Film incroyable émouvant j’ai frissonné et surtout j’ai eu peur vers la fin c’est malheureusement une histoire qui est encore aujourd’hui quelque fois d actualité mais très bon film et bien réussi
Je recommande ce films a 100%. J'ai pleuré à mainte reprise ! Les acteurs sont géniaux. L'histoire représente tellement bien les choses et elle est tellement bien racontée que ça nous remet totalement en question ! Je suis juste un peu déçu de la fin. J'espère le voir prochainement sortir en livre, pour pouvoir l'acheter et me régaler une fois de plus ! Contrairement aux commentaires précédents je ne trouve en aucun cas que ce film pousse quiconque à la violence ou a devenir un extrémiste. Ce film fait réfléchir sur le fait que tout le monde à le droit de vivre ! Que tout le monde doit être égaux ! Et qu'un peuple libre n'est pas un peuple qui doit être massacré, frappé ou tué par les forces de l'ordre dés qu'il ouvre la bouche ! Je recommande vivement à tout le monde de voir ce film et de ce mettre à la place de chaque personnage.
Russel joue à merveille son rôle de père de famille pro black ayant vécu une enfance difficile dans un ghetto Afro-américain, Le film est émouvant les citations de Pac très intéressante. Vraiment je conseil ce film
Magnifique film ! Très touchant, et surtout très vrais. Tout au long de ce film j'étais très ému, et n'arrive toujours pas à comprendre comment tout ça est possible. Question: Comment peut-on tuer un jeune garçon qui spoiler: tiens une brosse a cheveux ? Réponse : Parce qu'il est noir.
Un blanc serait avertis.spoiler: "Les mains en l'air" . Alors, quand c'est une personne noir, l'action de tirer et la seul issue..?
Est-ce là une réponse humaine ? L'Humain ne changera t-il jamais?
Je pense que non la Haine est présente, je suis en accord avec le film nous la transmettons spoiler: à nos enfants .
J'aimerai faire référence au film, le 5e éléments. A quoi ça sert de maintenir la vie pour ce que nous en faisons.. ? Guerre, Racisme, mauvais traitement.. Et j'en passe.. Je suis désolé que nous en arrivions à çe point.
J'éspere que ce film fera réfléchir et sera une inspiration, surtout chez les américains. C'est là-bas le pire.
Je tiens a rajouter que ce film m'a marqué, je sais bien que ce n'est pas l'unique film qui référent ces injustices. Mais le voir interprété par une adolescente et toutes ces souffrances, choix, qu'elle endure rendent le film prenant et donne matière à se poser des questions.
Je ne suis pas la pour juger les personnes(vous lecteurs), mais pour partager mon avis et mon outrance face à ce genre de choses. J'espère également n'avoir offensé personne avec cette critique. Mais juste rappeler ces injustices pour qu'on ne les oublies pas.
Comme souligné par l’affiche, un film coup de poing. Sujet traité sur un ton quelque peu militant ne laissant pas de place à la demi-mesure. Très rapidement, le spectateur est plongé dans le vif du propos. Les citoyens de race noire font peur à la police (bien que politiquement correct oblige dans le cinéma américain contemporain il y ait aussi quelques policiers de couleur). De cette peur, alimentée par une délinquance endémique, naissent des situations tendues et des bavures. Au travers de l’héroïne du récit, on suivra une famille qui tente de sortir de ce cercle vicieux et surtout de s’en protéger. Réalité sociale américaine certainement très bien observée et retranscrite. On ne pourra s'empêcher d'essayer de transposer chez nous.
Après sa tentative romantique ratée avec "The Longest Ride", George Tillman Jr. revient avec un film qui lui ressemble davantage, lui qui a réalisé par le passé des films comme "Men of Honor", "Notorious" ou le récent et très réussi "The Inevitable Defeat of Mister & Pete". Pour faire ce film, il adapte le roman éponyme d'Angie Thomas et lui parfaitement honneur. Il nous raconte une histoire ancrée dans la réalité qui parle des violences policières et de la condition des Afro-Américains aux États-Unis. Un sujet tellement d'actualité qu'un film du même genre nommé "Monsters and Men" est sorti récemment. Dans le film de Reinaldo Marcus Green, on suit également un personnage qui fait face aux pressions et aux conséquences après avoir été témoin de la mort d'un homme noir tué par un policier seulement, ce film n'arrive pas à la cheville de celui-ci. Le réalisateur décrit parfaitement le contexte social en pointant du doigt les inégalités et les problèmes, et dresse par la même occasion le portrait d'une famille qui tente de vivre normalement bien qu'elle vive dans un quartier sensible. Il montre notamment comment le père de famille apprend à ses enfants comment réagir en cas de contrôle pour éviter de devenir la prochaine victime d'une bavure policière, une scène troublante avec des enfants si jeunes. Si Starr a compris la leçon, son ami n'a pas eu autant de chance qu'elle, car il va se faire abattre sous ses yeux. Après ce drame, l'adolescente va être partagée entre le fait de parler pour plaider la cause de son ami ou alors se taire afin d'éviter toutes représailles de la part du gangster pour qui travaillait Khalil. Si le film est aussi réussi que puissant, c'est parce qu'il raconte une histoire très réaliste et délivre un message très fort. C'eut été facile de tomber dans la facilité avec un traitement à charge, mais ce n'est pas le cas avec des propos nuancés et des personnages qui ne sont pas stéréotypés. Le film est simplement juste au niveau du traitement grâce notamment à une écriture subtile et intelligente. "The Hate U Give" est un film coup-de-poing, un film engagé, enrageant et émouvant qui est porté par d'excellents acteurs avec en tête Amandla Stenberg qui est fantastique. L'actrice qui a bien grandi depuis son rôle dans Hunger Games est tout d'abord rayonnante dans les premières minutes avant de se révéler complètement au même titre que son personnage. En somme, un excellent film qui est l'un des meilleurs de ce début d'année.
Quelle gifle ! Ce drame met en scène une adolescente black de 16 ans, Starr Carter, tiraillée entre deux mondes : d'un côté sa famille plutôt pauvre vivant dans un quartier difficile habité en majorité par des gens de couleur, et de l'autre sa vie scolaire dans un collège chic essentiellement fréquenté par une population blanche. Après un drame lié au racisme, Starr va devoir affronter sa vraie personnalité et les valeurs qu'elle porte en elle. J'avais déjà découvert cette jeune actrice américaine Amandla Stenberg dans le film assez décevant "Darkest Minds : Rébellion" sorti à l'été 2018, mais le scénario dramatique ici, soutenu par une réalisation superbe et une bande-son impeccable, la place formidablement en valeur et fait éclater tout son talent. Je n'ai pas vu passer les 2h13 du film : c'est tout simplement brillant et puissant à la fois. Remarquable ! --> Site CINEMADOURG <--
The Hate U Give ! Forcément quand tu adaptes un best-seller ayant marqué à sa sortie il y a 2 ans, faut pas se louper, et on tient ici une adaptation vraiment fidèle !
Déjà on pourrait se dire qu'un young adult marié à des thèmes aussi actuels et pertinents donnerait un décalage indigeste, le tout s'en sort finalement bien en plus d'être ludique et accessible.
Bien sûr on évite pas des poncifs d'écriture à coups de réactions stéréotypées ou pas toujours fines (la dépiction des gangs et de sa violence fait doucement sourire), mais le tout est réhaussé par une vraie sincérité et authenticité de propos sur l'appropriation et la fracture culturelle aux USA,le biais d''identification et les répercussions qu'elles engendrent sur la jeunesse, et au final la haine qu'elle engendre dans un cercle vicieux sans fin.
"C'est la même histoire, juste des noms différents" : le fait de citer Emmett Till ou encore Michael Brown ancre forcément ce qu'il se passe dans le film, à savoir la mort d'une jeune afro-américain, dans un lourd passif de l'histoire sociale américaine.
Le récit se permet par ailleurs quelques touches afin d'éviter tout manichéisme, à savoir des questionnements sur les raisons de la méfiance policière et ses doutes (de manière succincte cela dit).
Le casting est très bon, avec en première place Amandla Stenberg (la petite Rue de Hunger Games) dans le rôle principal de Starr Carter, qui véhicule complètement les nuances du rôle, face à toutes les prises de conscience et de position qu'elle affronte.
Russel Hornsby en père de famille inspirant est vraiment bon également, tout comme Regina Hall en mère protectrice.
Quelle dommage que George Tillman Jr livre une réalisation certes non déplaisante, mais qui manque clairement de cachet pour donner un vrai corps et la puissance que pouvait avoir des oeuvres récentes comme Detroit, Blackkklansman ou Blindspotting.
Malgré un léger manque d'émotion, le film reste néanmoins efficace et parfaitement clair dans ses intentions, et propose même une scène centrale impliquant la famille dans un restaurant.
En résulte un vrai bon film, visant juste malgré ces imperfections, et doté d'un très bon casting et d'une vraie sincérité.
la jeune Starr assiste impuissante au meurtre de son copain d'enfance abattu par un policier blanc bien nerveux lors de son intervention d'où pour moi un véritable problème pourquoi les policiers américains patrouillent tout seul. le film raconte l'après, les tensions, les émeutes; le pardon. une belle interprétation sur un problème récurent qui semble ne jamais se terminer.
n’hésitez pas à vous déplacer pour voir ce film qui retrace la réalité de la peur du « noir ». c’est magistral et très bien joué. malheureusement des faits, pour moi pas divers mais monstrueux, existent encore de nos jours et c’est lamentable. bravo un long métrage très réussi.
D’entrée, le ton est donné : un père de famille (Russel Hornsby, génial) explique à ses enfants comment se comporter lors d’un contrôle de police. Cette intro, qui n’a malheureusement rien d’une banalité dans leur quartier va alors prendre tout son sens. « The Hate U Give » n’est pas qu’un simple film pour ados comme on pourrait le croire, c’est un vrai drame, profond et douloureux, sur une actualité consternante, traitée de manière intelligente et posée, et qui amène à beaucoup de réflexion. La belle perf’ d’Amandla Stenberg n’est de loin pas anodine à l’impact du film.
Sans atteindre la puissance d’un Blindspotting, avec lequel il partage des thématiques semblables comme la position du témoin du racisme policier ou l’appropriation par les blancs de la culture noire, The Hate U Give brille néanmoins à sa façon, notamment en amenant le propos dans la bouche d’une jeunesse en quête identitaire.
Enfin un teen movie intelligent. Certes « The Hate U Give » comporte pas mal de défauts inhérents à ce genre : des clichés (mais heureusement pas à la pelle comme c’est parfois le cas), une tendance au manichéisme et à la simplification, mais ceux-ci sont bien moins marqués que dans la plus part des habituels films pour ados. En revanche il faut s’accrocher au début, le décor est assez mal planté, en étant inutilement long et affreusement insupportable (on a le droit à tous les défauts de ce genre de film poussés à l’extrême), j’ai failli partir au bout de 20 minutes (et ceux qui m’accompagnaient aussi), mais une fois ce début passé le film gagne en profondeur que ce soit dans le propos et dans les personnages. On plonge peu à peu dans la tête de Starr et de toutes les contradictions et les dilemmes auxquels elle doit faire face, et c’est bien fait. On a tout de suite de l’empathie pour l’héroïne, dont l’excellente interprétation d’Amandla Stenberg ne fait que renforcer la sympathie du spectateur. Sentiment qui s’étend peu à peu à toute sa famille, plus le film avance et plus on s’attache à l’ensemble de ses membres et à leur histoire, gros point fort du film.
Et si le début est inutilement long, la suite s’avère bien rythmée, prise de conscience de Starr (l’évolution globale de sa pensée et de sa perception du monde qui l’entoure est plutôt réussie), événements liés à des connaissances ou à l’enquête de police elle-même, régulièrement des éléments nouveaux relancent l’intrigue et rendent le scénario dynamique. Scénario qui épouse clairement le point de vue Afro Américain, parti pris totalement assumé de Tillman Jr qui a l’intelligence d’aborder aussi bien les causes que les conséquences de cette condition si particulière qu’est celle des Afros Américains, de plus il ne tombe jamais dans l’angélisme ou l’idéalisation, dommage, cependant, qu’il n’arrive jamais à se départir d’un certain manichéisme, qui rend les choses un peu trop facile. Tout comme il est dommage que certains moments forts du film perdent de leur impact à cause des sempiternels clichés ado spoiler: (le discours de Starr face aux forces d’intervention lors de la manifestation par exemple ou lors de son coup de colère contre Hailey virant au ridicule là où la scène aurait pu être marquante) et que certains face à face intéressants soient trop souvent écourtés spoiler: (Starr face à son oncle Carlos ou son amie Hailey).
Bref loin d’être exempt de tout défaut « The Hate U Give » a le mérite de prendre des risques et de les assumer. De plus il traite un sujet sensible et de fond, jamais évident à aborder, sans prendre ses spectateurs pour des débiles profonds (n’est-ce pas « Nerve » qui tenait pourtant lui aussi un vrai bon sujet). Avec une interprétation solide (voire excellente pour Amandla Stenberg) et un vrai propos « The Hate U Give » s’avère être un bon film pour ado, qui donne à réfléchir et met en lumière une réalité qui nous est totalement étrangère en France, suffisamment rare dans ce genre cinématographique pour être souligné. Et si les trentenaires comme moi garderont un œil critique il ravira les 15-20 ans sans problème.
The Hate U Give ne faisait pas partie des films que l’on attendait forcément en 2019 et pourtant, le long métrage de George Tillman Jr., basé sur le livre éponyme, s’avère être une belle surprise dans son traitement des violences policières et racistes aux États-Unis.