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    Les Estivants
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    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2019
    J’aime beaucoup l’âpreté avec laquelle la comédienne franco-italienne met en image son milieu. Une bourgeoisie qui a l’air de s’être arrêtée au vingtième siècle, et qui aujourd’hui vit sur ses propres vestiges. Valeria Bruni Tedeschi écrit et met en scène des personnages qui se contente de ce qu’ils ont fait et entretiennent leur amour-propre à coup de souvenir périssable. C’est très bien croqué mais aussi très élitiste. Une vraie tragédie au sens propre, qui fait un pont direct avec « Un château en Italie », son précédent long.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2019
    La petite troupe italianisante des Estivants semble se délecter d’une philosophie de vie mi cabotine mi mélancolique où chacun tire sa petite sentence moralisatrice sur l’existence entre deux plongeons dans la piscine. « Que demander de plus ? », s’exclame Arditi, de l’eau jusqu’au nombril… Dans ce culte de l’entre-soi où le spectateur n’a guère de place – exception faite du spectateur qui, à l’instar des protagonistes ici réunis, se délecte de sa médiocrité bourgeoise –, on ne rit jamais, on ne pleure jamais. Se suivent les caprices d’une artiste autoproclamée et de sa bande d’amis durant leurs vacances au soleil. Tout le monde braille l’italien, ça glousse ça hurle c’est horrible. Et que dire de ces deux figures non plus du Sud mais du Nord de la France, à savoir Yolande Moreau et Brandon Lavieville (Ma Loute), choisies ici pour jouer les larbins de service, terriblement benêts ? Gorgé de poncifs adolescents et de prétention artistique, le film de Valeria Bruni Tedeschi sonne comme la revanche du bon bourgeois que Flaubert détestait tant (à raison). Les Estivants, c’est dégoûtant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 avril 2019
    Anna (Valeria Bruni-Tedeschi) est réalisatrice de cinéma. Elle travaille à son quatrième film pour lequel elle demande au CNC l'avance sur recettes. Son conjoint lui annonce qu'il la quitte. C'est donc seule qu'elle part en vacances dans la luxueuse villa familiale sur la Côte d'Azur. Servie par une abondante domesticité, elle y retrouve sa mère (Marisa Borini), sa sœur (Valeria Golino) et le mari de celle-ci (Pierre Arditi). Passe le fantôme de son frère mort.

    Valeria Bruni-Tedeschi réalise son quatrième film. Comme dans les trois précédents (Il est plus facile pour un chameau..., Actrices, Un château en Italie), elle met en scène son double impulsif et hystérique. Elle s'entoure des membres de sa propre famille : sa mère joue sa mère, sa fille Oumy, une Sénégalaise adoptée en 2009 avec Louis Garrel, joue le rôle de sa fille. Elle évoque - sans jamais le nommer directement - sa rupture avec l'acteur français qu'elle avait rencontré sur le tournage d'Actrices. Elle n'a pas poussé l'ironie jusqu'à proposer à son beau-frère, Nicolas Sarkozy, d'interpréter son propre rôle mais a confié ce soin à Pierre Arditi qui, aux bras d'une femme plus jeune que lui, campe un ancien patron de droite acculé à la faillite et réduit à une oisiveté forcée (sic).

    Après avoir raconté sa vie parisienne, Valeria Bruni-Tedeschi translate ses proches sur les bords de la Méditerranée, dans une villa dont le luxe et la localisation sont sans doute comparables à ceux de la maison de sa mère, près du cap Bénat, à une encablure du fort de Brégançon. Ses occupants n'ont rien à y faire, sinon à y lézarder au soleil, à se baigner dans la piscine ou dans la mer toute proche, à s'attabler pour d'interminables repas. Pendant que les riches devisent, la domesticité cancane. Rien n'a changé depuis La Règle du jeu.

    Il y a de la part de sa réalisatrice/interprète/co-scénariste un certain culot dans cette "autobiographie imaginaire". On imagine volontiers les rires jaunes et les grimaces qui ont accompagné son visionnage autour de la table familiale. On paierait cher pour connaître la réaction de Nicolas Sarkozy.

    Mais jeter les masques n'est ni nécessaire ni suffisant pour réaliser un bon film. Même s'il est inspiré d'une pièce de Gorky et s'il a fallu pas moins de quatre co-scénaristes pour écrire son histoire (dont Noémie Lvovsky qui interprète le rôle... d'un script doctor qui vient aider l'héroïne à écrire le scénario de son prochain film), Les Estivants ne réussit pas à maîtriser son sujet. Étiré sur plus de deux heures, il se noie dans une succession de saynètes théâtrales. Chacun des trop nombreux acteurs a successivement droit à sa scène et s'en sort plus ou moins bien. Si Pierre Arditi cabotine et Yolande Moreau campe le rôle qu'elle a déjà trop joué d'une gouvernante amoureuse, Vincent Perez, censé interpréter un acteur suisse auquel est confié le rôle du frère dans l'autobiographie que l'héroïne s'apprête à filmer, n'est paradoxalement pas le plus mauvais.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Film rasoir , scénario brouillon et confus , mise en scène approximative, éclairage sombre.
    Mais qu'aller faire les acteurs dans ce navet (alimentaire mon cher Watson !)
    Un film à éviter sauf si vous voulez perdre 2 heures .
    Mais il y a peut être des personnes qui aimeront.
    Dans la salle où je vais le film sorti le mercredi a été retiré de l'affiche le dimanche !!!
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2019
    Le film est inspiré de la pièce éponyme (1905) de Maxime Gorki (1868-1936) et qui dépeint des bourgeois qui se retrouvent en villégiature au bord de la mer. Valeria Bruni Tedeschi y introduit des éléments de sa vie personnelle [préparation d’un film, séparation de son conjoint, décès de son frère (Virginio, du SIDA, en 2006), participation de sa mère Marisa BORINI, de sa fille adoptive et de sa scénariste, Noémie LVOVSKY). C’est très bavard, les personnages sont névrosés et hystériques, pleins de ressentiment ( spoiler: agressions sexuelles, avortement
    ) qui finit par remonter à la surface et à la face de tous et souffrent de solitude. Un film raté car trop long (128 mn !), décousu, avec beaucoup trop de personnages secondaires (dont on ignore également le nom !). Même le personnel de maison est désaxé et obnubilé par les négociations salariales. Ce « jeu de massacre » éloigne le film des pièces de Tchekhov, plus désabusées et moins violentes et le verbiage (Valeria Bruno Tedeschi passe beaucoup de temps au téléphone) l’éloigne des pièces de Tennessee Williams, plus mélodramatiques ainsi que des rapports humains et amoureux décrits par Jean Renoir dans « La règle du jeu » (1939). Seule Celia, la fille adoptive de la réalisatrice (dans le film et dans la vie) est la seule personne normale.
    jacquesecret
    jacquesecret

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2019
    C'est Tchékov bien davantage que Valéria Bruni-Tedeschi , qui m'a incité à aller voir ce film…Mais je ne l'ai pas rencontré.

    Il paraît que c'est un "peu" autobiographique, mais, enfin, si vous voulez… Avec VBT il y a toujours des "mais" qui insupportent à la longue…

    Pour revenir à la littérature Russe, elle nous montre en miroir les "maîtres" et les "domestiques" (Pardon ! le petit personnel, comme le dit si bien le secrétaire-majordome homme à tout faire mais admis à la table des maîtres…

    Si ce qu'elle nous montre est même "un tout petit peu" la réalité du fonctionnement de la maisonnée, ce n'est vraiment ni à la gloire ni à l'honneur de sa famille: guère de considération, indifférence, peu de respect ou de simple compassion des maîtres pour leurs valets. Cela en devient gênant (et le mot est faible !

    Ce n'est ni bon ni mauvais. Beaucoup de situations sont invraisemblables, certains souvenirs scabreux de la fille quand elle était petite, puis de la mère qui renchérit avec les siens propres, sont seulement pénibles et ne portent même pas à sourire...

    Ma note est là pour les acteurs, dont Yolande Moreau et Pierre Arditi, mais pas pour VBT qui finit par nous les briser menu comme disait un grand scénariste. Et encore, note attribuée au minimum du barème syndical...
    Lilive
    Lilive

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Délice de tragi-comique, tous les acteurs pro ou non nous livrent une grande part d’intimité. Cette semaine de vacances estivales dans in lieux de rêve fuit tous les clichés.
    Irène B
    Irène B

    5 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2019
    Oulala trop lent et trop décousu pour moi
    Je me suis vraiment ennuyée
    Dommage car belle palette d acteurs
    Pierre L.
    Pierre L.

    36 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2019
    De bons acteurs venus dans une histoire qui traîne qui traîne. Une vieille famille bourgeoise déconnectée ,´un scénario brumeux.quelques bonnes scènes comme celle de la gare ou la scène initiale dans le café , pour le reste j ai été déçu et j attendais autre chose de la réalisatrice.
    GenevieveCavaye
    GenevieveCavaye

    5 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2019
    Excellent film : émouvant, sensible, quelquefois drôle.
    Valérie Bruni Tedeschi sait traduire avec talent les émois des uns et des autres.
    Très beau film.
    josiane V.
    josiane V.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2019
    Magnifique film avec une vraie ambiance envoûtante et des trouvailles
    Ah la fin dans la brume que les techniciens ne maîtrisent plus...
    Des personnages hauts en couleurs chacun dans leur couloir de problèmes et en contrepoint le paysage sublime immuable et tranquille .
    La maison est sublime et décrépie et l’ensemble est une grande réussite
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2019
    Très joli film extrêmement bien dialogué et où les acteurs se livrent avec bonheur aux desiderata de la réalisatrice. A la fois touchant et drôle, ce film est une réussite !
    Frederic L.
    Frederic L.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2019
    Quel gâchis : une telle pléiade d’acteurs sublimes sous exploités , Yolande Moreau est parfaite , et d’autres aussi .., et une si belle villa , un si joli cadre, quel dommage qu’il n’y ait pas eu un beau scénario bien ficelé avec des rebondissements et une vraie histoire pour faire un vrai film chorale.
    J’y suis allé juste pour voir Valéria, et pensant voir un film qui fleure bon l’Italie ....et ça a fait flop 😓
    PaulGe G
    PaulGe G

    113 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2019
    si on voulait résumer ce film on dirait que ça parle de tout, de pas grand chose, de rien. on est dans une superbe villa de la cote d'Azur et tout un petit monde d'oisif avec ou sans le sous palabre , c'est fait de petites scenes souvent sans intérêt ça sent le snobisme et le superficiel a plein nez ça part dans tous les sens, ça se veut onirique, en bref ç'est long et ç'a n'apporte rien qu'un peu d'ennui .
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2019
    Entre comédie et drame comme toujours chez Valeria Bruni Tedeschi. C'est emmêlé comme ses cheveux, sa démarche, sa diction, une suite de scènes brouillonnes où elle mêle l'histoire (vraie) de sa dernière rupture avec bien d'autres thèmes comme la solitude, la vieillesse et la mort.
    La belle maison de famille dont le territoire est menacé, est aussi le théâtre de luttes sociales. Les maîtres sont oisifs et aisés, artistes détachés des réalités matérielles. Les serviteurs sont alcooliques, nymphomanes, tire au flanc.
    Personnages névrosés, écorchés ou carrément handicapés, des corps obèses ou décharnés. La galerie n'est pas flatteuse. Les références au cinéma italien, moins politiquement correct que le français, ne sont pas loin.
    Un certain goût pour l'onirisme avec le fantôme du frère mort du Sida qui hante ce film de Valeria (et quelques chansons de Carla!). Éternellement jeune, beau et élégant.
    L'impuissance à récupérer l'homme aimé se double de l'impuissance à mener à bien le film qu'elle veut réaliser.Le film aboutira et se terminera dans une brume fellinienne, digne de la plaine du Po, de laquelle Valeria ne semble pas près de sortir.
    http://www.matchingpoints.fr/2019/02/12/cinema-3-films-francais/‎
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