Avis : Pupille - Page 3

C'est un documentaire avec tout l'aspect administratif, plutôt ennuyeux. Les comédiens sont parfaits - cependant, quelle est la raison pour laquelle Sandrine Kiberlain mâche du chewing gum en permanence ? Ça ajoute quoi au personnage ? - mais le film, bien politiquement correct, n'a que peu d'intérêt en tant que fiction.

Bouleversant, très belle histoire avec Elodie Bouchez toujours aussi vraie et Gilles Lelouche émouvant.

C’est l’histoire de Théo, né le 26 septembre à Brest et dont la mère, Clara, étudiante de 21 ans, accouche sous X et l’abandonne à sa naissance. Après un délai de rétractation de 2 mois (pendant lesquels il est placé en famille d’accueil), il devient un pupille de la nation et peut être adopté. Les services sociaux (dirigé par Miou-Miou) s’occupent de lui trouver une famille. Trois sont en lice et c’est finalement Alice Langlois (Elodie BOUCHEZ), 41 ans, qui est choisie. S’étant trop documentée sur le sujet, Jeanne HERRY a réalisé un téléfilm quasi documentaire, avec des dialogues justes de la part des travailleurs sociaux (description sans fard des difficultés de l’adoption en cas d’échec mais aussi de réussite, discussions du conseil de famille pour le choix de la famille adoptante) mais sans vrai enjeu dramatique. Certes, des flash-back (8, 5 et 2 ans en arrière) éclairent la vie d’Alice Langlois et « nourrissent » la partie « documentaire ». Il aurait fallu s’en tenir là, sans digresser sur les autres personnages (notamment la vie amoureuse de Sandrine KIBERLAIN et son addiction aux sucreries) car Elodie Bouchez est excellente en femme fragile, altruiste ( spoiler: elle est audio descriptrice de pièces de théâtre, notamment de « L’ours » d’Anton Tchekhov
) et émouvante ( spoiler: notamment lors de la 1ère rencontre avec son fils, maladroite pour lui donner le bain
). C’est elle qui porte le film sur ses épaules et l’empêche d’être un film servant d’illustration à l’ancienne émission télévisée, « Les dossiers de l’écran ». On est loin, néanmoins, des mélodrames de Pedro Almodóvar et de « Mother and child » (2009) de Rodrigo García qui traite, lui aussi, d’adoption et d’abandon d’enfant. .

Vraiment un TRES joli film, dont la construction m'a fait penser à "Réparer les vivants", mais je ne suis pas la seule à le noter.
Film dans lequel j'ai pu comprendre l'utilité de la méthode "Dolto" : parler, expliquer ce qui arrive à un bébé, même à un nouveau-né et surtout dans ce cas si particulier.
On assiste à tout le processus de l'adoption, sa longueur, sa lourdeur, depuis la demande des "futurs" parents, en passant pas l'accouchement dit sous "X", jusqu'au retour à la maison avec l'enfant. On apprécie le formidable travail de toute l'équipe des travailleurs sociaux (la réalité est-elle aussi admirable ?), les hésitations et la difficulté du choix de la famille...
Les acteurs sont très bien, Gilles Lellouche dans un un rôle inhabituel mais dans lequel il est impeccable et d'un naturel confondant, Sandrine Kiberlain, toujours un peu déjantée, mais son machouillage perpétuel de bonbons est un peu appuyé, sans oublier le beau retour Elodie Bouchez dans un rôle sensible qui lui va comme un gant.

Le récit raconte le parcours difficile des familles à l'adoption. Et, en parallèle, la vie des parents accueillants, du personnel chargé de confier un enfant à une famille.
On y découvre la difficulté et le quotidien des services sociaux, le calvaire des familles d’accueil, l’accompagnement faite à une mère souhaitant abandonner son bébé
La réalisatrice est méthodique. Pupille raconte le parcours d'un bébé, de sa mère enceinte à sa mère adoptive. Le film est tour à tour émouvant, sensible, drôle, touchant.
Pupille est un film humain, sensible. Le récit est le parcours très compliqué de l'adoption. Juste et simple.

Vu en avant-Première, ce film est une petite merveille, poignant et porté par des comédiens fins et sensibles (Gilles Lellouche dans un registre nouveau), Elodie Bouchez, Sandrine Kiberlain et Olivia Côte, entre autres.
Jeanne Herry confirme tout son talent.

Chef d'œuvre. Ou comment faire un film humaniste magnifique avec un tout petit sujet (Theo, 24 heures de vie). Courez-y.

Un film tourné comme un reportage.....avec une pléiade d’acteurs.....chacun très juste dans son rôle....finalement...le héros du film...c’est le petit Théo.....
On apprend beaucoup de chose sur ce monde qui gravite autour des enfants ayant affaire aux services sociaux...très intéressant....très bien réalisé.....avec un ton juste.....on ne reste pas insensible...

c’est parfait. c’est très bien joué avec réalisme. c’est tendre, sensible, touchant et dur parfois. c’est très bien documenté et bravo à tous les acteurs. elodie bouchez qu’on ne voyait plus à parfaitement retrouvé sa place de très bonne actrice.

De l'émotion du début à la fin. Le film de l'année pour moi. Pas de grosses ficelles ni de violons... mais une justesse et un réalisme ds les émotions et les situation. Ce film est parfait ! Ca fait du bien un film aussi bon !!!

Ça fonctionne un peu comme tous ces excellents films français, récents (Les Chatouilles, En Liberté, Amanda …) : le titre n’a rien d’engageant, le sujet parait peu exaltant, et puis une fois dans le place et par la grâce d’une réalisatrice, l’histoire vous emporte. Ça fonctionne très vite, et vous retient dans une vérité totale qui jamais n’est appuyée. La distribution est exceptionnelle. Des seconds rôles, indispensables et vitaux (Stéfie Celma, Olivia Côte, Miou Miou…) on ne lâche rien de leur humanité que Gilles Lellouche incarne avec une détermination rare, exemplaire, touchante. Accompagné sur le même tempo par sa collègue Karine que Sandrine Kiberlain accompagne avec beaucoup de sensibilité. Et de vérité. Pour porter la mère candidate à sa plénitude dans l’acceptation d’un rôle qu’Elodie Bouchez accapare avec un brio et une force qui salue un retour sur le devant la scène où elle nous a beaucoup manqué.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

Pour un sujet à forte teneur émotionnelle Jeanne Henry réussit à ne pas forcer sur le côté pathos tout en conservant un fond et une forme à la fois documentaire et incarnée par tout le casting.
Si la mise en scène n'a rien de révolutionnaire, l'ensemble est sensible, intelligent et réussi, n'occultant ni les tensions ni les élans de ce type de parcours. Un film revitalisant.

L'adoption est un sujet très délicat à traiter. Certes le bien-être de l'enfant doit être la priorité non seulement sa santé, mais le choix éventuel des parents intéressés. Dans ce film le côté administratif, juridique et psychologique sans oublier la moralité font que tout cette paperasserie (dont je ne nie pas l'utilité) est plus que pesante et ennuyeuse. Je me serais bien passée du chewing-gum éternel dans la bouche de S. Kiberlain, par contre Gilles Lellouche fait un formidable papa. J'ai vu les critiques qui sont excellentes, donc je vais certainement décevoir, mais mon approche est différente dans la mesure où je me suis attachée plus au côté négatif que positif de la situation.

Un film merveilleux et émouvant, tellement que les larmes envahissent les yeux.
A voir absolument
Bouleversant de verite

Bouleversant et instructif. Les comédiens sont tous formidables, la mise en scène et le montage intensifient l'émotion très intelligemment, les dialogues sont précis et profonds...
Très beau film.