J'attendais de ce film qu'il traite le sujet de l'hypersexualisation des jeunes filles avec du recul et du tact, mais on se prend du contenu à la limite de la pédopornographique par moment pendant de nombreuses séquences. Le film ne dure qu'une heure trente mais je n'en pouvais plus à la fin de ces scènes de danses lascives en gros plan sur les fesses de gamines. Dommage que la réflexion ne soit pas plus poussée que ce problème de société. La partie sur la religion aurait également pu être mieux exploite à mon sens.
Quel beau film! ❤️Il donne envie de protéger toutes les petites filles de la terre et de prendre tellement plus soin de nos enfants! Il raconte si bien la douloureuse traversée de l’adolescence, la métamorphose des corps, le besoin d’être aimé par dessus tout. On a mal ici d’être une femme mais c’est pour mieux nous réveiller! ❤️ Le jeu des acteurs est incroyablement juste. Il y a vraiment des plans magnifiques et une immersion dans un monde inconnu pour la plupart des gens ( relations familiales, double culture, quartier, etc...) et la descente aux enfers de Amy est vraiment prenante. Bref Mignonnes, on rit, on pleure on aime. Ce film est un cri d’alarme et chaque parent devrait aller le voir avec ses enfants...
Un film magnifique : scénario impeccable, réalisation brillante pour un sujet brûlant et difficile. NON ce film ne fait pas l’apologie de la pédophilie OUI c'est dur de regarder en face ce que les travers de notre société font à de jeunes enfants... et notamment à de jeunes enfants racisés.
Magnifique ces filles de 11 ans assume leur passage à l'adolescence et le chorégraphie sont superbe de plus Amy à une histoire qui concerne la plupart des petites filles africaines en France ✊🏽
Le travail de la réalisatrice me semble très puissant comme les 4 filles qui joue surtout la protagoniste qui m'a boulversé. C'est vraiment un miroir de notre société. À voir absolument !
A VOIR ABSOLUMENT... film qui éveille ou réveille pour d’autre les consciences. Avant 1ere vu à Rosny, j’ai été submergé par tout plein de vague d’émotions différentes. Et ayant 3 enfants sa m’a remise moi même en question. Emmener vos enfants! Vos filles surtout. Sa vous permettra d’aborder aussi l’éducation de nos enfants différemment suite au ravage que les téléphones, les réseaux, le monde et l’hyper sexualisation de la femme dans ce monde. Tout ces dangers indolores qui guettent et surtout change nos enfants... FONCER!!!!
Un super film sur le portrait d'une jeune fille franco-sénégalaise coincée entre deux modèles de féminité qui soulignent les différents types d'oppression que subissent les femmes. Le film traite de l'hyper sexualisation de jeunes filles de leurs point de vue et du questionnement de la sexualité par le biais des médias (pub, clips, réseaux sociaux). Il dénonce parfaitement cette société de la femme sur sexualisé que les média renvoient et dont les petites filles/adolescentes se projettent et s'identifient. Non ce n'est pas un problème de "génération d'aujourd'hui" mais bien un problème de perception et de responsabilité que les adultes ont sur les enfants, sur leurs enfants.
Ce film a mis 1 an à être réalisé, c'est un mélange de toutes les histoires et vécu de plusieurs filles de 11/12 ans réunis dans un seul film. Nous vivons TOUTES et avons vécus TOUTES la même chose, le même cheminement de construction de notre identité. C'est aussi l'histoire personnelle de la réalisatrice, qui est je le rappelle une femme noire franco-sénégalaise musulmane, sur son vécu, de ses relations et de sa propre perception de la féminité.
Je dansais moi-même (et ai posté des vidéos sur l'internet, back in 2008 oui oui ;) ) sur les clips de Britney Spears, Rihanna, Beyoncé etc... des clips et chansons qui ne sont pas plus Child Friendly que celles d'aujourd'hui.
Un grand soutien à Maïmouna Doucouré qui a fait un super travail de réalisation, une réalisatrice dont le monde du cinéma français a grand besoin de nos jours, une femme avec de magnifiques valeurs qu'elle n'hésite pas à défendre.
Dénonciation de deux anti-libertés (le traditionnalisme religieux et réactionnaire ; l'hypersexualisation consumériste et égocentrique), Mignonnes est un petit film pamphlétaire assez attendu mais néanmoins utile. Les jeunes actrices sont bluffantes. Si le scénario n'est pas révolutionnaire, la caméra se promène entre les personnages avec virtuosité et empathie.
Aminata a onze ans. D’origine sénégalaise, elle vit dans le nord de Pars avec ses deux petits frères et sa mère, qui vient d’apprendre que son mari reviendrait du pays avec une seconde épouse. Perturbée par la détresse de sa mère, Amy intègre un nouveau collège. Un groupe de filles plus délurées que les autres répète une chorégraphie en vue d’un concours. Amy n’a qu’un rêve : les rejoindre.
"Mignonnes" a été au centre d’une polémique dont la principale conséquence aura été de lui donner une publicité qu’il n’aurait pas eu sans elle. Netflix s’apprêtait à le mettre en ligne avec une affiche qui a fait s’étouffer d’indignation les ligues de vertu. Quelques accusations bien senties retentirent de la part de ceux qui n’avaient probablement pas vu le film : pédophilie ! hypersexualisation des petites filles ! Netflix fit marche arrière, retira l’affiche polémique et s’excusa d’un communiqué piteux : la photo « n’était pas une représentation fidèle du film ».
Si "Mignonnes" traite en effet de l’hypersexualisation des jeunes filles, ce n’est pas pour exciter la lubricité de libidineux pédophiles, mais pour nous inviter à y réfléchir. Avec une grande intelligence, sans jamais verser ni dans la dénonciation moralisatrice, ni dans la complaisance racoleuse, la réalisatrice Maïmouna Doucouré – dont on imagine volontiers la part d’autobiographie qu’elle a mis dans ce sujet – suit à la trace la petite Amy dans sa quête d’identité, entre le Sénégal et la France, entre une famille désunie et des copines affranchies.
Amy sent sa cellule familiale se dissoudre avec le retour imminent d’un père invisible, accompagné d’une nouvelle épouse à l’existence de laquelle la mère d’Amy ne parvient pas à se résoudre. C’était déjà le sujet du court métrage "Maman(s)" qui avait valu à Maimouna Doucouré un César en 2017. Mais, à partir de cette base-là, "Mignonnes" prend une autre direction pour s’intéresser à l’hypersexualisation des jeunes filles. Le sujet, délicat, crée la gêne. On est mal à l’aise face aux contorsions lascives de gamines en sixième qui singent les stars qu’elles regardent sur YouTube. Les adultes, démissionnaires, ne les aident guère, le seul faisant preuve de bon sens étant paradoxalement l’imam convoqué par la tante d’Amy pour chasser les mauvais esprits qui se seraient emparés de la jeune fille.
La direction d’acteurs fait des étincelles. La jeune Fathia Youssouf tient la corde raide de la pré-adolescence. La réalisatrice a réussi à lui faire exprimer des moments de grâce ambigüe où son jeu éclate moins par ce qu’il exprime que par ce qu’il retient.
"Mignonnes" a bien sûr son lot de défauts. Sa trame suit les canons mille fois explorés du récit d’initiation : l’arrivée dans le nouveau collège, la pénible intégration, la construction fragile de nouveaux liens d’amitié, le concours de danse dont la préparation et les épreuves qualificatives rythment la narration. Autre défaut : la similarité presque mimétique de "Mignonnes" avec "Bande de filles", le film de Céline Sciamma qui avait également pour héroïnes quatre jeunes filles en quête d’émancipation en banlieue parisienne.
Mais "Mignonnes" n’en reste pas moins une grande réussite. En témoignent l’intelligence et la poésie des deux scènes qui clôturent le film. La finale du concours de danse et le retour du père approchant, le scénario semblait se condamner à une impasse, voire à un "happy end" moralisateur. Il évite ces deux écueils.
"Mignonnes" nous propulse dans le monde des pré-ados qui n'est pas aussi facile que l'on croit. Trouver sa place, montrer qu'on existe, avoir des ami.e.s ... voilà les éléments qui vont pousser cette jeune fille à faire une descente jusqu'à perdre le contrôle et grandir trop vite. La réalisation est très maîtrisée et le choix des jeunes filles est parfait. On arrive bien à sentir la pression sociale et familiale qui entoure la jeune fille et qui souhaite seulement être heureuse. Un très bon film à ne pas oublier.
On suit le quotidien d'une jeune adolescente : Amy élevée par une mère qui peine à joindre les deux bouts et un père absent, Amy est partagée entre une famille pieuse et ayant des coutumes bien loin de ses aspirations. Amy s'occupe aussi de ses petits frères et tente de se faire accepter par un groupe de filles quelque peu extravagantes. Ce groupe de filles découvrent leurs corps, les relations amoureuses, le maquillage, les tenues vulgaires ... et sont un peu le reflet de la sociéte où la femme est vu comme un objet tel des vixens. Amy prend un chemin chaotique en quête de désirs et d'amour où les réseaux sociaux n'arrangent rien. J ai bien aime le film qui fait réflechir a l'image que l'on renvoit aux enfants qui nous prennent pour exemple sans se rendre compte des effets collatéraux de leurs actions. J'ai moins aimé la nudité et vulgarité omniprésente comme les jeunes filles qui twerke, également les mises en scènes avec la religion qui n'apportent pas grand chose ... il manque un petit quelque chose à cette histoire sinon ça reste un bon fim. +1 à l'actrice principal qui crève l'écran.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas pleuré au cinéma... Ce film m'a beaucoup touchée. Peut-être parce qu'il me renvoyait à ma propre histoire. En cela il est universel, car je ne viens pas d'une famille d'origine africaine et ma problématique familiale est différente. Mais je me suis reconnue dans le personnage d'Amy, maltraitée par les adultes et qui cherche une fuite pour pouvoir supporter une réalité trop difficile. Ce film, à travers le regard d'Amy, montre très bien la perte de l'insouciance enfantine. C'est aussi un film que toutes les femmes devraient voir. La pression d'être une femme dans une société patriarcale commence dès le plus jeune âge...
Un très bon film qui pose le problème de la sexualisation des jeunes pré-ados. Un réel problème de société. Les actrices sont formidables. On est souvent gêné devant ces petites filles qui se dandine, surtout en tant qu'homme. La réalisatrice a cependant fait une erreur de montrer ce problème à travers de prisme de l'Islam car elle déroule ici tous les poncifs liées à cela (prière, poids de la culture, polygamie).....c'est tellement cliché et déjà vu que j'ai été surpris de ne pas voir d'excision.