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Une comédie dramatique qui démarre lentement et aurait gagné à être plus loufoque et plus acide, même si elle connaît quelques moments de drôlerie, notamment grâce aux comédiens.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
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FaRem
Le scénariste Christophe Duthuron passe derrière la caméra pour la première fois pour un film et adapte la BD de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet sorti en 2014. Il nous propose un road-movie centré sur des retrouvailles mouvementées entre trois amis qui sont réunis pour les obsèques de l'une de leurs amies. Je ne connaissais pas la BD donc j'ai découvert cet esprit grinçant avec un humour moqueur et transgressif qui contraste un peu avec cette humanité qui se dégage de l'histoire avec ce propos social en fond qui n'est malheureusement qu'esquissé. Sur le papier, c'est plutôt correct en plus, le casting est quand même très bon seulement, l'histoire est poussive et peu intéressante tandis que les acteurs ont tendance à en faire beaucoup trop. C'est absurde avec des situations saugrenues, mais l'ensemble manque de liant avec ici un scénario particulièrement faiblard. Tout est finalement un peu surfait comme si le réalisateur cherchait à plaire au plus grand nombre. Ce n'est jamais drôle, les clichés sont nombreux, les dialogues sonnent faux et le rythme est inconstant. Bref, à force d'excès en tout genre, le film tombe à plat et est vraiment ennuyeux.
Il est dommage qu’avec une telle distribution (Roland Giraud, Pierre Richard et Eddy Mitchell), le jeune réalisateur Christophe Duthuron n’ait pas su mieux exploiter le talent en présence. En fouillant dans le passé de ces trois septuagénaires, amis inséparables depuis leur enfance, l’idée du scénario, adapté d’une bande-dessinée, est de faire remonter à la surface des secrets lugubres. Sans grand rythme et avec de nombreux clichés éculés, le film se prend les pieds dans le tapis en ne parvenant jamais à décoller. Heureusement, Alice Pol apporte un bol de fraicheur dans cette petite comédie sortie en 2018. Bref, un divertissement décevant.
Pierre Richard, Eddy Mitchell (avec toujours cette ironie au bord de l'oeil) et Roland Giraud . Collectif de « vieux de la vieille » . Les « Expendables » de la comèdie française avec un grand blond, une vieille canaille et un cèlibataire dragueur pas enclin aux soirèes biberons! Trois acteurs...trois emmerdeurs...avec une diction, un regard, une prèsence! Bienvenue dans "Les vieux fourneaux", adaptation drôle et touchante de la BD culte de Lupano & Cauuet avec de l'argot et de la poèsie des mots où l'on s'en met plein la panse niveau expression et sens du dialogue! il y a d'ailleurs un petit côtè « Audiard » dans tout ça! Bref, on perd strictement rien de la BD et on prend du plaisir à suivre les aventures de ces trois vieux copains qui se retrouvent à l'occasion d'un enterrement et qui vont dècouvrir par la suite des secrets enfouis! Au milieu de tout ça, la fraîcheur d'Alice Pol, enceinte jusqu'aux yeux, se marie fort bien avec ce trio attachant!
spoiler:
Entre-temps, on prend un rond point en sens inverse, on enjambe avec plus ou moins de bonheur un mur en pierres sèches, on fouille dans une mare pour retrouver un fusil que l'on a balancè dedans et on sort de la retraite un certain Henri Guybet!
Une jolie histoire pour un trio complice où se dètache Pierre Richard qui s'ètait inscrit jadis en lettres d'or au palmarès du film comique : il a merveilleusement depuis gagnè la bataille du rire en donnant un second souffle à sa carrière! A noter l'excellente scène des marionnettes où les masquent tombent...
Une jolie histoire pour un trio complice où se dètache Pierre Richard qui s'ètait inscrit jadis en lettres d'or au palmarès du film comique : il a merveilleusement depuis gagnè la bataille du rire en donnant un second souffle à sa carrière! A noter l'excellente scène des marionnettes où les masquent tombent...
Yves G.
Pierrot (Pierre Richard), Mimile (Eddy Mitchell) et Antoine (Roland Giraud) ont grandi ensemble dans le même petit village du Tarn. Si Pierrot est monté à Paris sans rien sacrifier à ses rêves soixante-huitards, si Mimile se languit dans un mouroir à Meuricy (sic), le trio se reforme à l'occasion de la mort de Lucette, l'épouse d'Antoine.
Au lendemain des obsèques, le veuf inconsolable découvre que sa femme aurait eu une liaison avec Garan-Servier, le patron de l'usine où elle travaillait comme secrétaire et Antoine comme syndicaliste. Fou de rage, il se précipite en Italie où le vieux capitaine d'industrie, à moitié sénile, s'est retiré. Pierrot et Mimile, accompagné de Lucie, la petite-fille d'Antoine, se jettent à sa poursuite pour lui éviter de commettre l'irréparable.
L'affiche du film, le sous-titre aussi drôle qu'élégant qui la barre, la bande-annonce, la brochette d'acteurs principaux, dont l'heure de gloire remonte aux années soixante-dix, tout dans ces "Vieux Fourneaux" me faisait fuir. Et pourtant, dans un moment de relâchement, parce que je n'avais pas envie de voir un film lituanien en noir et blanc et qu'il passait dans l'UGC Gobelins flambant neuf qui vient de rouvir ses portes à un jet de pierre de chez moi, je suis allé le voir.
Ai-je bien fait ? Oui et non. Mon avis est mitigé comme le sont les trois étoiles que je lui attribue.
Car, dans sa première partie, "Les Vieux Fourneaux" a hélas conforté mes lourds a priori. Notre trio de vieilles canailles cabotine sans retenue et enchaîne les blagues pas drôles - sauf à trouver hilarant un papy bigleux qui jette la voiture qu'il conduit dans le décor ou fraude les péages d'autoroutes avec le brouilleur d'ondes qu'il a bricolé.
Mais dans sa seconde partie "Les Vieux Fourneaux" surprend. Non pas en entonnant le chant nostalgique et prévisible du grand âge qu'il faut savoir assumer avec sérénité, mais celui plus surprenant du passé qui ne passe pas. Il le fait à travers trois flashbacks tournés chacun dans un style différent. Le troisième est le plus touchant, filmé en stop-motion avec de petites marionnettes en carton mâché.
La comédie pataude avec ses blagues téléphonées se leste soudain d'une gravité inattendue. Le scénario, dont on aurait pu craindre qu'il se contente d'aligner paresseusement les saynètes, se révèle avoir une unité et un sens. Autant de qualités qu'on n'attendait pas.
Au lendemain des obsèques, le veuf inconsolable découvre que sa femme aurait eu une liaison avec Garan-Servier, le patron de l'usine où elle travaillait comme secrétaire et Antoine comme syndicaliste. Fou de rage, il se précipite en Italie où le vieux capitaine d'industrie, à moitié sénile, s'est retiré. Pierrot et Mimile, accompagné de Lucie, la petite-fille d'Antoine, se jettent à sa poursuite pour lui éviter de commettre l'irréparable.
L'affiche du film, le sous-titre aussi drôle qu'élégant qui la barre, la bande-annonce, la brochette d'acteurs principaux, dont l'heure de gloire remonte aux années soixante-dix, tout dans ces "Vieux Fourneaux" me faisait fuir. Et pourtant, dans un moment de relâchement, parce que je n'avais pas envie de voir un film lituanien en noir et blanc et qu'il passait dans l'UGC Gobelins flambant neuf qui vient de rouvir ses portes à un jet de pierre de chez moi, je suis allé le voir.
Ai-je bien fait ? Oui et non. Mon avis est mitigé comme le sont les trois étoiles que je lui attribue.
Car, dans sa première partie, "Les Vieux Fourneaux" a hélas conforté mes lourds a priori. Notre trio de vieilles canailles cabotine sans retenue et enchaîne les blagues pas drôles - sauf à trouver hilarant un papy bigleux qui jette la voiture qu'il conduit dans le décor ou fraude les péages d'autoroutes avec le brouilleur d'ondes qu'il a bricolé.
Mais dans sa seconde partie "Les Vieux Fourneaux" surprend. Non pas en entonnant le chant nostalgique et prévisible du grand âge qu'il faut savoir assumer avec sérénité, mais celui plus surprenant du passé qui ne passe pas. Il le fait à travers trois flashbacks tournés chacun dans un style différent. Le troisième est le plus touchant, filmé en stop-motion avec de petites marionnettes en carton mâché.
La comédie pataude avec ses blagues téléphonées se leste soudain d'une gravité inattendue. Le scénario, dont on aurait pu craindre qu'il se contente d'aligner paresseusement les saynètes, se révèle avoir une unité et un sens. Autant de qualités qu'on n'attendait pas.
Film décalé et profond, plein de rebondissements, avec de bonnes et mauvaises surprises, comme dans la "vraie vie".
Excellente comédie qui laisse à réfléchir, à voir absolument
Excellente comédie qui laisse à réfléchir, à voir absolument
Excellent ! Tout simplement un excellent moment de cinéma.... Christophe Duthuron a su parfaitement respecter et adapter la bande dessinée, en y ajoutant une sensibilité qui nous fait passer du rire au larmes. C'est bien filmé, les acteurs sont parfaits, et l'impression de "surjoué" que l'on peut avoir de temps en temps n'est que le reflet des caractères extrêmes des personnage de la BD. C'est plutôt du "très bien joué". On retrouve par moment des dialogues à la "Audiard", ce qui ajoute au plaisir. Un film français de très bon cinéma.
trés agréablement surpris par ce film drole emouvant attachant..... une fin surprenante bref a absolument allez voir
Bravo
très proche de la bd , autant dans le scénario de Lupano que dans les personnages dessinés par cauuet
à croire que les acteurs et les décors sont les copies conformes des livres
encore un grand bravo , avec les dialogues aux petits oignons
très proche de la bd , autant dans le scénario de Lupano que dans les personnages dessinés par cauuet
à croire que les acteurs et les décors sont les copies conformes des livres
encore un grand bravo , avec les dialogues aux petits oignons
J'ai adoré les 4 volumes de la BD et je redoutais un peu d'être déçue, mais le film m'a embarquée sans réserves à la suite de ces trois affreux jojos ! Contrairement à certains, j'ai trouvé les comédiens très justes, dans le rire et dans l'émotion, et le film fidèle à la BD, dans l'esprit comme dans les dialogues bien souvent.
A voulu sans doute ressembler à l'excellent film les vieux de la vieille mais n'est qu'une pale imitation. C'est pénible, mal joué malgré ces excellents comédiens qui ont l'air de s'emm... ils sont mauvais, Pierre Richard est même pénible à crier sans arrêt, et les clichés sur l'âge, la campagne, les mésententes des gens à la campagne... c'est tellement surfait, aucun esprit, dialogues nuls, je me suis sauvée de la salle, c'est vous dire !!
Superbe comédie et aussi émouvante
Le trio Pierre Richard,Eddy Mitchel et Rolland Giraud fonctionne à merveille
Le trio Pierre Richard,Eddy Mitchel et Rolland Giraud fonctionne à merveille
Un film sur le temps qui passe, la vieillesse où l'on peut faire le point. Film touchant, plein de poésie et drôle, très bien porté par un trio de choc.
Caine78
Je n'avais pas prévu de le voir, l'occasion s'est présentée. Et je dois dire que je suis un peu embêté car même si je lui mets cette note assez faible, tout n'est pas à jeter dans « Les Vieux fourneaux ». Il y a même quelques très jolies scènes, notamment lorsque
spoiler:
Roland Giraud se retrouve plongé dans un passé entièrement figé dans un noir et blanc du plus bel effet ou encore les marionnettes prenant vie à travers une histoire nous éclairant sur le comportement récent des uns et des autres
. De plus, difficile de ne pas se réjouir spoiler: lorsqu'Alice Pol tient un discours virulent à des petites vieilles quant à la responsabilité de leur génération quant au monde dans lequel nous vivons aujourd'hui
: un peu de politiquement incorrect, ça fait du bien ! Malheureusement, il y a... le reste. Plus ou moins, mais le reste quand même. C'est mou, pas très bien réalisé, en manque d'idées (hormis celles évoquées précédemment!), ce « road trip senior » ayant beaucoup de mal à tenir la distance niveau scénario. Dommage car franchement, ces conflits secrets remontant à la guerre, où l'on ne sait pas ce qui s'est passé pour provoquer une telle situation, auraient pu être intéressants dans une comédie populaire. Encore aurait-il fallu mieux l'intégrer, du moins que ce ne soit pas aussi appuyé. Oui, autre problème : hormis quelques répliques en passant, je n'ai pas beaucoup ri, d'autant que le trio Pierre Richard - Eddy Mitchell - Roland Giraud, malgré sa « bonne » humeur manifeste, en fait des caisses pour pas grand-chose, le second, paradoxalement le moins acteur, s'en tirant toutefois le mieux. Il y avait du potentiel, ne serait-ce que par ce côté « vieux anars perpétuellement en lutte dans un combat perdu depuis longtemps », mais vraiment pas assez de rigueur et de rires pour mettre en avant les quelques vraies qualités de « Vieux fourneaux » en définitive plutôt décevants.
. De plus, difficile de ne pas se réjouir spoiler: lorsqu'Alice Pol tient un discours virulent à des petites vieilles quant à la responsabilité de leur génération quant au monde dans lequel nous vivons aujourd'hui
: un peu de politiquement incorrect, ça fait du bien ! Malheureusement, il y a... le reste. Plus ou moins, mais le reste quand même. C'est mou, pas très bien réalisé, en manque d'idées (hormis celles évoquées précédemment!), ce « road trip senior » ayant beaucoup de mal à tenir la distance niveau scénario. Dommage car franchement, ces conflits secrets remontant à la guerre, où l'on ne sait pas ce qui s'est passé pour provoquer une telle situation, auraient pu être intéressants dans une comédie populaire. Encore aurait-il fallu mieux l'intégrer, du moins que ce ne soit pas aussi appuyé. Oui, autre problème : hormis quelques répliques en passant, je n'ai pas beaucoup ri, d'autant que le trio Pierre Richard - Eddy Mitchell - Roland Giraud, malgré sa « bonne » humeur manifeste, en fait des caisses pour pas grand-chose, le second, paradoxalement le moins acteur, s'en tirant toutefois le mieux. Il y avait du potentiel, ne serait-ce que par ce côté « vieux anars perpétuellement en lutte dans un combat perdu depuis longtemps », mais vraiment pas assez de rigueur et de rires pour mettre en avant les quelques vraies qualités de « Vieux fourneaux » en définitive plutôt décevants.
Honnêtement le film est mauvais de tout les points de vue. Pierre Richard me fais un peu rire, Eddy Mitchell est gentil mais par contre Roland Giraud qui joue Antoine me soule. Le scénario est bancale, il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est juste de vieux copains qui ont 70 ans et qui décide de faire n'importe tant qu'à vivre. Côté comédie, c'est une catastrophe, ça ressemble plus à un drame qu'à une comédie.
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