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    Licorice Pizza
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    388 critiques spectateurs

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    Pascale M.
    Pascale M.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Beaucoup de longueurs.
    L'histoire est parfois décousue. Cela manque d'émotions
    Ce ne sera pas un film inoubliable...
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    C'est bien mais c'est long. Une chronique de l'adolescence narré par PT Anderson, c'est tentant. Ce réalisateur a un talent presque indécent, la manière dont il parvient à injecter de l'inattendu dans chaque scène est stupéfiante. Il arrive aussi qu'il se perde dans sa narration et c'est un peu ce qu'il se passe ici. Le film s'appuie sur peu de ressorts narratifs une fois la première heure passée. 2 jeunes attiré l'un par l'autre sans qu'ils se l'avouent. Anderson retrouve les parfums de l'adolescence, la frime, les bloquages, les paradoxes, l'envie de vite grandir, qu'il renvoie au spectateur mais sans l'accompagner d'une histoire solide ou des personnages consistants. Il y a un manque d'émotion malgré les scènes étonnantes, les travellings de toute beauté.... Le parfum se dissipe vite donc, le film finit presque dans la banalité et la langueur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    À Encino, près de Los Angeles, au début des 70ies, Gary (Cooper Hoffman) tombe amoureux au premier regard de Alana (Alana Haim). Il a quinze ans mais il est déjà presque autonome, assume seul la garde de son frère cadet, tourne dans une série télévisée, a un sacré esprit d’entreprise. Elle a vingt-cinq ans, est couvée par une famille juive étouffante, n’est pas sûre d’elle. S’aimeront-ils malgré leurs différences ?

    Le pitch que je viens d’écrire pourrait laisser redouter le pire : une RomCom sirupeuse dont les deux héros, sans surprise, dépassant les obstacles qui s’opposent à leur amour impossible, finiront, au dernier plan du film, par courir dans les bras l’un de l’autre pour s’unir dans un baiser qui durera toujours. Sans vouloir en divulguer la fin, "Licorice Pizza" présentent ces ingrédients-là…. mais les accommodent selon une recette délicieusement originale.

    Commençons par jeter un oeil à l’affiche. Il est d’usage, dans les films qui racontent une histoire d’amour, d’y voir les deux héros s’enlacer t’endrement en se lançant des regards espiègles et/ou énamourés. Rien de tel ici : l’héroïne est au premier plan, les mains sur les hanches, un brin effrontée et semble nous lancer un regard de défi. Le héros est au second plan, adossé à une voiture, les mains… comment dire…. Vers où dirige-t-il un regard dont on devine qu’il s’accompagne d’un sourire ? Vers Alana. Ce sera donc l’histoire d’un garçon qui aime une fille qui lui tourne le dos.

    Arrêtons nous à présent sur le choix de ces deux acteurs. On est loin des stéréotypes hollywoodiens. Le personnage de Gary est interprété par le fils du regretté Philip Seymour Hoffman (que PT Anderson avait souvent fait tourner). Il a quelques kilos en trop, le visage couvert d’acné et une coiffure impossible. Alana Haim est la révélation du film : une jeune Barbara Streisand avec un nez « tellement juif » (c’est pas moi qui le dis mais une directrice de casting), un corps athlétique, toujours en mouvement. Exit Ken et Barbie.

    Un mot enfin sur le titre. Sa police rappelle celle d’"American Graffiti", le film iconique de Georges Lucas sur cette période. Le surlignage qui l’entoure est le même que celui utilisé pour l’affiche de "Grease". On attendra en vain pendant les deux heures du film que s’éclaire sa signification. Le réalisateur confesse dans le dossier de presse qu’il s’agissait d’un diner d’Encino où sa famille se rendait parfois, dont le nom et les sonorités lui rappellent son enfance.

    S’agit-il donc d’un film autobiographique ? pas tout à fait. Paul Thomas Anderson est né en 1970. Il a donc une douzaine d’années de plus que Gary. Mais il est né et a grandi à Encino et "Licorice Pizza" a le parfum de madeleine de ses amours enfantines.

    Paul Thomas Anderson est un des plus grands réalisateurs américains contemporains. Il a acquis cette réputation en un quart de siècle et avec moins de dix films qui, tous ou presque, ont enthousiasmé la critique : "Boogie Nights", "Magnolia", "There Will Be Blood" (son plus grand succès), "Phantom Thread"… Son cinéma n’est pas reconnaissable au premier coup d’oeil comme le serait celui de son homonyme, Wes Anderson, ou de Quentin Tarantino. Mais il y revisite souvent les mêmes thèmes (la famille unie, déchirée, recomposée) tire toujours le meilleur parti d’une bande musicale très riche (comme le montre évidemment "Licorice Pizza" qui puise abondamment dans les standards des 70ies) et attache un prix particulier à la qualité de l’image (il est un des rares réalisateurs à être resté fidèle au 35mm).

    Il réussit avec "Licorice Pizza" une sacrée gageure : réaliser un film surprenant à partir d’une trame éculée. On devine dès sa première image comment il se terminera. Et pourtant on reste en alerte pendant tout le film – les esprits chagrins pourraient estimer que son dernier quart est de trop. Pourquoi ? Parce que cette histoire est faussement commune. Gary et Alana sont des adolescents comme tant d’autres ; mais ils sont uniques. Leur différence d’âge – censée constituer le principal obstacle à leur amour – s’efface très vite. Gary s’avère beaucoup plus mature que ses quinze ans – au point parfois de laisser douter de la crédibilité de certains épisodes de sa vie ; Alana au contraire a la vie cadenassée d’une ado couvée par des parents hyper-protecteurs.

    "Licorice Pizza" est traversé par une immense vitalité, une réjouissante fraîcheur. C’est un film plaisant, sans que se cache derrière cet adjectif dévalorisé la moindre ironie condescendante. C’est un film qui m’a plu. C’est un film qui, je l’espère, vous plaira.
    Rėgine Buchholtz
    Rėgine Buchholtz

    21 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    Rempli de clichés dans tous les domaines (tenues, lumières, situations, prises de vue, scénario...) avec des acteurs sans charisme. Le jeune homme est vraiment un "jeune Donald Trump", l' héroïne indéfinissable. Film très ennuyeux. Seule la musique peut le sauver.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    167 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Beaucoup trop de longueurs pour raconter une histoire d'amour aussi banale, la différence d'âge est un faux problème puisque personne dans leur entourage ne la remarque. Mis à part quelques dialogues potables, un petit numéro de Bradley Cooper et la découverte de la jeune actrice Alana Haim, la déception est là.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    350 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    C’est toujours triste de devoir partager sa déception pour un film quand on y est allé avec l’envie sincère de s’y plonger avec délectation et d’en parler ensuite autour de soi avec enthousiasme – et celles et ceux qui me lisent connaissent mon style assez direct dans les bons moments.
    Je suis donc allé voir « Licorice Pizza » de Paul Thomas Anderson que j’ai tant apprécié pour « Punch Drunk Love » et « There will be blood » et « Magnolia ».
    J’adore son traitement des couleurs, ses séquences parfois hypnotiques qui nous font « planer » au fond de notre siège.
    De quelle histoire s’agit-il ?
    1973, dans la région de Los Angeles. Alana Kane et Gary Valentine font connaissance le jour de la photo de classe au lycée du garçon. Alana n’est plus lycéenne, mais tente de trouver sa voie tout en travaillant comme assistante du photographe. Gary, lui, a déjà une expérience d’acteur, ce qu’il s’empresse de dire à la jeune fille pour l’impressionner. Amusée et intriguée par son assurance hors normes, elle accepte de l’accompagner à New York pour une émission de télévision. Mais rien ne se passe comme prévu…
    La meilleure partie du film tient dans ce synopsis. Au-delà de la scène New Yorkaise le film s’enfonce inexorablement dans une sortie de fourretout qui ne fonctionne pas ou qui aurait peut-être mérité un découpage plus maîtrisé (Tarantino ou les Frères Coen y parviennent dans certains de leurs films).
    On assiste à une sorte d’hommage à « American Graffiti » meets « The Way we were » transporté dans le Hollywood des Seventies (non non je n’ai pas parlé de « Il était une fois à Hollywood »).
    Autre incongruité des références assez nombreuses aux cultures juives et même Yiddish auxquelles je n’ai pas compris grand-chose et surtout leur place dans le récit en dehors du fait que la famille de l’héroïne du film est jouée par tout la famille HAIM (leurs 3 filles sont des chanteuses très célèbres outre-manche sous le nom HAIM).
    Le lecteur des cahiers trouvera peut-être plaisant de repérer les nombreuses références cinéphiles comme certains pseudonymes (Jack Holden en hommage à Jack Nicholson ou John Peters, sorte de Kris Kristofferson) …bizarrement le nom de Streisand n’est lui pas modifié à l’écran.
    Quelques belles scènes de bravoures, des beaux travelling dans la nuit de LA ne suffisent pas à sauver l’ensemble et surtout à conserver le capital émotionnel acquis dans le premier quart du film.
    En conclusions du film, après 2h13min, tout le monde s’est précipité aux pissotières (comme on dit dans le Sud) et le terme qui revenait et mettait tout le monde d’accord était « Décousu ».
    Je dirai trop long et pour répondre à l’ensemble des commentaires sur la longueur de nombreux films actuellement au cinéma, j’ai lu un article intéressant qui indique que les réalisateurs chouchous des studios ont la main sur le Director’s Cut (un peu à l’inverse du cinéma des années 70 à 2010…).
    J’attends le Spectator Cut pour redonner une chance à cette Pizza bien indigeste.
    Et vous qu’en avez-vous pensé ?
    Maya
    Maya

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Ce film se regarde comme on suce un bonbon à la menthe. Quand le sucre vous plonge dans sa douceur, la menthe vient immédiatement vous enflammer. On se régale de suivre ces deux beaux gosses terribles et libres. Courez-y vite!
    Christoblog
    Christoblog

    840 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Le voilà, le grand film de Paul Thomas Anderson !

    Les talents formalistes de PTA, qui ont pu bien souvent m'exaspérer, se fondent ici miraculeusement dans un creuset simple et complexe.

    Simple parce que l'histoire ne peut sembler qu'une énième comédie romantique adolescente, complexe parce que le scénario mêle à cette simple trame plusieurs ambitions étonnantes : faire rire à travers une succession de saynètes délicieuses, dresser le tableau d'une époque en en reconstituant chaque détail, explorer les affres du passage à l'âge adulte, dresser de brillants tableaux psychologiques.

    Licorice pizza embrasse large et étreint bien. Le film est un banquet pantagruélique pour le cinéphile : l'interprétation des deux personnages principaux est incandescente, l'apparition de chaque personnages secondaires est un évènement (la rencontre de Tom Waits et de Sean Penn est d'anthologie), la mise en scène est virtuose mais toujours au service de la narration, le montage d'une fluidité rare.

    Cette douce élégie dans ce qui constitue le jardin de PTA est donc un régal à tout point de vue, des premiers plans solaires au générique délicieusement rétro.

    Le film de ce début d'année 2022, émouvant, beau, brillant.
    AmanlisRPZ
    AmanlisRPZ

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2022
    P.T Anderson commence cette année sur les chapeaux de roues et nous livre ici une très grande œuvre. Un récit à la fois intimiste et gorgé de nostalgie. Le film peut laisser certains spectateurs à part à cause de son rythme et de son scénario légèrement "décousu". Toutefois, je trouve que c'est aussi grâce à cela que le film tire toute sa force et son originalité, et ce pourquoi je l'ai tant apprécié. Pour ma part, une fois embarqué, je n'ai pas quitté l'écran des yeux et je suis resté émerveillé du début à la fin.
    Cinememories
    Cinememories

    490 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    L’événement de ce début d’année nous rassemble du côté de chez Paul Thomas Anderson (Boogie Nights, Magnolia, There Will Be Blood) et sa banlieue natale de Los Angeles, encore. Pas question de l’attendre dans un vertige froid, mais dont la précision aura porté la fin de carrière de Daniel Day-Lewis dans « Phantom Thread ». Ce qui pourrait succéder au conte fantasque de Tatantino à Hollywood tient avant tout d’une anecdote et d’un souvenir. La démarche de la narration suivra ce concept naïf, mais qui laisse une grande liberté au cinéaste, qui n’aura plus qu’à faire graviter ses personnages autour d’une spirale relationnelle et sociétale, dont il a déjà prouvé la pertinence et les limites. Cette fois-ci, il confronte deux aimants, qui n'héritent pas de la meilleure polarité. Et lorsqu’on les rapproche suffisamment, une étrange sensation de magnétisme s’installe, comme s’il fallait isoler les mauvaises ondes, pour ne laisser que la fièvre de l’adolescence s’exprimer d’elle-même.

    Mais l’avenir sourit à ceux qui osent. C’est le mot d’ordre dans cette vallée de San Fernando, qui vit d’un opportunisme éphémère. C’est dans cette même optique que le lycéen de 15 ans, Gary Valentine (Cooper Hoffman), fit la rencontre d’Alana Kane (Alana Haim), assistante photographe qui compte dix bougies de plus que son auto-attitré prince charmant. Candide jusqu’au bout de la fantaisie, Gary possède un certain charme qui rappelle les motifs des teenage movies, mais avec un ton plus bluffeur et le réalisateur canalise parfaitement les impulsions du personnage, pour qui le véritable défi de son existence reste de préserver son cœur pour la rayonnante Alana. Cela a commencé avec une pirouette autobiographique, à l’occasion d’une photo de classe et on y reviendra constamment, à cette demande, qui suscite de plus en plus d’intérêt au fur et à mesure que les protagonistes surclassent les obstacles, tantôt attendus, tantôt farfelus. La mentalité est donc sous le joug de l’âge, qui contraint à rendre cet amour ou cette relation impossible. Et c’est à cela que l’on reconnaît le fil fantôme du cinéaste, qu’importe dans quel sens on le tire, les deux êtres opteront pour ce repère, pourvu qu’ils soient intimement liés.

    Et bien que le sous-texte politique trouve de l’écho jusqu’à nos jours, c’est qu’il y existe bien une transition manquée ou bien un rétropédalage plus regrettable. De l’arrestation arbitraire à l’ombre de la famille Manson, le film ne cesse d’être transparent sur une époque, qui a laissé les Etats-Unis sous Nixon dans une crise de confiance, et donc dans le déclin de sa jeunesse, la seule fortune qui contribue au visage d’une nation qui brasse les cultures sans le vent. La faute à qui ? Personne n’est innocent ou à l’écart d’un vice, mais ce sont bien les adultes qui témoigneront de cette amertume, notamment avec un Bradley Cooper excentrique et dans un déni profond, tandis que Sean Penn arrive au bout de son rodéo. Ajoutons à cela Benny Safdie, dans le rôle d’un politicien maladroit dans ses convictions, et nous avons là toute une gamme de fractures sociales que les héros subissent, malgré le manque de fuel ou un manque de sincérité.

    La balade de Paul Thomas Anderson est sans doute à contre-courant de ce qu’il a accompli, mais il revigore un peu plus ce genre de récit, qui serait rapidement tombé dans l’oubli dans les mains de quelqu’un d’autre. L’adolescence est une quête intérieure avant tout, qui passe de la rêverie à la désillusion, puis de la confrontation à la réconciliation et c’est ce que nous raconte le Californien, allongé sur son matelas à eau. En misant sur son entourage et des visages familiers, « Licorice Pizza » rappelle le « Roma » de Cuarón, avec une fibre surréaliste, propulsant Gary et Alana dans un décor qui reflète le même testament des années 70, dans un geste personnel.
    CedSempe
    CedSempe

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    OK, donc, dès la première semaine de 2022, Paul Thomas Anderson nous sort déjà l'un des grands films de l'année. Avec ce "Licorice Pizza", le cinéaste propose un film drôle et charmant qui nous plonge dans le Los Angeles des années 70 et révèle deux excellents jeunes acteurs, Cooper Hoffman (fils de Philip Seymour) et Alana Haim (du groupe Haim), un vrai bonheur.
    Courez-y vite!
    DanDan
    DanDan

    87 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    Belle comédie des années 70 en Californie vers Pasadena et la douce vie de ces années entre des jeunes de 16 à 25 ans...brillante apparition de Sean Penn et Bradley Cooper..PT Anderson sait s'entoure..le film a quelque longueurs au début..mais le film prend de l'ampleur lors de la seconde partie...brillante présentation des water beds et flippers..vous comprendrez en voyant le film...
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Avec Licorice Pizza, Paul Thomas Anderson réalise peut être son film le plus abordable. Il raconte la romance poétique et compliquée entre deux jeunes des années 1970. Il en profite aussi pour porter un regard critique sur le monde hollywoodien et ses détracteurs.

    https://www.lavisqteam.fr/?p=61319
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