Vous reprendrez bien un peu (l'épreuve dure quand même 1 h 40...) d'immersion dans le monde des "zélites" ?.. Par un cinéaste du sérail, Olivier Assayas, que décidément j'abomine !.... Au bout de 15 à 20 min on a fait le tour du "propos", et l'on ne s'amuse plus à ce qui semble quasiment un pastiche, une parodie, tant les "héros" lecteurs (impliqués, bien sûr...) de "Libé" de cette branchitude/gauchitude/boboïtude indigeste sont, au-delà même de l'archétype, caricaturaux. La (grosse) heure qui reste sonne alors très bourratif...... On avait fait le tour de la problématique. Où l'on constate que ces "intellos" (éditeur, responsable médias, écrivain, actrice, & co) ne savent animer leurs moments de loisirs, entre deux blablas répétitifs et oiseux, que grâce à de très vulgaires adultères (en mode croisé, avec variante saphique - pour faire "in"). OA ne cultivant ni l'art de la conversation filmée (n'est pas Rohmer, ou Woody Allen, qui veut), ni celui de la dramaturgie des alcôves, mettant en bouche de ses interprètes ectoplasmiques (Binoche, Canet, Macaigne...) du rien prétentieux et filandreux, la seule pensée qui vienne, au global, après avoir (courageusement) visionné cet insupportable opus, ne peut être que : "aucune envie de Doubles vies, mais beaucoup d'ennui !".