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    La Plateforme
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    507 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 852 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2020
    "El hoyo" a d'abord été présenté comme une version moderne de "Cube", mais à part le huis clos, c'est un film bien différent de celui de Vincenzo Natali. Le film m'a plutôt fait penser à "Snowpiercer". La fosse est un endroit où les gens sont enfermés de leur propre gré ou alors parce qu'ils doivent purger une peine. Tout ce qu'ils doivent faire c'est survivre, mais ce n'est pas si simple avec un système inégalitaire qui favorise ceux qui sont situés en haut. Comme on le comprend très vite, il s'agit d'une représentation de la société avec l'échelle sociale qui détermine notre place et ce qu'on est en droit de recevoir. Ici, c'est simple, car tout tourne autour de la nourriture, donc ceux en haut sont les mieux lotis tandis que les autres doivent faire avec les restes des autres. Le film dénonce cette société individualiste et cette société de consommation ou plutôt de surconsommation. On consomme jusqu'à l'excès en ne se souciant pas des autres. Un aspect dont on peut vérifier l'exactitude de nos jours avec la façon dont les gens se comportent dans les magasins en pleine période de crise. Indirectement, cette inégalité pousse les gens à être impitoyables avec les autres sauf que chacun est responsable de ses actes et que rien ne justifie ce qu'il peut se passer dans ce lieu. Ici, il est question de spoiler: manger ou être mangé (au sens littéral du terme ou pas)
    , mais je crois plus en aide et on t'aidera sauf que la gentillesse, l'altruisme et la solidarité ne paient que rarement notamment dans la fosse. Le film de Galder Gaztelu-Urrutia est intéressant pour ce qu'il dénonce et pour la façon dont il montre ce qu'il y a de pire chez l'Homme, mais une fois le sujet abordé et traité, il ne se passe plus grand-chose. Comme par hasard, c'est à ce moment-là que le réalisateur choisit la facilité en multipliant les scènes de violence, ce qui est toujours la facilité. "El hoyo" est quand même pas mal bien que la dernière partie soit plus faible que le reste avec notamment un final qui donne l'impression que les scénaristes ne savaient pas comment conclure.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 412 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Galder Gaztelu-Urrutia réalise ici une critique au vitriole du système capitalistique dans lequel nous vivons. Sur fond d’univers dystopique & sociétal, le réalisateur nous plonge au cœur de l’horreur et plus précisément à l’intérieur de « la fosse » ("El Hoyo" en espagnol).

    Une prison verticale dont les cellules se suivent et se ressemblent. A l’intérieur de chaque cellule, un univers aseptisé et glacial où deux codétenus cohabitent. Chaque niveau est relié par un trou béant par lequel passe une plateforme centrale avec de la nourriture. Comme un système pyramidal, les mieux lotis sont ceux qui se situent aux premiers niveaux car plus on descend et plus la nourriture se fait rare sur la plateforme. Sachant que l’on ne connait pas le nombre exact de niveau au sein la fosse, si les dix premiers niveaux sauront se substanter, il n’est pas sûr que les niveaux inférieurs suivants puissent se nourrir à leur faim et alors que dire des derniers niveaux qui n’auront même pas droit aux restes, si ce n’est de lécher de l’argenterie.

    Une réflexion sociétale par le biais d’un huis clos vertical horrifique où il est question d’individualisme, d’inégalité et d’égoïsme, telle une allégorie du capitalisme et de l’inégale répartition des richesses (ceux des niveaux supérieurs : les privilégiés et ceux des niveaux inférieurs : les laissés-pour-compte).

    Raconté comme cela, on se dit que La Plateforme (2020) est la dernière pépite Netflix à ne pas rater, sauf qu’il n’en est rien. Sous couvert de réaliser un rip-off vertical & anticapitaliste de la version horizontale qu’était Snowpiercer (2013) de Bong Joon Ho ou vertical comme l’était High-Rise (2016) de Ben Wheatley, avec un arrière-goût de déjà-vu pour le côté mise en scène et immersif, nous rappelant l’excellent Cube (1999) de Vincenzo Natali ou le court-métrage Next Floor (2008) de Denis Villeneuve, Galder Gaztelu-Urrutia peine réellement à tenir la cadence sur la toute la durée. Déjà parce que le film met un temps fou à poser les bases et à réellement rentrer dans le vif du sujet et qu’ensuite, il faudra attendre le dernier tiers du film pour pleinement rentrer dedans et adhérer au concept.

    Un pamphlet sociétal très intéressant dans la forme mais pas tant dans le fond, c’est bien sur ce point là que le film bas de l’ail. Quant à sa fin très onirique et philosophique, elle risque fort d’en dérouter et d’en questionner plus d’un. Comme quoi, il ne suffit pas de s’inspirer (ou singer) ce qui a déjà été fait par le passé, pour pleinement réussir un film.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Estonius
    Estonius

    3 526 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2020
    Un film qui n'a rien à nous offrir sinon sa laideur et son bagout. Pour ce qui est du "message", outre le fait qu'il ne sert à rien, il est d'une lourdeur à peine croyable. Quant à la fin que personne ne comprend, c'est volontaire, c'est un truc de scénariste pour "forcer" le spectateur" à réfléchir ! Eh bien, voyez-vous le spectateur que je suis à autre chose à faire
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2021
    La prison dans laquelle Goreng (Ivan Massagué) a été incarcéré est composée de plusieurs centaines de cellules, accueillant chacune deux prisonniers, disposée verticalement, les unes sur les autres. Chacune est percée, au sol comme au plafond, d'un trou, "la fosse" ("El Hoyo", le titre espagnol original) par lequel descend une plateforme chargée de victuailles. Les étages supérieurs se servent les premiers, ne laissant aux étages inférieurs que leurs restes. 

    Hasard des calendriers, la sortie sur Netflix de ce thriller claustrophobe a coïncidé avec le premier confinement en mars 2020. C'est ce qui explique son succès. C'est ce qui explique qu'un an plus tard, j'y sois allé jeter un œil pour rattraper mon retard.

    "La Plateforme" nous vient d'Espagne. Son dispositif - un homme se réveille dans une prison de cauchemar dont il essaie de s'échapper - rappelle d'autres films similaires bien connus : "Saw" ou "Cube". Mais son sous-texte politique rappelle surtout "Snowpiercer" et "High-Rise" : deux métaphores plus ou moins réussies de nos sociétés capitalistes et inégalitaires.

    À première vue, la métaphore est simple sinon simpliste et sonne comme une critique dévastatrice de la théorie du ruissellement, l'idée selon laquelle les richesses créées par les plus nantis profiteraient aussi aux plus pauvres. "Détrompez-vous, pauvres gens, nous disent les prisonniers des étages supérieurs qui se baffrent au lieu de laisser leurs parts aux prisonniers des étages inférieurs ; il ne vous restera que des miettes".

    Mais "La Plateforme" est un peu plus subtil que cette dénonciation manichéenne. Film d'un pessimisme radical, il renvoie dos à dos l'égoïsme du capitalisme, la naïveté de l'humanisme (incarnée par le personnage de Imoguiri qui prône la solidarité par l'exemple) et même la brutalité du communisme. La seule philosophie qui vaille est celle du Don Quichotte, le livre avec lequel Goreng, dont la ressemblance avec le héros de Cervantes est frappante, migre de cellule en cellule : le monde est un théâtre peuplé d'hallucinations dans lequel chacun peut combattre l'injustice. 

    Sa fin est assez emberlificotée. On trouve sur Internet tout un tas d'interprétations possibles. La plus évidente n'est hélas pas la plus intelligente.
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2020
    Un thriller SF horrifique de haute volée qui nous vient d'Espagne. Glauque, intriguant, prenant, terrifiant. Parfaitement mis en scène et interprété. Un scénario intelligent, sombre et pessimiste pour une parabole éclairée de la société actuelle. On pense beaucoup à Cube. Traumatisant. Âmes sensibles s'abstenir.
    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Impossible de ne pas penser à « Cube » à la vision de « La Plateforme ». Le chef-d’œuvre inoubliable et totalement renversant pour l’époque de Vincenzo Natali est devenu culte à raison avec le temps et semble indépassable (on parle juste de l’original pas de ses suites bien moins glorieuses). Même principe avec des inconnus enfermés dans un espace clos, des niveaux différents et même mélange des genres avec un côté gore horrifique dissolu dans un film de science-fiction avec peut-être un côté métaphore sociale plus poussé peut-être ici. Il y a aussi un peu de « Snowpiercer » dans cette œuvre mais il est clair que cet essai espagnol n’arrive même pas à la cheville de ses illustres modèles et semble beaucoup moins abouti. Le concept est très bien pensé mais il finit par arriver dans un cul-de-sac.



    Donc au début, il est vrai que c’est intrigant voire captivant mais ça tourne vite en rond et plus le film avance plus il nous perd, faute de clés de compréhension jusqu’à un final complètement amorphe qui détruit tout ce que le script avait mis en branle comme pistes intéressantes. Comme un aveu d’impuissance et de vide de la part de l’équipe derrière cette production. Oui la métaphore sociale est là, identique à celle de « Snowpiercer », où l’on perçoit une vision de notre monde avec les riches du haut qui se partagent la plus grosse part du gâteau face aux pauvres mais elle est amenée avec de tels sabots qu’on ne peut dire qu’elle soit révolutionnaire, innovante et encore moins fine. De plus, le côté science-fiction et métaphorique n’excuse pas les errements du scénario et les incongruités comme le déplacement mécanique inexpliqué de cette fameuse plate-forme dans la fosse.



    Le fait que tant de pistes soient laissés en branle est frustrant mais donne surtout un goût profond d’inachevé et d’un long-métrage qui navigue à vue. Heureusement, il y a tout de même quelques bonnes idées (malheureusement la plupart inexploitées comme l’Administration), c’est plutôt assez court pour que l’ennui soit évité et l’interprétation est correcte. Et il y quelques séquences bien osées et gore dans une ambiance malsaine mais l’ossature générale est bien trop fragile pour qu’on soit conquis, même pour une production Netflix. Après c’est le genre de film qui divisera clairement entre les adeptes y voyant des choses que d’autres ne distingueront pas contre ceux qui n’entreront pas dans l’absence de logique de « La Plateforme ». On fait partie de la seconde catégorie et les possibles multiples niveaux d’interprétation sont bien trop nombreux et vagues pour convaincre. A la fin, une seule chose nous vient en tête : tout ça pour ça !



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    Yetcha
    Yetcha

    901 abonnés 4 415 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Bon bon bon... Je reste un peu circonspect. Si le côté Cube est un peu présent, le gore sympathique et la volonté de critique sociétale intéressante, je trouve que la fin vient totalement gâcher l'ensemble... Oui... spoiler: C'est l'enfant qui est la réponse, sous-entendu, la jeunesse c'est l'avenir de notre planète tout ça
    ... Mouais... Je ne critique pas la volonté du message, mais juste la façon de l'amener jusqu'à nous. Dommage car il aurait pu être vraiment fantastique alors que là, il n'est que moyen.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 782 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2020
    The Platform se concentre sur Goreng (Ivan Massagué), un nouveau prisonnier. Les prisonniers sont dans une tour qui se compose de centaines de niveaux, chacun abritant deux prisonniers avec un trou au centre qui permet aux gens de regarder au-dessus et en dessous. Une plate-forme descend progressivement les niveaux de la tour une fois par jour, offrant un régal pour les étages supérieurs tandis que les niveaux inférieurs sont laissés avec des restes et ceux encore plus à gauche meurent de faim. Le système lui-même est apparemment juste, en théorie si chaque détenu ne prend que sa juste part de nourriture, il y aurait suffisamment de nourriture et empêcher chaque prisonnier de mourir de faim. Mais comme pour tout, en pratique, la plateforme est profondément inéquitable. Pour un film grotesquement violent sur les inégalités sociales et l'oppression imposante du capitalisme dans notre société, il est incroyablement divertissant...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2020
    Quelle bonne idée que “La Plateforme”. L’histoire se déroule au réveil d’un homme dans une cellule avec un vieillard. Comme pour le spectateur, il ne dispose dans un premier temps que peu d’informations, mais comprend que la prison est composée de très nombreux étages. Il voit d’ailleurs ceux d’en haut et ceux d’en bas. Par cet immense trou central, une immense plateforme de nourriture descend d’étage en étage pour nourrir les prisonniers. Au fur et à mesure que la plateforme descend, la nourriture vient à manquer et affame les prisonniers des étages inférieurs. Chaque mois, les prisonniers changent pourtant d’étage de manière aléatoire. L’idée est de leur faire comprendre que si chacun mangeait juste ce dont il avait besoin, la plateforme pourrait nourrir tous les prisonniers. Mais la nature humaine est bien différente des idéologies… Proche des univers “Cube”, “High-Rise” ou “Snowpiercer”, “La Plateforme” parvient à imposer son propre style et fascine. Malheureusement, au fur et à mesure que l’histoire avance, elle se dégrade en offrant de plus en plus d’incohérences et en nous plongeant dans un semblant de symboliques mystiques avec la petite fille alors qu’ils auraient simplement pu se contenter du cheveux sur la panna cotta.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Eselce
    Eselce

    1 433 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2022
    Un scénario inattendu et original. J'ai apprécié le concept et son déroulé qui nous tient en haleine et nous montre l'égoïsme et les difficultés de la société humaine. Sans être exceptionnel, j'ai passé un bon moment, distrayant.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    638 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2020
    En voilà une bonne surprise de la part de Netflix ! D'habitude, je trouve qu'il y a toujours une faille dans leurs productions, que ce soit dans le scénario ou dans la mise en scène, donnant une qualité moindre qui explique une diffusion directe sans passer par la case ciné. Or, là, j'ai beau cherché, j'ai trouvé le propos très fort et pertinent et la mise en scène efficace. J'ai beaucoup pensé au principe de "Cube" ou de "Cercle" (également disponible sur Netflix) où les genres de l'horreur ou de la science-fiction renferment une belle critique de la condition humaine actuelle. Ici, pas d'histoire de fantômes ou de zombies : simplement l'homme confronté à lui-même, à son égoïsme, à sa gourmandise et à l'autre qui n'entend pas raison. Au départ, la mise en place reste très mystérieuse mais rapidement, on cerne la métaphore qui ne s'arrête pas à un survival banal. Ce huis clos vertical tend à nous poser des questions sur nos priorités vitales, notre rapport à la consommation, au partage, au sacrifice... J'ai trouvé ce film très cruel, très juste et dérangeant. Ce qui est plutôt bon signe car la vérité fait parfois mal. "La plateforme" provoque quelque chose de très personnel et pourrait presque engager un débat philosophique une fois terminé ! La fin, en plus, laisse place aux interprétations de chacun. En ça, je trouve que cette production espagnole signé Galder Gaztelu-Urrutia, se faisant passer pour un bon divertissement de confinement à premier abord, se révèle bien plus profonde et intéressante. Et alors que le fond du sujet pèse lourd dans la balance, la forme n'est pas mis de côté grâce à une atmosphère étriquée et anxiogène au possible, servie par des percussions sonores originales. Personnellement, n'ayant pas mangé avant de le regarder, je peux vous assurer qu'il m'a coupé l'appétit et qu'il occupe encore mes pensées...
    ferdinand75
    ferdinand75

    569 abonnés 3 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2020
    Un film de science fiction plutôt bien fait. On y a rajouté un peu de gore/épouvante , pour attirer une autre clientèle, plus jeune.Mais le principe est assez astucieux, qui s'essaye à une allègorie des sociétés modernes : de l'injustice sociale, du partage des richesses, de la sur-consommation, le tout guidé par le livre choisit par le héros, le célèbre " Don Quichote" de Cervantès, qui effectivement amène aussi d'autres analogies et symboliques, la bataille contre les moulins, le recherche de justice.;. Peut -être que le film veut toucher à trop de sujets , sans vraiment approfondir , pour se donner une impression de profondeur , mais au final , le symboliques sont une peu floues, et peu approfondies, on est pas au niveau de " 2001"..
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2020
    L'horreur est un genre très difficile à renouveler ! En l'hybridant avec la satire sociale et l'anticipation, les auteurs hispaniques de "El Hoyo" ("La Plate-forme"), les scénaristes Pedro Rivero et David Desola, et le metteur en scène basque Galder Gatzelu-Urrutia (formé à l'école du spot publicitaire, et dont c'est le premier "long" de fiction, à plus de 45 ans) auront réussi, en très grande partie, cette gageure. Laissez-vous emporter par le souffle épique, autant que par la dramaturgie du dérisoire, de ce huis-clos halluciné, et verticalisé, à fin-"morale" ouverte sur le champ des possibles infini, comme l'âme humaine et ses tourments...... "Goreng" (Ivan Massagué), avatar donquichottesque, ses Sancho Panza successifs (traditionnel, "Trimagasi", puis improbable, "Baharat") et sa Dulcinée, protéiforme, à plusieurs âges, ne vous laisseront pas indifférent, assurément.
    Pascal I
    Pascal I

    779 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Une réussite ! Huis clos simple, peu de moyens et tout dépend ce que l'on en fait. Un postulat de départ lapidaire et précis, étude comportementale principalement dans l'attitude (effet horrifique très bon), Beaucoup d'éléments subjectifs laissant libre les interprétations métaphoriques à chacun. 4/5 !!!
    spoiler: Subtile qu'en fin de compte, cette plateforme est un test (sociétal) : En résumé, 1 panna cotta mis au départ (niveau 0) en cuisine, une mère qui passe le message à chaque niveau pour indiquer qu'elle cherche son enfant (au prix de sa vie), l'enfant au dernier niveau bas, l'altruiste (pas tout à fait, car il cherche à s'échapper) qui donne à chacun jusqu'à nourrir l'enfant aussi au prix de sa vie. Le message n'est finalement pas l'enfant mais le partage, lui, le messager à chaque niveau.
    Acidus
    Acidus

    740 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2021
    Avec son concept tordu, son ambiance oppressante, sa violence graphique et un scénario interprétatif, "El Hoyo" a de quoi dérouter. C'est sûr que ce long métrage espagnol ne peut plaire à tout le monde. On peut lui reprocher en effet quelques incohérences et maladresses mais l'intrigue tient plutôt bien la route. Certes, le cinéaste interroge le spectateur et ne livre pas toutes les réponses mais c'est là un des intérêt de ce genre de films. Les clefs sont là pour nous aider à comprendre et à interpréter. Malgré de légères longueurs sur la fin, l'histoire nous tient bien en haleine. Il suffit ensuite de se laisser porter par cette originalité cinématographique, d'en apprécier les subtilités. Un très bon huis clos.
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