille franco-sénégalaise coincée entre deux modèles de féminité qui soulignent les différents types d'oppression que subissent les femmes. Le film traite de l'hyper sexualisation de jeunes filles de leurs point de vue et du questionnement de la sexualité par le biais des médias (pub, clips, réseaux sociaux). Il dénonce parfaitement cette société de la femme sur sexualisé que les média renvoient et dont les petites filles/adolescentes se projettent et s'identifient. Non ce n'est pas un problème de "génération d'aujourd'hui" mais bien un problème de perception et de responsabilité que les adultes ont sur les enfants, sur leurs enfants.

    Ce film a mis 1 an à être réalisé, c'est un mélange de toutes les histoires et vécu de plusieurs filles de 11/12 ans réunis dans un seul film. Nous vivons TOUTES et avons vécus TOUTES la même chose, le même cheminement de construction de notre identité.
    C'est aussi l'histoire personnelle de la réalisatrice, qui est je le rappelle une femme noire franco-sénégalaise musulmane, sur son vécu, de ses relations et de sa propre perception de la féminité.

    Je dansais moi-même (et ai posté des vidéos sur l'internet, back in 2008 oui oui ;) ) sur les clips de Britney Spears, Rihanna, Beyoncé etc... des clips et chansons qui ne sont pas plus Child Friendly que celles d'aujourd'hui.

    Un grand soutien à Maïmouna Doucouré qui a fait un super travail de réalisation, une réalisatrice dont le monde du cinéma français a grand besoin de nos jours, une femme avec de magnifiques valeurs qu'elle n'hésite pas à défendre.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2020
    Une mère prisonnière du poids des traditions. Une fille voulant s'émanciper à travers le twerk et ses gestuelles suggestives et hyper-sexualisées.
    Un premier long sincère, mais dont le vrai sujet n'est abordé qu'en surface et parfois maladroitement. Dommage.
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