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Ritchie B.
3 abonnés
151 critiques
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2,5
Publiée le 3 mars 2019
Sweet Country de Warwick Thornton relate l'histoire d'un aborigène en cavale après le meurtre d'un blanc dans un film mêlant western et police. Dans les années 20, l'esclavage est encore au centre des préoccupations de l'Australie. Warwick Thornton arrive à nous montrer d'une façon assez naïve sur le plan scénaristique la vie au ranch et ses esclaves. Le rythme est lent et posé, bien filmé et les paysages sont somptueux (belle carte postale de l'Australie sauvage).
On reprochera à ce film la prévision de l'intrigue, il n'y a pas vraiment de "surprise". Un film un peu mou mais qui se laisse regarder.
Quel ennui, quelle lenteur ! J'ai tenu en pensant qu'enfin "ça va démarrer", bah non, ça fait du surplace ! Le seul truc positif, on n'est pas assommé par la musique !
Très bien. Excellentes interprétations et mise en scène. Un western australien, qui nous parle d'une sombre époque pas si lointaine et qui se déroule au rythme de la vie en ce temps là. A découvrir.
Nouveau film pour Warwick Thornton, célèbre réalisateur australien connu pour ses projets souvent engagés, qui s'intéresse cette fois-ci au racisme, à l'esclavagisme et dans une moindre mesure à l'expropriation des Aborigènes. Ce film est inspiré d'une histoire vraie racontée par le grand-père du co-scénariste du film, David Tranter. L'histoire prend donc place en Australie dans les années 20 et s'intéresse aux conditions de vie difficiles de ces personnes et surtout à la justice dans un cas très précis. Le réalisateur dénonce certaines choses, mais sans tomber dans la facilité avec les méchants d'un côté et les gentils de l'autre. Il y a du bon et du mauvais dans les deux "camps" et le récit est nuancé. Ce western est très lent, mais jamais ennuyeux même si certains passages m'ont semblé futiles comme celui de la fuite par exemple. Cette partie qui intervient après un très bon début assez intense coupe un peu la lancée de l'histoire, mais elle amène bien ce final intéressant, fort et surprenant. L'histoire est solide, mais elle gagne en force grâce à la photographie de Dylan River et Warwick Thornton qui mettent parfaitement en avant ce cadre aride et par la même occasion créent une ambiance lourde. En somme, un western plutôt pas mal qui mêle bien le fond et la forme.