Un Tramway nommé désir
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BillBoo
BillBoo

15 abonnés 305 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 janvier 2025
D'une théâtralité typique de cette époque hollywoodienne, Un Tramway nommé désir, dans le fond, soulève des thématiques sociales cruciales : le changement d'emploi, la conjugalité et ses frasques, le départ à zéro, la remise en question de la parole féminine.

Brando campe l'ouvrier bas de plafond, violent, intraitable, manipulateur. En plus de son addiction aux jeux d'argent et à l'alcool, il intimide les deux femmes avec lesquelles il vit. Confrontations essentielles, mais lestées du manque de sobriété de Brando et d'un rythme souffreteux.

À sa sortie, le film était une œuvre à part entière du cinéma. Aujourd'hui, maints autres l'ont dépassé dans le traitement du sujet. Il reste tout à fait visionnable.
AdriBrody
AdriBrody

12 abonnés 637 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 septembre 2024
Si Marlon Brando crève l'écran comme jamais, cela se ressent aussi lorsqu'il n'est pas dans une scène qui perd très vite en accroche et en intérêt. Même si le reste du casting n'est pas mauvais, ils sont tout de même tous deux crans en dessous du monstre qu'est Brando.
Concernant le scénario, rien à dire en particulier si ce n'est qu'il est intéressant et bon mais ça pêche évidemment aussi de la mise en scène, l'un des problèmes majeurs des films de cette époque où ils vieillissent assez mal sur ce point et c'est bien souvent difficile d'apprécier un style qui n'a pas su évoluer avec le temps.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 juin 2024
Entre le désir et la folie, la frontière est mince...
Des personnages troublants, chacuns d'eux est rongé par un "désir". Ils sont obnubilés, absorbés par l'être aimé, leur situation de famille ou bien tout simplement leur reflet. Dans ce tramway que l'on nomme désire, le terminus reste invariablement le même, un terminus fait de violence et de folie.
La violence d'un homme qui parce que les événements lui échappent, à recours aux menaces physiques et verbales pour asseoir sa domination. La folie d'une femme qui face à une vie sentimentale ruinée, préfère s'enfermer dans la psychose.

Vivien Leigh est crédible dans ce personnage de Blanche manipulatrice et prise de folie. Marlon Brando imprégné d'un charisme et d'une bestialité tonitruantes, campe un Stanley Kowalsky quasi animal. Il est dans ce film aux prémices de tout son talent. La réalisation de Kazan se révèle vraiment prenante, délicieusement triste et amer. Néanmoins, l'aspect trop théâtral de certains dialogues, nous donne un certain ennui, mais cela n’atténue en rien le propos du film qui nous questionne sur le pouvoir destructeur du désir.
Gentilbordelais
Gentilbordelais

330 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 11 avril 2024
Que l'adaptation du roman de T. Williams soit mythique est peut-être dû aux codes et attentes cinématographiques de son époque. Car les décennies passantes mettent en avant la faiblesse du récit, l'absurdité des relations entre ses personnages et l'insignifiance de certains dialogues. De plus, l'interprétation est exacerbée, maniérée et donc absolument pas naturelle. Enfin, la sensualité, très mise en scène, de M. Brando ne peut évidemment pas suffire.
Albert
Albert

9 abonnés 360 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 9 février 2024
Un peu de charme de l'époque, quelques bons dialogues mais tout ça reste quand même horriblement long
Alain D.
Alain D.

612 abonnés 3 308 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 février 2024
Blanche qui a perdu son mari arrive à La Nouvelle-Orléans. Elle prend un " Un tramway nommé désir" pour se rendre chez sa sœur ainée Stella qui attend un bébé. Stella est l'épouse de Stanley ; ce dernier un peu rustre prend immédiatement sa belle-sœur en grippe, détestant ses airs aristocratiques, ses affabulations et son coté ténébreux aguichant.
Un peu déçu par ce " Grand classique du cinéma " ; un grand drame en N&B dirigé par Elia Kazan en 1951. Si le film a bien vieilli, je lui trouve néanmoins un manque de rythme, des personnages démodés, et des situations en huis clos étouffantes et assez théâtrales. Il faut rappeler que le scénario est écrit d'après une pièce de Tennessee Williams.
Restent les performances d'acteurs avec une Vivien Leigh débordante de charme, et un excellent Marlon Brando très jeune, dont c'est seulement son second film.
Emmanuelle Verhoeven
Emmanuelle Verhoeven

2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 mars 2023
Sur l'affiche figure l'immense Marlon Brando, pourtant c'est bien Vivien Leigh qui capte immédiatement le regard et ne nous lâche plus.
Chaîne 42
Chaîne 42

155 abonnés 3 117 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 août 2022
Sans trouver cela mauvais ce n'est pas ma tasse de thé, l'impression est que cela a été monté comme une sorte de légende mais au visionnage c'est surtout beaucoup d'excès. Un peu comme un certain cinéma français quelques années après ce type de sexe symbole me laisse pantois.
Jeune Ras
Jeune Ras

9 abonnés 469 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 avril 2022
Classique. Magnifique d’interprétation, magnifiquement filmé. Une sociologie très intéressante et très juste.
Damien S
Damien S

32 abonnés 407 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 février 2022
Ce film réunit tout ce qu'Hollywood savait faire de mieux au tournant des années 50. Il s'appuie en plus sur la pièce de Tennessee Williams qui se suffit à elle seule.
Qu'apporte donc Ella Kazan à ce drame? Déjà, une direction d'acteur, prémice de l'actors studio qui sera sublimé plus tard dans "à l'est d'Eden", le jeu et la beauté de Vivien Leigh et de Marlon Brando. Ah! Ce maillot de corps, cette plastique de Brandi! Cette fragilité de Leigh!
C'est un chef d'oeuvre.
1bonhomme_enMousse
1bonhomme_enMousse

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5,0
Publiée le 9 février 2022
Le chef-d'oeuvre d'Elia Kazan, adapté d'une pièce de Tennessee Williams met en scène Marlon Brando (dont c'est le second film après "C'étaient des Hommes") et Vivien Leigh (qui elle, a déjà pas mal d'expérience dans le monde du cinéma).
Le film narre l'histoire de Blanche Dubois, une (riche ?) héritière débarquant au quartier français de la Nouvelle-Orléans pour rejoindre sa soeur Stella (Kim Hunter) qui vit avec Stanley Kowalski (Marlon Brando), un ouvrier Polonais viril et impulsif. Suite à ses manières capricieuses et à son comportement de diva, Blanche va s'attirer la foudre de Stanley, ce dernier essayant de connaître le passé de sa belle-soeur.

Lors de sa sortie en 1.951, ce film place Marlon Brando dans le rang des "Sex-Symbols" à l'instar de Marilyn Monroe et, plus tard James Dean, décédé prématurément seulement 4ans après la sortie du "Tramway". Son interprétation mêlant virilité (la scène du t-shirt), agressivité, impulsivité, violence mais amour (voir les rapports avec Stella) étonne le public et la critique et devient par la suite un acteur en vogue, qui retravaillera encore avec Kazan ("Viva Zapata" en 1953, "Sur Les Quais" en 1955, qui lui vaudra son premier oscar bien avant son rôle de Vito Corleone dans "Le Parrain" de Coppola).

Malgré la mise en scène excellente d'Elia Kazan, le film souffre de légères longueurs (qui sont superficielles) notamment dû au fait du jeu trop théâtral de Vivien Leigh même si, disons-le clairement, la V.F mise beaucoup sur ce point (elle remporta tout de même l'oscar de la meilleure actrice en 1.952). La musique d'Alex North fait très bien la part du boulot surtout au niveau des génériques (début et fin) où le nuage se dissipe peu à peu jusqu'à connaître le passé de Blanche. En bref, ce film est un chef-d'oeuvre à voir, ne serait-ce que pour les interprétations de Leigh et Brando !
mistermyster
mistermyster

62 abonnés 1 294 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 janvier 2022
Voilà un huit clos bien anxiogène, dès les premières images de Vivien Leigh, on se dit cette fille a quelque chose de venimeux, son jeu est déstabilisant, on se dit mais qu'est-ce qu'elle fait, elle se croit au théâtre ou quoi, ses gestes trop appuyés, ses répliques trop marquées, puis l'histoire se déroule et on se rend compte qu'elle joue à merveille son personnage et on la voit sombrer dans son monde.
A ses côtés; on découvre un Marlon Brandon incroyable, à fleur de peau, irritable, mais attachant, un rôle et une interprétation magistrale, et on peut lui tirer notre chapeau car ce rôle ne le met pas en valeur, loin de là, mais les grands acteurs de cette nouvelle époque savait se mettre en danger et jouer des personnages border line.
Le reste du casting complète ce duo avec brio, avec un Karl Malden peut présent mais, toujours juste.
Le film est devenu culte, après avoir découvert ce film sur le tard, il n'en a pas perdu toute sa vigueur, tout se passe ou presque dans ce deux pièces miteux, on est quasi projeté dans cette ambiance, et on suit inlassablement la descente aux enfers de tout ce petit monde.
Come B.
Come B.

3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 juin 2021
"Un tramway nommé désir" est un film extrêmement dense tant dans sa filmographie que dans les idées de fond traitées. Pour autant, chaque aspect est abordé avec une justesse qui en fait un excellent film.

Le réalisateur joue admirablement bien avec le ton de chaque scène et la profondeur de l'image pour offrir des volte-face majestueux qui prennent le spectateur à contre pied; ceci permet de souligner l'intensité de certains moment bien choisis.

Le noir et blanc est totalement maitrisé et offre des jeux de lumière qui créent de la tension là où il faut et soulignent les caractères de chaque personnage. Ce dernier point est aussi porté par par les superbes performances d'acteurs, avec notamment un Marlon Brando qui affiche un charisme teinté de violence impressionnant.

Dans son traitement d'idées, le film décide de s'attaquer à la fois aux thèmes de la vieillesse inéluctable, de l'anxiété, de la violence et de l'amour et des folies qui en découlent. Si tous ces thèmes sont abordés de façon très juste (ils touchent dans le mille 70 ans plus tard), il y en a tout simplement... beaucoup.
En conséquence, il est difficile de suivre les 2h sans une grosse concentration et on se retrouve vite à analyser plutôt qu'à être porté par l'histoire tant le contenu est dense. D'où, à mon sens, les longueurs en deuxième partie qui en font un film peut être trop exigeant.

Un film très ambitieux qui se donne les moyens de traiter de tous ses thèmes avec justesse, supportés par une technique impeccable. Était-il possible de le rendre plus digeste sans en occulter les aspects principaux? J'en doute... je n'en suis pas encore au niveau ou des films aussi exigeants passent comme une lettre à la poste!
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

127 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 mai 2021
Blanche Dubois n'entre pas à la Nouvelle-Orléans comme d'autres small town girls sont arrivées dans certaines grandes villes américaines remplies de rêves. Fragilisée, c'est à contrecœur au contraire qu'elle s'adapte à la moiteur insalubre du quartier où vit sa sœur, qui a quant à elle fait le choix depuis longtemps de quitter la vie aisée de leur famille pour construire la sienne.

Le film ne s'attarde pas à dénouer les désillusions. Ni même sur les choix de vie incompatibles qui sont pourtant son implacable toile de fond. Les apparences ne sont pas si trompeuses quand la maladie mentale est de la partie, le vrai démon qui martyrise Blanche plus que le cercle d'amis d'un Marlon Brando hypermacho.

Ça fait du bien de savoir que lui et Vivien Leigh s'entendaient bien en réalité, car la douleur suffocante et récurrente qui les lie d'emblée, et anéantit le positivisme invétéré d'Hollywood, fait craindre de la partie de ce malheur qui ne fut pas fictive. Leigh a bien vécu un trouble bipolaire.

Un tramway nommé désir est le genre de perles multidisciplinaires dont la franchise d'avant-garde a demandé de faire face aux lourdes armées de la censure et de la bienpensance. Un acharnement dont on peut être reconnaissant car il nous rappelle ce que chaque époque du monde a eu en commun avec les autres : la guerre avec ses émotions.

→ https://septiemeartetdemi.com/
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 avril 2021
Signé Elia Kazan, « Un Tramway Nommé Désir » est la transposition cinématographique de la pièce éponyme de Tenesse Williams, qui a également rédiger le script de l’adaptation pour le grand écran. Et ce que l’on peut dire, c’est que ce film est un très grand cru. Malgré le fait que le film est pas mal vieilli, « Un Tramway Nommé Désir » au-delà de son statut de transposition scénique au cinéma est surtout une très grande fable sur le désir, sur la détresse, la schizophrénie pleine de poésie, de brutalité avec parfois une ambiance assez pesante voir glauque.

C’est également un formidable terrain de jeu pour les acteurs : évidement Vivien Leigh dans ce rôle iconique de Blanche Dubois. Très loin de sa performance dans « Autant en Emporte le Vent », elle opte ici pour la fragilité, plus de nuance, jusqu’à être comme hanté par son personnage. Tour à tour énervant, insupportable, complétement parno mais surtout très vulnérable. Sa performance emporte le spectateur avec force.

Face à elle : un Marlon Brando à ses débuts. Ce dernier interprète le beau-frère très bourru, un peu macho et très sensuel. Issu de l’actor studio : Brando apporte au personnage toute la férocité, la virilité et le naturel qu’on lui a enseigné. Ce qui donne un jeu assez exquis : son personnage au début très stéréotypé prenant de plus en plus de nuances, au file du film. De plus, comme l’avais dit une autre critique : ce dernier bénéficie d’un corps d’apollon, ce qui donne une présence à l’écran assez incroyable. Je manque de mots à son égard, mais je l’ai réellement adoré dans ce premier grand rôle.
Les seconds rôles ne sont pas en reste, et son eux-aussi de très bons augures : Karl Malden (qui jouera plus tard le pasteur de Polyanna) joue ici un registre très différent et opte pour la carte de la gentillesse ce qui lui va très bien. Ou encore Kim Hunter qui joue la jeune femme de Brando et qui gagna tout de même un Oscar comme à Karl Malden (d'ailleurs), et dont la frivolité apporte un peu de légèreté à un film déjà au contexte assez sombre.

Bref Un Tramway nommé Désir est une véritable fable sur la passion, la psychologie humaine, les vices et le mensonge en plus d’être un formidable écrin de comédie (jeu des acteurs) qui reste malgré tout une très grande tragédie aussi. Sans oublier la réalisation délicate d’Eliza Kazan qui nous fait oublier qu’il s’agit d’une pièce de théâtre, à la base.
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