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    La Plateforme
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    gizmo129
    gizmo129

    100 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2020
    La plateforme déchaîne les passions avec sa fin en suspens. En effet, n'attendez pas ici une réponse à toutes vos questions, le but est clairement de réfléchir et de se faire sa propre interprétation. Alors entre ceux qui n'ont rien compris et qui voulait un film brute, gore et expliqué et ceux qui aiment la réflexion, la guerre fait rage ! L'histoire est on ne peut plus basique, une prison verticale composé de deux détenus par étage, un objet personnel chacun et une plateforme qui dessert la nourriture une fois par jour. L'aspect inédit est que la nourriture est servie aux étages supérieurs et ceux du dessous mange les restes, heureusement, chaque mois les prisonniers changent d'étage ! On est bien évidemment en présence d'une sévère critique sociale, l'envie d'ascension de chaque humain mais quelqu'un est toujours au dessus de soi, on critique aisément les élites mais que ferait on à leur place... Comment est on arrivé à cet étage, quels sont nos péchés qui nous font vivre notre vie avec ses qualités et failles. Il s'agit là d'une sévère forme de critique du capitalisme mais sans apporter pour autant de meilleures solutions, à chacun de se faire son avis. On peut même pousser le raisonnement plus loin avec la religion, le purgatoire, l'enfer et la fin est ouverte à de multiples interprétations ! Le film divise, il est dur de s'en détacher et personne ne le comprendra de la même façon signe que c'est un film qui marque.
    Paul B
    Paul B

    50 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2020
    Une dystopie fort intéressante avec un scénario intelligent qui pousse à la réflexion et surprend pas un jeu d'acteurs excellent bien qu'inconnus.

    Ce film est vraiment à voir.
    Anna_
    Anna_

    28 abonnés 743 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Plein de choses à dire sur ce film !
    Très bon scénario : des prisonniers sont répartis dans une fosse, 2 par étages et chaque jour une plateforme contenant un véritable festin descend. Les premiers mangent ce qu'ils veulent et les derniers ce qu'il reste.... ou pas. On a ici une comparaison avec l'échelle sociale.
    Le film dénonce ainsi l'égoïsme du genre humain : "si chacun mangeait juste ce qu'il fallait, il y en aurait pour tout le monde". Le fait de changer chaque mois les prisonniers d'étage renforce ces réactions : ceux qui ont manqué se vengent et on ne s'en sortira jamais. Il pourrait y avoir une prise de conscience collective étant donné que les prisonniers peuvent se parler entre chaque étage mais non.

    Malheureusement on ne saura que très peu de choses concernant cette "prison" où chacun entre volontairement : qui dirige ? Quel est le but de ce "test" ? Est-ce qu'on sort ?

    Un gros point noir : à mon gout, c'est un peu trop spoiler: pipi, caca
    . Est-ce pour montrer le fait que dans des conditions extrêmes les hommes redeviennent des enfants qui ne réfléchissent plus avec leur connaissances d'adultes ?

    Concernant la fin, elle pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Voilà ce que je pense : spoiler: -Goreng est déjà mort bien avant d'atteindre le niveau 333, qui n'existe pas. C'est pour cela qu'on le voit avec Trimagasi, lui aussi mort depuis un moment - La petite fille n'existe pas sauf dans l'imagination de Goreg. - Le tiramisu remonte entier mais ce message est mal interprété. Le chef croit que ce dessert est retourné en cuisine intact à cause d'un cheveu (scène du milieu du film). On peut donc affirmer qu'il ne sait pas pour qui il travaille et on ne sait finalement pas comment les dirigeants de cette prison ont interprété le message.
    Lecter_H
    Lecter_H

    206 abonnés 880 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2020
    Un huis clos très anxiogène mais très bien fait. C'est une forme de purgatoire dans lequel on va par obligation ou par décision personnelle et vous met à l'isolement dans une espèce de puits de 250 étages avec à chaque fois 2 personnes par étage. Plus vous êtes bas, plus c'est un problème car la difficulté est de manger. Un monte-charge distribue la nourriture du haut vers le bas pour tous les étages.Les premiers mangent bien, les derniers n'ont plus rien. Une fois par mois, les prisonniers sont endormis et replacé à un autre étage (parfois plus haut, parfois plus bas). Le but du jeu (car ça devient un jeu), c'est tenir sur la durée. Vous comprendrez que là où n'arrive plus la nourriture, c'est le carnage. La morale est que l'individualisme prime toujours sur la collectivité. De la nourriture, il y en a pour tout le monde. Mais les premiers s’empiffrent même si on essaie de discuter. Seule la force parvient à aboutir. Mais j'ai pu lire ici et là des allusions à l'échelle sociale : désolé mais pour moi PAS DE MORALE DE L'ECHELLE SOCIALE car tout le monde est à égalité puisqu'une fois on est en haut, une fois en bas, pas d'avantage individuel dû à son rang. Et puis, Un homme va tenter une expérience pour trouver un moyen de sortir (je laisse le suspens, à voir dans le film). Au final, un film très dur, très violent mais diaboliquement bien foutu. Celui qui a pondu cette histoire est un malade mais aussi un génie. Vaut franchement le détour.
    Nico58
    Nico58

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2020
    Malgré des critiques négatives des internautes je trouve relativement bien fait. Nous avons une idée originale d'histoire. Nous sommes directement plongés dans l'univers de The Paltform et de toute l'angoisse y étant liée.
    Thriller par moment, gore sur certaines scènes, ... tout autant d'astuces pour nous maintenir en haleine. Les jeux d'acteurs sont, pour ma part, remarquables. De bons effets spéciaux via le maquillage.
    Il s'agit vraiment d'un film "qui change". Agréablement surpris.
    Un film qui fait réfléchir sur sa fin. J'ai été lire des critiques sur l'explication de la fin... Premièrement j'ai pet-être mal compris le film. Deuxième...ça m'énerve (lol).
    Allez regarder le film et faites vous votre propre opinion.
    Louis M.
    Louis M.

    5 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    "La Plateforme" se révèle être un film captivant et provocateur qui, à travers son concept audacieux et ses métaphores sociales frappantes, invite à une réflexion profonde sur de nombreuses questions de société. Réalisé par Galder Gaztelu-Urrutia, le film espagnol offre une expérience cinématographique qui transcende le simple divertissement pour devenir une exploration pertinente des inégalités et des structures de pouvoir.

    L'intrigue du film, centrée autour d'une tour pénitentiaire verticale où la nourriture descend à travers les étages, explore de manière symbolique les thèmes de la hiérarchie sociale, de la cupidité et de la lutte des classes. Chaque vision du film révèle de nouvelles nuances et couches de signification, incitant le spectateur à une analyse approfondie des métaphores ingénieusement tissées dans le récit.

    Les performances des acteurs, en particulier Ivan Massagué dans le rôle de Goreng, sont remarquables. La descente existentielle du personnage principal devient une métaphore puissante de la lutte individuelle contre un système implacable. Les interactions entre les prisonniers de chaque étage ajoutent une dimension humaine, créant des dynamiques fascinantes et parfois dérangeantes.

    La direction artistique et la conception visuelle du film sont frappantes, avec une utilisation habile de l'espace restreint pour symboliser la disparité sociale. La plateforme elle-même devient un personnage à part entière, évoluant au fil du récit pour refléter les défis et les changements dans la société fictive du film.

    Le scénario bien construit, bien que provocateur, offre des couches de complexité qui incitent à la réflexion. Chaque étage de la tour représente une strate différente de la société, et les choix des personnages face à l'abondance ou à la pénurie de nourriture deviennent des allégories puissantes des dilemmes moraux et sociaux auxquels nous sommes confrontés dans le monde réel.

    La plateforme réussit à évoquer des émotions variées, de la tension à la répulsion en passant par la réflexion profonde. La bande sonore et la photographie soutiennent efficacement l'atmosphère sombre et oppressante du film.

    En conclusion, "La Plateforme" est un film qui continue de susciter des discussions et des analyses approfondies après chaque visionnement. Son exploration courageuse des questions sociales cruciales, associée à une narration habile et à des performances solides, en font une œuvre cinématographique qui transcende les genres pour devenir une puissante réflexion sur la condition humaine et les inégalités. Chaque vision apporte de nouvelles perspectives, faisant de ce film un incontournable pour ceux qui recherchent des œuvres cinématographiques engageantes et socialement pertinentes.
    Marc T.
    Marc T.

    271 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    La fameuse fin qui divise tout le monde... elle fait beaucoup parler d'elle, à raison, car elle n'est pas assez explicite et laisse bien trop de questions en suspens et bien trop de libres interprétations. Mais j'y reviendrais tout à l'heure car parlons tout d'abord de l'œuvre dans son ensemble et surtout de son concept original et ô combien génial. On comprend d'ailleurs dès les premières minutes la critique sociale voulue par le réalisateur, critique qui nous sera d'ailleurs répétée tout au long du film (l'homme est un loup pour l'homme). Nous suivons donc le parcours de Goreng à différents étages et avec différents compagnons de "cellule", pendant une peu plus d'une heure, jusqu'à ce qu'il se décide à passer à l'acte dans un élan d'altruisme. Et arrive donc rapidement cette fameuse fin dont je vais vous livrer mon interprétation, et qui serait d'ailleurs la véritable interprétation car le réalisateur a lui-même un peu vendu la mèche : spoiler: Il n'y a pas d'étage 333 car il représente tout simplement l'enfer (333 x 2 personnes = 666), la mort, le parcours final de Goreng qui rejoint ainsi Trimagasi. Le réalisateur l'a lui-même dit, cet étage n'existe pas vu que Goreng est mort lors de sa descente. Ce qui explique donc énormément de choses et va répondre à plusieurs questions : 1- Imoguiri disait vrai sur Miharu, c'est bien une folle qui ne cherche pas son enfant mais qui assouvie simplement ses pulsions cannibales. 2- La petite fille n'existe donc pas, sauf dans le cerveau de Goreng, ce qui explique son état étonnement impeccable (cheveux, visage et vêtements). 3- C'est donc bien la fameuse Pana Cota qui est remontée au niveau 0 au milieu d'une plateforme totalement vide de nourriture, mais hélas le message n'est pas passé, faute à un petit cheveux tombé dessus pendant sa descente et sur lequel le grand chef se focalise maladivement. 4- Goreng est un Don Quichotte des temps modernes (forte ressemblance physique d'ailleurs), il a voulu aider son prochain mais a échoué tout comme lui. 5- Tout comme Trimagasi, il mérite l'enfer et donc le fameux niveau 333 (666) car il a lui aussi tué du monde au passage.
    Bref, que l'on aime ou pas ce film il faut tout de même lui reconnaître des qualités esthétiques, que ce soit dans la photo, la colorimétrie, ou encore le choix des angles (jamais évident dans un huit clos). Galder Gaztelu-Urrutia signe ici son premier long-métrage, lequel comporte quelques incohérences, quelques maladresses aussi, à l'image de cette fin pas très claire et qui divise les foules...
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Le film intrigue et dénonce tout à la fois un système économique inique et les travers de la nature humaine.
    Nisrine A
    Nisrine A

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2020
    Le film THE PLATFORM a beau divisé (notamment par rapport à sa fin "bâclée"), il a au moins le mérite de nous chambouler, nous tenir en haleine jusqu'au bout ! C'est une idée géniale d'imager la vie, la lutte des classes sociales, l'égoïsme et l'individualisme de l'être humain via cette "plateforme" de nourriture. L'adage "L'homme est un loup pour l'homme" n'a jamais été autant d'actualité. Prenez l'idée filigrane de "PARASITE" et mettez la à la sauce "BLACK MIRROR", ça vous donne "THE PLATFORM" :) Bravo à ce cinéma espagnol qui nous surprend de plus en plus !
    fred-ecran
    fred-ecran

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2020
    Une atmosphère extra qui doit beaucoup, non seulement aux champs hors-champs du film, mais aussi à la musique, qui est le leitmotiv féroce et envoûtant de cette intrigue.Les acteurs jouent juste, et amènent avec leur authenticité spoiler: une réflexion sur l'Homme en généra
    l. On a envie de voir le héro gagner et cependant on est amené à partager une sorte de désillusion qui a tout à voir avec spoiler: ce que l'on peut ressentir lorsque l'on voit l'état de notre bonne vieille planète, entre super riches et misère à tous les autres étages.
    Pourtant ce film dégage aussi sa part de rêve, de poésie, et les vers qui décomposent les corps sont une mise en abyme de notre fin à tous. Comme dit l'enfant on "va mourir de toute façon". Au delà de notre humaine et mortelle condition, la question posée est plurielle: la justice peut- elle passer par la persuasion ou doit-elle être imposée? Lorsqu'on se nourrit d'un autre humain, perd-on notre humanité? Qu'est-ce qui nous élève au dessus de la survie? Et enfin une question plus dérangeante: spoiler: Quand les chevaliers Barat et Goreing abattent tous ceux qui se dressent sur leur passage, sont-ils encore à la hauteur de l'idéal qu'ils poursuivent?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Personne n'a fait le lien avec "La Divine Comédie" de Dante ?
    Car la religion, la référence à dieu est vraiment très présente dans ce film.

    La "Divine Comédie", œuvre majeure italienne, est composés de 3 parties : l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis.

    (Dans la "Divine Comédie", l'Enfer est fait de plusieurs cercles, plusieurs niveaux, tout comme la fosse, chacun liés à un pêché capital---->les 7 péchés capitaux)

    Chacune de ces parties(Enfer, Purgatoire et Paradis)est composée de 33 chants dont 34 pour l'enfer. Ce 34ème chant de l'enfer correspond à l’accès pour le Purgatoire (lieu de purification des pêchés avant accès au paradis).
    Si on transpose au film, le 334ème niveau serait l'allégorie du purgatoire où Goreng irait expier ses pêchés (meurtre, cannibalisme..). La petite fille elle est légitime à remonter au niveau 0 vers la lumière (scène de fin du film avec plan sur le haut de la fosse depuis son fond "lumière éblouissante"), légitime à remonté car c'est un être "pur" en comparaison à Goreng.

    La fosse n'est pas l'enfer, c'est le banquet qui crée l'Enfer au sein de la fosse, les 7 péchés capitaux s'y développent chez les prisonnier de part le banquet, comme :

    -L'orgeuil : chaque prisonnier se sent supérieur au par rapport à ceux du niveau d'en dessous (crache, urine, défèque sur ceux d'en dessous..)

    -L'envie : tout le monde envie celui du dessus

    -La colère : la colère de se retrouver à un niveau très bas et les conséquences que cela induit (bien mis en évidence quand Goreng se retrouve ligoté à son lit)

    -La gourmandise : pas besoin d'expliquer..

    -L'avarice : qui fait qu'il ne reste plus rien au fur et à mesure, antagoniste au partage

    -Et on trouve des explications pour les autres péchés (luxure: viol ; trahison....)

    Les prisonniers ne devraient pas chercher à monter mais à descendre ( ce qui semble contre intuitif) pour atteindre la salut individuel mais surtout collectif------> La fosse est une expérience humaine
    En réalité ils ne devraient pas descendre physiquement (comme Goreng) mais descendre dans le fait de regarder en bas, c'est à dire les niveaux d'en bas. Empatir du sort des niveaux inférieurs en développant altruisme et partage pour une survie collective. Et par cette action le salut de chacun.
    Pour moi l'administration est obligatoirement au courant de ce qui se passe dans la fosse, c'est pourquoi c'est une expérience humaine. Après si l'on part du principe qu'ils ne savent pas ce qui s'y passe on part sur d'autres explications et interprétations.

    Et donc ce serait ça la réussite de l'expérience ? Casser la pensée, les comportements qui découlent de nos sociétés actuelles capitalisme/libéralisme (individualisme, compétition...), capitalisme qui est le siège des péchés capitaux ?
    Le banquet est le capital, le haut de la pyramide s'engraisse pendant que le reste ramasse les miettes ou des cadavres en l’occurrence.
    Si les prisonniers restent sur ce fonctionnement depuis des années (administration existant depuis des dizaines d'année) c'est que ces comportements sont propres à l'homme surement mêmes innés (nos sociétés étant le fruit de l'humanité).
    Cette expérience serait donc veine, la réussite impossible ? Nous sommes tous condamnés de par notre nature à vivre ainsi ?
    Mais comme nous l'explique la vidéo, la petite fille symbole d'une alternative possible par les jeunes générations qu'on pourrait dire "pures". Mais comment rester pur quand tu nais dans un monde comme celui ci ? Par un écroulement de nos sociétés pour repartir sur des bases saines ? Ou simplement il n'y a aucun échappatoire et nous devons continuer à vivre notre individualisme ?

    Dante est un auteur italien, panna cotta est un dessert italien ---> clin d'oeil pour le choix du dessert?

    Quelques références par rapport à l'allusion à la religion :
    -Niveau 48 : le vieux qui dit " ce moi si je vais croire en dieux"
    -Niveau 202 : Suicide de l'examinatrice de l'administration---> sa voix dans la tête de Goreng et le vieux qui clôture par "Amen"
    -Niveau 6: Baharat
    -333x2
    -Autre référence, le froid/chaud quand on garde de la nourriture à son niveau : le chaud de l'enfer vous me direz logique, mais le froid de l'enfer aussi car au dernier cercle de l'enfer se trouve lucifer prisonnier et il bat continuellement des ailes provoquant un froid glacial à ce niveau de l'enfer.
    -........

    -De plus on peut comparer la descente dans la fosse (6ème---> 334ème) de Goreng et Baharat à celui de Virgile et Dante à travers les enfers dans la "Divine Comédie".
    Mais aussi au duo Don Quichotte et Sancho Panza son écuyer d'où l'on pourrait développer la notion idéalisme/réalité

    Je ne dis pas que le film est religieux loin de là mais la comparaison et l'inspiration y sont bien présentes.
    Je ne développe que ce rapprochement ici, il y plein d'autres choses à développer.
    Je ne peux que vous conseiller de vous renseigner sur cette œuvre de Dante.
    Nico B.
    Nico B.

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Très bonne surprise, on repense au très bon Cube : peu de moyens mais on ne s'ennui pas et on est surpris tout le long. Beaucoup d'humour et quelques scènes gores juste ce qu'il faut pour le genre. je reprendrai bien quelques escargots ...
    Math719
    Math719

    192 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2020
    La plateforme est un film étrange, qui veut en définitive faire passer pleins de messages.. Je conseille tout le monde à voir une vidéo qui peut faire comprendre les messages, la morale ou encore la comparaison à la vie d'une manière générale et le capitalisme.. Parallèle très bien illustré pour le coup une fois qu'on comprend vraiment le sens du film et de ces étages... Quoi qu'il en soit on peut être déçu du film mais pas vraiment quand on le comprend aussi. Enfin voilà c'est assez gore clairement, à ne pas mettre à la vue de toutes personnes un peu sensibles ou enfants ! Mais il faut le voir, c'est très bien trouvé !
    Jake S.
    Jake S.

    83 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Netflix tient son premier thriller horrifique de qualité avec en prime un thème pour le moins ambitieux et lourd de sens ! "La Plateforme" ("El Hoyo" en version originale) est tout un symbole de la perversion humaine et une véritable métaphore de notre vie sociale contemporaine dénuée d'altruisme ou de compassion. Nos petits caprices auto-centrés sur nous-mêmes prennent le relai lorsque nous ne comprenons pas la situation dans laquelle nous sommes.

    "El Hoyo" véhicule un message fort qui me rappelle quelque peu la philosophie de John Kramer dans "Saw". Expliquons-nous. Dans "Saw", les sujets testés sont amenés à passer une épreuve dans laquelle leur vie est en danger (Jigsaw appellera même cela un "jeu", bel euphémisme lorsqu'il s'agit de vivre ou mourir). S'ils survivent, ils ressortiront de ce test grandis avec une meilleure appréciation de la vie. On peut voir cela comme une renaissance. Dans "La Plateforme", on ne sait pas exactement pourquoi les détenus sont dans cette fosse et ce qui les a poussés à être ici mais il semblerait que ce soit pour des délits, des crimes ou même dans le cas de Goreng une volonté de "se soigner" d'un mal qui dans son cas est le tabac. Dans cette fosse, ceux qui en réchappent sont censés obtenir un certificat qui fera un peu l'objet d'une renaissance aussi dans la vraie vie, un nouveau départ. Tout comme dans "Saw", les détenus ou sujets testés doivent faire un choix : vivre ou mourir, survivre ou s’entre-tuer, s'entre-aider ou se déchirer. Nul doute que l'anarchie l'emporte du fait de la conception de cette fosse sous forme de plaque tournante. C'est un peu comme devenir riche, puis pauvre, puis à nouveau riche, etc. C'est un ascenseur émotionnel... Un peu à la façon d'une lutte des classes de Marx, nous avons une société hiérarchisée qui donne lieu à des tensions et affrontements sans pitié.

    La nature de l'homme est aussi représentée avec l'objet ramené dans la fosse par les détenus. 90% d'entre eux choisissent des armes blanches... tout cela confirme le fait que l'on ait affaire à une majorité de criminels. C'est la prison 2.0.

    spoiler: La fin peut être décevante pour certains mais un peu à la façon du film "Les Misérables" de Ladj Ly ou "Martyrs" de Pascal Laugier, orienter les propos du film vers une grande et belle réponse finale serait prétentieux. Nul ne peut prédire, libre à nous d'interpréter.
    Dju Dju
    Dju Dju

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Nb: Genre Science Fiction Dystopie type huis clos Si vous aimez: Cube, les thèmes philosophiques, la dystopie
    La critique sera courte, car impossible d'en parler sans trop en dévoiler. Il faudra simplement noter un réalisation appropriée qui sans être grandiose est à la mesure de son sujet, tout à fait louable et qualitative, un scénario construit et solide sans pertes inutiles de temps et un découpage sérieux pour un aboutissement réussi. Pour tirer l'essence du film il faudra prêter attention particulière aux personnages, à ce qu'ils disent et aux "Objets" qui leur sont essentiels. Je termine en précisant que pour moi pour le moment c'est le meilleur film Netflix de ce milieu d'année, à tout point de vue. Une vraie plateforme de pensée et de réflexion.
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