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Un visiteur
3,5
Publiée le 17 janvier 2024
Il faut bien le reconnaître, certaine production Netflix sont vraiment intéressantes. Et c'est le cas de "La Plateforme". Un film espagnol au concept fou, et qui peut faire penser à un film comme "Cube", non pas au niveau de l'histoire mais dans son ambiance générale. Véritable plongée en enfer, où un Don Quichotte des temps modernes devra faire face à toutes les pires bassesses de l'Homme (meurtre, trahison, cannibalisme...) dans un endroit où tous les moyens sont bons pour survivre.
C'est un bon film qui, par certains aspects, me rappelle « Snowpiercer » de Bong Joon Ho, mais avec une prison verticale au lieu d'un train qui circule à l’horizontale. Le film explore de manière similaire les comportements humains face à des situations extrêmes. Il est captivant dès le début grâce à une intrigue solide et des performances convaincantes, malgré son ambiance sombre et sanglante. Toutefois, la fin du film ne répond pas à toutes les attentes et laisse certains aspects inexpliqués, ce qui peut être frustrant. Néanmoins, c'est une œuvre qui mérite d'être vue pour son originalité et sa capacité à susciter la réflexion sur des thèmes comme le capitalisme et la survie. Mais attention, ce n'est définitivement pas un film pour les âmes sensibles. Le « 2 » vient de sortir sur Netflix. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Film avec une très bonne idée de base, malheureusement, nous n'avons pas pu voir le signal qui arrive au niveau 0. J'aurais aimé voir la tête des cuisiniers. Bémol sur la fin du coup. Sinon le reste est pas mal
Le concept du film est intriguant et accrocheur, avec une tension qui pousse à se demander comment le protagoniste va s’en sortir. Cependant, la fin m’a laissé perplexe, manquant de clarté sur le message ou la conclusion. Le mystère autour de la fosse, de qui la gère, et des véritables intentions derrière cette expérience laisse de nombreuses questions sans réponse. Bien que ce soit parfois l’intérêt d’un film de susciter des interrogations, ici cela m’a plutôt frustré, car certaines réponses auraient permis de mieux comprendre l’univers du film.
Le film est prenant et glacial! Il y a un fond dans cette plateforme sociale, qui reflète la société! J'ai par contre été un peu déçu de la fin, qui boucle un peu brutalement le bon scénario, dommage!
Un film original, plaisant à regarder. L'histoire n'est pas constamment cohérente mais le fond laisse à réflexion. Ce film simplifie énormément notre société, mais la critique reste pertinente et justifiée. Comme dis au début, film original qui, avec sa courte durée, peut se regarder sans aucune difficulté.
Une mystérieuse prison verticale, avec en son centre une plateforme amovible. Quand la plateforme entame sa descente, elle est couverte des plats les plus raffinés, à chaque étage, on se sert. Ceux des premiers étages se baffrent, ceux des tréfonds meurent de faim, puis les survivants échangent leurs rôles. Goreng se réveille au niveau 48. A première vue, on pourrait croire que La Plateforme se cantonne à une métaphore quelques peu balourde sur les dérives du consumérisme et du capitalisme sauvage, mais le long-métrage de l’espagnol Galder Gaztelu-Urrutia va beaucoup plus loin. Récompensé au Toronto International Film Festival ainsi qu’au Festival de Sitges, La Plateforme explore les recoins les plus sombres de la nature humaine. Très violent, sur le fond comme sur la forme, l’œuvre transpire la crasse, le sang, la dégénérescence physique et morale. Gatzelu-Urrutia prend le parti d’un minimalisme diablement efficace, qui n’est pas sans rappeler le Cube de Vincenzo Canali (1997). On ne saura rien des évènements extérieurs, ni de l’énigmatique « Administration » aux commandes de cette société dystopique. Le spectateur est enfermé entre quatre murs comme les personnages, avec pour seule compagnie le désespoir. Car c’est bien de désespoir qu’il s’agit là. On serait volontiers tenté d’attribuer toute la cruauté du système aux seuls décideurs, mais il n’en est rien. On comprend rapidement que cette machine de mort serait vite enrayée si ses victimes refusaient d’appliquer ses règles. Au contraire, les détenus ne font qu’envier leurs congénères des étages supérieurs et mépriser ceux sous leurs pieds. Ils ne sont pas simplement sacrifiés à la plateforme, ils contribuent à son œuvre, une fatalité qui fera immanquablement penser à cet « enfer » que décrivait Sartre dans sa pièce Huis-clos (1943). Le personnage de Trimagasi, magistralement interprété par Zorion Eguileor, illustre parfaitement cette idée en vieillard sociopathe, dont l’attitude doucereuse et inquiétante n’est pas sans rappeler un certain Hannibal Lecter… Pour conclure, on retiendra de La Plateforme une œuvre viscérale, sans concessions et maîtrisée de bout en bout. Loin d’être aussi évident dans son propos qu’on aurait pu le craindre, le film explore la face sombre qui réside en chacun de nous, cet « abime » nietzschéen qui peut surgir sans crier gare. On en sort déboussolé, et l’on se demande « Quelle genre de personne serai-je dans cette situation » ? C’est précisément en cela que le film a gagné.
On peut dire que pour un premier long-métrage, le réalisateur Galder Gaztelu-Urrutia s'est surpassé pour nous présenter une histoire originale, poussant à la réflexion. En effet, à peine entrer dans cette sorte de prison verticale qu'une dizaine de questions nous viennent en tête. Si certaines trouveront des réponses, d'autres en revanche dépendront de la façon dont on a perçu le film. Quoi qu'il en soit, l'intrigue quant à elle est bien présente et nous plonge en même temps que le personnage principal dans cette « fosse » où les plus chanceux mangent et les autres survivent à leur manière. C'est à ce moment là que nous pouvons nous faire notre première interprétation du film (Métaphore de l'échelle sociale ?) et où la devise « manger ou être mangé » prend alors tout son sens. Ensuite, même si certains passages restent flous, il n'est pas difficile d'être captiver par l'univers anxiogène que le réalisateur nous propose puisque divers éléments intéressants s'offrent à nous comme cette ambiance oppressante ou encore la performance réussie d'Ivan Massagué (Le labyrinthe de Pan). Cerise sur le gâteau, des scènes d'une extrême violence seront au rendez-vous pour les amateurs du genre. Après son succès au festival de Toronto l'année dernière, « La plateforme » a le mérite d'être innovant et séduit à coup sûr pour son côté sanglant et malaisant mais peut également déstabiliser et nous faire ressentir un sentiment de frustration surtout concernant la scène finale.
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Un film qui, par son nom, retient déjà notre attention. Un concept fort, accompagné par une ambiance morbide qui reflète bien le but même du film: se questionner. Certes le public sensible se doit d'être vigilant, certaines scènes sont dures mais vraiment essentielles à l'éveil psychologique du spectateur, car oui ce film fait cogiter.
La musique saupoudre à la perfection l'ambiance générale du film (la musique qui s'adapte en fonction des étages c'est astucieux) et les décors sont simples mais très efficaces grâce à la fameuse plateforme qui elle même est colorée comme il le faut
Cependant même si ça n'en as pas l'air il faut être attentif: la scène final n'est que la cerise sur le gâteau! Tout s'explique mais c'est à nous de bien décrypter car chacun y verras son propre message et sa propre fin
La puissance du film se fait vraiment sur le plan psychologique du spectateur à mon avis
Cependant pour moi quelques scènes sont juste inutiles; notamment la scène erotique qui n'apporte rien au scénario (peut être montrer le retour à l'instinct animal? Reproduction=besoin // manger=besoin???)
Bref coup réussi à mon goût pour Netflix, film qui faut vraiment le détour rien que sur le concept!!! :)
Le film La Plateforme ne m'a pas déçue (par rapport aux critiques que j'ai pu entendre). Un concept sympa qui est métaphorespoiler: de la pyramide sociale: ceux qui ont la chance de se situer tout en haut de cette "pyramide", mais plus on descend petit à petit, plus on voit une misère de survie , un niveau d'égoïsme et d'individualisme ce qui impliquent des situations plutôt abominables et atroces. En effet, les effets spéciaux sont assez bien réalisés, et les acteurs jouent suffisamment bien pour ressentir les émotions du film, mais surtout on ne s'ennuie pas. Néanmoins, la fin du film laisse à désirer et aurait pu être mieux maîtrisée. Dans tous les cas, si le film vous a plu je vous conseille le film "Circle" ou "Cube". J'avance également une théorie pour le film: spoiler: Si tous les "prisonniers" avaient pris leur plat préféré (sans le manger ou le garder pour plus tard), il n'aurait fait ni chaud ni froid dans la pièce car en effet, la panna cotta était le plat préféré de la jeune fille (à mon avis), et aucun événement a eu lieu dans la pièce. La fille aurait été sans doute été kidnappée par les dirigeants de la plateforme, c'est donc pour cela que la mère est rentrée seule dedans: ce serait-elle vengée en tuant le chien d'Imogiri?
Film assez original même si il fait penser à The Cube. C'est bien fait, très prenant au début, Gore mais j'aime bien. Pourtant au bout d'une heure c'est extrêmement répétitif et la fin n'apporte aucune explication. Dommage cela aurait pu être génial.
Film intéressant. Une bonne idée de concept qui change. Les acteurs interprètent bien leur rôle et le film a vraiment une atmosphère sombre. spoiler: L'idée de changer d'étage tous les mois est très ingénieuse, elle est la base même du concept et permet de connecter plusieurs personnages ensemble. Et bien évidemment ce stratagème aussi cruel que malin de faire passer la nourriture d'abord florissante puis quasi inexistante entre chaque étage montre bien le comportement humain une fois encore face à la faim.
La fin est un peu décevante mais ce film est vraiment bien, il est même sous-côté. Bien sûr si vous n'aimez pas voir/entendre des gens manger, ce film n'est pas pour vous... ;)
Le concept est intéressant. Ce qui donne envie de voir ce film pas comme les autres. Le début est déroutant ont peut ce demander WTF où je suis tombé sur Netflix mais peu à peu ont s'acclimate a l'ambiance sordide de la plateforme. Et c'est vraiment bon ! Mais le réalisateur a dû ce perdre a un certain niveau pour nous allumé un pétard qui au final n'explose pas. Il manque quelque chose a ce film, une raison .. trop de questions en suspend. Les théories bisare le téléspectateur n'en a que faire. Au final tout sa n'a ni queue ni tête. Mais ce film mérite de ce faire sont propre avis ne serait-ce que pour l'originalité et surtout les plans de caméra choisi ainsi que ces personnages bien dérangeant.