Mon compte
    Je m'appelle Bagdad
    Note moyenne
    3,0
    61 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Je m'appelle Bagdad ?

    9 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    1 critique
    3
    3 critiques
    2
    3 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Audrey L
    Audrey L

    631 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Bagdad est une ado qui aime le skate, traîner avec ses potes masculins au square en centre de Sao Paulo, et retrouver de temps en temps ses amies pour des soirées où tous les complexes semblent s'envoler... Mais voilà : Bagdad est une fille, dans un milieu sportif de "garçons". Avant que de penser à un énième film de discrimination de genre par les intéressés, on précisera que c'est justement là que Je m'appelle Bagdad nous a mouché : les amis garçons l'acceptent totalement, ne remettent pas en question sa légitimité à prétendre au square du fait de son genre. Les autorités, elles, s'en occupent. On ne s'y attendait pas, et tant le film que son personnage (incarné avec magnétisme par Grace Orsato, au regard dont on ne se détache jamais !) nous ont touché par leur sincérité et leur optimisme (au final, seuls les adultes voient la différence...). On aime aussi la petite sœur qui rêve d'aller sur Mars et fait des vidéos à la NASA pour expliquer qu'elle est la candidate parfaite, oubliant volontairement toute la misère sociale dans laquelle elle nage, encore une fois : un bel optimisme qui touche. Et si la trame du film est assez paresseuse (on ne voit jamais la confrontation arriver, on se demande où est l'élément perturbateur du récit, presque trop facile jusque-là), on sent bien que le message est là (contrôle de police qui discrimine Bagdad, la traite comme une femme au foyer perdue... On a bondi) avec un final étonnant ( spoiler: le meilleur ami de Bagdad essaie de l'embrasser de force, puis l'accule à un mur...
    ). C'est encore une fois la bande de potes masculins qui nous surprendra, en spoiler: défendant non pas leur ami "de skate", mais Bagdad, sur sa parole.
    Un geste fort, symbolique, intelligent, qui nous a convaincu de l'optimisme de ce film, qui veut regarder droit devant lui, nous faire chavirer le cœur par son personnage si attachant (Grace Orsato, hypnotique) et intégré (tant que les adultes ne s'en mêlent pas...), et nous surprendre par l'intelligence de ses jeunes personnages. Il a bien raison de regarder devant : c'est comme ça qu'on réussit les meilleurs flips.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Très joli film, inégal, mais au propos passionnant, à la mise en scène soignée et au scénario travaillé.
    fabienleouf
    fabienleouf

    5 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 août 2022
    ce film aurait pu être vraiment sympa les acteurs joue par malle. Mais le scénario n'est vraiment pas assez travaillé ce qui rend le film vachement long et un peu ennuyant
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2022
    Bagdad est une jeune fille de 17 ans qui passe son temps au Skatepark de son quartier avec ses amis (tous masculins) à tenter des figures tout en filmant ses camarades. Grace Orsato, avec son physique androgyne, est parfaite dans son rôle et, à mesure que le film avance, un message féministe s'affirme. Seulement, ce long-métrage met trop de temps à affirmer ses positions sur la place des femmes dans ce sport et dans la société en général, se contentant de dérouler des longues séquences de skateboard sur fond de musiques diverses. On retiendra la performance de Grace Orsato mais aussi la petite soeur trop mimi qui veut aller sur Mars. Dommage pour l'ensemble car les bases de cette oeuvre sont très intéressantes mais trop inabouties. Pas désagréable quand même.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    On ne va pas se mentir, pour un film indépendant avec ce potentiel, le résultat final est un peu décevant. Malgré des personnages attachants, de bons acteurs et une BO au top, pour le reste c'es ... pas au niveau selon moi. Beaucoup de clichés au rendez-vous, trop répétitif et puis ça manque de fond. C'est dommage car il y avait tous les ingrédients pour en faire un très bon film mais hélas pour moi, la sauce n'a pas prise complètement. C'est pas mauvais mais c'est pas incroyable non plus. Petite précision, j'étais seul dans la salle alors que c'était à une heure de pointe pour les cinés et c'était une grande chaîne. Je sais pas s'il va intéresser grand monde. 11/20.
    Fernand Zacot
    Fernand Zacot

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Zazie dans le métro façon Almodovar : époustouflantes, toutes ces actrices!
    Une farandole de délire et de dynamisme. Exemplaire!
    jomusset
    jomusset

    113 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    C'est un magnifique portrait de jeune fille qui cherche à s'émanciper grâce au skateboard. Le film parle de jeunesse, de skate, de diversité sociale, de harcèlement, d'égalité H/F... Caru Alves de Souza fait indéniablement partie de la relève du cinéma brésilien.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2021
    Bagdad est une skateuse de 17 ans qui vit à Freguesia do Ó, un quartier populaire de la ville de São Paulo, au Brésil. Bagdad skate avec un groupe d'amis masculins et passe beaucoup de temps avec sa famille et avec les amis de sa mère. Ensemble, les femmes qui l'entourent forment un réseau de personnes qui sortent de l'ordinaire.

    C’est une réalisation de la Brésilienne Caru Alves de Souza. Elle a écrit le scénario avec Josefina Trotta.

    J’ai senti du potentiel dans Je m'appelle Bagdad mais il ne va pas s’accomplir pour un résultat pas terrible.



    Ce drame va avoir une particularité qui a attiré mon attention. Sa protagoniste principale, Bagdad, fait du skate. Pour ceux ayant suivi les J.O en 2021, cette discipline y a fait son entrée. D’ailleurs, la jeune Brésilienne Rayssa Leal, âgée de 13 ans, a obtenu la médaille d’argent. Au-delà de sa popularité chez les jeunes, le skate est désormais un message de liberté où les normes de la société n’existent pas, seule la planche est reine. Faire de Bagdad une skateuse n’est donc pas un hasard.

    J’ai aimé ce personnage et ce qu’il transporte. Elle vit dans un quartier populaire et veut vivre l’instant présent. Ce n’est pas pour autant qu’elle délaisse sa famille composée de sa mère et ses deux petites sœurs. J’aime la loyauté dont elle fait preuve envers les personnes qu’elle aime. Pour autant, elle n’hésite pas à bousculer les règles pour exister comme elle veut être sans faire attention si cela plait ou non.



    Pour la jouer, encore une fois la réalisatrice à fait un choix fort de portée. En effet, le rôle est occupé par Grace Orsato. Cette jeune skateuse est aussi l’une des fondatrices d'UNA.skate, un projet pour aider les femmes et les personnes LGBTQI+ à pouvoir faire du skateboard sans crainte. C’est surement pour cela que dans les parties où elle s’affirme, cette Brésilienne est si convaincante. Je pense notamment à un discours dans le skate Park qui m’a bien plu. Par contre, en dehors de ces scènes, elle ne m’a pas transcendé. Son personnage dans le quotidien est trop timide.

    C’est un peu à l’image du film. Il regorge de bonne idée sans oser forcément les imposer. La société Brésilienne, à l’image de l’Amérique du Sud, a encore un bon nombre de clivage sociétal. Les mœurs ne sont pas calquées sur celle occidentale notamment en termes de droit de la femme ou des minorités. Je m'appelle Bagdad va le montrer de manière très soft. La réalité est malheureusement beaucoup plus brutale et je pense il fallait le montrer. Les deux passages qui symbolisent cela sont le contrôle de police abusif et l’agression durant la fête. Ils auraient pu offrir un temps fort en étant plus impactant. Finalement, ils vont passer et presque se faire oublier juste après. Je pense qu’on aurait pu avoir un drame des plus impactant, mais ce n’est pas le cas à mes yeux avec un ensemble trop mou. Je salue tout de même la volonté d’expression et les bonnes intentions.
    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2021
    Bagdad est une jeune fille androgyne de 17 ans qui vit au quotidien entre deux familles : la sienne, entièrement féminine, et celle des skateurs d'une banlieue de Sao Paulo, totalement masculine. Bagdad est en skate de liberté, pas décidée à s'en laisser conter par une société patriarcale et intolérante. Si des tensions sont bien présentes dans Je m'appelle Bagdad, sa réalisatrice, Caru Alves de Souza, a choisi la lumière plutôt que l'ombre, ne focalisant aucunement sur la violence la plus graphique, à l'opposé de beaucoup de films brésiliens. C'est mieux qu'un film féministe, c'est un long-métrage qui évoque la place des femmes en milieu urbain sans virulence mais sans concession, non plus. Avec une caméra portées, un certain sens esthétique et une interprétation plutôt convaincante, Je m'appelle Bagdad a tout pour intéresser et séduire, sauf qu'il lui manque une véritable progression dramatique, peu compensée par des images de skate qui n'ont rien de spectaculaire et deviennent même répétitives, avec ou sans ralentis. La cinéaste a commencé par le documentaire et cela se voit dans cette chronique d'une adolescente déterminée (bien que son portrait ne soit pas suffisamment étoffé) et farouche, d'où le regret que la narration n'explore pas davantage de pistes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top