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    La Plateforme
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    3,3
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    507 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Un film haletant et deroutant!
    Une satire sociale extremement bien ficelée.
    Une illustration dénoncant l’attitude égoïste et animale de chacun dans notre société. Dans un monde où la loi du plus fort règne, le réalisateur fait un parallèle entre les plus riches de notre société et ceux du haut de la tour. Ici, la nourriture peut être comparée à l’argent, où seul les restes des plus aisés parviennent aux plus démunis.
    Une metaphore de la vie.
    Du jour au lendemain, un riche peut tout perdre...et inversement.
    Hugo H
    Hugo H

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2020
    De base , l'histoire du film est bien , un peut trop trash pour un film de morale . En revenche la fin n'est vraiment pas terrible ! En allant voir apres le film l'explication de la fin on se rend compte que la fin est plutôt cohérente, le problème s'est que dans un film on est pas censer aller chercher l'explication sur internet , la fin aurait du être plus explicite . Cependant le message est interessant et est bien représentatif de la société actuelle.
    fujitsu003
    fujitsu003

    3 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2020
    La métaphore de l'échelle sociale est à son paroxysme dans ce sombre et violent thriller.
    En plus de proposer une mise en scène terriblement prenante et efficace, le film ne manque pas de questionner sur l'égoïsme et la perversion du genre humain. Une surprise hypnotique et réfléchis bien que dépasser caractéristique du film de sf peu ambitieux: brouillon sur sa fin.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2020
    Cette réalisation est assez bonne. C’est le genre de film où je suis totalement dedans, mais la fin est tellement catastrophique que j’ai un goût amer. Le concept est top. On est dans un mystère avec cette espèce de prison dont la cellule communique par cette fameuse plateforme. Tout n’est pas dévoilé d’un coup et on apprend au fur et à mesure. J’aime bien car ça laisse pas mal de suspense. La mise en scène permet d’avoir une vraie tension avec ce qui se passe à l’intérieur. Que va-t-il advenir des prisonniers, comment vont-ils faire face aux diverses situations. On va surtout être donc baser sur le comportement humain. De plus, il y aura aussi une bonne critique sociale mais je ne vais pas vous en dévoiler plus pour ne pas spoil. J’avoue que j’ai été plongé facilement dedans. Sur ce point de vue ambiance. C’est une totale réussite. Même visuellement, c’est sobre et donc parfaitement adapté. Après en dehors de cela, l’histoire est un peu vide. Beaucoup d’éléments restent dans le flou comme si le réalisateur n’avait pas voulu se préoccuper des différentes questions qu’il ouvrait. C’est dommage car finalement le scénario devient bancal. J’ai été aussi déçu par les personnages qui ne sont pas trop bien travaillé. Ivan Massagué est un bon acteur, mais son rôle manque cruellement de profondeur.
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2021
    La plupart l’attendaient, d’autres le redoutaient. Le réalisateur espagnol Galder Gaztelu-Urrutia s’est investi dans un concept qui n’a pas vraiment de quoi séduire, car on trouve énormément de similitudes avec quelques aînés, à savoir « Cube », « Snowpiercer », « High Rise » et tant d’autres. La structure de la société est souvent illustrée sur une échelle linéaire et nous la retrouvons avec une certaine curiosité, qui constituera sans doute l’outil le plus bénéfique du visionnage. Après avoir fait le tour de l’Espagne dans divers festivals (Sitges, Goyas), le film s’est ouvert à l’international et Netflix s’est emparé de son exploitation auprès d’un grand public, pas toujours préparé à tirer le meilleur d’une intrigue aussi riche, mais dont la générosité peut trébucher par moments. Si l’on nous invite à espérer l’unanimité autour de ce buffet de symbolisme, l’équité est loin d’être respectée malgré tout, l’effort est récompensé, l’audace est honorable et il y a de quoi se satisfaire quant aux éléments de réflexions.

    Absolument tout a une signification, c’est pourquoi cette œuvre requiert un recul considérable en dépit de son scénario simpliste mais efficace. Minimum de décor et travail de mise en scène se font sentir et c’est toujours intéressant de saisir en quoi la direction artistique sait rester discrète. La narration nous emmène ainsi sur les sentiers de la psychanalyse, celle de l’Homme et celle de la société capitaliste qui influe sur lui. L’ouverture ne cache rien sur le caractère stricte, monotone et rigoureux de cette dernière, ce qui tranche bien évidemment avec l’atmosphère qui changera radicalement de ton et de teinte. Et inutile de chercher des héros ou des antagonistes dans cette structure pénitentiaire, il faudra explorer au-delà des clichés afin de ne pas buter sur la simplicité des échanges et des règles sur les repas distribués. Il s’agit de confronter plusieurs idéaux, dont Goreng (Ivan Massagué) constitue ce citoyen lambda et naïf. Il est également comparé à Don Quichotte qui aspire à une réconciliation au sein des relations humaines. Cependant, la réalité le rattrape rapidement et sa rencontre avec l’entité qui adopte et profite du système le fera « réagir ».

    La hiérarchie mise en place dans cette prison place alors d’autres niveaux de lecture, au sens propre comme au sens figuré, car les niveaux de cette tour infernale ne sont que le reflet de l’enfer de Dante et les cercles vicieux qui compromet le terme même d’humanité. Sur cet axe vertical, le rapport de force semble suivre les lois de la gravité et la morale évolue en fonctions des enjeux, intelligemment renouvelés afin d’explorer au maximum la psyché humaine. La volonté est une flamme alimentée avec de la matière grasse, chose que l’on jette à la figure jusqu’à ce que notre appétit soit modérée, tout comme notre jugement sur des personnages qui ne s’éloignent jamais des spectateurs. Il faut voir en Goreng notre inconscient qui connaît les codes, les conventions et la justice. Mais cet homme est malmené de bout en bout, jusqu’à ce que son engagement retentisse à travers ce gouffre de damnés. Plusieurs interprétations s’offrent à nous dans un final qui synthétise tout le parcours de l’humanité, qui aura divulgué bien plus de faiblesses que de bonnes intentions.

    Si « El Hoyo » (La Plateforme) affame autant ses spectateurs, c’est notamment grâce à la construction de l’univers, qui porte inévitablement un message social du fond de cette caverne. Et les réponses sont nombreuses, car il faut décortiquer les quelques personnages que l’on croise. Certains évoluent, d’autres ne font qu’alimenter le décor d’un système qui n’est pas adapté aux locataires. Si le discours de solidarité semble être la sortie la plus évidente, il faut prendre certains risques et plus d’indépendance pour en sortir grandi. Réfléchir par soi-même est la première étape, les suivantes dépendent de nous. Le thriller angoissant expose ses règles ainsi que sa narration intuitive afin d’évacuer une sorte de haine que le peuple emmagasine. Les quelques fautes de cohérences s’expliquent également, car il s’agit sans nul doute d’une œuvre qui ne raisonne qu’avec l’abstrait et nos émotions, nous guidant vers les pistes les plus restrictives et les plus matures.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Moi aussi ce flim m'a très vite fait penser au Cube ou encore 2036 Origine Inconnue ... ou peut-être d'autres que j'oublie ... Ce genre de flims me font forcément réagir sur un odre établi de notre société ! En quelques sortes des allégories des "j'ai ou nous avons plus donc j'ai ou nous méritons plus" ! En tous k qq scènes bien dégueu à se demander que si l'on était en pénurie de bouffe ou en guerre, on ferait pareil ... ?! ... Berk !!!!
    Graziella K
    Graziella K

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2020
    j'aime beaucoup les ambiances en huis-clos donc c'est avec plaisir que j'ai voulu commencer ce film.
    Idée originale et ambiance angoissante pendant tout le film, c'est un huis-clos bien maîtrisé, ni trop long, ni trop plat. De bonnes surprises par ci par là, un jeu d'acteur plus que correct.
    cependant je n'aime pas les fins ouvertes et surtout pour ce film je trouve ça très dommage qu'ils n'aient pas statués sur une fin claire.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    220 abonnés 2 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2022
    Un film radical qui ne trouve pourtant pas de conclusion à la hauteur. Ici, il ne s'agit pas simplement de couper la tête du mécanisme comme dans Snowpiercer (2013) ou Escape Game (2019) ou bien entendu Cube (1997) bien avant eux. La plateforme développe des relents de curiosité en fonction des niveaux parcourus, des questions qui subsistent bien après le visionnage.
    Marie Breton
    Marie Breton

    71 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Un film plutôt sympathique, avec quelques très bonnes trouvailles et quelques ratés.
    En tout cas c'est divertissant et l'on regrettera simplement que le concept ne soit pas exploité au maximum et que tout ceci reste parfois un peu convenu.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    330 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Voilà un nouveau film estampillé Netflix qui aurait amplement mérité de se retrouver sur grand écran ! Premier long métrage de l’espagnol nouveau venu Galder Gaztelu-Urrutia, "La Plateforme" est un film coup de poing doté d’un concept fort sous couvert de nombreuses influences : il est question d’enfermement dans un cadre mystérieux où il va falloir survivre ("Cube"), mais aussi de critique de la hiérarchie sociale et du consumérisme ("Snowpiercer" et "High Rise"). Toute la première demi-heure du métrage est très intelligemment construite : les informations sont livrées au compte-gouttes afin de susciter la curiosité du spectateur par l’intermédiaire des échanges entre les personnages. Il faut avouer que les interrogations sont à ce moment nombreuses vis-à vis de ce lieu étrange, sorte de grande tour dans laquelle descend d’étage en étage une immense plateforme remplie de nourriture. Les dialogues entre le héros et son « voisin de chambrée » sont efficaces puisqu’ils permettent de comprendre les règles imposées par cette « prison », d’autant plus qu’on apprend assez vite que, si les « occupants » des premiers étages n’ont aucun problème pour se rassasier, ceux se situant dans les tréfonds sont souvent confrontés à une « famine forcée ». Bref, quelque soit la raison et la durée pour laquelle on se retrouve dans ce cauchemar vertical, il sera très difficile de survivre et espérer retrouver la liberté. Utiliser la nourriture comme moyen d’oppression et comme métaphore du capitalisme peut sembler facile aux premiers abords, mais se révèle finalement extrêmement efficace : on nous présente ainsi un futur dystopique où le système contribue donc à bâtir une injustice sociale au profit des privilèges de ceux d’en haut qui peuvent se gaver, laissant alors les miettes et les déchets à ceux d’en bas qui crèvent de faim. Le parcours du héros va donc nous présenter une pléthore de personnages ayant fait chacun des choix différents face à cette épreuve et, au fur et à mesure de l’avancée du récit, nous nous verrons soulever de nombreuses interrogations notamment concernant la responsabilité de chacun et la folie humaine. En effet, la grande force du film est de dévoiler le véritable visage de l’âme humaine car, étant à tour de rôle bourreaux et victimes, les occupants de la tour se retrouvent dos au mur vis-à-vis de leur propre survie et ne savent plus au final comment réagir : faut-il se défendre ou attaquer ? Faut-il dévier ou non de sa morale ? Faut-il penser à soi ou penser aux autres ? Faut-il continuer de raisonner ou céder à la folie ? Faut-il rester civilisé ou redevenir primitif ? Et c’est à ce moment que "La Plateforme" bascule de l’horreur sociale au survival bien gore et crasseux, mettant le doigt sur les ténèbres qui vont prendre possession des protagonistes afin qu’ils puissent lutter contre la mort et la faim. Gaztelu-Urrutia n’hésite donc pas à montrer la férocité voire la bestialité dont vont faire preuve les occupants et il va falloir vous accrocher car le petit jeunot n’hésite pas à jouer la carte du morbide et de l’hémoglobine : il y en a pour tous les goûts et cela risque d’en choquer plus d’un ( spoiler: meurtre, cannibalisme, suicide, éviscération d’animaux
    ). On ne peut qu’être désolé par tant de « lâcheté » de la part de l’humanité, surtout qu’en on finit par comprendre que, si les prisonniers acceptaient de travailler ensemble et de rationner leurs ressources, tout le monde serait nourri et pourrait survivre. Toute cette effervescence va aller crescendo jusqu’à ce climax hallucinant qui en fera réfléchir autant qu’il en frustrera pas mal à cause de sa fin ouverte. Certes imparfait (comme le sont bien souvent les premiers fils), "La Plateforme" est une péloche sacrément passionnante de bout en bout, proposant un univers fort qui parvient à nous faire éprouver des émotions terriblement viscérales tout en amenant à une réflexion philosophico- existentielle sur la manière dont le système actuel influence notre évolution en son sein ainsi que nos valeurs personnelles. Angoissant, percutant, subtil, sauvage et efficace : Galder Gaztelu-Urrutia a accouché d’une belle petite pépite et nous donne envie de suivre la suite de sa carrière…vivement le prochain !
    Séléna Swan
    Séléna Swan

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2020
    Un très bon film à ne pas regarder en mangeant, ahah ! Bien que le concept soit assez sadique, le jeu des acteurs est super et la tension est palpable du début à la fin. spoiler: Il y a beaucoup de questions sans réponses : qui gère l'Administration ? comment la petite fille a survécu alors qu'elle était au dernier niveau ? pourquoi certains détenus sont là de leur plein gré et d'autres non ? C'est assez dommage car cela rend le concept trop superficiel, on sait que c'est de la fiction car certaines choses sont trop peu crédibles.

    Ce huis-clos est plutôt bien filmé, avec une ambiance assez obscure et la menace constante d'un danger planant au dessus des têtes des personnages. Enfin, la scène finale est mystérieuse et nous invite à imaginer notre propre fin. J'aime beaucoup les films comme ça, qui continuent de faire planer le doute sur le dénouement, un peu comme Inception.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Ce film réalisé par Galder Gaztelu-Urrutia aurait pu être grosse réussite si la fin n'aurait pas
    était bâclé.
    Le scénario est vraiment très bien réfléchi et reflète l'égoïsme des gens.
    Tout est réussi, la mise en scène, les effets spéciaux ainsi que le jeu d'acteur.
    Je ne me suis pas ennuyé une seule fois, ce film m'a beaucoup plus.
    Cependant la fin est inexistante, et c'est assez décevant.
    C'est vraiment dommage pour un scénario avec un tel potentiel.
    Malgré la fin, ce film est très intéressant je le conseille !
    Youmed
    Youmed

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2020
    On pense à Saw au début mais je trouve le scénario plus original. Les amateurs de films gores seront servis. Peut faire mieux pour la fin.
    OzDeniro
    OzDeniro

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Intéressant ce film

    La question de l'extérieur de la prison et du contexte global est pas traité car on s'en fout, le coeur du film est l'expérience sociologique à grande échelle, regroupant dans un univers cloîtré et primitif différentes classes sociales.

    C'est plus qu'un film ou on se demande si on a compris la fin ou non. Ce qui compte c'est comment il analyse les rapports humains, entre choix individualistes (analogie du capitalisme etc tout le monde l'a compris) et choix solidaire/communautaire.

    Une Vision souvent pessimiste de l'homme, violent et égoïste par nature, capable de trahison, mais qui finit globalement sur une note d'espoir. L'idée lue sur un des postes précédent de l'accès à l'Éternel en descendant plutôt qu'en cherchant a monter me semble pertinente. Il y'a une vision biblique du choix chrétien (d'ailleurs par mal de références dans ce sens, le héros qui ramène un livre, se fait appeler messie par moment, 333 étages...) qui m'a plu aussi :ok:

    Bref pas mal de choses à dire sur ce film, qui est en tout cas un pur produit du cinéma hispanophone très axé sur les rapports de classes.
    Pour moi la fin est une allégorie, osef que la fille soit vraie ou pas
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Au delà de sa critique sociale qui saute au yeux, il n'en demeure pas moins un thriller concept efficace dans ses 2/3 et malheureusement totalement faiblard sur sa fin.
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