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zorro50
115 abonnés
249 critiques
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3,0
Publiée le 23 janvier 2019
J'ai trouvé ce film afro-américain militant , de qualité, mais au fond de moi-même, je suis convaincu qu'il ne fera qu'attiser les haines raciales encore davantage, c'est donc malsain.
En un seul mot: "Bouleversant !" Cet jeune fille qui vois arrivé le pire à son amie, est soutenue et guidé par une famille unie et un père qui malgré ses erreur passé, arrive à donné une éducation avec de solide base à ses enfants.
Ce film relate très bien un fait de société connu depuis des années et pas seulement aux USA malheureusement mais partout dans le monde y compris en France. C’est poignant, très bon jeux des acteurs, pas surfait très réaliste. Très émouvant. Très beau film en parfait adéquation avec la réalité actuelle. Bravo.
Jusqu au témoignage au grand jury ( en fait jusqu à l émission télé ), je n ai vraiment pas grand chose à reprocher au film. J ai commencé à être un peu déçu par l émission télé qui m a semble un peu fausse et la suite du film m a fait comprendre ce qui me déplaisait : c est juste un prétexte pour envenimer les choses/ la situation. Telle que c est montré dans le film, je trouve que cela ne fonctionne pas. Mais vu qu il y a après la discussion entre starr et son oncle qui rattrape le flaichissement, je considère que c est avec le grand jury que le film vire au consensuel, et perd en finesse.
Comme souvent dans les films sur ce sujet, on a droit à le opposition traitera t-on de la même façon un riche blanc et un pauvre noir en oubliant le cas du noir cossu et éduqué vs la racaille blanche. Peu importe en fait, l important est que sur la globalité de la terre, je pense qu’il est plus risqué d être noir que de n importe quelle autre couleur, pareil pour femme vs homme, “déviant� peu importe comment (préférence sexuelle, style vestimentaire, albinos, religion, etc.). Et que très probablement, cela est tout particulièrement marqué pour la couleur de peau noire, que sur ce critère spécifique, l écart de risque est plus grand que pour n importe quel autre critère et que l explication de l environnement social ne semble pas suffisant.
Malgré cette fin qui me semble moins intéressante, le film est superbe. Superbe portrait d une famille superbe, les soucis d identité et d intégration (pas vraiment heureuse ni à la fête du lycée ni à celle de son quartier au début du film). L opposition entre les parents de Starr est passionnante. C est un film politique, mais pas que et j apprécié cela.
Le film parle des violences policières qui ont lieues aux Etats Unis et dont sont victimes les populations noires americaines. J ai bien aime le film on peut y voir l evolutions des différents personnages notamment Starr : l atrice principal qui mène "une double vie": noire pleinement assumée lorsqu elle est près de chez elle et un personnage qui tend à rester dans le moule lorsqu elle va dans son lycée blanc loin de chez elle. Dans le film se produit une bavure policière lors d un contrôle policier et le meilleur ami de Starr se fait abattre.on a le point de vue de tout le monde sur cette affaire : les blancs qui revendiquent sans vraiment y croire, les noirs qui veulent que la situation change et enfin les policiers qui sont sous tension et ont peur. Il y a aussi la notion de transmission de haine au plus jeunes qui est importante dans le film cependant le film est un trop cliché et bisounours à mon goût mais il fait reflechir.
Très bon film, l'histoire est forte et magnifique ! Certaines scènes amène beaucoup d'émotions. L'actrice principale est incroyable, je ne l'avais pourtant jamais vu sur d'autres écrans. Le scénario m'a beaucoup touché, c'est vraiment triste...
Ce film vaut la peine d’être vu, sujet toujours d’actualité, non seulement le racisme, mais surtout: la violence qui engendre la violence. Un bon jeu d’acteur.
Réalisation bluffante, histoire bluffante ! Ce film fait passer deux messages fort ; - Les violences raciales toujours présentent. (même si ce film n'est pas tirés de fait réels, on sait que ces violences sont toujours présentent) - La voix de Tupac, avec THUG LIFE
Ce film passe un message émouvant, et relate des faits réels dans une fiction un peut cul-cul malheureusement, avec le personnage du chef de gang à la fois gentil et méchant, mais avant tout pas du tout crédible. Bref allez le voir !
Excellent film sur le racisme ordinaire, superbement interprété par une jeune actrice, une ado assiste à la mort de son ami d'enfance, tué par un policier. Un combat commence... Très bon film !
The Hate you give n’échappe pas aux clichés bien trompeurs dans une Amérique en plein mensonge, où l'on se ment à soi meme et où il plus facile de pointer du doigt les bavures plutot que les milliers de crimes de la rue. Un film qui entretient une haine sans en démontrer les origines. Un film politique qui souhaite surfer sur la bien pensense en omettant, bien évidemment, la réalité du terrain.
Au départ le film semble fait pour un public adolescent avec son univers collégien bien particulier mais celui ci bascule vite vers un pamphlet contre les violences policières faite à la communauté noire américaine . On passe à une véritable révolte pour le rétablissement d’une vraie justice et la jeune Starr témoin du meurtre de son ami mettra toute son énergie pour se mobiliser malgré le danger des gangs . L'interprétation de la jeune Amandla Stenberg est remarquable et porte le film.
Starr (Amandla Stenberg) a seize ans. Elle vit dans le quartier noir d'une grande ville américaine contrôlé par une bande de voyous dont son père (Russell Hornsby) a fait jadis partie. Elle est choyée par ses parents qui l'ont placée dans un lycée privé majoritairement fréquenté par des élèves blancs. Elle ne vit pas facilement la schizophrénie à laquelle elle est condamnée. À la sortie d'une soirée, alors que Khalil, un ami d'enfance, la raccompagne chez elle, elle est arrêtée par un policier. L'interpellation dégénère. Khalil est tué sous ses yeux. La cité s'enflamme pour protester contre cette violence policière, plaçant Starr face à un dilemme : témoigner ou pas ?
Hasard du calendrier ou indice d'un mouvement de fond : arrivent sur nos écrans simultanément plusieurs films qui interrogent l'identité noire aux États-Unis. "Green Book", "Si Beale Street pouvait parler", "Sorry to Bother you" - après "Black Panther" ou "BlacKkKlansman" l'an passé - sont emblématiques de l'acuité de la question noire. On aurait pu croire que #MeToo déclencherait une vague de films féministes ; mais ce sont encore les discriminations dont la minorité noire est victime qui inspirent le plus Hollywood et qui suscitent une pluie d'Oscars.
"The Hate U Give" est l'adaptation d'un roman à succès de Angie Thomas. Son titre reprend les mots du rappeur Tupac : "The Hate U Give Little Infants Fucks Everybody" (THUG LIFE). L'adage dresse un constat et appelle une réaction : "La haine transmise aux plus jeunes contamine la société tout entière".
Le film n'évite pas le didactisme. On a vite compris son propos : dénoncer la violence omniprésente qui gangrène les plus jeunes qui n'ont d'autre alternative que de la reproduire à l'âge adulte.
Il a un autre défaut : charger la barque au point de la faire couler dans un film qui excède allègrement les deux heures. Car il y est question de plusieurs sujets à la fois : non seulement la violence des gangs, déjà archi-filmée, mais aussi les difficultés rencontrées par une jeune ado pour se faire sa place dans les États-Unis d'aujourd'hui. Le dilemme auquel Starr est confrontée est celui de tous les jeunes de la classe moyenne noire : s'intégrer à une société blanche sans renier son identité. C'est dans la description de cette intégration impossible à une société qui se targue d'être permissive mais qui, au fond, continue à reproduire les mêmes schémas discriminatoires que "The Hate U Give" est le plus original. Il l'est nettement moins dans sa seconde partie quand il emprunte les formes éprouvées du film de gangs.