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Un visiteur
0,5
Publiée le 16 octobre 2019
C'était nul, le but de ce genre de comédie est de se divertir tout en regardant ces canadiens québécois, dans cette région géographique ci, ça parle le même langage, voyons la suite de l'histoire, qu'est-ce que ça parle. Il y a de la tchatche et n'y apporte rien d'extraordinaire à signaler, c'est extravagant, prétentieux, ça dépeint les clichés pris sur le vif du sujet ultra-libéral capitaliste Nord-Americain à outrance pour les nuls, penser au dépôt coffre-fort pour les vacances argentées.
Ça va s'effondrer la mise en scène imminente de cette réalisation même plus assez drôle, sa scène de torture de guerre laisse sur la touche du carreau, coupez !
Symboliquement, le film commence avec une télé parlant De Price, l'actuel gardien des Canadiens (hockey sur glace)...Le décor est planté , on est à Montréal….je trouve qu'il y a une certaine habileté du film, à démonter les injustices sociales, en, nous parlant des lobbies financiers, d'évasion fiscale….d'un côté les très riches, de l'autre les sdf...Le contraste à certains moments est saisissant…..L'histoire de ce jeune couple (l'étudiant philosophe, Alexandre Landry, la call girl Maripier Morin) est orchestrée avec beaucoup d'humour ( écoutez les blagues sur les citations de philosophes Aristote, Platon, Socrate en début) et avec pas mal de dynamisme. Les dialogues sont un des points forts du film, mais le scénario aussi…..Il y a un passage où j'ai fermé les yeux (scène de torture , mais pour le reste cette dénonciation du monopole de l'argent, (source de la chute de l'Amérique suivant l'auteur) est assez subtile et brillante (sans lourdeur à signaler (rien de lancinant))...Mon seul petit reproche sera la technique très académique et sans aucune surprise (en photographie, travelling ou musique)...mais était ce le but du réalisateur ? Sans être un chef d'œuvre à La Scorsese, ou à la Oliver Stone, ce film a quand même le mérite d'exister et d'être intéressant….Je conseille, sans insister…..
L’Amérique du Nord n'est pas la région du monde où l'état social est le plus développé, c'est bien connu. Le Canada n'est pas le pire des états sur ce continent, loin s'en faut. Et pourtant, dans ce pays riche, les sans-abris sont aussi très nombreux dans les centres-villes. Et ce ne sont pas des nouveaux migrants.
En général quand un film québécois débarque dans les salles de nos contrées, ce qui est relativement rare, le déplacement en vaut souvent la peine. Lorsque le réalisateur s'appelle Denys Arcand du déclin du même empire et autre "Jésus de Montréal" la curiosité titille.
Un bel esprit dans cette oeuvre venue de la belle Province. Réflexion sur le capitalisme et ses dérives farcie d'un braquage, d'une romance et de la rencontre de personnages qui n'auraient eu aucune raison de se croiser en situation normale.
Les dialogues sont enlevés, bien écrits et enrobés d'un ton sarcastique sur notre société et la nature humaine en général. Le dénouement est festif et délectable.
L'accent final nous rappelle qu'outre atlantique, le filet social est bien léger et que la solidarité et le système D sont souvent les seules solutions. L'auteur ne fait pas nécessairement de la politique. Il nous remet l'être humain et la vie au centre des préoccupations. Naturellement.
Film astucieux, amusé, qui ne se prend pas vraiment au sérieux. Une satire autour de l'utilisation de l'argent et la cupidité des hommes. Quelques baisses de rythme plombent un peu l'ensemble mais c'est une comédie intelligente avec des personnages attachants. Final très réussi avec ces visages de gens déshérités du système.
Malgré le plaisir de retrouver certains acteurs des autres films, j'ai été déçu par le fil conducteur sur l'argent, l'honnete citoyen qui vole de l'argent sale c'est pas très original, mais spoiler: la call girl qui tombe amoureuse là c'est grand guignolesque. A la fin on a perdu la notion des bons et des mauvais, et on ne sait plus si l'argent fait le bonheur ou pas. Enfin moi je ne savais plus...
La scène d’ouverture est bouleversante et annonce immédiatement le sujet du nouveau film de Denys Arcand. Une rupture ordinaire entre Pierre-Paul et Linda, jeune couple désespéré de ne plus s’aimer, de ne plus pouvoir aimer – surtout lui – parce que trop oppressé, trop opprimé par l’absurdité de cette Amérique, corrompue et obsédée par le pouvoir de l’argent.... Puis ce qu’on croyait être qu’un simple drame social se transforme bientôt en polar façon Tarantino avec un braquage raté et violent, dont Pierre-Paul va tenter de profiter et de faire profiter.... Commence alors un chassé-croisé avec les inspecteurs chargés de l’enquête et les acolytes de Pierre-Paul, un ancien détenu et une escorte-girl dont il tombe vite amoureux... Le polar se teinte alors de comédie sentimentale, et avec les péripéties de cette bande de receleurs malgré eux, on n’est parfois pas très loin des comédies des frères Cohen... Mais Denys Arcand garde le cap de la satire politique et dresse avec une mécanique bien huilée et des dialogues savoureux, un réquisitoire implacable sur le pouvoir et la toxicité de la finance et ce capitalisme débridé qui laissent littéralement sur le trottoir les éclopés et les exclus du système (qu’il montre sans fard pour conclure son propos.) C’est corrosif, décapant, révoltant, mais vraiment réjouissant.
Decidement Je ne serai jamais déçue des films de denys darcand! Ce troisieme volet est tout simplement magnifique! Le plaisir de retrouver une partie de ses acteurs fétiches. Le monde de la magouille financiere est ici au centre de l’intrigue mais on aimerait faire partie de cette joyeuse bande de roublards tant ils sont attachants...et pleins aux as^^.
Pas facile d'évaluer la valeur d'un film dont l'objet est justement de questionner nos hiérarchies et nos valeurs. Denys Arcand questionne ici la complexité de relation entre la morale et l'argent. Certes, quelques situations sont totalement improbables voire caricaturales mais cette simplification du monde sert le propos du réalisateur en donnant de la drôlerie et du détachement au film. Dans la lignée du Déclin de l'empire américain et des Invasions barbares. Un film amusant et malin.
A 77 ans, Denys Arcand pourrait logiquement lever le pied et pourtant, il conclut sa trilogie avec une ironie féroce et jubilatoire. « La Chute de l’Empire Américain » est une fable un brin angélique mêlée à un polar rocambolesque qui tire sur les méfaits du capitalisme et les dérives financières. Ce menu roboratif peut sembler indigeste, voir maladroit, il n’en est rien ! Comme par magie, tout fonctionne, parfois un peu trop gentiment mais ça passe toujours comme une transaction financière en Suisse. Le film fourmille de détails pertinents sur nos vies, sur notre acceptation de règles absurdes qui ne privilégient que les plus aisés, sur les moyens limités de la police et les conséquences que cela peut avoir… Les faits de sociétés sont démontés un à un, sur un ton à l’humour corrosif et réjouissant, qui finit tout de même par faire grincer des dents. La mécanique des montages financiers en prend plein les dents en or et c’est un véritable plaisir de retrouver Pierre Curzi en financier respectable et protégé par le système, alors que son métier consiste à favoriser l’évasion fiscale. Les autres acteurs ne sont pas en reste : Rémy Girard en motard magouilleur est parfait de cynisme et d’expériences de vie de malfrat. Alexandre Landry porte parfaitement le paradoxe de l’argent sur son visage. Enfin, Maripier Morin apporte son lot de surprises et fait office d’une très jolie cerise sur le gâteau dont les parts financières sont copieuse ! Mélange de genre réussi, ce film divertissant n’oublie pas de dénoncer notre rapport à l’argent jusqu’à éclabousser et corrompre des personnes pourtant altruistes et intelligentes. La chute est belle et bien là.
Denys Arcand oscille entre la satire acerbe, le film de gangster/hold-up et la pure comédie. A l'arrivée il nous livre son regard sur notre société post-crise de 2008 sans tomber dans le piège du film moralisateur ou larmoyant. De plus le casting est véritablement excellent. Chaque acteur colle parfaitement à son personnage. Et si vous êtes sensible au charme féminin Maripier Morin va sans nul doute vous vamper comme le héros ! Devant une telle maîtrise et de tels talents on ne peut que regretter le peu de films québécois distribués dans les salles en France.
La plus grosse déception avec La chute de l'empire Américain c'est de savoir que cet opus clôture l'excellente trilogie de Denys Arcand qui pour ma part et en contradiction était très attendu. Offrir un cinéma de qualité original et soigné avec ici un point de vue philosophique sur l'a
Je cherche encore l'ironie féroce et la critique mordante du capitalisme qu'on m'avais promis ... La charge la plus forte est elle cette exposition des mécanismes d'évasion fiscale ? Autant voir un bon documentaire ! Des bons moments, une première scène géniale mais dans l'ensemble le film reste trop gentil pour ne pas dire gentillet. En voulant mêler plusieurs registres, romantique, policier et comédie il n'est crédible sur aucun, et déroule finalement un scénario assez convenu.