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Jean-Philippe B.
7 abonnés
10 critiques
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2,5
Publiée le 4 février 2019
Dès le début les dialogues et analyses sont très lourds et longs... et c’est comme ça tout le long du film et malgré cela et l’ennui que cela peut produire ce film a eu un effet assez hypnotique qui m’a empêché de partir de la salle d’ennui... La réalisation, les acteurs et leur jeu, la manière dont ils sont filmés, on voit le talent du réalisateur et les acteurs et le film sont beaux visuellement. Le contenant est beau, le contenu est lourd, très lourd... Les reflections, discussions, et débats intellectuels sont inintéressants au possible et manquent d’humanité... de chaleur et d’âme. Humanité qui manque également à ces personnages qui se mélangent et se trompent dans tout les sens pourquoi on ne sais pas, pour pimenter leur vies fades? Même ces tromperies paraissent fades et ennuyantes... Je ne m’attendais pas à grand chose en allant voir ce film, je ne pensais pas étouffer avec des dialogues aussi lourds, je m’attendais à quelque chose de plus léger, mais heureusement les acteurs sont assez forts pour nous faire oublier tout cela...
C’est sensé être une opportunité d’aller voir un film en AP, ça a été un contrainte... Canet recite, Christa est la, sans être là, puis là à nouveau... Juliette Binoche sauve les murs... Le vrai sujet du film est évincé pour laisser place à une polémique ultra chiante sur l’ère du numérique dans l’édition. Mes deux étoiles sont décernées à quelques décors bien choisis et certaines situations qui font sourire.
Une caricature des bobos Parisiens sans vraiment grand intérêt. Les séquences sont d'une longueur telle que l'on a l'impression d'être au milieu de ces dîners aux pensées pseudo philosophiques sans pouvoir quitter la pièce. Le duo Binoche/Canet est original bien qu'intéressant. On connait rapidement la fin, il n'y a pas vraiment d'histoire au milieu de ces mensonges et tromperies qui on l'a bien compris, dénonce quelque part notre génération. Doubles vies ou Doubles ennuis ?
Le film et sorti en Italie et ne risque pas de faire long feu. Malgré des acteurs excellents qui interprètent très bien leur rôle, les dialogues sont assomants, prétentieux, vides, artificiels. Il ne se passe pratiquement rien du début à la fin. Les personnages tournent en rond et s'offrent des soirées ou des rencontres de "masturbation intellectuelle" sur le futur du livre à l'ère du numérique sans jamais nous proposer quelque chose d'intéressant. On asssite à des débats soporifiques entre des bobos un peu minables. C'est pas ça qui va aider le cinéma français à trouver son public en Italie ... Dommage.
Si tout l’aspect autour des relations entre les personnages est fort intéressant, d’autant que chaque acteur incarne parfaitement son rôle (mention spéciale pour Nora Hamzawi qui fait ses premiers pas au cinéma), on regrette les débats récurrents qui ponctuent tout le film. A travers des réflexions sur l’état du livre à l’ère du numérique, on a davantage l’impression d’écouter un podcast de France Culture plutôt que de regarder un objet de cinéma.
Pour retrouver l'intégralité de ma critique : http://www.leslettresdelucie.fr/doubles-vies-double-peine/