Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
7 critiques presse
L'Obs
par Anne Crignon
Tout est filmé caméra à l'épaule, parfois en noir et blanc – on pense alors à John Ford et à ses "Raisins de la colère" : des hommes, des femmes et leurs enfants qui semblent des spectres avec les longs et blancs impers du HCR, l'occupation des rails, le médiateur de la police, l'impossible dialogue.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Cahiers du Cinéma
par Florent Guézengar
Le film entier, parfois un peu trop distant, au montage lent, rythmique et savant, est une réponse esthétique à l’immobilisme carcéral européen – et en plans fixes !
Critikat.com
par Adrien Mitterrand
Tandis que l’Europe semble vouloir effacer les souvenirs de ses mouvements passés sous le vernis d’une image fixe fantasmée, Maria Kourkouta et Nikki Giannari répondent en filmant des mouvements d’aujourd’hui mis en perspective avec d’autres, que ce soit dans l’espace ou dans le temps.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Culturopoing.com
par Danielle Lambert
En longs plans fixes, dans une mise à distance soignée, se déroule un triptyque autour du texte éponyme de l'écrivaine et poète grecque Niki Giannari, qui interroge ce qui hante l'Europe derrière ceux qui ne passent plus. Un film interpellant.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Le film est tout d’abord désarmant. On craint le geste artiste. Aucun dialogue, aucun commentaire, aucune intrigue, aucun enjeu manifeste. (...) Et puis lentement, cela se décante. Dans l’esprit du spectateur d’abord, qui perçoit la nature participative de ces plans, qui est à son tour saisi par l’ineptie cruelle de l’attente, par l’indifférence suprême de l’environnement, par l’entêtante confusion dans laquelle ces êtres déjà brisés sont abandonnés.
Télérama
par Frédéric Strauss
Ce dispositif en plans fixes finit par questionner notre indifférence face à ces anonymes jetés sur les chemins. Une expérience que Niki Giannari, la poétesse grecque coréalisatrice, accompagne d’un livre au titre éloquent : Passer, quoi qu’il en coûte.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Positif
par Denitza Bantcheva
Sans doute issu de bonnes intentions (de celles qui rappellent l'adage sur l'enfer), ce film illustre involontairement l'idée de Levinas selon laquelle seul le visage d'autrui nous oblige.
L'Obs
Tout est filmé caméra à l'épaule, parfois en noir et blanc – on pense alors à John Ford et à ses "Raisins de la colère" : des hommes, des femmes et leurs enfants qui semblent des spectres avec les longs et blancs impers du HCR, l'occupation des rails, le médiateur de la police, l'impossible dialogue.
Cahiers du Cinéma
Le film entier, parfois un peu trop distant, au montage lent, rythmique et savant, est une réponse esthétique à l’immobilisme carcéral européen – et en plans fixes !
Critikat.com
Tandis que l’Europe semble vouloir effacer les souvenirs de ses mouvements passés sous le vernis d’une image fixe fantasmée, Maria Kourkouta et Nikki Giannari répondent en filmant des mouvements d’aujourd’hui mis en perspective avec d’autres, que ce soit dans l’espace ou dans le temps.
Culturopoing.com
En longs plans fixes, dans une mise à distance soignée, se déroule un triptyque autour du texte éponyme de l'écrivaine et poète grecque Niki Giannari, qui interroge ce qui hante l'Europe derrière ceux qui ne passent plus. Un film interpellant.
Le Monde
Le film est tout d’abord désarmant. On craint le geste artiste. Aucun dialogue, aucun commentaire, aucune intrigue, aucun enjeu manifeste. (...) Et puis lentement, cela se décante. Dans l’esprit du spectateur d’abord, qui perçoit la nature participative de ces plans, qui est à son tour saisi par l’ineptie cruelle de l’attente, par l’indifférence suprême de l’environnement, par l’entêtante confusion dans laquelle ces êtres déjà brisés sont abandonnés.
Télérama
Ce dispositif en plans fixes finit par questionner notre indifférence face à ces anonymes jetés sur les chemins. Une expérience que Niki Giannari, la poétesse grecque coréalisatrice, accompagne d’un livre au titre éloquent : Passer, quoi qu’il en coûte.
Positif
Sans doute issu de bonnes intentions (de celles qui rappellent l'adage sur l'enfer), ce film illustre involontairement l'idée de Levinas selon laquelle seul le visage d'autrui nous oblige.