Avis : Pupille - Page 4

Dans l'océan de louanges que reçoit ce film, je me dois de faire entendre une note franchement discordante. Le film est aussi excitant à regarder qu'un Que sais-je sur l'adoption. Aucune histoire à raconter, aucun rythme, les acteurs sont certes pas mauvais mais ils se bornent souvent à singer les "gens normaux de la vraie vie" (mention spéciale à Sandrine Kiberlain qui mâche du chewing-gum), quant à la mise en scène, elle est assez inexistante, pour ne pas dire plate et sans intérêt.
Les gens vont au cinéma pour avoir des émotions, certes, mais aussi pour voir des plans de cinéma. Pas des champs contre champs en gros plan !

Le problème des films dont on voit trop de promotions, c'est qu'on ne voit plus quoi dire de plus ... oui bien sûr on a 3 ou 4 fois les larmes à l'oeil ... tous les acteurs sont bons , Gilles Lelouch est vraiment étonnant etc etc.
Et puis étant un fan de Sandrine Kiberlain ... je n'en dirais pas plus.
Je ne met pas 5 étoiles uniquement du fait du léger coté "documentaire" sur les services sociaux (pour la première partie surtout).

Quel dommage que le film soit si lisse, surtout que la première scène ne le laissait pas présager ! La réalisatrice choisit de ne rien oublier du processus d'adoption d'un enfant, pupille de la nation, alors ça paraît bien documenté, mais tout ce qu'on gagne en compréhension, en scènes explicatives, on le perd en émotion. C'est un peu la limite du film. Sinon la réalisation est assez classique et le casting de premier choix, notamment avec Olivia Côte.

Très belle mise en scène, mélangeant le temps et les gens, très belles prestations de Gilles Lelouche, Sandrine Kiberlain et Elodie Bouchez , et du petit Théo/Mathieu, et des seconds rôles, en particulier l'assistante sociale qui vient à l’hôpital et qui est plus vraie que nature. Après "le jeu" et "les chatouilles" le cinéma français continue à nous régaler.

Très beau film, émouvant, parfaitement interprété. Avec un coup de cœur tout spécialement pour Elodie Bouchez.

Un film très touchant, triste et très beau à la fois.... plein d’espoir, de bienveillance et de non jugement!

Un immense bravo pour le choix et le travail des acteurs qui sont merveilleux tant les rôles principaux, que secondaires!! Ravi que le rôle de Gilles Lellouche soit au masculin, un parti pris moderne, payant et gratifiant! spoiler: Il est confirmé durant le film que majoritairement c’est un travail de féminin.

Un très beau message sur la perception qu’a le nouveau-né des choses qui l’entourent. Un travail respectant l’avancée des neurosciences en la matière.

Magnifique film rempli d'émotions et de tendresse, sans mélodrame.
L'abandon : sujet difficile à aborder avec toutes les conséquences une fois l'enfant devenu adulte.
Le sujet est bien traité avec délicatesse et les acteurs sont étonnants, Gilles Lelouche en "papa de substitution" poule...
Merci

La larme à l'oeil de la première image à la dernière.
On est heureux de voir tant d'humanisme mais est-ce bien cela en vérité.
Si oui alors continuons à espérer

Histoire forte et bon scénario. Tous recherchent les meilleurs parents pour cet enfant qui a mal commencé sa vie. Ce doit être difficile pour des spécialistes de devoir annoncer à des parents adoptifs qu'ils ne sont pas jugés prêts. Mais que ce film est mal filmé, Sandrine Kiberlain qui rumine son chewing-gum du début à la fin. Au-secours ! j'attendais avec impatience la fin du film pour ne plus la voir. Cela enlève toute l'intensité du film ainsi que ces gros plans à répétition. Si c'était pour montrer l'émotion sur les visages, et bien c'est râté. Dommage car ce film aurait pu être un chef d'oeuvre.

Pour moi qui ne me suis strictement jamais intéressé, même de loin, à la thématique des bébés, ce film fut très enrichissant. Je n'ai pas perçu de longueurs, pourtant, ce n'est vraiment pas un film d'action. Mais il montre la rude tâche d'élever un petit être qui rentre dans le monde, et c'est émouvant et touchant.
Il a su me faire réfléchir activement à ce thème et prendre conscience de son intérêt potentiel dans la vie de tout un chacun

De l'abandon à l'adoption... Avec son deuxième long-métrage, Jeanne Herry nous propose de vivre ce long processus en intégrant absolument toutes les parties concernées. De la mère qui abandonne son enfant à celle qui va l'adopter en passant par l'aide sociale, les personnes du service d'adoption ou le père d'accueil, on découvre à travers eux tout ce qui se passe, et ce dans les moindres détails. Au niveau de l'histoire, il n'y a pas à dire, c'est très bien documenté et l'on apprend beaucoup de choses sur les différentes étapes. C'est tellement réaliste qu'on dirait un vrai documentaire et c'est un peu à cause de ça que je ne suis pas totalement rentré dans le film. C'est trop carré et trop froid. C'est une belle histoire et pourtant il n'y a que très peu d'émotion. En fait, jusqu'au final qui est émouvant, je n'ai pas ressenti grand-chose devant ce film même s'il est intéressant et bien fait. Les acteurs également sont convaincants, mais ils sont coincés dans des rôles assez restreints. Par contre il faudra m'expliquer pourquoi Sandrine Kiberlain passe son temps à mâchouiller. Quel intérêt dans l'histoire sérieusement ? C'est tellement énervant. C'est bien documenté et bien interprété, mais ce n'est pas un film qui m'a touché. Je l'ai trouvé juste sympathique, mais sans plus. Je m'attendais à mieux.

C’est l’histoire d’une rencontre : celle de Théo, un bébé né sous x, et d’Alice (Élodie Bouchez), une femme de 41 ans, qui devient sa mère adoptive. Avant d’en arriver là, le film décline tout le chemin qu’il a fallu parcourir et nous introduit dans l’intimité de tous les intervenants, de tous ceux (et surtout toutes celles) qui prennent leur part pour assurer au mieux, autant que faire se peut, l’avenir du nouveau-né.
Le film, évidemment, n’est pas dépourvu d’un aspect didactique puisqu’il explore le long et lent processus de l’adoption, mais c’est un aspect qui semble presque secondaire en regard de la justesse et de l’intensité que dégagent les nombreux personnages. Il est intéressant, d’ailleurs, de remarquer que la réalisatrice a pris soin d’éviter tout jugement autant que toute glorification des protagonistes. Même la mère du petit Théo, que rencontre longuement une assistante sociale et qui décide néanmoins d’abandonner l’enfant, n’est jamais filmée de façon hautaine (encore moins méprisante).
Il n’y a pas davantage de héros dans ce film, mais des travailleurs sociaux qui, même si leurs vies sont loin d’être parfaites, savent, quand c’est nécessaire, se soucier par-dessus tout du bien-être de l’enfant. Plus d’un a ses propres faiblesses, ses propres défaillances, comme Gilles Lellouche qui, au début du film, semble fatigué de tout, ou comme Sandrine Kiberlain qui avale bonbon sur bonbon pour compenser sa solitude affective, mais quand il s’agit de l’enfant, tous se montrent capables du meilleur. Et tous ont pour souci premier, comme le dit l’un d’eux, non pas de combler la carence de couples en mal d’enfant, mais de trouver, autant qu’il est possible, le (ou les) meilleur(s) parent(s) pour l’épanouissement de l’enfant. C’est d’autant plus important que, alors qu’on a affaire à un bébé, celui-ci semble déjà être perturbé par ce qui s’est passé à la maternité.
Au moyen de quelques flashbacks, Jeanne Herry montre aussi la longue patience qu’il faut à Alice avant d’être enfin désignée mère adoptive (non sans débats houleux du côté des travailleurs sociaux dont les avis diffèrent beaucoup). Son statut se modifie d’ailleurs au cours du temps : au début de sa démarche, elle vit en couple et c’est le couple qui fait la demande, alors qu’au bout du compte, quand enfin sa demande aboutit, elle est séparée et vit désormais seule. Or précisément, une loi vient d’autoriser l’adoption même en cas de monoparentalité. Exerçant, dans un théâtre, le beau travail d’audiodescriptrice pour les non-voyants, ce personnage, formidablement joué par Élodie Bouchez, est, sans nul doute, un des plus émouvants du film. Un film remarquablement construit, à la fois très documenté et très romanesque.

Quel choc, quelle émotion. Je ne m’attendais pas à suivre avec tant d’attention et de tension cette histoire « quotidienne » filmée comme une sorte de documentaire mais jouée avec un talent extraordinaire. Le résultat est superbe.

Un beau bébé qu’on a vu dans la bande annonce et qui est sur toutes les affiches (il en a fallu plusieurs pour le tournage mais l’illusion est parfaite). Une bonne petite bouille qui a de quoi attirer déjà la sympathie et l’empathie du spectateur lambda pour ce « Pupille ». Et sous couvert d’une comédie dramatique (et donc de fiction), la scénariste et réalisatrice nous fait explorer, un peu à la manière d’un documentaire, les différentes facettes de l’accouchement sous X, l’activation des services sociaux en charge de ces enfants abandonnés appelés à l’adoption et le parcours de (futurs) parents en souffrance qui biologiquement ne peuvent pas l’être, dans leur attente d’une sélection sur la base d’une enquête sociale. Touche de modernité dans un environnement social surtout composé de femmes, c’est à un assistant familial (rôle tenu par Gilles Lellouche), et non pas à une assistante au féminin, qu’est confié le bébé au sortir de la maternité. Le scénario est habilement monté avec différentes entrées pour aller vers le sujet. Troublants ces exposés de travailleurs sociaux relatant la situation au bébé dont la mise en scène fait tout pour nous convaincre qu’il entend tout, qu’il comprend tout, qu’il enregistre tout pour l’avenir (les secrets de tournage nous révèlent que certaines scènes furent justement tournées avec une poupée pour ne pas traumatiser l’un des vrais bébés à la figuration). Françoise Dolto est à l’écriture, du moins ses travaux. Aucune raison de douter que tout cela ne soit pas prouvé et démontré.

La fille de Miou-Miou et de Julien Clerc , Jeanne Henry, revient après « elle adore » avec un nouveau film . Le thème est l adoption. Le scénario se concentre sur le moment de l adoption ou l enfant trouve des parents et où les parents doivent apprendre une nouvelle vie avec un enfant qui arrive .

Tous les thèmes sont abordés : l adoption, les enfants nés sous X, les enfants placés en famille d accueil .

L accouchement sous X est émotionnellement très fort et montre que la vie n est pas simple .

La réalisatrice prend le temps de montrer chaque personnage : la femme qui accouche sous X, les soignants , les assistants Sociaux, les familles d accueil , les familles qui veulent adopter, les services administratifs. Le regard de la réalisatrice est bienveillant .

C est à la fois triste , joyeux , emballant , énervant .... émouvant . La vie quoi !
Un superbe film