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Revo67
16 abonnés
175 critiques
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3,5
Publiée le 20 janvier 2019
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce film qui traite de sujets de société avec des dialogues pertinents et accessibles. Il y a de la recherche dans le fond et dans la forme, de plus le casting est excellent.
Affligeant: un film verbeux servi par de très mauvais dialogues souvent anonés par des acteurs pas impliqués. N'aurait mérité qu'une diffusion restreinte aux seuls professionnels du domaine de l'édition et de la critique littéraire qui apparement trouvent ce film époustouflant...
Beaucoup aimé ce film, vision voire satire désabusée du monde (parisien ...) de la « culture » : personnages prétentieux mais attachants, qui passent leur temps à discuter entre « amis », de l’actualité, de politique et surtout de littérature, sa place et son évolution face à Internet, ou la légitimité de l’écriture autobiographique. De vraies discussions très denses, beaucoup de contenu, qui vont « prendre la tête » à ceux que ces sujets n’intéressent pas … Qui tournent en rond, d’apéros en colloques, parce que les personnages n’ont d’autres réelles motivations que la jouissance narcissique (le terme revient souvent dans le film) et leur intérêt personnel : privilégiés, enfants gâtés d’un système où il est de bon ton d’enrober ses égoïsmes d’un discours « cultureux » : on a la citation savante et toutes les références de l’entre-soi, entre deux séances où on se baise, à tous les sens du terme, jouissance décomplexée et sens du profit (savoureux Pascal Greggory en hédoniste cynique plus soucieux de ses actionnaires que de la « vénérable » maison d’édition qu’il possède, c’est le mot qui s’impose au spectacle de ses superbes compagne (jeune !) et demeure …) Vincent Macaigne drôle en écrivain geignard aux poses de « créateur » mais sans égard pour autrui dans sa recherche du succès. Guillaume Canet et Christa Theret ambigus et séduisants dans leurs jeux de dupes. Juliette Binoche joue la copine sympa, la compagne enjouée, ce même mélange de sincérité et de fausseté, d’affection et d’égoïsme qui anime tous les participants de ce simulacre, qui nous ressemblent terriblement …
Je n'ai pas lu les critiques avant. Heureusement je n'y serais pas allé. J'ai trouvé le sujet intéressant, l'ebook face aux livres reliés. J'y suis allée pour les acteurs. La mise en scène est néanmoins redondante, et c'est pour moi la raison de l'ennui, un débat sur le sujet sur Arte passerait mieux.
Un film que l on peut éviter de voir. Une idée intéressante de décrire les évolutions qu engendre le numérique dans le monde de l édition. Des débats entre BoBo parisien par ailleurs très bien décrit, mais une histoire très très plate qui à travers leurs histoires de Q et leur principe bourgeois ne sucite pas grand intérêt. Dommage d avoir perdu une soirée a regarder ce film alors qu il y en a des tas d autres superbe.
D'excellents dialogues, avec un Guillaume Canet bluffant de réalisme dans son costume d'Alain : un éditeur brillant à la tête d'une vielle maison d’édition en quête d’évolution. Vu le titre, je redoutais - à tort - un vaudeville, je trouve un film bien plus intéressant, comique et enlevé que la plupart des pièces de Feydau. Vincent Macaigne est une révélation. Juliette Binoche est toujours excellente avec des relations assez édifiantes avec ses partenaires. Par contre assez grosse déception, selon moi, de Christa Théret que j'avais beaucoup aimé dans "Renoir" et dans "Marguerite" , mais qui ici interprète - mal selon moi - la jeune amante brillante, supposée être sortie d'HEC et donc déclamant ses aphorismes - typiques de la jeune HEC qui sait tout. Un rôle difficile cependant mais qui selon moi ne lui convient pas, cela ne passe pas. Je pense cependant que c'est davantage une grosse erreur de casting : Christa est tout sauf une mauvaise actrice. Ce petit bémol à part, on passe un très bon moment avec des réflexions sur l'évolution des livres et du milieu de l'édition assez intéressante soumise à une seule règle très simple pour sa continuité : le succès commercial.
Vraiment pas très bon. Le texte manque de fluidité, on a l’impression que les acteurs sont mal à l’aise en le récitant. Et que ce soit pour s’en moquer ou non, le sujet du livre numérique n’est franchement pas passionnant.
Un film bien bavard, avec de mauvais dialogues pompeux et incompréhensibles, beaucoup d’ennui donc, quelques personnes ont quitté la salle au fil de l’eau. Chacun et chacune ont une double vie, qui comme la première est parfaitement inintéressante. Nora Hamzawi tire de façon brillante son épingle du jeu et amène une bouffée d’air frais !
Il y a un plan extraordinaire à la fin du film : un scooter qui traverse la garrigue pendant 20 secondes. 20 belles secondes où l'on n'entend personne parler ! Enfin ! Quel bonheur ! Parce qu'à part ces 20 secondes, le film est une interminable diarrhée verbale. Olivier Assayas prend prétexte de discussions chics entre amis intellos pour nous délivrer son point de vue sur l'avenir du livre, internet, la télé, les séries, la politique et tout ce qui peut transiter sur le zinc d'un café parisien. Comme pour toute bonne diarrhée, ce qui en sort ne mérite pas d'être ici nommé. Car à l'instar des personnages du monde littéraire dont parle son film, Olivier Assayas ne semble pas être à la page. Quid de l'avenir du livre-papier et du livre-numérique se demande-t-il ? (c'est le sujet principal). Jean-Claude Carrière et Umberto Eco avait disserté sur ce sujet dans "N'espérez pas vous débarrasser des livres"... il y a 10 ans !
Si on en juge par les critiques et la note moyenne, ce film a du mal à trouver son public. Ce qui lui est reproché, son côté verbeux, ses bobos, le débat que ses dialogues et son fil conducteur portent sur l’avenir de l’écrit et du livre à l’heure numérique. Une immersion dans le milieu de l’édition et des forces qui gravitent autour. Ce cœur de sujet est peut-être un peu difficilement accessible au spectateur lambda, d’autant qu’il est traité à la manière d’une dissertation. De là, à dire que c’est mauvais, la sanction est trop sévère car l’ambiance et les éléments du débat sont bien là. On aime ou on n’aime pas ce type de scénario. Autour de ça, des couples amis en affaires et dans la vie qui se font et se défont et se trompent parfois les uns les autres, les uns avec les autres. Marivaudages assez classiques. Et cet auteur racontant et avouant au travers de ses romans ses frasques amoureuses. Ce qui n’est évidemment pas pour plaire aux conquêtes qui s’y reconnaissent sous pseudo ou en sont victimes. Peut-être que si ce second aspect avait été davantage traité que sur un ton littéraire, ça serait mieux passé auprès du public ? Ceux qui connaissent le milieu de l’édition et des auteurs seront toutefois aux anges. Un regard dans la salle et on voit bien à quel type de public on a affaire. Ce n’est pas le très grand public des comédies.
Film sans aucun intérêt ! Prétentieux à souhait, mal joué ... Seuls Nora Hamzawi et Vincent Macaigne dans une moindre mesure tirent leur épingle du jeu ! Le scénario ( si vraiment il y en a un... à part des coucheries croisées, je ne vois pas vraiment !) est nul, les dialogues on ne peut plus pédants ( Et en récités sans aucune respiration par Guillaume Canet et sa jeune partenaire. On dirait comme le disait une des critiques qu'ils nous citent un texte appris par coeur sur Wikipedia ou sur un powerpoint sur l' édition et le livre numérique). Bref avec le prix de la place, allez voir autre chose, boire un coup, ou vous acheter un Que sais-je sur n'importe quel thème , ça sera toujours mieux que perdre votre temps et votre argent pour ce film insipide !
un film bavard qui comporte beaucoup de dialogues, un peu trop, ça ressemble à du Rohmer. des gens , "bobos" Parisien du monde littéraire qui parle avenir de l'édition.....qui se croisent, qui couchent, se mentent..,. tout ça pour ça . c'est un long pour un film de 2019...
Cette pseudo comédie intellectuelle donne envie de picoler pour supporter l'ennui boursoufflé de prétention qu'elle suscite. Quelques scènes intéressantes, enfin moins mauvaises que les autres. Et puis c'est tellement laid ! Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Après deux films remarquables, Assayas rate son coche avec un film bobo prétentieux et assez vide qui se présente avant tout comme une succession de bavardages autour de la problématique de l'édition numérique. C'est ennuyeux et le propos est déjà ringard. Malgré ces défauts majeurs, le film est sauvé du naufrage intégral par son caractère léger notamment lorsqu'il s'intéresse aux marivaudages de ses personnages. La comédie sentimentale convenue dans son propos fonctionne plutôt bien grâce à des acteurs tous très bons mention spéciale à l'excellent Vincent Macaigne. Dommage que cela ne soit pas le cœur d'un film faussement intello et au final assez rébarbatif.