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Marc L.
46 abonnés
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3,0
Publiée le 23 avril 2019
Dès les premières minutes, l’image trop lumineuse et les acteurs inconnus au bataillon (mais complètement archétypaux) apparaissent comme les symptômes du navet fauché que ‘Downrange’ a toutes les apparences d’être...et ça ne s’arrange pas lorsqu’on pige que le high-concept sera celui d’un sniper qui prend pour cible un groupe de jeunes en panne au bord de la route. Cette idée de départ, je l’ai déjà vue à l’oeuvre dans d’autres films, et elle fonctionne définitivement mieux au format court ou au format moyen. Pourtant, ‘Downrange’ va faire la démonstration d’un savoir-faire imprévu dans sa capacité à faire durer le jeu de massacre sans lasser, notamment en tuant en priorité ceux auxquels on s’attend le moins, ensuite en faisant preuve d’un art consommé du sadisme dans la manière dont opère le prédateur à longue portée, enfin en exploitant au maximum les possibilités offertes par quelques idées plus ingénieuses que le bête tir aux pipes sur tête de scream-queen : par exemple, les jeunes ont leur portable mais le réseau est faible, il faudrait bouger la voiture mais cela signifie retourner dedans alors qu’elle est en pleine ligne de mire, etc.... Bien sûr, il y a des faiblesses, des longueurs, des dialogues et des scènes superflues...mais relativement peu pour une production de cet acabit, et il n’est pas jusqu’à la séquence finale qui ne ménagera pas un “Oh!� de surprise !
Handicapé par une première partie un brin longuette et un certain nombre de scories dans le script (les personnages agissent parfois n'importe comment), "Downrange" a toutefois quelques solides arguments à faire valoir. En premier lieu desquels le talent de l'expérimenté Ryûhei Kitamura qui met en scène un vrai feu d'artifice organique et gore, avec une réelle virtuosité sur certains plans.
La découverte de ce film à été une bonne petite surprise. La scénario est assez simpliste quoique original tout de même car on est pas dans le scénario habituel "une bande de jeunes en pleine nuit dans une maison isolée... ". Ici ces jeunes se retrouvent pris au piège par un fou furieux qui leur tire dessus comme des lapins et leur seule "protection" est leur voiture. On regrettera de ne pas connaître les motivations du tueur.. Aucune explication à ce sujet et c'est bien dommage. Malgré tout le film offre un bon suspense, de bons rebondissements et un côté assez gore quand même pour les amateurs. On ne s'ennuie pas et on se sent mal à l'aise pour ces pauvres personnages. Jusqu'à la fin qui elle aussi est surprenante. Un film à voir, vraiment on ne s'ennuie pas et on passe un bon moment !
Le points positif : l'histoire n'est pas commune. Sinon on est dans un film de série Z (pour les fans du genre : foncez !) : le jeu d'acteur est mauvais et le scénario tient sur une page. C'est trash, gore, il y a du sang à foison (du faux évidemment), des cervelles écrasées, des balles de snipe qui font des trous dignes d'un fusil à pompe. Les trucages et effets spéciaux sont moches. Le film dure 1h26 (sans le générique) mais ne vous attendez pas à un final exceptionnel, on le sent venir à des kilomètres : spoiler: les flics arrivent en mode cowboy, un pick-up avec deux tireurs derrières, bien à découvert et ils s'arrêtent en milieu de la route. Pour finir, la fille qui frappent le tueur avec le crosse du fusil en prenant garde de garder le canon bien orienté vers elle....
ha ha ha trop drôle la fin ! bon ce film n'est pas un navet non plus mais ça manque un peu de rythme tous de même , il y a quelques passage bien délirant ou les cadavres et les carcasses de voitures s'accumule , pour ma part j'ai trouver le film interressant mais sans plus.
Un film très mauvais, des acteurs d'une médiocrité absolue, un scénario inexistant. Un huit clos en plein désert mais filmé sur trente mètres carrés. Un sniper qui tire tout le film sur des jeunes au moindre mouvement sans que l'on ne sache pourquoi ni aucune de ces motivations. Un final grotesque et bâclé. J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps. A éviter.
J'en ai vue des daubes mais alors à ce point très rarement. Pas de scénario, on attend quelque chose de croustillant à se mettre sous la dent..... en vain ! Un sniper qui tire sans que l'on ne sache pour quelle raison. Un final digne des plus gros nanars. Un film qui donne vraiment l'impression d'avoir perdu son temps. A éviter absolument à part pour ceux qui possède deux neurones.
J'avais peur que ce soit un navet. Pas du tout, un serial killer caché derrière un arbre qui tue ceux qui passe sur une route peu fréquentée. Je ne me suis pas ennuyé une minute.
Un film sanguinolent, qui laisse un gros malaise à la fin. Le scénario est simpliste : un tireur fou tire depuis un arbre sur les gens qui passent sur une route. En revanche, les acteurs jouent bien, c'est bien filmé et réalisé, l'angoisse est présente jusqu'au bout.
Downrange est un film qui a fait sensation dans les conventions ou festivals dédiés au cinéma de genre. Chose rarissime, nous assistons à un début tonitruant évitant de tomber dans le piège de la scène d'exposition où se greffe une histoire bancale autour d'un groupe de jeunes inhibés d'alcool et dont les hormones sont en croissance. Malheureusement, cela amène irrémédiablement à une absence de background et donc, des personnages fades. Pire, ils restent néanmoins caricaturaux, des archétypes d'un genre épuré ; bref, une bande de jeunes idiots mais qui se révèle finalement sympathique. Adoptant les codes du huit-clos mais également du slasher, Downrange n'est absolument pas original de ce côté. Autre signe qui plonge le film dans les carcans de l'oeuvre vite oubliée, c'est sa mise en scène : diable, pourquoi insérer quelques plans du méchant si ce dernier n'est même pas exploité ? Quels sont ses motivations ? Pourquoi fait-il cela ? Aucune réponse ne sera apportée. On ressent également l'absence de budget avec des effets spéciaux franchement ignobles (surtout pour la décennie 2010) et des plans qui manquent clairement d'inspiration. Nous recherchons par ailleurs activement un chef opérateur pour la photographie. Finalement, vous l'avez rapidement compris Downrange est une oeuvre divertissante par sa médiocrité. On passe un moment agréable mais rapidement oubliable : la faute a des choix scénaristiques et une utilisation de son histoire maladroite, des acteurs insipides et une fin complètement bâclée. Néanmoins, fans d'hémoglobine, vous trouverez votre compte dans ce Downrange !
Un gros film extrêmement naze, Sans histoire, juste un sniper qui bute un par un les jeunes pendant 1h30. Le seul moment marrant, c'est les 3 dernières minutes. Effet spéciaux très mal fait.
Le film est plutôt bon plaisant à regarder malheureusement le doublage en VF est très moyen. Il n’y a pas de temps mort durant quasiment tout le film et les effets spéciaux sont plutôt bon. Le seul bémol concerne le sniper isolé, on ne sait strictement rien de lui concernant ses agissements.
Un film américain de série B avec beaucoup de sang,d'hémoglobine montré à l'écran et ou l'interprétation est médiocre.Malgré qu'il ne dure que 1H25 vu le spectacle proposé c'est déjà trop long!
Ouch ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film de ce calibre. Les acteurs sont mauvais à souhait, le scénario tient sur un timbre poste, les effets spéciaux sont risibles comme pas possible (le sang rouge orangé c'est juste pas possible en 2018), et la fin fait même carrément rire. Seule Stephanie Pearson s'en sort encore pas trop mal au milieu de ce groupe de mauvais...
Ryuhei Kitamura, cinéaste japonais connu dans son pays pour ses films d'arts martiaux, est venu tenter sa chance à Hollywood en 2008 pour l'adaptation d'une nouvelle de Clive Barker (écrivain et réalisateur du "Pacte" en 1987) avec "The midnight meat train". Le succès très modeste de cette série B horrifique ne l'empêche pas de réaliser en 2012, "No one lives" qui se montre cette fois-ci très rentable grâce à une surenchère gore mais aussi grâce à la présence de Luke Evans dans le rôle principal. En 2017, "Downrange" dont Ryuhei Kitamura a écrit lui-même le scénario va encore plus loin dans l'exposition des chairs explosées, en balançant sans plus de contexte, les six membres d'un covoiturage (trois garçons et trois filles, parité oblige) sur une route désertique où les attend un sniper psychopathe bien décidé à faire un carton sur l'ensemble de l'équipe. Depuis la mise en lumière des snipers suite à la deuxième guerre du Golfe, les films inspirés du phénomène se multiplient. En 2014, Clint Eastwood dans "American Sniper" suit le parcours de Chris Kyle (Bradley Cooper) célèbre ancien membre des SEAL, assassiné par un déséquilibré à son retour d'Irak, théâtre d'opération où il revendiquait avoir abattu 255 personnes. Des films comme "Desierto" (Jonas Cuaron en 2015) ou "Hors de portée" (Jean-Baptiste Léonetti en 2014) sont sortis du contexte militaire pour explorer la voie du psychopathe tapis derrière son rocher qui peut s'en prendre à n'importe quel quidam qui aura eu le tort de tomber en panne de voiture à portée de leur viseur. Récemment en France c'est Coralie Fargeat qui avec "Revenge" arme une jeune femme qui va faire un carton sur ceux qui l'ont violée lors d'une partie de chasse où elle accompagnait son amant. Ryuhei Kitamura emprunte donc une route de plus en plus fréquentée dont il entend fortement teinter l'asphalte d'une couleur rouge sang. Ce postulat scrupuleusement respecté ne peut malheureusement pas suffire à tenir en haleine 90 minutes durant surtout quand les temps morts assez longs et fréquents ne peuvent être meublés par des acteurs dont l'indigence du jeu assez désespérante ferait presque passer les acteurs des slashers des années 80 (la saga des "Vendredi 13 notamment) pour des émules de Marlon Brando. Seule l'ultime scène plutôt bienvenue fait montre d'un brin d'imagination. Un film donc tout à fait dispensable.