Maïmouna Doucouré voit un jour des filles de 11 ans faire un spectacle de danse lascive dans le 19e arrondissement, son quartier. Elle se questionne alors sur l'hypersexualisation de ces enfants et entreprend un travail d'enquête pendant un an. En résulte un film, ce film, "Mignonnes". Maïmouna Doucouré dit avoir casté 700 jeunes filles avant d'arriver à trouver les actrices de son premier long-métrage, et franchement on la croit, le résultat est solaire. On va du rire au malaise (recherché) en passant par la joie et la colère dans ce film d'une très grande puissance. Tout est juste, on ne tombe jamais dans le mélo, le moralisateur, le voyeurisme ou la fascination malsaine. On est juste là, dans la justesse d'une histoire dont on parle jamais au cinéma. Et c'est beau.
C'est le premier long métrage de cette jeune réalisatrice et scénariste sénégalaise qui avait fait précédemment des courts-métrages primés dans des festivals. Elle raconte l'histoire de cette jeune adolescente sénégalaise dans une banlieue parisienne près du quartier de La Villette qui veut faire de la danse avec ses copines. On assiste tout au long du film à la véritable métamorphose de cette jeune fille qui rompt avec les traditions familiales pour s'affirmer comme une jeune fille de son époque. Ce film est bien réalisé et plutôt réussi pour un premier long-métrage.
À ne pas voir... On en ressort mal à l'aise. Et on se pose des questions : comment a t on pu autoriser la réalisation d'un film pareil ? Obliger des jeunes filles innocente à danser comme ça et potentiellement ruiner leur jeunesse ? Les scènes de danse sexuelles qui se répètent et se répètent de façon obscène, malsaine... On retiendra lesspoiler: scènes en gros plan de jeunes fessiers qui twerkent avec un doigt dans la bouche filmé sous TOUS LES ANGLES, zoomé et dézoomé... On n'a qu'une envie sortir de la salle et oublier ce film
Le film m'a laissé perplexe. Le film dénonce l’hyper sexualisation des gamines mais en même temps on les filme de manière très rapprochée avec des scènes qui en mon sens ne sont pas toujours utiles. Trop c'est trop parfois, cela manque clairement de nuances. J'ai parfois senti un certain malaise alors que je suis très ouvert d'esprit (et je ne suis pas le seul vu les réactions dans la salle). Les actrices sont bien mais le scénario pêche avec des situations qui ne sont pas crédibles en mon sens... ou alors je suis complètement déconnecté de la réalité des adolescentes...
C’est un très beau film sur le passage de l’enfance à l’adolescence (on dirait l’âge adulte dans certaines sociétés où les filles deviennent femmes à l’âge des premières règles). C’est aussi un film sur l’influence des racines, et celle de la société de consommation actuelle où le corps de la femme est objectivé, et souvent sexualisé à outrance. Loin d’être immoral, le film réussit la prouesse d’être complètement amoral, ouvrant sur des questions importantes sans jamais donner de réponses prêtes à penser (d’où l’intérêt d’ouvrir l’échange à l’issue d’un séance). Le montage est remarquable, les cadrages souvent malins, et si les effets sont parfois un peu excessifs ou trops nombreux, on mettra ça sur le compte d’un désir de cinéma très fort pour un premier film qui s’avère tout de même très bien équilibré, et très élégant dans son regard sur les corps enfantins, filmés de très près, dans des scènes et des poses parfois plus que suggestives, sans jamais donner dans la concupiscence.
Attention, la bande annonce est trompeuse! Le film est très, très vulgaire et en aucun cas adapté à tout public! Il devrait être interdit au moins de 16 ans! De plus, il dépeint une image extrêmement sexualisée des jeunes filles de 11 ans des quartiers défavorisés de Paris! Choquant!
Effectivement il y a une profondeur danc ce film , je ne souhaite pas vous spoiler l'histoire evidemment mais on comrpend qu'à travers la dance notre personnage principale souhaite oublier les difficultés qu'elle rencontre au quotidien , ses angoisses et peines . Cependant je note avec sincerité d'1 etoile le film car je l'ai trouvé très mal réalisé. On enchaîne cliché sur cliché, on pointe une nouvelle fois du doigt la religion , musulmane en l'occurence , comme etant un frein à l'emencimation feminime . On idealise une jeunesse en perdition . Je ne souhaite pas soutenir un film qui sexualise le corps des jeunes filles en miniminant l'impacte au grand public .Donc non je ne le recommende absolument pas,
Film au scénario nul, tout est basé sur la "mode" des danses de type twerking... par des gamines. " Amy est fascinée par des camarades qui dansent le twerk"... Pour information, le twerk est une danse où la personne bouge son corps, ou plus précisément secoue les hanches et les fesses dans un mouvement de va-et-vient. Comment peut on tomber aussi bas ?
Une honte ! Un film qui aurait pu nous dévoiler l'histoire d'une bande de jeune fille sortant de la cité afin de realiser leur reve qu'etait la danse malgré l'oppression religieuse de leur famille a été gaché par cette obsescion de la sexualisation de fillette de 11 ans et par un passage où la jeune fille s'ecroule apres que sa mere et sa tante lui aurait " lavé ses peché" en lui jetant durant plusieurs heures d'affilé sur la jeune fille dénudé. A la fin, la jeune fille s'ecroule a cause du " demon qui sort d'elle ". Le pire reste encore qu'il s'agit d'un film tout publique. Je pourrais juste vous conseiller de ne pas aller voir ce film , a moins de vouloir traumatiser vos enfant !
" Mignonnes " récompense cette année au Festival de Sundance est un coup de cœur pour moi.En effet le film doit tout à ses jeunes comédiennes épatantes dans des rôles pas faciles avec une extraordinaire Fathia Youssouf bien aidé par Medina El Aidi dans une histoire qui parle d'éveil sexuel, d'émancipation féminine et du poids de la culture et du sexisme sur elle . Bravo à Maimouna Doucouré qui a fait preuve d'audace pour réaliser ce film courageux .
Le film porte très bien son nom, les demoiselles sont mignonnes. La vie est vue de leur point de vue entre innocence de l'enfance et réalité de la vie avec au milieu, leurs transformations, la puberté, la féminité, la confrontation à plusieurs mondes, les doutes, les excès, la non perception de leurs actes... Il y a beaucoup d'imperfection mais ça rend ce film humain, on peut se retrouver dans ces gamines perdues dans le monde speed, réel et virtuel, qui jouent aux femmes à outrance tout en étant des petites filles fragiles... La dualité est correctement représentée avec cette versatilité, le changement réversible de la fillette à la femme en un déclic... Les actrices sont naturelles et ne jouent pas, elles font ces gamines passionnées, dynamiques, qui profitent de tout avec excès sans penser aux conséquences autre que s'échapper de leurs vies mornent en mettant tous leurs espoirs dans la danse. De belles scènes de danse qui laissent exploser une sensualité que certains vont juger malsaine mais qui est très réelle, des gamines hyper sexuées, qui trémoussent des fesses comme des femmes, savent en jouer tout en clamant être des enfants... Le genre de film que seule une femme pouvait faire en 2020... Si c'était un homme, il serait en prison pour pédophilie au mieux ou mort lynché au pire...
Mignonnes est un film réalisé en banlieue, mais il s'affranchit de tout le contexte sociologique qui forme le substrat de plusieurs films de ce type (Les misérables en tête), pour se concentrer sur le portrait d'une jeune fille, en train de vivre le passage de l'enfance à la pré-adolescence.
Il analyse l'importance des injonctions à l'hyper-sexualisation que la société dicte aujourd'hui aux enfants, mais l'intègre dans une histoire qui est avant tout basée sur le désir de s'intégrer.
Si ce récit d'initiation n'est en soi pas très original, il trouve une merveilleuse incarnation dans le personnage d'Amy, jouée par la jeune Fathia Youssouf, qui porte le film sur ses frêles épaules. A la fois enfantineet déterminée, elle dynamite la plupart des scènes jusqu'à nous mettre parfois mal à l'aise.
Le scénario est particulièrement intelligent, et comme la mise en scène de Maimouna Doucouré se met à l'unisson de l'ambiance explosive du film, on s'attache très vite aux personnages et à leur évolution, jusqu'à une fin qui nous troue le coeur. Mignonnes parvient avec brio à générer toute une série d'émotions simples chez le spectateur : curiosité, intérêt, consternation, inquiétude, rire, soulagement.
Le film, récompensé à Sundance et fêté à Berlin, révèle une réalisatrice, qu'on souhaite voir maintenant en charge d'un projet plus ambitieux.
Vu... et je me suis ennuyé ferme. Bon je passerai bien sûr la polémique qui n'a pas lieu d'être, mais je trouve juste le film vulgaire et réservé aux jeunes collégiens. En tant qu'adulte, aucun intérêt, mais chacun ses goûts.