Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 804 abonnés
12 441 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 7 octobre 2014
Le slogan du film est sans appel : « Le chef d'oeuvre d'Elia Kazan comme vous ne l'avez jamais vu ! » La transposition à l'ècran des pièces de Tennessee Williams, avec leur climat lourd et ambigu, donne à Kazan de tourner habilement la censure au cours des annèes 50! Dans "A Streetcar Named Desire", le dos nu de Marlon Brando est restè cèlèbre, ainsi que la scène où il « viole » Vivien Leigh, sa belle soeur, rendue nymphomane par le suicide d'un mari aux tendances homosexuelles! Les nègociations entre Kazan et les reprèsentants de la Centrale catholique de censure furent âpres et difficiles en 1952, car une condamnation du film aurait sans nul doute ruinè la carrière du grand metteur en scène! Ce ne fut pas le cas fort heureusement [...] Sans compter que l'homosexualitè aurait du tenir un rôle important! Or, la censure obligea les auteurs à supprimer dans le scènario tout ce qui s'y rapportait! Côtè distribution, c'est de l'or en barre! Littèralement habitè par un personnage qui lui collera longtemps à la peau, Brando est sidèrant! Que dire de Vivien Leigh qui trouve en Blanche DuBois un rôle en bèton armè qui lui vaudra un second Oscar de la meilleure actrice! Non seulement, c'est sa meilleure performance au cinèma mais en plus c'est l'une des plus grandes prestations d'actrice de tous les temps! Ne ratez pas ce « tramway » , ce brûlot exceptionnel avec ses nèvroses et ses pulsions sexuelles qui ont faite date depuis dans l'histoire du cinèma...
Malgré ses faiblesses de rythme et sa théâtralité ambiante, comment ne pas succomber au charme dévastateur de ce couple mythique, véritables légendes vivantes qui ont enflammés la pellicule comme jamais. Sans parler de la qualité narrative et structurelle de l'écriture. Un vrai chef d’œuvre.
Œuvre théâtrale de Elia Kazan, "Un Tramway Nommé Désir", adapté d'une pièce de Tennessee Williams nous raconte l'histoire de Blanche Dubois arrivant chez sa sœur enceinte Stella à la Nouvelle-Orléans et son mari rustre Stanley. Ce dernier est persuadé que Blanche leur cache des choses sur son passé et la perte de patrimoine familiale. Puis viendrons plusieurs rebondissements souvent bien pensés, jusqu'à nous offrir une fin inattendus et réussi. La première chose qui frappe, c'est Marlon Brando, tout simplement excellent qui livre une prestation hors du commun, entre charisme et sexualité prosaïque il est fascinant, et sa façon de crier "Stella !" restera mémorable. Outre Brando tous les acteurs sont parfait, c'est la force du film, Vivien Leigh, Kim Hunter et Karl Malden sont impeccable, et au passage ils seront trois sur quatre à remporter l'oscar pour leur interprétation (Actrice et second-rôle) et c'est Brando, celui qui crève l'écran qui sera le seul à ne pas l'avoir (Bon, sachant que cette année-là c'était le géant Humphrey Bogart qui le reçu, ce n'est pas grave). Avec comme arrière fond le jazz et principal thème la folie "Un Tramway nommé désir" fascine et captive, l'atmosphère sombre et parfois machiste est prenante, sublimé par un superbe noir et blanc. Kazan fait des merveilles en faisant presque plus de théâtre que de cinéma, et les décors sont réussi. Superbe.
Mouais, Splendour in the grass m'avait déjà pas mal déçu lorsque je l'ai vu il y a quelques longues années et ça m'a fait me détourner de Kazan... Je ne pense pas que ce film me fasse me pencher beaucoup plus sur sa filmographie.
Ce que j'ai aimé c'était le "parafilm", le fait de vouloir à tout prix, par la jaquette du DVD, pas le résumé au dos, nous faire croire à une histoire d'amour entre une fille fragile et un jeune homme violent, comme on a sans doute déjà pu en voir plein... Alors qu'en fait c'est pas du tout ça. On amène le spectateur vers autre chose, autre chose qui est également vraiment intéressant (et plus original).
Cependant je trouve ça super lourd et long et finalement j'ai à reprocher la même chose que Splendour in the Grass, le départ et la fin sont biens, la situation de départ et la situation finale se répondent bien pour créer quelque chose de réellement tragique... Sauf qu'au milieu, si ce n'est pas fondamentalement déplaisant, ça ne m'intéresse pas non plus des masses.
Alors oui le fait que le personnage de Vivian Leigh soit insupportable (exprès) n'aide pas vraiment à s'investir dans cette histoire, mais ce que je ne comprends pas c'est la relation entre Brando et sa femme. Je ne vois pas vraiment ce qu'on pourrait reprocher au personnage de Brando qui émet avec raison des doutes sur sa belle-sœur qui est a un comportement vraiment étrange.Alors oui il est un peu viril, un peu macho, mais en même temps tout ce que fait Leigh c'est pour le provoquer, pour le pousser à bout. Ce qui fait que je ne comprends pas bien comment on en arrive au dernier plan du film.
Ou peut-être que je me suis juste pris d'empathie pour Brando car c'est le seul personnage un peu sensé du film.
Cependant j'aime bien le personnage exécrable de Leigh et sa manière de manipuler les gens et je me suis demandé à plusieurs reprises si elle le faisait exprès pour arriver à ses fins ou si c'était juste sa nature et qu'elle ne se rendait même pas compte du fait qu'elle était insupportable. La fin du film tranchera.
En fait dans ce film j'aime quasiment tout, sauf le film, cette sauce ne prend pas, je trouve ça trop édulcoré (Brando aurait pu être bien plus violent) et trop lourd en même temps, disons que ça n'arrive jamais à retranscrire quelque chose d'un temps soit peu vrai ce qui fait que dans chaque scène j'y vois des artifices et donc rien qui ne peut me passionner.
Grand classique du cinéma et grande déception pour ma part. Avec une histoire - composée en grande partie de disputes à n'en plus finir - qui tourne rapidement en rond et une Vivien Leigh qui en fait des tonnes, "Un Tramway nommé désir" ne m'a pas plus emballé que cela et a même réussi à m'ennuyer sur certains passages. Elia Kazan conserve un aspect théâtral à son film notamment dans le jeu des acteurs. Cette particularité est énervante il est difficile de prendre au sèrieux certaines scènes lorsque la mise en scène et les interprétations sont à ce point exagérés. Heureusement, Marlon Brando se distingue et relève le niveau avec une performance de haute volée tout en virilité. De même, le réalisateur nous offre une fin palpitante et intense mais ne faisant malheureusement pas oublier les trois premiers quarts du long métrage. Assez loin du chef d'oeuvre annoncé.
Derrière la sensualité toujours incarnée par Brando on est témoin de la déchéance d'une femme et de l'impuissance d'une autre, trop partagée entre son mari et sa soeur. Un grand film, pour diverses raisons parfois extérieurs à l'oeuvre...
C'est du Tennessee William, c'est donc d'abord une tragédie sociale et au cinéma un film d'acteurs. L'interprétation est fabuleuse avec une Vivien Leigh merveilleusement mise en valeur et qui crève l'écran, Brando qui s'acquitte avec brio de son rôle de beauf et des seconds rôles brillants (Kim Hunter et Karl Malden). On pourrait reprocher quelques longueurs au début, mais sinon c'est parfait. Il est curieux que la lecture du film puisse varier suivant les individus, car non il ne s'agit pas d'une belle-sœur emmerdeuse, mais d'une nana brimée à cause de sa nymphomanie et qui se réfugie dans le mensonge par besoin de reconnaissance. Au lieu de l'aide qu'elle est venue chercher, Brando par son attitude la fera se précipiter dans la folie.
Ladies & gentlemen, une légende est née, un sex-symbol avec par la même occasion, ce n'est autre que : Marlon Brando. Il marque les esprits non seulement par son charme irrésistible, sa sensualité animale, sa forte présence, mais également par son jeu. Il est tout simplement parfait. Il incarne à la perfection Stanley, ''ce mâle'' un peu brut de décoffrage. Vivien Leigh est magistrale dans le rôle de Blanche, une femme tourmentée et qui peu à peu va devenir folle (l'actrice était malheureusement atteint de troubles bipolaires dans la vie. Étrange similarité avec le personnage Blanche Dubois...). Deux grandes prestations de la part des acteurs. Le noir est blanc est très beau à voir (comme souvent), et le décor est minimaliste : il n'y a qu'un petit quartier ainsi qu'une petite pièce d'appartement, lieu où toute l'action se centre, ce qui crée une ambiance cosy, une sorte d'intimité entre les trois personnages principaux. Le côté théâtral de la mise en scène et du jeu des acteurs donne une force incroyable au film et à l'histoire.
Beaucoup de cinéastes du muet avaient peur du cinéma parlant. Pourtant, ils admettaient que le parlant avait de nombreux avantages. Finalement, beaucoup adhéraient plus à un cinéma sonore qu'à un cinéma purement et simplement parlant, cinéma de dialogue, véritable "théâtre filmé" ou tout ne passe strictement que par le dialogue et le jeu de rôle de personnages costumés sur scène. Rien sur le contexte, sur l'image ou sur l'"action" n'amène à ce suspense que d'autres ont pourtant su faire sur la base du dialogue (Hitchkock, Mankiewicz (le Limier)). Malheureusement on est dans du théâtre filmé, classique des années 50, où la seule action physique consiste en une violence caractérisée par une paire de gifles et de mauvais coup de poings... Au delà, du blabla, des cris, une Stella au phrasé poétique lourd à en mourir. Même si l'interprétation de Vivien Leigh et excellente, son personnage m'a énervé au plus haut point, me rattachant naturellement vers celui de Stanley, là aussi excellemment interprété par Brando. Mais cet amas de dialogues dans un espace confiné, je n'en pouvais plus, je lâchais par moment. Ce qu'il faut comprendre de Stella, au fur et à mesure qu'on tente de percer un mystère (s'il s'agit vraiment d'un mystère?), c'est vraiment peu de choses. Peut-être plus ou moins percutant dans les années 50 ou pour la pièce de théâtre. Aujourd'hui, ce film n'est plus rien, il aurait fait un flop si exactement le même sortait aujourd'hui. L'oeuvre montre que l'homme est supérieur à la femme ? "Oulala ! que c'est vilain, qu'il est vilain ce Stan, quelle société de Machos". C'est ironique, et l'impacte réel est quasi nul.
En adaptant sur grand écran la pièce de théâtre, succès à Broadway, de Tennessee Williams, Elia Kazan a fait plus que s’imposer comme un réalisateur incontournable du Hollywood d’après-guerre, il a signé un film devenu une référence en matière de drame psychologique et a révélé l’un des acteurs les plus iconiques de sa génération, l’excellent Marlon Brando. C’est en grande partie grâce au charme viril de celui-ci, source à la fois d’un érotisme lattent et d’une force brutale effrayante, que le film réussit à dégager une telle intensité dramatique, malgré le minimalisme de la mise en scène qui reproduit en grande partie le huis-clos théâtral initial. C’est aussi le jeu de Vivien Leigh, donnant à l’évolution tragique de son personnage de Blanche une épaisseur toute palpable, qui est pour beaucoup dans l’impact émotionnel du long-métrage. Un film d’acteurs donc, dont l’intarissable succès doit largement à la fameuse méthode de l’Actor’s Studio que Kazan n’aura de cesse de mettre à profit dans ses réalisations suivantes.
Il me semblait hasardeux d'adapter pour le cinéma l'excellente pièce éponyme de Tennesse Williams... Pourtant, avec A Streetcar Named Desire, Elia Kazan s'en tire avec les honneurs et signe un morceau de cinéma absolument poignant. Un décor et trois personnages, il n'en fallait pas plus pour réaliser un sommet de noirceur. Bien sur il y a Stella, femme discrète et raisonnable... Mais aussi Stanley Kowalsky, être rustre et bestial et Blanche, personnage trouble incarnant la fièvre et la passion. Alors que la pièce accordait plus d'importance à cette dernière qu'aux deux autres protagonistes, Elia Kazan met davantage en valeur le personnage de Stanley en offrant à Marlon Brando l'un de ses plus beaux rôles. A Streetcar Named Desire est le film d'une visite, le film d'un changement. A l'image du tramway, Blanche passe pour finalement repartir... A l'image de la lanterne, elle cache une vérité terriblement éclatante et agressive. Blanche est d'une beauté pervertie et d'une finesse accablante. Elia Kazan a réussi à rendre la pièce de Tennesse Williams purement cinématographique tout en y restant fidèle ( du reste, le scénario fut écrit pas le dramaturge ): jouant beaucoup sur la symbolique et sur les rapports tumultueux existant entre les trois personnages, A Streetcar Named Desire est un classique indémodable. Un chef d'oeuvre.
Adapté d'une pièce écrite par Tennessee Williams,"Un tramway nommé Désir"(1951)demeure un psychodrame à la puissance dramatique rare.Elia Kazan fut l'un des premiers réalisateurs à se lançer dans les drames en noir et blanc à petit budget.Il se moquait de la mise en scène pure,et préférait faire d'un lieu unique(ici une bâtisse délabrée de la Nouvelle-Orléans)le lieu de toutes les révélations et des interactions houleuses entre les différents personnages.C'est ce sens aiguë du dialogue et du geste à l'avenant,qui donne un tel réalisme post-moderne au film.Ca,et bien sûr,l'utilisation de la Méthode,par des interprètes façonnés à l'Actor's Studio.Marlon Brando,en ouvrier rustre,agressif,au magnétisme animal et à la sexualité symbolisée par son marcel transpirant,incarne une figure odieuse,car incapable de compassion.Face à lui,l'extraordinaire Vivian Leigh,qui rend plus pathétique et flamboyant que jamais,son personnage de starlette désargentée,mythomane,et sombrant peu à peu dans une folie inextricable.Une des plus incroyables prestations d'actrice qu'il m'ait été donné de voir.Le choix d'une transposition théâtrale se révéla judicieux,exacerbant les sentiments de chacun et les sous-entendus sexuels.Pas une ride pour ce mythe.
Bourdonnements inutiles.. ça s'agite, mais l'accroche est difficile tant les personnages sont ancrés dans une roche indigeste dont on ne peut rien tirer.
je trouve qu'on s'ennuit fortement et ce à cause du personnage principale qui est INSUPPORTABLE : son caractère de chieuse, son jeux exagéré, sa voix fatigante. je met 1/4 rien que pour la beauté éblouissante de Marlon brando, bien qu'il sot un peu froid.
Considéré comme un chef-d'œuvre parmi les chef-d'œuvre, ce film est bel et bien surnoté, en tout cas en le regardant aujourd'hui. Le personnage de Blanche est juste insupportable et rend l'ensemble et donc son histoire difficilement accrocheuse. Les décors carton pâte et les dialogues sans grande inspiration. Brando fait ce qu'il peut mais ne sauve pas l'ensemble. Une déception pour moi qui n'avait toujours pas vu ce film. Maintenant je sais que son statut est usurpé comme c'est parfois le cas dans les grands classiques et les "c'était mieux avant". Et bien non, ici, ce n'était pas mieux et loin de là.