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    La Plateforme
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    507 critiques spectateurs

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    Alex Delarge
    Alex Delarge

    10 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2021
    c'est un très très bon film d'horreur il est très malsain et je peux comprendre qu'il soit traumatisant est difficile à regarder mais c'est quand même génial
    Patrick Bateman
    Patrick Bateman

    32 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2022
    En voilà un film qui fait du bien! mais attention ce film peut être dérangeant. Bon il est clair que la double lecture est évidente (le capitalisme, la pyramide sociale et tutti quanti) mais une piqûre de rappel ça fait toujours du bien. On se retrouve dans une ‘ prison’ appelée ici tour d’auto gestion, bâtie à la verticale. Les cellules les plus rudimentaires qui soit sont situées dans un complexe étrange, et au centre de tout et de toutes les cellules, une plateforme remplie de nourriture qui venant de tout en haut là où se trouvent les cuisines descends pour alimenter tous les détenus et ce jusqu'à la dernière geôle. Mieux vaut être solidaires si vous ne voulez pas mourir de faim au cas où vous seriez tout en bas! Le postulat de départ est posé. Mais tout est plus complexe qu’il n’y paraît. Le personnage principal qui a demandé de lui-même à être incarcéré pour une durée définie de six mois afin d'arrêter de fumer et de lire’ don quichotte’ va être confronté à bien des situations, les plus terribles qui soient surtout quand la faim se fait sentir. Mais là où le film est très fort est dans son univers sombre, éminemment violent, structuré au bord de la folie, avec le comportement dégueulasse qui peut rejaillir de l'être humain en prime de tout. Sans oublier un scénario malin, ou chaque personnage à sa raison propre d'être enfermé et ou leur comportement primaire finira par la force des choses par se révéler. C’est la toute la force du long métrage que de plonger le spectateur dans une sorte de lieu d'entre deux monde ou on ne peut pas vraiment tout comprendre au premier visionnage. ( Ah la fameuse panna cotta). A chaque étage de cet enfer, une situation spécifique, suivant le niveau où l’on se trouve, avec qui et dans quelle condition. Après comment s’y échapper, comment faire comprendre à ses compagnons d’infortune à se serrer les coudes, tout ça est encore une autre histoire. La plateforme est définitivement un film rude,violent,crade, bref une expérience cinématographique pas comme les autres.
    Sirius
    Sirius

    3 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2021
    J'ai adoré. Un très bon huis clos , bien dégueulasse , angoissant et malaisant... Une véritable surprise qui dépasse ce à quoi nous avait habitué Netflix. 4,5/5
    Clint B
    Clint B

    54 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Pas grand chose à dire à part que j'ai vraiment aimé le scénar tout comme la real très épurée. Quand je voies le cinoche de genre espagnol, je me dis qu'on est à des années lumières dans l'hexagone, et pourtant comme dans ce film, ce n'est pas une question de budget, mais juste de talent.
    En tout cas, The Platform est à voir, une excellente petite prod dystopique
    Delphine P.
    Delphine P.

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2021
    Huit clos très original comme je les aime.
    Intéressant également.
    Un regard acerbe sur notre société individualiste et indisciplinée.
    Dommage que la fin soit si confuse.
    Bravo aux Espagnols qui sont décidément les meilleurs en la matière (Buried par ex).
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    18 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2021
    Excellent film avec une mise en scène soignée et un scénario original. On repense à l'ambiance glauque du film Cube. ce huis clos vous tient jusqu'à la fin. Bref un bon moment de cinéma.
    Unetrehumain
    Unetrehumain

    39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2021
    Il m'a retourné celui, c'est une putain de métaphore horrifique de notre société. La fin est affreuse. Personne ne comprend.
    L'humanité est si dégoûtante et ce film est la présentation de celle ci.
    Je ne sais pas quoi dire que les acteurs sont géniaux, l'idée est incroyable et la claque est sacrément présente.
    kibruk
    kibruk

    151 abonnés 2 588 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2021
    Film fable conceptuel comme l'a été "Cube", référence fondatrice et absolue du genre, "La plateforme" est une impressionnante métaphore sur le société et l'espèce humaine. C'est typiquement le genre de film qu'on ne peut que détester si on n'adhère pas au délire. Moi j'ai beaucoup aimé malgré des moments assez dégoutants et une fin pas forcément très limpide. 
    Acidus
    Acidus

    741 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2021
    Avec son concept tordu, son ambiance oppressante, sa violence graphique et un scénario interprétatif, "El Hoyo" a de quoi dérouter. C'est sûr que ce long métrage espagnol ne peut plaire à tout le monde. On peut lui reprocher en effet quelques incohérences et maladresses mais l'intrigue tient plutôt bien la route. Certes, le cinéaste interroge le spectateur et ne livre pas toutes les réponses mais c'est là un des intérêt de ce genre de films. Les clefs sont là pour nous aider à comprendre et à interpréter. Malgré de légères longueurs sur la fin, l'histoire nous tient bien en haleine. Il suffit ensuite de se laisser porter par cette originalité cinématographique, d'en apprécier les subtilités. Un très bon huis clos.
    Nolhan
    Nolhan

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    Bon film, De bons acteurs un très bon moment passe devant ce film.
    Pas très long donc parfait si vous n'arrivez pas a regarder de long film. Une histoire très prenante, les acteurs joue très bien. Si vous ne l'avez jamais vu je vous le conseille.
    bibtar
    bibtar

    31 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2021
    Nouvelle preuve que le cinéma espagnol sait faire des films de genre intelligents, esthétisés et maîtrisés, et cette nouvelle épreuve à la sauce anticipation ne fait que renforcer cette sensation. En effet, tout commence ici par le scénario bien ficelé, tortueux et avant tout d’une originalité assez appréciable, sachant crocher l’attention immédiatement, entrant facilement dans le vif du sujet et proposant une vision unique du message principal que le film brandit, soit la lutte des classes, tout en exposant cela dans un univers pseudo futuriste, non pas par ces images (même si certains éléments de l’intrigue relève tout de même de science-fiction pure, tel que le mécanisme qui permet à la plateforme de se mouvoir) mais plutôt par son propos, simple mais efficace. Tout est fait pour perdre pied étant donné que ce qui nous est proposé de découvrir est totalement nouveau, et apportant son lot de règles et de mécanisme lui étant propre, donnant lieu à des moments assez savoureux, créant un réel suspense concernant les tenants et aboutissants de ce lieu, mais surtout de cette société, jouant habillement du sentiment de découverte mais n’entrant que très peu dans le pure exposition. Cela signifie donc que la suggestion et la suspension d’incrédulité se doivent d’être suffisamment puissantes pour tenir en haleine, et malgré quelques éléments étranges (rôle réel de ce centre d’enfermement unique en son genre de la société dans laquelle il existe, par exemple), on se laisse totalement prendre au jeu, on s’interroge tout du long et même une fois le film terminé, la réflexion se poursuit, jouant subtilement entre théories et imagination du spectateur, ce qui est plus que plaisant, puisque le film réussi à exister en dehors de l’œuvre en elle même, parvenant à dépasser l’écran, au point d’en créer un mythologie à part entière, et si cela peut perdre un part des spectateurs qui aime que tout soit expliquer, les mystères que règnent à la fin du visionnage sont très bons et plaisant à ré-assembler. Puis il est indéniable que ce qui donne sa teinte si particulière à l’intrigue et à l’univers dépeint, c’est le symbolisme qui est très présent, à tel point que grande partie du film s’appuie dessus pour exprimer ses messages ou tout simplement pour certains éléments du scénario (la numéro de la dernière cellule en est un bon exemple), devenant presque indispensable à la bonne compréhension de l’ensemble. En effet, sans entrer dans le détail du dénouement, partie du film qui semble avoir fait couler beaucoup d’encre et instiller de nombreuses prises de tête, on sent bien le partie pris du réalisateur de faire entrer les symboles qu’il utilise dans la construction même du développement du scénario, et dans ce sens, la fin du film prend une toute autre tournure et apporte ainsi l’éclat parfait à tout ce dont on vient d’assister. Et même l’avancement de l’intrigue ou simplement les personnages qui peuplent cette histoire fonctionnent sur ce système de symboles et de sous entendus, le tout afin d’apporter la vision très critique sur notre société et ses rouages de façon à la fois subtile et divertissant, et parvenant avant tout à faire réfléchir, que ce soit concernant le déroulement des évènements ou que ce soit dans le sous-texte. Chaque élément qui nous est montré dans cette histoire existe avant tout dans le symbolisme, et regarder ce film sous ce prisme permet d’y voire plus claire dans cette dystopie, de saisir de manière plus profonde ce qui tend à nous être fait entendre, et cette utilisation de sens plus imagé des nombreux éléments fonctionne totalement, donnant un poids supplémentaire à ce qui se déroule. Car si l’imagerie du double sens prend très bien, il est clair que l’image au sens propre du terme apporte son lot de bonnes idées, offrant une ambiance bien dosée, une colorimétrie fidèle à ce qui est exposé (le contraste avec les scènes des cuisines est saisissant) et il est évident que le décor qui est basique en tant que tel, puisqu’il s’agit de simple cellule, équipée d’une fosse, deux lits et un numéro, repose avant tout sur l’atmosphère dégagée par ce lieu, qui apporte une nuance intelligente par le scénario (l’évolution mensuelle) grâce à une seul élément de décor : la plateforme et ce qu’elle contient, différent suivant le niveau auquel se déroule l’action. De plus, si le film se revendique avant tout de l’univers de l’anticipation et de l’expérience sociologique, les quelques éléments visuels issus de l’univers de l’horreur trouvent totalement leur place dans ce film, et d’autant plus que leur qualité est assez plaisante, offrant quelques moments de violence parfaitement liés à ce qui tend à être dénoncé (illustrant que le changement c’est forcement violent) et allant même chercher des effets d’humour qui prennent totalement, parvenant à contraster intelligemment avec la tension constante qui règne et la labyrinthe cérébral vers lequel le film tend au fur et à mesure de son développement (la plus belle illustration en la matière étant bien évidement l’anecdote du « Samouraï Plus » et sa chute). Après il faut rester réaliste concernant la qualité technique de l’ensemble de l’œuvre, car même si le film semble que très peu reposer sur le numérique (par la simplicité de son décor), il est rapidement flagrant que les quelques effets spéciaux fait par ordinateurs et autres fonds verts sont un peu trop visible, mais cela reste vraiment un mineur partie de ce que l’on voit puisque l’essentiel est fait en effets réels, et concernant maquillage et autres prothèses fonctionnent plutôt bien, sans non plus révolutionner le genre. Le rythme de l’ensemble est de bonne augure, peu de scène semblant réellement barbantes, mais surtout par son montage parfaitement organisé et très travaillé concernant la musique, s’illustrant avant tout par des sons et autres bruits arrangés, plus que par le musique pure et dure, renforçant parfaitement le sentiment de malaise, de temps qui passe, ou pas, et de tension, puis la construction de l’intrigue est bien mise en valeur par le montage général et cela avec un double impact : les changements de niveau et les changements de personnages accompagnant le héros. Cela permet à l’ensemble du scénario de se renouveler constamment afin d’exposer un maximum d’idée concernant l’univers établi, toujours dans l’unique objectif de faire passer sa vision et le message qu’il veut transmettre, chaque protagoniste rencontré servant de vecteur pour illustrer un trait de la société (l’acceptation, la rébellion ou simplement l’idéal) et chaque niveau exploré permettant d’illustrer les classes qui composent la société (les favorisés, les laissés pour compte ou simplement ceux qu’on ignorent), donnant cette sensation que tout ce qui est exposé compte dans l’appréhension de l’ensemble de l’œuvre. Que l’on y voit une relecture du mythe de Don Quichotte (personnage iconique de la culture hispanique et donc plus évident avec cette sensibilité, mais les grandes idées sont universelles donc peuvent parler plus largement, d’où un certain engouement pour ce film à sa sortie) ou une vision apocalyptique dans l’évolution de la société telle que nous expérimentons tous (comment créer cette fameuse « solidarité spontanée » ? est ce que cela peut être compris par l’ensemble de l’Humanité?), chaque interprétation semble valable, car l’univers de cette œuvre repose essentiellement sur le mystère et il semble clair que le scénariste tout comme le réalisateur n’avaient pas pour objectif de créer une mythologie complète, mais plutôt de la suggérer pour y inclure un message bien plus universel que la dystopie qu’elle évoque. Et si tout n’est pas parfait, et que certains éléments peuvent être discutables dans la crédibilité (le changement soudain et maîtrisé de température des cellules laissent perplexes) tout comme les actions de certain personnages qui sont là pour faciliter l’avancement du scénario, on ne peut pas dire que ce que propose ce film soit de faible, bien au contraire car la réflexion qu’apporte tout ce qui se passe est bien plus puissant que ce que l’on voit. Bien sûr que la mise en scène générale n’a rien de transcendant et reste assez basique dans sa structure, ne laissant pas l’impression d’avoir vu des images peu vue auparavant ou même des effets particulièrement marquants, néanmoins ce qui est mise en image apportent l’illustration adéquat à ce qui est dit à travers le scénario. Alors on pourrait certainement trouver certains défauts techniques, quelques idées pas toujours très bien rendue à l’écran et parfois même un peu exagéré (mais le symbolisme passe par cette façon d’explorer toutes le facettes du symbole, même le plus extrême) et que la mise en scène n’est pas toujours de très bon goût, il en reste pas moins que l’on assiste malgré tout à un moment assez unique en ce genre, dont l’idée singulière trouve parfaitement du sens dans l’ensemble du film (jusqu’au nom des protagonistes qui semble tout droit sortis d’un conte), tout en parvenant à laisser l’imagination faire le reste du travail, et rien que cela, c’est plaisant.
    BRenner43
    BRenner43

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    La Plateforme est un très bon film de genre thriller voir horreur. Je trouve que le côté suspense et espagnol est bien mis en avant. J'adore ce genre de films et en plus, les acteurs et réalisateur qui joue dedans sont méconnus pour moi. Donc je vous invite à regarder ce film et à surtout pas le rater.
    Bon film
    Boildieux
    Boildieux

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2020
    La plateforme fait partie de ces films assez traumatisants qu'on ne voit qu'une seule fois.
    Comme 'Eraserhead' ou 'On achève bien les chevaux', c'est très, très, très noir. Prévoyez un gros coussin pour vous réconforter, un chat sur vos genoux. et un pot de Nutela. Cela ressemble beaucoup à 'Cube', c'est vrai, un peu moins au 'Transperceneige' mais cela reste très original et une critique virulante et très intelligente du capitalisme.
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2020
    Ce n’est pas tous les mois que Netflix sort quelque chose de vraiment intéressant, alors que l’écrasante majorité de sa production cinématographique peine souvent à satisfaire un public un tant soi peu exigeant. On ne révèlera rien en affirmant que ‘La plateforme’ est à considérer comme une métaphore dissimulée sous les oripeaux de son high-concept science fictionnel, une sorte de ‘Transperceneige’ en mode vertical, avec cette immense plateforme qui descend lentement les dizaines d’étages d’une prison conçue à la verticale, chargée des mets les plus savoureux. Le volume de nourriture prévue est suffisant pour tous les détenus mais les premiers servis se goinfrent tant et si bien que les trois-quarts de prisonniers n’ont même plus un os à se mettre sous la dent lorsque la plateforme parvient à leur niveau. Comme une forme perverse de justice régit l’endroit, chaque détenu voit sa position dans les étages modifiée aléatoirement chaque mois. Au-delà de la vicieuse efficacité du concept - la nourriture renvoie à quelque chose de primal - et du contexte carcéral déshumanisé qui permet de lâcher la bride à une violence parfois insoutenable, c’est évidemment la question de l’inégalité et de la répartition des richesses qui s’impose, de même que nombre de ses concepts annexes (le clientélisme, la possibilité/nécessité d’imposer l’équité par la contrainte et la violence,...). Même si la facette mystique qui surgit vers la fin alourdit un peu le tout, même si le scénario adresse nombre de clins d’oeil à Don Quichotte, bouquin que lit le personnage principal et emblème de la littérature espagnole mal maîtrisé en terres francophone, à l’instar de Melville pour les Etats-unis, ‘La plateforme’ s’avère à la fois plus incisf et lisible que nombre d’autres productions qui ont profité de leurs attaches au Genre pour délivrer des constats politiques et s’avère une des démonstrations les plus lisibles et pessimistes que j’ai eu l’occasion de voir sur la nature humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Ce film a déçu beaucoup de personnes, et pour cause : Il créé de nombreux mystères (inutiles ?) non résolus à la fin et cela est frustrant dans un premier temps. Je ne vais pas répéter ses incohérences qui ont déjà été largement soulevées dans d’autres commentaires.
    Cependant, à côté de ces imperfections, je voudrais soumettre mon interprétation générale qui voit en la « décevante fin bâclées » une innocente question. Laissez-moi vous y mener en contemplant à quel point the Platform semble être une fresque (= de la société actuelle).

    spoiler: Les personnes les plus hauts dans la tour (= les plus riches pour nous) connaissent l’abondance et consomment goulument les ressources dont elles disposent au dépens des autres. Le film avance que en mangeant avec modération, chacun dans la tour mangerait à sa faim. Et c’est un fait réel : si nous partagions les ressources et changions nos habitudes alimentaires il y aurait largement assez de nourriture pour toute la planète. Ce film veut nous faire prendre conscience que le schéma atroce de ce film qui nous révulse tant… est purement la réalité du monde actuel. Cependant la communication entre les différents étages (= couches sociales) est limitée et les plus hauts ne captent l’horreur des plus bas que par les cris (= les médias, la radio). Ce manque de confrontation direct avec l’horreur d’en bas limite l’empathie est les actes altruistes dans la tour tous comme dans le monde réel. Mais Goreng et Baharat : deux personnages pourtant bien lotis à ce moment (= associations, donateurs, lanceurs d’alerte) décident de risquer leur place pour tenter de partager les ressources par la force. Le fond est bon, pas la forme. Le sage sur leur chemin représente alors les grands hommes de paix de notre ère, tel que Martin Luther King, Gandhi ou Mandela pour ne citer qu’eux. Le vieil homme apporte aux héros une première approche plus saine pour se faire entendre : la communication, tout en gardant la violence en dernier recours. Ensuite, les deux personnages arrivent à l’étage de la violence pure et brute (= zones de guerre) et en ressortent traumatisé physiquement et mentalement. Ils découvrent enfin l’étage de l’innocence et de la pureté avec l’enfant et accomplissent un acte de générosité en donnant la panna cotta ; et un acte de dévotion avec leurs vies (= Christ, Prophètes). Cela pour envoyer un message. L’enfant représente peut être alors les messages pacifiques, de bontés, les reportages sur les populations vivants dans la misère qui doivent remontés aux pôles de décisions (sommet de la tour) J’en viens donc à ma question. Cette fin brutale et frustrante est peut être finalement une naïve question au futur : Le message sera-t-il entendu ? En réalité le film y répond de manière pessimiste. D’abord parce que dans ce film, le haut de la tour a déjà connus la misère et continu pourtant à être égoïste. Dans la vie réelle, la misère implique souvent la générosité, l’entraide et l’hospitalité. Ensuite car une scène montre le Chef Cuisinier reprocher la perte d’un cheveu dans la Panna Cotta. Le message ne semble pas avoir été transmis. Il pense aveuglément que la Panna Cotta est revenu entière simplement à cause d’un manque de qualité, et reste aveugle au problème. Tous comme le pompier chef de Fahreneit 451 pense que les livres apportent du souci aux citoyens, et reste aveugle à tous leur atouts et enseignements.
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