Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
soniadidierkmurgia
1 174 abonnés
4 168 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 5 septembre 2018
Ryuhei Kitamura, cinéaste japonais connu dans son pays pour ses films d'arts martiaux, est venu tenter sa chance à Hollywood en 2008 pour l'adaptation d'une nouvelle de Clive Barker (écrivain et réalisateur du "Pacte" en 1987) avec "The midnight meat train". Le succès très modeste de cette série B horrifique ne l'empêche pas de réaliser en 2012, "No one lives" qui se montre cette fois-ci très rentable grâce à une surenchère gore mais aussi grâce à la présence de Luke Evans dans le rôle principal. En 2017, "Downrange" dont Ryuhei Kitamura a écrit lui-même le scénario va encore plus loin dans l'exposition des chairs explosées, en balançant sans plus de contexte, les six membres d'un covoiturage (trois garçons et trois filles, parité oblige) sur une route désertique où les attend un sniper psychopathe bien décidé à faire un carton sur l'ensemble de l'équipe. Depuis la mise en lumière des snipers suite à la deuxième guerre du Golfe, les films inspirés du phénomène se multiplient. En 2014, Clint Eastwood dans "American Sniper" suit le parcours de Chris Kyle (Bradley Cooper) célèbre ancien membre des SEAL, assassiné par un déséquilibré à son retour d'Irak, théâtre d'opération où il revendiquait avoir abattu 255 personnes. Des films comme "Desierto" (Jonas Cuaron en 2015) ou "Hors de portée" (Jean-Baptiste Léonetti en 2014) sont sortis du contexte militaire pour explorer la voie du psychopathe tapis derrière son rocher qui peut s'en prendre à n'importe quel quidam qui aura eu le tort de tomber en panne de voiture à portée de leur viseur. Récemment en France c'est Coralie Fargeat qui avec "Revenge" arme une jeune femme qui va faire un carton sur ceux qui l'ont violée lors d'une partie de chasse où elle accompagnait son amant. Ryuhei Kitamura emprunte donc une route de plus en plus fréquentée dont il entend fortement teinter l'asphalte d'une couleur rouge sang. Ce postulat scrupuleusement respecté ne peut malheureusement pas suffire à tenir en haleine 90 minutes durant surtout quand les temps morts assez longs et fréquents ne peuvent être meublés par des acteurs dont l'indigence du jeu assez désespérante ferait presque passer les acteurs des slashers des années 80 (la saga des "Vendredi 13 notamment) pour des émules de Marlon Brando. Seule l'ultime scène plutôt bienvenue fait montre d'un brin d'imagination. Un film donc tout à fait dispensable.
quelle purge! dès le départ, les dialogues et comportements des protagonistes ne sont pas naturels. puis, l'engrenage, le tourbillon se met en place dans un bain de sang. un cadre figé, une incompréhension totale des motivations, un récit qui n'évolue pas et qui font décrocher en court de route tant l'intérêt n'y est pas!
Contrairement à ce que l'on peut penser, le film ne tourne jamais en rond, arrive rapidement à instaurer un climat et une ambiance chaude et étouffante dans un huis clos désertique. Une menace venant de nulle part qui attaque nos personnages et il va prendre plaisir au cœur d'un énorme du jeu du chat et de la souris, mais à sa manière. Les personnages sont peu développés, c'est vrai, cela évite sûrement de tomber dans le vulgaire drame qui finit par ne jamais rien proposer, même si nous n'éviterons pas les clichés comme celle qui sait tout, l'hystérique ou encore le black de service. Mais nos personnages (pour certains) deviennent malgré tout attachants, on va jusqu'à être pris de compassion pour eux. Pris au piège et sans défenses nos personnages vont devoir faire face à une menace mystérieuse au premier abord. Pendant tout le long nous serons à l'affut du moindre fait et geste, on osera presque plus bouger pour nos personnages. Une tension et un stress persistant jusqu'à son final qui lui aussi finit par nous régaler, vraiment bien joué pour le coup.
Downrange est un film qui a fait sensation dans les conventions ou festivals dédiés au cinéma de genre. Chose rarissime, nous assistons à un début tonitruant évitant de tomber dans le piège de la scène d'exposition où se greffe une histoire bancale autour d'un groupe de jeunes inhibés d'alcool et dont les hormones sont en croissance. Malheureusement, cela amène irrémédiablement à une absence de background et donc, des personnages fades. Pire, ils restent néanmoins caricaturaux, des archétypes d'un genre épuré ; bref, une bande de jeunes idiots mais qui se révèle finalement sympathique. Adoptant les codes du huit-clos mais également du slasher, Downrange n'est absolument pas original de ce côté. Autre signe qui plonge le film dans les carcans de l'oeuvre vite oubliée, c'est sa mise en scène : diable, pourquoi insérer quelques plans du méchant si ce dernier n'est même pas exploité ? Quels sont ses motivations ? Pourquoi fait-il cela ? Aucune réponse ne sera apportée. On ressent également l'absence de budget avec des effets spéciaux franchement ignobles (surtout pour la décennie 2010) et des plans qui manquent clairement d'inspiration. Nous recherchons par ailleurs activement un chef opérateur pour la photographie. Finalement, vous l'avez rapidement compris Downrange est une oeuvre divertissante par sa médiocrité. On passe un moment agréable mais rapidement oubliable : la faute a des choix scénaristiques et une utilisation de son histoire maladroite, des acteurs insipides et une fin complètement bâclée. Néanmoins, fans d'hémoglobine, vous trouverez votre compte dans ce Downrange !
Un film américain de série B avec beaucoup de sang,d'hémoglobine montré à l'écran et ou l'interprétation est médiocre.Malgré qu'il ne dure que 1H25 vu le spectacle proposé c'est déjà trop long!
Un gros film extrêmement naze, Sans histoire, juste un sniper qui bute un par un les jeunes pendant 1h30. Le seul moment marrant, c'est les 3 dernières minutes. Effet spéciaux très mal fait.
Un bon petit film d'horreur très gore !! J'ai pas mal étais surpris par ce film, déjà rien que la première minute [spoiler] le pneu crève ainsi de suite donc sa donne envie de poursuivre cette scène ... J'ai touvé que les acteurs en faisait des caisses , et au passage la fin du film est ridicule ! c'est dommage.
L'intrigue me semblait assez simpliste vu la bande annonce mais bon j'ai tenté l'expérience. J'ai vu que ce réalisateur avait participé au film No Ones LIves qui est un super film avec de bons acteurs. J'espère que n'est pas le même car un navet pareil (mal interprété, mou mais alors plus mou c'est pas possible.) juste les 2 dernières minutes ou sans faire exprès la balle revient dans sa tête..... A la limite pour les motivés il faut regarder les 15 dernières minutes cela suffit...) Au secours
Un pitch intéressant, des acteurs pas trop mauvais et des scènes réalistes, de bons arguments au service d’un film qui n’arrive pas à transmettre d’émotions. C’est terne, plat, voire un peu fade. 4/10.
La critique complète sur mon blog : Critiquedudimanche
Le scénario tient sur un timbre poste mais ça reste divertissant à défaut d'être original... Les personnages sont stéréotypés et ne réagissent pas toujours de la bonne manière (spoiler: pourquoi ne mettent-ils pas le feu aux herbes très sèches du bas côté pour gêner et faire sortir le tireur ? )... C'est gore, grand guignol... Tout ça pour ça ?
Ça décoiffe ! Très gore, rythme soutenu, impitoyable parfois délirant. Scénario qui tient en une ligne, c'est le traitement qui est l'essentiel, surtout orienté comportements. Regrets de nombreuses scènes avec des attitudes discutables (le point faible). 3/5 !!!
Ryûhei Kitamura, réalisateur japonais qui, il y a quelques années nous proposait le très remarqué « The midnight meat train » , nous présente ce coup-ci une sorte de huis clos à ciel ouvert avec des jeunes coincés sur le bord d’une route désertée tentant de se protéger d'un sniper qui prend un malin plaisir à les shooter un par un comme des lapins. Le scénario de ce survival est certes simple et le dénouement sera somme toute assez prévisible, mais l’ensemble sera assez jouissif par les scènes qu’il procure, notamment au niveau du gore et de la violence gratuite et surtout, il tiendra la route côté rythme. Au final, une série B surprenante et divertissante, c’est bien là l’essentiel !