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Romain Z
13 abonnés
246 critiques
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1,5
Publiée le 19 juin 2020
Tenu à peine une demi heure devant cet étalage obscène et complaisant des névroses et états d’âme de cette hyper-bourgeoisie cool, énième avatar des aventures pathétiques de Valéria-j'suis bipolaire-c'est-un-créneau-artistique- porteur. N'est pas Bolognini ou Visconti qui veut, encore moins Cassavetes. A fuir.
Le film est inspiré de la pièce éponyme (1905) de Maxime Gorki (1868-1936) et qui dépeint des bourgeois qui se retrouvent en villégiature au bord de la mer. Valeria Bruni Tedeschi y introduit des éléments de sa vie personnelle [préparation d’un film, séparation de son conjoint, décès de son frère (Virginio, du SIDA, en 2006), participation de sa mère Marisa BORINI, de sa fille adoptive et de sa scénariste, Noémie LVOVSKY). C’est très bavard, les personnages sont névrosés et hystériques, pleins de ressentiment (spoiler: agressions sexuelles, avortement ) qui finit par remonter à la surface et à la face de tous et souffrent de solitude. Un film raté car trop long (128 mn !), décousu, avec beaucoup trop de personnages secondaires (dont on ignore également le nom !). Même le personnel de maison est désaxé et obnubilé par les négociations salariales. Ce « jeu de massacre » éloigne le film des pièces de Tchekhov, plus désabusées et moins violentes et le verbiage (Valeria Bruno Tedeschi passe beaucoup de temps au téléphone) l’éloigne des pièces de Tennessee Williams, plus mélodramatiques ainsi que des rapports humains et amoureux décrits par Jean Renoir dans « La règle du jeu » (1939). Seule Celia, la fille adoptive de la réalisatrice (dans le film et dans la vie) est la seule personne normale.
Entre comédie et drame comme toujours chez Valeria Bruni Tedeschi. C'est emmêlé comme ses cheveux, sa démarche, sa diction, une suite de scènes brouillonnes où elle mêle l'histoire (vraie) de sa dernière rupture avec bien d'autres thèmes comme la solitude, la vieillesse et la mort. La belle maison de famille dont le territoire est menacé, est aussi le théâtre de luttes sociales. Les maîtres sont oisifs et aisés, artistes détachés des réalités matérielles. Les serviteurs sont alcooliques, nymphomanes, tire au flanc. Personnages névrosés, écorchés ou carrément handicapés, des corps obèses ou décharnés. La galerie n'est pas flatteuse. Les références au cinéma italien, moins politiquement correct que le français, ne sont pas loin. Un certain goût pour l'onirisme avec le fantôme du frère mort du Sida qui hante ce film de Valeria (et quelques chansons de Carla!). Éternellement jeune, beau et élégant. L'impuissance à récupérer l'homme aimé se double de l'impuissance à mener à bien le film qu'elle veut réaliser.Le film aboutira et se terminera dans une brume fellinienne, digne de la plaine du Po, de laquelle Valeria ne semble pas près de sortir. http://www.matchingpoints.fr/2019/02/12/cinema-3-films-francais/
De bons acteurs venus dans une histoire qui traîne qui traîne. Une vieille famille bourgeoise déconnectée ,´un scénario brumeux.quelques bonnes scènes comme celle de la gare ou la scène initiale dans le café , pour le reste j ai été déçu et j attendais autre chose de la réalisatrice.
Aie, aie, aie ! Pour le coup, je suis très déçue de Valeria Bruni Tedeschi dont j'avais ADORE "Un château en Italie" (2013). On est toujours dans le même esprit "vaudeville familial" mais cette fois-ci c'est creux, c'est fade. On assiste à des scènes bien écrites et bien jouées mais sans fil conducteur, sans histoire arrière-plan qui puisse les porter réellement. Les personnages sont intéressants mais manquent de fond et d'épaisseur (le rôle de la soeur porté par Valéria GOLINO par exemple malgré le fait qu'elle joue très bien). Je suis sortie frustrée car je crois beaucoup en Valeria Bruni Tedeschi et en son talent indéniable d'actrice et auteure. Je vais regarder une nouvelle fois "Un château en Italie" pour me réconforter :)
Quel dommage ! Le Chameau et le Château en Italie, précédents films de cette fort sympathique réalisatrice, ont été des films "de famille" très très casse-gueules, limite bord cadre, mais miraculeusement et délicieusement très réussis ! Et là, sur le même thème, Valéria a complètement rippé ! Personnages caricaturaux, limite vulgaires, antipathiques de bout en bout, décidément, ça ne passe pas ! Allez, puisque c'est toujours de nos échecs que renaît la lumière, je suis sûre que votre prochain film, chère Valeria, saura à nouveau nous ravir ! In alto i cuori !
Très joli film extrêmement bien dialogué et où les acteurs se livrent avec bonheur aux desiderata de la réalisatrice. A la fois touchant et drôle, ce film est une réussite !
4 768 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 20 septembre 2020
Les Estivants est un film prétentieux et terriblement ennuyeux. Mais j'ai quand même réussi à le regarder jusqu'à la fin. Mais il m'a semblé que cela dure deux jours.C'est même difficile d'écrire les cent caractères nécessaires que nous sommes obligez d'écrire pour une critique...
Les paysages sont très beaux, dommage que le scénario soit complètement plat et décousu. Je n'ai pas du tout adhéré au jeu de VBT, seuls Pierre Arditi, Yolande Moreau et Vincent Perez ont du charisme. Pierre Arditi est comme toujours excellent.
Excellent film : émouvant, sensible, quelquefois drôle. Valérie Bruni Tedeschi sait traduire avec talent les émois des uns et des autres. Très beau film.
C'est Tchékov bien davantage que Valéria Bruni-Tedeschi , qui m'a incité à aller voir ce film…Mais je ne l'ai pas rencontré.
Il paraît que c'est un "peu" autobiographique, mais, enfin, si vous voulez… Avec VBT il y a toujours des "mais" qui insupportent à la longue…
Pour revenir à la littérature Russe, elle nous montre en miroir les "maîtres" et les "domestiques" (Pardon ! le petit personnel, comme le dit si bien le secrétaire-majordome homme à tout faire mais admis à la table des maîtres…
Si ce qu'elle nous montre est même "un tout petit peu" la réalité du fonctionnement de la maisonnée, ce n'est vraiment ni à la gloire ni à l'honneur de sa famille: guère de considération, indifférence, peu de respect ou de simple compassion des maîtres pour leurs valets. Cela en devient gênant (et le mot est faible !
Ce n'est ni bon ni mauvais. Beaucoup de situations sont invraisemblables, certains souvenirs scabreux de la fille quand elle était petite, puis de la mère qui renchérit avec les siens propres, sont seulement pénibles et ne portent même pas à sourire...
Ma note est là pour les acteurs, dont Yolande Moreau et Pierre Arditi, mais pas pour VBT qui finit par nous les briser menu comme disait un grand scénariste. Et encore, note attribuée au minimum du barème syndical...
Une histoire de famille, dont le centre est le frère mort. Du coup, on entre tout de suite dans un mélodrame... une rupture. La personne principale, Anna, se fait quitter par son compagnon mais qui va croire au retour de cet homme, Luca, jusqu'au bout. Elle en devient pathétique, aucun respect pour elle-même. Des histoires au sein du personnel de maison, des histoires avec les amis de la famille... et tout ça en trois actes et un épilogue, où là c'est juste trop. Trop long à mon goût.
La caricature du cinéma français subventionné,de copinage Je comprends pourquoi les américains sont meilleurs ! Comment on peut produire un navet pareil Le casting est bon les mieux magnifique, un beau gâchis
Jolie tragi comédie de Valeria Bruni Tedeschi. L action se passe dans une très belle villa au bord de mer,, où se retrouvent une famille avec des amis en vacances. Valeria traverse une crise avec son mari qui la trompe et elle est désespérée à l'idée de devoir divorcer. Valeria est très convaincante en femme désespérée et elle a surtout su s entourer de bonnes actrices (mentions spéciales à Valeria Golino et Noémie Lvosky) et aussi de bons acteurs : Alex Lutz est savoureux dans le rôle d un con. J'ai passé un bon moment en voyant ce film, peut être un peu long à mon goût, mais le tout passe plutôt bien.