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pierdeux
1 abonné
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1,5
Publiée le 21 janvier 2019
30 minutes de digressions sur l'evolution du livre a l'ere numerique, puis une petite bleuettte fadasse de coucheries sinistres, un filmtres parisien, tres nombriliste, tres "pousse-au-gilet-jaunisme" d'une fadeur sans egale. Qu'est ce que Canet et Binoche sont alles faire la dedans , Pathetique, Tenez vous loin. Je repete: Tenez vous tres loin, puisque l'on n'a pas le droit aux Majuscules lorsque l'on veut souligner un point!
Cher M. Macaigne, vous m'êtes sympathique et il me peine de ne pas vous donner les cinq étoiles que vous réclamiez, car ce film n'est malheureusement qu'un n-ième film de parisiens sur des problèmes de parisiens. Les problématiques abordées sont certes réelles, et discutées de manière intéressante, mais leur caractère universel est plus faiblard que vous ne le prétendez. En un mot, encore un film nombriliste de l’intelligentsia parisienne, désespérant à l'heure des gilets jaunes.
formidable formidable formidable formidable formidable, un film chorale à voir. les acteurs sont formidables, les dialogues sont riches, les sujets sont d'actualité, le tout est formidable.
Bien que cette comédie soit un peu trop "bobos" pour moi, j'ai été plutôt emballée. En effet, il ressort de toute cette histoire la fragilité, la sensibilité et les contradictions des êtres humains, quels que soient leurs âges, leurs milieux sociaux, leurs métiers. Ce film le démontre très bien. Nora Hamzawi, Vincent Macaigne sont franchement bien. Juliette Binoche est toujours aussi lumineuse. J'ai moins aimé le personnages de Guillame Canet qui est assez pénible et prétentieux.
Un éditeur, un écrivain, une actrice, une assistante parlementaire ... Les personnages de Doubles vies ne représentent pas vraiment la France profonde. Et alors ? Il y a une belle ironie dans ce film qui n'est pas loin de caricaturer la comédie sentimentale à la française, très proche de l'image qu'a le cinéma français à l'étranger, que ce soit pour le louer ou le critiquer. Assayas, qui a toujours réalisé des films très écrits, littéraires même, parle ici d'un petit univers qu'il connait bien, celui des intellectuels parisiens qui pérorent sur l'état du monde et de la culture tout en menant une vie qui ne respecte pas nécessairement la morale qu'ils mettent dans les affaires qui ne ressortent pas du domaine privé. A l'écran, cela donne un long-métrage que certains jugeront sans doute trop bavard, un cinéma en chambre qui s'écoute quelque peu penser. Tout ce qui est dit n'est d'ailleurs pas d'une suprême intelligence mais c'est précisément dans le regard mi-moqueur, mi attendri d'Assayas vis-à-vis de ses personnages que réside l'intérêt principal de Doubles vies. Et notamment sur leurs petits mensonges et tromperies entre amis et au sein du couple dans une redéfinition de la carte du tendre, certes aucunement révolutionnaire mais totalement dans l'air du temps. S'y ajoute la manière élégante d'Assayas, avec une mise en scène sans ostentation mais comme souvent chez lui d'une grande fluidité. En outre, les acteurs sont à la fête dans son cinéma et brillent de mille feux de Canet à Binoche en passant par Macaigne et la moins connue mais toute aussi excellente Nora Hamzawi.
Contrairement à la plupart des critiques postées à cette heure, moi ce film m'a vraiment bien plu. C'est une comédie assez cynique sur deux couples qui se connaissent. Cela parle principalement de relations de couples, d'adultère, d'amour, de travail, d'amitié. Les métiers en question sont notamment dans le monde de l'édition littéraire, dans la politique (via la femme qui est attachée parlementaire) et dans une série télévisée. Ce film est très bavard, il faut bien suivre, les dialogues sont assez percutants. J'ai apprécié l'atmosphère générale du film et les acteurs sont épatants. J'avais aimé le précédent film du réalisateur O. Assayas qui parlait de surnaturel et là ce nouveau film est très bien également.
Aucun ressort dramatique. Ce film laisse le spectateur sur le bord de son siège, prêt à partir de la salle tant le bavardage prétentieux sur l’avenir du livre papier / numérique qui constitue le seul objet du film est inintéressant. Même les coucheries des uns avec les autres ne font sciller personne, ni les acteurs ni le spectateur. Tout le monde s’ennuie ferme. La moitié de la salle s’en est allée avant la fin de la première moitié du film.
Doubles vies est le premier film que je vois en salle en 2019. Son seul intérêt c’est de donner l’assurance que tout ce que je pourrai voir cette année sera forcément bien mieux. En effet ce film est une insulte à l’intelligence. Il est fait d’1h40 de bavardages sur trois registres : des repas entre bobos avec les conversations idoines, des dialogues entre couples légitimes ou illégitimes, dialogues qui n’ont rien à envier à la plus plate littérature. Et last but not least un discours sur la modernité qu’aucun Que sais-je n’oserait publier. Il doit s’agir de chapitres entiers sur l’e-publishing pour les Nuls ou de pages Wikipedia sur les statistiques de ventes d’e-books et autres livres audio sans oublier de placer le mot algorithme. Bien sûr tout cela se passe dans les appartements bureaux cafés et lieux de villégiature assortis aux personnages. La mise en scène n’a pas d’intérêt. Et en plus c’est souvent très mal joué mais il est difficile d’en vouloir aux comédiens qui ont à dire de tels dialogues.
Film hyper bavard où franchement on s'ennuie ferme, ca tourne en rond , j'ai failli partir avant la fin .Typique du milieu germano-pratin , complètement déconnecté de la " vraie vie" , on passe sa vie dans les cafés, les restos, les hôtels , les beaux apparts , les belles maisons à la campagne ou au bord de la mer ,, les dîners chez les copains qui génèrent des discussions interminables et fumeuses ,seule Juliette Binoche est crédible ( quoique tromper son mari alias Guillaume Canet avec Vincent Macaigne, , faut y croire !) et mention spéciale à Nora Hamzawi qui réussit à donner corps à son personnage .
Film sympathique , néanmoins certaines scènes sont ennuyeuses , je pense au début au restaurant , trop long, trop bavard , manque d'actions. Sur fond du monde littéraire , des couples se trompent...Bof
Ah chouette un nouveau Assayas ! vu en avant première pour faire plaisir à des amis, qui au final étaient plus déçus que moi ! étonnamment ça se passe rive gauche et ça parle du milieu bobo intello, waouh ! évidemment ça ne mène nulle part, à part du badinage éternel, qui couche avec qui, qui trompe qui, pourquoi et comment, et tu écris et tu écris pas, tu publies ou pas, et prise de tête, alors qu'il y a tout un monde à l'extérieur du 7ème parisien, mais vraiment, on propose des visites guidées à Assayas, même bénévoles, pour lui faire découvrir ça ! n'hésitez pas à laisser votre contact Monsieur !
Olivier Assayas tente le pari d’un film débat, avant de chercher l’ultra divertissement. C’est un film qui met en avant le talent de ses acteurs avant de chercher à plaire au grand public. C’est une comédie unique en son genre parce qu’elle est très intellectuelle, ce qui n’empêche pas de rigoler ! Par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir, les dialogues longs, ce qui donne le temps aux acteurs d’apparaître petit à petit dans l’histoire. C’est un casting qui crève l’écran et chacun apparition de comédien est un régal. Je regrette tout de même les faux raccords, très nombreux, dû à la volonté de créer des champs/ contre champs où l’on voit le personnage de face et de dos dans le même plan... au moins, il aura pris le risque ! De la même façon que l’on peut reprocher à une comédie d’être « trop commerciale », celle-ci semble volontairement élitiste : c’est le gratin du cinéma français qui parle de l’avenir du livre, dans des décors bourgeois bohèmes où chacun exprime son opinion. Je peux comprendre aussi que les spectateurs puissent se sentir particulièrement " arnaqués ". La bande annonce ne révèle pas la lenteur des scènes, qui peuvent rendre frileux certains amateurs de comédies. Bref, avant d'aller à sa séance, il faut être prêt.e à réfléchir !
Vitrine de et pour Bobos. Miel pour gilets jaunes. D’emblée, on touche le fond, dès la première scène où un très mauvais Canet reçoit un Macaigne attendu. Diction du XVIIeme siècle, narration d’une pauvreté ahurissante, scénario indigent, son et photographie pré-Méliès. L’ensemble vire très rapidement au naufrage. Je suggère à Assayas de trouver rapidement un scénariste, quel qu’il soit, faute de quoi, les spectateurs, tels que moi, l’abandonneront