Nous voici donc devant Star Wars, de son titre d'origine, appelé désormais, et ce depuis la sortie de la première suite, Star Wars Episode IV: Un Nouvel Espoir.
Bien des films, bien des films ont un jour ou un soir trouvé le chemin d'accès aux salles obscures, mais combien peuvent se targuer d'avoir marqué le cinéma ? Bien peu d'entre eux sur l'ensemble. Hé bien, je l'affirme, Star Wars Episode IV: Un Nouvel Espoir en fait partie.
Nous sommes en 1977, devant le grand écran, les popcorns à la main et que voyons-nous ? Juste le film qui révolutionna pour toujours la Science Fiction. D'un point de vue visuel, les décors sont peaufinés et travaillés à souhait, on ne doute pas un seul un instant de notre présence sur Tatooine ou encore l'Etoile de la Mort, les effets visuels, pour l'époque, sont époustouflants. Les acteurs, loin de tous être au même niveau restent au moins crédibles, quand il ne s'agit pas de l'inimitable Harisson Ford ou de la légende Alec Guiness.
La Bande Son, signée John Williams, entre également dans l'histoire et fait probablement partie des éléments ayant donné au film ses lettres de Noblesse.
Mais, chers lecteurs, ce qui me fascinera toujours, aujourd'hui, hier ou demain, c'est le détail, le talent de l'artiste, lorsqu'il choisit de créer un univers, avec ses lois, son histoire, ses babioles, sa précision minutieuse ; l'impression fabuleuse que ce monde a déjà existé longtemps avant et qu'il existera sans doute encore longtemps après.
En laissant de coté l'aspect culte, le scénario est, sans être renversant et inattendu, soigné et cohérent. On n'a aucune peine à se laisser porter par l'aventure de Luke Skywalker, le jeune fermier affamé de péripéties et ses acolytes, le sage jedi Obi-Wan Kenobi, l'intéressé contrebandier Han Solo et l'autoritaire Princesse Leia qui, loin des clichés encore véhiculés à l'époque, incarne la femme forte, débrouillarde et politicienne, ce qu'on appréciera.
L'Antagoniste principal, c'est Dark Vador (Darth Vader en V.O.), et permettez moi de vous l'annoncer, ce n'est pas qu'un mythe, ce personnage est bien l'un des méchants les plus charismatiques du cinéma. Une immense silhouette noire dominée par une tête de métal sans expression, cachant le moindre signe d'humanité que son visage pourrait trahir. On ne sait pas ce qu'il y a derrière, et on meurt d'envie de le savoir tout en remerciant le réalisateur de ne pas nous le divulguer. Présenté dans le film comme un exécutant de l'Empire, dont la station de combat infernale est véritablement sous les ordres de l’exécrable Tarkin, c'est pourtant Dark Vador qui véritablement, s'impose comme LE méchant du film, celui qui incarne le mal absolu.
La vraie force scénaristique, c'est l'actualisation du "Voyage Du Héros", ce schéma scénaristique expliqué par Joseph Cambell, ainsi que la Force, cette énergie séduisante dont nous voulons définitivement en voir plus.
Concernant la bande son plus en détail, des partitions riches en arrangements, en instruments et en caractère, sublimant les images tout en proposant des thèmes et variations pour chaque situation, personnage ou encore lieu. La grande musique du film, si on ne devait en garder qu'une seule, est "The Force Theme", un thème solennel et mystérieux caractérisant la Force, cette magie mystérieuse qui donne aux Jedi, nobles garants de la paix et de la justice dans la galaxie d'une époque civilisée, leurs pouvoirs.
Au final, c'est un très bon film, presque excellent mais surtout culte que nous avons ici, et soyez en sur, il vivra encore de longues années à travers nos écrans.