Vraiment un bon film français. L'aspect quasi-documentaire apporte un vrai plus. On en apprend beaucoup sur les procédures d'adoption et les professionnel.le.s qui oeuvrent dans ce secteur. Les acteurs sont géniaux.
Vraiment un beau film sensible sur l'adoption. Les sentiments et la bienveillance sont au cœur du récit. On ressent véritablement l'angoisse des adoptants même au moment où l'enfant paraît. Cela semble dur de se retrouver d'un coup responsable et ressource unique.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été émue à ce point… cette histoire d'adoption est très justement interprétée par des acteurs excellents. On découvre le processus d'adoption, très long, où plusieurs personnes dans des institutions différentes interviennent, chacune ayant une mission spécifique. Tout tourne autour du bébé. On ressent à quel point on est loin du "droit à l'enfant ". L'enfant est une personne sensible, il est traité comme tel. On veut juste trouver les meilleurs parents pour lui. Le projet d'enfant des candidats à l'adoption doit être solide, réfléchi, mûri pour pouvoir aboutir. C'est magnifiquement montré par le rythme du film. Vraiment un très très bon film pour moi.
Un hommage émouvant à tous les gens qui sauvent ces enfants abandonnés, Pupille fait vraiment chaud au cœur et verser la larme de compassion. Pauvre petit père... Pupille s'ouvre en nous brisant le cœur d'assister à l'abandon d'un adorable bambin, sans pour autant diaboliser la mère car on nous dévoile aussi le suivi psychologique, les raisons, les mises en place de procédures pour accompagner ces deux êtres qui se séparent à tout jamais... Et l'on découvre alors les familles d'accueil, des gens formidables qui se donnent corps et âme à l'enfant jusqu'à ce qu'il parvienne à trouver un foyer stable, et s'y attachent forcément. Gilles Lellouche trouve un rôle qui lui va comme un gant, tout en retenue et nous fait parfois passer par le rire (lorsqu'il taquine spoiler: la mère adoptive qui fait prendre le bain au bébé) et parfois par les larmes (la séparation... Quelle tristesse même si l'on sait que cela est pour le bien du bébé). Sandrine Kiberlain joue tout en finesse cette femme dévouée à la cause des enfants à placer en familles, qui subit un amour impossible, mais les seconds rôles sont autant de parcours de vie qui font de ce film un bijou d'intelligence : l'analyste psychologique qui nous montre les couples évalués pour l'adoption (tâche difficile et ingrate, comme elle peut être la plus louable et salutaire possible), la femme qui patiente depuis huit ans pour adopter... Tout le film ne tourne pas seulement autour du bébé, mais tout nous y ramène très naturellement, comme une évidence, pour nous donner l'impression de faire partie de cette grande "famille" qui protège ce petit bonhomme. Émouvant, sensible, Pupille est un chant d'amour à tous ces héros du quotidien, des gens formidables et dévoués.
Instructif, documenté, sérieux beaucoup, mais parfois léger avec quelques moments d’humour et de beauté pure et simple, c’est avant tout des moments de vie forts et intenses que J.Herry met en scène de manière réaliste et sincère. Pas de misérabilisme, ni de schéma surfait, la réalisatrice filme trois points de vue et étapes (l’abandon, la transition, l’adoption) et ses différents intervenants, sous une forme très immersive sans jamais oublier que c’est un film de cinéma, et non un reportage ou un documentaire. “Pupille“ démarre par un abandon d’enfant (né sous X), mais prend vite le parti de filmer la « Vie » , sans positiver ou idéaliser les situations, mais avec l’espoir à tout prix de construire un projet solide de vie meilleure. Le trio de tête (S.Kiberlain, G.Lellouche et particulièrement E.Bouchez) porte ce film vers de jolies hauteurs d’émotion, mais c’est l’ensemble des excellents seconds rôles qui lui donnent cette puissante impression de véracité. Dommage que trois scènes un peu malheureuses nuisent à la jolie mécanique de l’ensemble spoiler: (le discours à l’enfant à la maternité (même si cette méthodologie peut se comprendre), la scène entre l’assistante sociale et l’enfant qui va miraculeusement le métamorphoser, ainsi que cette romance entre S.Kiberlain et G.Lellouche qui n’était absolument pas nécessaire et fait un mélange de genre douteux avec le sujet principal du film) . “Pupille“, dans la même veine que “La Tête Haute“ de E.Bercot par son cinéma de fiction ancré dans la réalité, est un film d’une sensibilité pure et rare qui, malgré un sujet de fond poignant et triste, donne une jolie leçon d’espoir et d’humanité.
Un grand moment d'humanité et de poésie, avec des choses simples, et des gens simples qui font leur possible pour que les choses aillent mieux. Les acteurs sont parfaits avec une mention pour Gilles Lellouche tout en retenue. Vive ce cinéma !
Tellement magnifique. Enormement d'émotions, les acteurs sont incroyables. Toute cette organisation qui s'accupe de cette adoption est tout simplement magique.
Theo vient de naître sous X. Une longue chaîne d'hommes et de femmes va se mettre en action pour l'accueillir puis le confier à sa famille d'adoption.
Entre documentaire ; les dialogues sont très didactiques ; et fiction ; le romanesque a toute sa place ; Jeanne Herry nous propose de découvrir la gestion administrative et humaine de l'adoption en France. La réalisatrice agit par petites touches pour construire son histoire, dessinant en peu de traits des portraits précis des différents intervenants.
En ne s'attardant pas sur les moments d'émotion, en présentant de nombreuses scènes courtes mais très signifiantes, en s''attachant aux détails du quotidien, le film propose le récit sensible et tendre, sans trop de mièvrerie, du parcours de ce bébé pas tout à fait abandonné.
J'ai été très touché par l'humanité de ce film et de ces personnages qui accompagnent une mère accouchant sous X, un bébé qui démarre dans la vie avec une rude histoire et une femme célibataire qui a fait un long chemin pour adopter l'enfant. Beau, tendre et émouvant. A voir.
Beaucoup de choses très vraies dans ce film mais pas traitées en profondeur. Par exemple le ras le bol de l assfam qui ne se sent pas épaulé dès le début après la énième disput/bagarre extrêmement violente entre sa fratrie. A priori les enfants sont réorientés mais même si ce n est pas le sens de ce film ça aurait été intéressé d indiquer quelles solutions sont trouvées puisqu on decouvre juste un assfam qui n accueille plus d enfant et à qui il est proposé Theo. Dans mon département il existe un service adoption et seuls les assfams qui dependent de ce service accueillent un pupille. L educ qui vient au domicile de l assfam tous les jours, tutoiement et bisous/câlins: quel departement ? Jamais vu. L enfant dans sa bulle, personne n evoque le sentiment d abandon de ce bébé qu il ressentira d ailleurs toute sa vie. Bien sûr les mots peuvent guérir les maux. Par contre, l assistante sociale serieux la realisatrice en a rencontré combien ? J en ai jamais vu des comme ça ou alors il y a des décennies. Et le travail d equipe ? Secret pro oui mais il existe aussi le partage d informations quand ça sert l interet de l enfant. Et quel intérêt l educ amoureuse de l assfam ? Pareil la scène de sexe entre l assfam et sa femme ça n apporte rien au film. Sinon globalement j ai bien aimé, je regrette juste que ça manque un peu de profondeur dans le traitement de plusieurs sujets évoqués par exemple qu est ce qui conduit cette femme à abandonner son enfant à quel moment de la grossesse elle prend cette decision ? Et pendant les 2 mois hésite t elle ? A t elle des remords, des regrets ?