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Un visiteur
1,5
Publiée le 18 janvier 2019
Quel ennuie....! Je m'attendais à une comédie sympathique... Pour finalement trouver une bande de bobos débattre (en s'écoutant parler) sur les éditions de presse, version papier ou numérique, pendant tout le film... Ce thème prend toute la place et finalement la comédie et les émotions de ses «doubles vies» sont remisées (très loin) à l'arrière plan! Pour créer une illusion de dynamisme à ces débats fumeux, Assayas fait bouger sans cesse ses personnages... c'est usant à regarder! J'ai été très déçue par Nora Hamzawi, que j'aime pourtant beaucoup sur Quotidien. Finalement elle ne joue qu'une émotion, et cela devient agaçant de la voir sourire de coin, l'air moqueur, tout le long du film avec la même expression qu'elle questionne la fidélité de son conjoint, parle de la presse ou (spolier)... Bref, pourtant bon public, surtout au cinéma, je me suis passablement ennuyée, et même agacée,au point d'être proche de quitter le cinéma pour aller me coucher tôt !
Un film franchement passable. Autant les actrices et acteurs sont parfaits et excellents, autant le scénario est poussif et pénible. Plus d'une heure trente à attendre une action ou une histoire digne des personnages et rien… De la philo sur un éditeur et un écrivain qui trompent leur épouse… un non-sens de littérature où la réflexion se mêle à l'absurde… Bref, un pénible moment et c'est dommage.
On s ennuie beaucoup, des dialogues pas pertinents, rythme trop lent ...On s écoute on fait salon ....sans tenir compte du spectateur Film français dans sa nullité. .
on y voit un ramassis d'intellectuels parisiens n'arretant pas de grand parler sur l'édition, le numérique et la politique sur fond de coucheries et tromperies. Un ennui tel que je voulais quitter la salle.
Cette histoire de bobos parisiens m'a bien amusée et bien fait rire. Ceux qui descendent méchamment ce film, holà, c'est exagéré, il faut se détendre un peu. Voilà une histoire bien troussée, sympathique et qui montre bien tous les travers de ce milieu privilégié.
Ce film est vraiment nul. Le scénario, les dialogues, les interprétations, tout. On peut difficilement faire pire, plus ennuyeux, et plus pseudo-pompeux et pseudo-intello à deux balles. Une seule chose là-dedans mériterait plus d'étoiles : l’interprétation de Nora Hamzawi. Elle doit avoir beaucoup de talent cette fille pour arriver à être aussi naturelle avec des dialogues si nuls.
Ce film présente une ambiance plutôt snob et prétentieuse. Cependant, si on est attentifs, bienveillants et qu'on gratte la surface, on se rend bien compte de toute la fragilité des gens et c'est cela qui fait tout le sel de l'histoire. J'ai grandement aimé ce film.
Léonard (Vincent Macaigne) écrivain possédant une carrière timide souhaite publier son nouveau roman et demande donc à son ami et éditeur Alain (Guillaume Canet) la possibilité de le faire. Olivier Assayas nous plonge dans une réflexion philosophique où le débat d'opinion prime. En effet par le biais de scènes intimistes et conviviales, avec des plans épaule, le réalisateur de Personnal Shopper invite le spectateur à devenir maître et juge de ce discours parfois lent mais captivant. De nombreux questionnements interviennent comme : doit-on librement s'inspirer de personnes réelles et les incorporer dans notre œuvre littéraire ? Doit-on démocratiser le numérique ? Mais aussi la lente désintégration du format papier peut-elle être bénéfique aux écrivains ? Ceux-ci permettent une intellectualisation certaine de notre société et permettent aux spectateurs à son tour de se poser ces nombreuses questions lors de la fin du film. La plume d'Olivier Assayas régale dans ses répliques cocasses et parfois cinglantes à l'encontre de certains personnages et nous laisse parfois l'impression d'être plongés dans une mise en scène théâtrale composée d'actes et de scènes. On apprécie le final qui accorde enfin au casting de se réunir et permet, par certains plans solaires, l'épanouissement total ainsi qu'une sublimation esthétique de l'oeuvre (tout du long de celle-ci les jeux de lumières amènent une ambiance froide et grisonnante qui donne un coup profond à l'humeur). Cependant, une question demeure parmi le foisonnement d'interrogations que nous propose le long métrage, celle de la direction d'acteur. En effet, malgré un casting qui habituellement ne déçoit pas (Guillaume Canet, Juliette Binoche, Christa Théret, Vincent Macaigne ...), celui-ci parvient à nous désabuser. Les protagonistes semblent réciter leurs répliques sans même comprendre le sens de ce qu'ils expriment, en oubliant totalement l'intonation et les fluctuations de voix qu'empruntent leurs personnages. Cependant on ne peut qu'admettre que Double Vies permet de donner libre cours à deux types de pensées et de discours et qui permettent la libération certaines d’idées et de pensées
Le réalisateur-scénariste s'est pris les pieds dans la tapis, à savoir qu'il s'est tellement focalisé sur ses dialogues qu'il en a oublié le rythme, les sentiments, et s'est sans doute perdu avec trop de sujets de fond. Mais les dialogues restent le gros point faible du film. Trop littéraires, au langage soutenu et/ou élitiste qui manquent tout bonnement du naturel nécessaire pour croire à ces rencontres amicales et professionnelles. Beaucoup trop écrit pour qu'on y adhère, le cinéaste signe une comédie dramatique parfois pompeuse et bancale mais qui n'est assurément pas dénué d'intérêt. Site : Selenie
Assayas signe ici un très bon film et drôle. Il réussit à convier le spectateur dans chaque scène comme si celui-ci en était l'invité et le témoin de la discussion. Le scénario est solide. Les conversations abordées sont toutes très intéressantes et contre toute attente j'ai beaucoup ri.
D'entrée c'est agaçant. Avec tout ce que certains reprochent (souvent à raison) à un certain cinéma français : parisien, bobo, nombriliste, élitiste, bavard, prétentieux. Et bien sûr ça l'est un peu (beaucoup ?). Mais assez vite on s'attache aux personnages (pour ma part surtout à ceux de Binoche et Macaigne), on est pris par le propos et on se laisse embrigader dans ce marivaudage finalement assez léger. Assez différent de ses autres films, voici aussi un Olivier Assayas plutôt drôle, qui nous propose un beau constat (si ce n'est une belle analyse) sur la littérature et son avenir avec (ou pas) le numérique. Les dialogues sont en rafales, sans jamais aucun répit, et le dénouement est attendu (mais peut être pas tant que ça...). La direction d'acteurs, comme toujours chez le réalisateur, est impeccable. Juliette Binoche, Guillaume Canet ou même Vincent Macaigne n'ont plus rien à prouver, alors que Nora Hamzawi est une belle découvert (pour le grand écran). Un film dans l'air du temps, qui va certainement ennuyer beaucoup de monde, que j'ai trouvé agréable et bien fait, mais qui restera sans doute mineur dans la filmographie de son metteur en scène....
Film Prétentieux et ennuyant. A éviter ! Les acteurs ne semblent d’ailleurs pas être à l’aise en récitant leurs textes dont le fond atteint un niveau record de platitude. C’est tout simplement mauvais.