Je n'ai que seize ans, et pourtant... Qu'est-ce que ça fait du biiiiiien de regarder un court-métrage centré sur les problèmes engendrés par notre société (qui n'accepte pas l'homosexualité comme elle le devrait) :
— le regard des autres
— la peur de la réaction des autres (alors qu'on devrait s'en ficher littéralement de l'orientation sexuelle d'une personne ; ça ne nous regarde pas et ne changera en aucun cas nos vies !
Et aussi, on voit bien qu'importe qui nous sommes, notre cœur, lui, n'a aucun respect et fonce la tête la première ! Qui peut aller à l'encontre de ses propres sentiments ? Surtout des aussi puissants !
Pour en revenir à "Je n'ai que seize ans", c'est pour montrer un point :
Je trouve qu'en seize ans, justement, presque rien n'a changé. Eh oh ! On est en 2018, ou bien ?! Je rappelle que même les gens vivant dans l'Antiquité étaient moins coincés du cul que nous !
(pour ceux qui ne le savaient pas, Google est votre ami
Conclusion de cette critique : un court-métrage de quatre minutes qui en permet d'en apprendre beaucoup pour ceux/celles un peu réticents/tes à l'idée que d'autres n'aient pas la même orientation sexuelle qu'eux/qu'elles — pourtant, la différence et l'individualité existent depuis la nuit des Temps, j'crois, non ? —, de belle qualité (que ce soit visuelle ou sonore — la musique est PARFAITE et l'image NICKEL), les personnages touchants (enfin, surtout Sherwin) et l'histoire très touchante.
De plus, les animations qui ne sont pas doublées — effectivement, les personnages ne parlent pas, ce qui n'est pas gênant, puisque nous sommes entrainés par la musique de ce fait —, mais qui permettent de transmettre autant de messages et d'émotions importants ont au moins le mérite d'être considérées comme "du pur génie".
Ouais, vu comme ça, je vous peins un véritable petit chef-d’œuvre. Eh bien, pour ma part, c'est le cas : c'en est un. Pour petits et grands, bien entendu.
Hâte de revoir une création de Beth David et d'Esteban Bravo de sitôt !