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    I Feel Good
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    302 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Quand on voit Jacques marcher en peignoir et claquettes le long de l’autoroute en faisant de grands moulinets avec les bras, on se doute que le gars n’est pas au mieux. Et lorsqu’il débarque dans le village Emmaüs tenu par sa sœur, on a rapidement confirmation du dérèglement. Le gars est aussi cabossé par la vie que les Compagnons. Sauf que lui donne le change et rêve d’une réussite professionnelle insolente. Persuadé que tout le monde peut avoir une seconde chance à condition de passer par une opération esthétique low-cost !
    Il faut être d’anciens duettistes de Groland, pour partir sur un scénario aussi farfelu ! On se moque beaucoup : de la réussite à tout prix et du libéralisme à tout crin qui sévissent en ces temps de macronie. On rigole aussi pas mal de situations cocasses jusqu’à l’absurde. Et puis, on a un gros coup de tendresse, pour les gars de la Communauté qui substituent des valeurs de solidarité à l’obsession de la richesse. Dans la veine de Louise Michel, Mammuth et le Grand soir, Benoît Delépine et Gustave Kervern ont réalisé un film bourré de sarcasmes et d’humanité.
    Leur cinéma artisanal ne cesse de dénoncer l’individualisme forcené et de penser le partage. Devos le disait déjà : la vraie richesse est intérieure. « T’as essayé de vendre de la beauté, alors qu’il y en a plein ici » lance Monique à Jacques. Elle, c’est Yolande Moreau qui va chercher des accents de sincérité d’une belle profondeur et lui c’est Jean Dujardin qui se met un peu en danger malgré son ton halé, son brushing et son sourire de pub. Pour un peu on le prendrait pour Dupontel. Le tandem fonctionne à merveille. Et le film fait du bien
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    J'ai passé un très bon moment à voir ce film qui rame à contre courant par rapport aux films français actuels. Dujardin confirme sa stature d'acteur majeur, révélé dans "le bruit des glaçons". C'est le seul acteur avec George Cloney a accepter de jouer avec son image, en bref d'être ridicule. Certains penseront qu'il en fait trop. C'est le rôle qui lui permet de se lâcher. Saluons le travail des réalisateurs qui creusent un sillon que je qualifierais de "révolutionnaire". La fin est désopilante, on sort du cinéma content d'avoir passé un bon moment. Je ne regrette que le titre en anglais.
    tante
    tante

    4 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2018
    J'avoue, j'ai eu du mal...un obsessionnel ahurissant (Jean Dujardin campe Jacques avec justesse) ... on en croise des personnes comme celles-ci ! mais on laisse tomber tant le dialogue est impossible .... et il a une soeur magistralement incarnée par Yolande Moreau. Elle le prend comme il est, c'est son frère, elle ne le contrarie pas, l'enveloppe de douceurs............... Elle vit dans une communauté Emmaus, fantastique, qui laisse à chacun sa façon d'avancer dans le respect de la collectivité (j'irai visiter). J'ai eu envie de quitter la salle tant j'étais mal à l'aise. Et puis, Benoit Delepine est venu nous parler de son film, en compagnie de Jean Dujardin. Merci. j'ai pu ainsi digérer mon malaise, mieux comprendre le film (quelques bribes grolandaises, peu) un film ... humain.
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    L'un des films les plus aboutis du duo Delepine/Kervern, qui pour une fois ne s'égare pas trop et reste concentré sur le personnage joué par Dujardin, qui rêve de trouver l'idée qui le rendra riche et essaye de développer celle-ci au sein d'une communauté Emmaus. Il en ressort une belle comédie humaniste, avec certains dialogues savoureux, des clins d'oeil et des trouvailles bien pensées, notamment musicales. Les réalisateurs s'amusent à confronter capitalisme à outrance et communisme et dans l'ensemble ça fonctionne. Le film permet également de mettre en lumière le travail d'Emmaus et de son fondateur. Et la fin est drôle et bien trouvée.
    dimah
    dimah

    19 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Bonne critique de notre société actuelle, beaucoup d'humour , beaucoup d'humanité .Très bien joué par tous
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    C'est tranché, explicite, décalé... Normal, c'est un Kervern-Délépine ! Les fans vont adorer : Yolande Moreau est formidable d'humanité en gérante de centre Emmaüs, Jean Dujardin excelle dans la peau d'un looser qui a absorbé toute la bêtise du monde et la recrache pendant 1h40, beaucoup de plans très réussis, un bon scénario, c'est drôle, jouissif. Peut-être le meilleur opus du duo grolandais.
    blacktide
    blacktide

    60 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    I Deal Mood...

    Quelques instants avant le commencement d’une séance, Dujardin m'interpelle. Son Image me fixe, son œuvre se dessine. Peignoir saillant, marche en avant, convictions dans les poches, il trace sa route vers l'opulence : un roi sans son peuple, ou un gars du peuple se rêvant roi. C’est alors qu’une mélodie familière accouche dans mes pensées : « I've travelled each and every highway/ But more, much more than this/ I did it my way. » L’évocation ou digression, quel grand mystère ! Pourquoi Sinatra viendrait-il y apposer sa voix, son ombre ? Peut-être pour cette détermination commune à ces deux chants du cygne ? Qu’importe la route quand on a un chemin, dira-t-on. Et ce n’est pas le visage vainqueur, à la Gassman, de Dujardin qui nous contredira.

    Il troque son portrait de René Coty pour celui de Bernard Arnault et compagnie. Merci Patron, alias Capitalisme, quand tu nous tiens. Jean est Jacques, un imbécile heureux qui voit dans le modèle libéral, un paradis sur Terre, un Eden où se développent constamment des start-ups, à condition que l’idée germe dans l’esprit de son Créateur. Il aime le Capital, mais pas celui de Marx. C’est donc ton ami, ce sera ton porte-bonheur. Du même sang que les Bill Gates et Bernard Tapie d’autrefois, le personnage de Dujardin est de la graine des self-made men, à l’ère Macronienne : il marche, il pense, il entreprend et carbure à la vitesse de son aveuglement. L’individualisme moderne dans toute sa splendeur. Le loup Dujardin est lâché, et la ténacité de son personnage n’égale que sa liberté de jeu : les formules et autres pensées énergiques s’enchaînent comme autant de fluctuations au CAC 40.

    L’ouverture donne le ton : décalé, et à contre-courant. I Feel Good fonctionne donc dans l’opposition, et la réunion en devenir. De la confrontation des idéologies aux réussites divergentes, de la bonté de Solange (Yolande Moreau, touchante et sincère) à l’égoïsme de Jacques, le tandem Kervern-Delépine se frotte une nouvelle fois au système, et à sa liberté d’entreprendre. Ni délocalisations, ni chaos citoyen, ni anarchie sociale ici, juste la force de la communauté face à l’instabilité du capitalisme. Dans les secondes mains, et l’entraide meublée d’Emmaüs, se réparent ainsi les vivants, et se réconcilient frère et sœur. Comme une preuve que le capitalisme est voué à l’échec : sans amour, ni respect, impossible de concevoir une société durable et attentionnée. Heureusement, la marge demeure, et avec elle, tous les élans d’humanité, et les convictions d’un Abbé. Un Communisme à réinventer, peut-être.

    I Feel Good invite ainsi à un changement, à un voyage, à une chirurgie des visages : des accidents de parcours aux idéaux périmés, de la France intérieure aux contrées de l’Est, l’absurde côtoie le sublime, et chaque visage imparfait recèle une âme de générosité. Puisque Kervern et Delépine cherchent la beauté là où les apparences la dissimulent : dans les cœurs ouverts et la simplicité d'un partage. Changer au fond, c’est devenir quelqu’un d’autre, devenir l’Image de son propre changement. Kervern et Delépine construisent par conséquent leur réalisation autour du « Rien n’est perdu, tout se transforme ». Car Emmaüs rassemble, et redonne vie à ces objets délaissés, à ces existences des bas-côtés : tout se remonte, tout se répare, tout se recycle, et tout s’actionne dans l’authenticité et la solidarité. I Feel Good l’aura finalement fructifiée sa petite entreprise, là où la richesse réside dans un contact, un partage, une humanité. Et puis, ce n’est pas notre pote Calogero qui dira le contraire : « On n'est riche que de ses amis ». Oui, c’est dit.

    Critique à lire également sur mon Blog : FADE OFF
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    " i feel good " est une comédie sociale mi figue mi raisin. En effet le charme du film ne marche que par intermittence, l'humour du film est parfois lourd, Jean dujardin en fait des tonnes et le récit mélange trop de sujets à la fois cependant la loufoquerie du scénario propose de moments drôle et poétique.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Film fort sympathique, le nouveau Delépine – Kervern s’inscrit pleinement dans le sillage de leur cinéma foutraque, anarchiste et à vocation sociale. Il s’agit ici de faire le deuil de deux idéologies, le capitalisme et le capitalisme, qui sont arrivées au même point de déliquescence, afin de reconstruire un monde différent, alternatif, où l’humain reprendrait enfin tout son sens, loin d’une quelconque idéologie. Le film s’amuse donc à opposer des contraires et à décrire le mode de vie des compagnons d’Emmaus. Il replace ainsi la solidarité au cœur de son système de pensée, là où le personnage de Dujardin ne pense qu’à lui-même, symptôme de l’individualisme moderne. Tout ceci est parfois très drôle, parfois doux-amer, toujours assez mal réalisé, mais d’une parfaite bonne foi dans son projet. Dujardin parvient à se lover à merveille dans un rôle très différent. Bref, une bonne surprise, même si limité esthétiquement parlant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2018
    Force est de constater que le duo Delépine/Kervern nous emmène une fois de plus sur des terrains où nous n'aurions pas été.

    Le malaise s'installe au fur et à mesure que le film se déroule tant ce scénario, ponctué d'humour potachement efficace, révèle ce qu'il y a de plus mais dans nos sociétés modernes.

    Le message politique est engagé et clair, Jean Dujardin et Yolande Moreau nous entraîne dans leurs vies en marge de nos vies. Ce duo est impressionnant de réalisme, c'est à s'y méprendre. Pour couronner le tout, la communauté Emmaüs qui a participé au film fait partie intégrante du film rajoutant au réalisme cette univers La République En Marge !

    Une ode à la différence, une bienveillance humaine, un film qui fait se sentir bien 😊
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    C'est un très beau film décalé qui est là pour prôner les valeurs humaines de solidarité et de partage, par le biais d'un quadra complètement perturbé qui d'abord n'aime que le capitalisme spoiler: puis va finir par comprendre que cela mène dans le mur
    .
    Sous couvert de burlesque, voilà un film humain et intelligent.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Jean DUJARDIN est irrésistible dans cette comédie sociale qui prône les valeurs humaines de solidarité et de partage. Il forme un excellent duo avec l'actrice Yolande MOREAU. C'est une histoire touchante, à la fois triste et amusante, sur la divergence d'opinion entre un frère et une sœur. "I Feel Good" délivre des messages intéressants avec une bonne morale. C'est un divertissement très pertinent imaginé par le tandem KERVERN-DELEPINE.
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Ce film est un véritable petit bijou de sensibilité et d'humanité.
    spoiler: Je tiens à dire que ceux qui n'ont pas aimé et bien ils n'ont pas du tout compris le message/le sens du film et/ou ils ne connaissent pas l'univers et le ton des réalisateurs.

    Je recommande chaudement cette perle amusante, touchante et pleine de justesse.
    A voir sans hésitation.
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    I réel good ne m’a pas transporté malgré quelques bons moments et de bonnes trouvailles. Les compagnons sont émouvants et jouent juste. J Dujardin est très bon, Y Moreau aussi. Il manque un petit quelque chose pour faire un très bon film .....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Génial Jean Dujardin dans cette caricature de l'homme moderne poursuivant ses chimères de puissances et de dominations contre lui même et ses prochains.
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