Voilà un film typique d’une situation de la vie qui arrive parfois et qui est très gênante. Être au milieu d’un groupe de gens qui parlent et n’avoir rien à dire. Pire. Qu’on ne te demande même pas ton avis. Tu es invisible. Et ici c’est pareil. On pense même qu’il est tout à fait possible que les gens continuent à parler quand la télé s’éteint…… C’est harassant et vain. Certains y voient du Woody Allen. Oui peut-être. Mais du mauvais alors……
D'un ennui intersidéral, j'ai rarement vu ça. J'ai arrêté en cours de route ce que je fais rarement. La première scène avec Canet donne le (mauvais) ton. il récite son texte avec ennui comme le feront tous les acteurs tout au long du film, pas du tout incarnés. Le tout dans un gloubiboulga sur le numérique dont on ne comprend pas grand chose (même pas les acteurs visiblement). On espère qu'il se passe enfin quelque chose, mais non. Un film en aplat, sans émotion, sans humour et sans charme, juste un méchant verbiage indigent.
Un film très écrit, avec des dialogues au millimètre. Parfois trop. On a l'impression parfois que les acteurs ont du mal avec les dialogues écrits, et qu'il manque de spontanéité. Mais ça n'enlève rien à la qualité de cette histoire, où se mêlent les couples les métiers réflexions sur la société sur l'art sur le cinéma sur la culture sur le savoir. Les comédiens sont formidables. Une tranche de vie qui est prenante.
Verbiages à la Rohmer de bobos pédants et snobs sur la numérisation de l'édition. Dialogues artificiels et vaudeville sans intérêt. Log off recommandé...
Avant tout j'ai perçu ce film comme un questionnement sur l'avenir de l'édition et de la lecture... papier ou numérique, et même si le réalisateur mélange les opinions, il semble davantage en faveur du papier, comme moi, et c'est un point fort. Mais ce film bavard d'intellectuels parisiens possède des dialogues bons, certes, mais loin d'être assez efficaces pour s'en contenter, car l'histoire demeure insignifiante autant que l'action totalement absente.
Léonard (Vincent Macaigne) est écrivain, en couple avec Valérie (Nora Hamzawi), elle-même assistante d’un homme politique. L’éditeur de Léonard est Alain (Guillaume Canet), en couple avec Selena (Juliette Binoche), une actrice de série TV. Il ne se passe pas grand chose dans ce film, pour ainsi dire quasiment rien à part les tromperies des uns et des autres. On assiste à une succession de scènes de discussions pseudo philosophiques, qui donnent plutôt l’impression de suivre des débats de comptoirs, c’est sans intérêt, voire même parfois ridicule selon le moment choisi pour engager le débat (exemple : Alain se met à lancer un débat alors qu’il est en train de se rhabiller après avoir trompé sa femme). Les couples sont assez improbables, les interprétations des acteurs ne sont pas crédibles, ils ne croient pas vraiment à ce qu’ils racontent, il n’y a rien de naturel. Les discussions entre amis font très “bobos”. Je n’avais qu’une hâte c’est que ce film se termine enfin, j’ai eu la sensation de perdre totalement mon temps tellement c’est sans intérêt.
4 708 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 10 août 2020
Doubles Vies est typique de l'attitude snob des bobos parisiens dans le business dit culturel. C''est un pauvre vaudeville petit bourgeois, ennuyeux et pas bien filmé sur quelques petites affaires entre soi-disant amis de cet arrogant groupe de profiteurs. Nul doute que c'est l'une des nombreuses descriptions du déclin de l'ambiance de la société française et un bon signal de prévision avant les émeutes des gilet-jaunes. Beaucoup de choses, des discussions répétitives sur la numérisation de l'industrie de l'édition mais le tout en vain. Rien n'est résolu avec élégance car c'est terne, bavard et pédant. Essentiellement un film sur le nombril de l'industrie de l'édition. Je m'attendais à un film pour adultes intéressant et j'ai eu un type médiocre qui parle sans arrêt à la place. Un film complètement frustrant à regarder. Généralement je supporte le cinéma français mais pas ce film...
Un film décevant qui peine à être crédible en ce qui concerne le débat de la transition des livres papiers VS livres électroniques (film de 2019 tout de même). Les dialogues sont à rallonge. Ce film aura le mérite de parler pour ne rien dire (ou presque). On sent la lassitude ainsi que de l'ennui. Pour les amateurs de bons films, passez votre chemin concernant doubles vies.
Film insupportable et ridicule. Dès le début, s'ouvre le bal de scènes statiques (et même figées) mises au service de seules discussions intellectuelles. Dans la 1e scène, la discussion porte sur des questions de ligne éditoriale, en matière de publication de roman. Alors on se dit : "bon, c'est mal parti, c'était sans doute une maladresse". Mais la 2e scène arrive, où il s'agit cette fois de format d'édition : papier ou numérique ? Puis finalement aucune scène ne rattrape l'autre et on est obligé de constater que Olivier Assayas, qui a pourtant fait quelques bons films, échoue à éviter le piège n°1 du cinéma français, dans ce qu'il a de plus mauvais : les scènes de café (ou de salon, chambre, etc.) pour ne servir que du bla-bla. Surtout que : discussions intellectuelles ? Bah non, même pas, car tous les dialogues ne proposent que des PLATITUDES d'une banalité affolante. Et c'en est au point que je pose une question, qui me parait plus que légitime : pourquoi est-ce que ce film a été écrit, financé, tourné ? Parce que Olivier Assayas (et ses potes, fussent-ils acteurs ou techniciens) avaient besoin d'argent ? Je crois que oui. Et c'est scandaleux, car au-delà du mépris aristocratique vis-à-vis du public qui s'exprime là-dedans, c'est vraiment prendre les spectateurs pour de seuls jambons bons à perdre leur argent.
Je me suis ennuyé devant cette comédie romantique comme rarement. C’est pile le genre de film que je déteste. On aura un enchaînement de dialogue pseudo-intellectueldigne de la caste des « bobo parisiens ». Pourtant la réflexion de fond aurait pu sembler intéressante. Savoir si le numérique doit prendre l’emprise sur l’intégralité de nos vies ou si certains domaines peuvent rester en l’état. Mais en noyant ça sous un flot de paroles qui se veulent limite moralisatrice sur ce que doit être ou non la culture, j’ai trouvé que cela perdait de son fond. On assistera donc à plein de dialogue sans grand intérêt. Ils sonnent aussi fades que les protagonistes. Chacun enfermé dans sa petite case deviennent par moment limité antipathique. Bien que son personnage soit détestable, j’ai cependant assez aimé Vincent Macaigne. Lui qui se veut être un artiste hors du système alors qu’il jouit d’un petit confort bourgeois est le seul qui a su trouver de l’intérêt à mes yeux. J’aime le style atypique de cet acteur et sa manière de jouer. Par contre, que ce soit Guillaume Canet ou Juliette Binoche, je les ai connus dans un meilleur jour. J’ai trouvé la réalisation un peu brutale dans certaines transitions, j’avais limite l’impression que par moments les scènes n’étaient pas fini car on ne va pas au bout des émotions et on passe à autre chose. Vous l’autre compris, je ne vous conseille pas DOUBLES VIES.
On part sur un vaste délire d'Olivier Assayas qui a du semble t-il faire un mauvais pari entre potes. Tenir tout un film sur un débat sur le livre électronique, c'est quand même très fort. Au début, tu penses que c'est surtout l'amorce d'un marivaudage boboïsé, le titre aussi, puis l'intention de filmer deux couples qui se déchirent. Mais en réalité pas du tout. A l'image de son sujet principal, une fausse bonne idée qui n'est pas facilement défendable. Et pourtant, avec Vincent Macaigne et Nora Hamzawi sous ton objectif, cela aurait pu partir sur un égarement bien plus fou. Bref Olivier, reviens à nous !