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    Licorice Pizza
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    389 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Paul Thomas Anderson est un des réalisateurs les plus côtés en activité. Peut-être un peu trop, à tel point que le déferlement de critiques dithyrambiques à chacune de ses œuvres nous apparaît parfois un peu suspect et surtout injustifié. Et si les immense « Magnolia » et « Boogie Nights » ou le sympathique « Punch-Drunk love » ne souffrent que de très peu de contradicteurs, le multi-primé « There will be blood » en a laissé certains sur le carreau tandis que les trop exigeants « The Master » ou « Inherent Vice » en ont fait fuir beaucoup. De voir le cinéaste revenir à un cinéma plus léger et lumineux (comme « Punch-Drunk Love ») était une bonne nouvelle et, en effet, ce « Licorice Pizza » redonne un coup de fraîcheur à la filmographie de son auteur. Solaire et à la fois simple et beau, c’est un joli film de qualité que l’on devine fortement autobiographique.



    On est dans le San Francisco des années 70, à une époque où l’insouciance et le positivisme étaient les maîtres mots. Un jeune garçon peu timide et une fille plus âgée et au caractère bien trempé vont se rencontrer. Une histoire d’amour et un attachement réciproque qui va se tisser tout le long du film. Sur plus de deux heures et quinze minutes... Et c’est encore une fois le gros problème d’Anderson : de ne pas savoir couper dans le gras au montage. Une telle histoire aurait aussi bien pu tenir sur une heure et demie ou en tout cas avec au moins vingt ou trente minutes de film en moins. Notamment dans la toute dernière partie, celle avec le candidat aux municipales, qui étire le film inutilement. On pourrait aussi reprocher une certaine complaisance à se regarder filmer. Oui Anderson est doué pour nous offrir de belles images, originales et envoûtantes, et « Licorice Pizza » ne déroge pas à la règle. Mais il faut avouer que c’est parfois un chouïa trop fabriqué, que cela manque de naturel quand bien même il nous éblouit à maintes reprises. Par exemple, le travelling final sur les retrouvailles des tourtereaux parvient à transcender la banalité de ladite scène tandis que celui sur le son de David Bowie, avec la file à la station essence, est tout simplement somptueux.



    Donc oui, visuellement, Paul Thomas Anderson a tout bon. Sa mise en scène est peut-être trop sûre de ces effets mais elle imprègne la rétine et s’avère adaptée en tous points à cette chronique en forme de récit initiatique et amoureux. La patine vintage est à tomber et le rendu seventies est impeccable. « Licorice Pizza » a également un atout indéniable dans sa manche: deux jeunes acteurs débutants au charme naturel incroyable et aux performances bluffantes. Le fils de Philip Seymour Hoffman impressionne mais c’est Alana Haim qui surprend le plus. Son physique particulier et son jeu feront date et elle pourrait décrocher une nomination aux prochains Oscars. Parfois drôle, souvent touchant et parsemé de quelques séquences iconoclastes, s’approchant du culte (la scène de la camionnette avec Bradley Cooper), c’est une œuvre parfaitement désuète mais de ce côté suranné qu’on aime adorer car elle parle d’une époque de liberté et d’insouciance dans laquelle on aimerait se replonger. L’un des films les plus accessibles de son auteur et très certainement le plus mignon et apaisé mais peut-être pas le chef-d’œuvre annoncé partout non plus.



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    Cinévore24
    Cinévore24

    350 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Alana, 25 ans, et Gary, 15 ans, se rencontrent, se tournent autour et cherchent à se faire une place dans l'Amérique des 70's.

    Quelque part entre "Almost Famous" et "Once Upon a Time...in Hollywood", ce "Licorice Pizza" ressemble à une sorte de parenthèse enchantée dans la filmographie de Paul Thomas Anderson.
    Une histoire nous parlant un peu différemment du rapport humain et amoureux, dans sa simplicité comme dans son ambivalence, tout en y convoquant des images célèbres du passé (Jack Holden, Jon Peters) dans des rencontres pour le moins inattendues et parfois totalement absurdes (dans le bon sens du terme bien sûr), faisant se résonner fiction et réel.

    Une œuvre nostalgique et insouciante, parfois immature parfois touchante (à l'image de son duo principal), jonglant entre l’intimisme et le désordre qui entoure nos personnages, et accompagnée d'une très belle photographie et d'une BO entraînante.

    Un film qui ne figure pas forcément parmi les PTA les plus marquants à mes yeux, mais une sorte de respiration légère et romantique, une belle petite bulle mélancolique et énergique à la fois.

    Un film qui inaugure l'année 2022 de manière aérienne, et un film qui donne envie de tomber amoureux, encore et encore. 7,5/10.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    276 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Une entrée en matière assez virtuose (plan-séquence et dialogues affûtés), une reconstitution joliment vintage des seventies, une BO très riche et très cool, un mix singulier de teen movie et de romance légère, deux jeunes acteurs au naturel (Alana Haim, chanteuse, et Cooper Hoffman, fils de Philip Seymour Hoffman), deux personnages principaux toujours en mouvement, une bonne tchatche… Voilà les ingrédients de cette comédie emballante, dont la simplicité et le côté joyeusement débridé rompent avec la complexité ou la gravité ou l’hypermaîtrise des précédents films de Paul Thomas Anderson. Le résultat, sur le fond, est certainement plus anecdotique, mais la tonalité est bien agréable. Le réalisateur épouse le rythme un peu chaotique des protagonistes, laisse libre cours à leurs humeurs, caprices ou délires, filme au plus près de leur peau acnéique. Bref, ça respire la vraie vie. C’est toujours amusant. Amusants aussi sont les clins d’œil à certaines figures du Los Angeles des années 1970 : William Holden, Jon Peters (le mari de Barbra Streisand)… Clins d’œil qui donnent lieu à quelques numéros d’acteurs réjouissants (ceux de Sean Penn et de Bradley Cooper en tête), dans un registre parodique ou complètement déjanté.
    Maximus28
    Maximus28

    45 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Film décousu on ne comprends pas grand choses à l'histoire , lanteporalite n'est pas respectée tout est confu et par deçà les acteurs sont vilains
    lionelb30
    lionelb30

    450 abonnés 2 614 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Film style indépendant américain difficile a juger. Les acteurs sont bien mais scenario difficile a croire et histoire qui touchera que les américains.
    Epikouros
    Epikouros

    46 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    J'ai couru voir ce film, propulsé par la réputation du réalisateur (maints films m'ont emballé dont "Magnolia"), dopé par une critique parisienne unanime. Résultat ? A la mesure de mon attente. Interminable, nunuche et filmé à la va comme je te pousse. Une série de scénettes, une attraction sentimentale peu probable, des couleurs passables, des interventions de stars superfétatoires et interminables, ici ou là un sourire, il est vrai... Et je vais y aller à mon coup de griffe politiquement incorrect : il est est dit que les deux jeunes acteurs sont "atypiques". En bons français, ça se traduit : moches comme deux poux ! Leur talent ne suffit pas et le happy-end est improbable. Bref, c'est raté, yankee certes, mais adolechiant et abyssalement creux.
    MAbern
    MAbern

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Trop long, parfois ça tourne en rond et surtout certains arcs narratifs du film sont peu crédibles et cassent la dynamique construite depuis des dizaines et des dizaines de minutes.
    Antoine11
    Antoine11

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Délicieuse pizza au réglisse que nous a concocté Paul Thomas Anderson, avec ce bel hommage aux années 1970.
    Magnifiquement beau, ce film donne tout simplement envie de tomber amoureux. Alana Haim et Cooper Hoffman sont incroyables pour leur premier rôle à tous les deux. Très bien filmé, une bande originale vraiment parfaite, que demander de plus ? Merci pour ce premier chef d'œuvre de l'année 2022.
    valvie75
    valvie75

    8 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Formidable!
    Vu en 70 mm à l'Arlequin (Paris)
    De la couleur, de l'énergie, et une belle soirée dans les années 70
    Très original
    J'en suis sortie survoltée!
    Aubert T.
    Aubert T.

    128 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Après le chef d'œuvre Phantom Thread, je craignais un film moins bon. D'autant que le film reprend la même trame : le balancement des affects entre deux êtres faits l'un pour l'autre, et puis lequel des deux utilise vraiment l'autre ? Tout est invraisemblable, et pourtant on entre dans l'histoire sans trop se poser de questions. Businessman à 15 ans ? Ça passe. Et d'ailleurs tout passe. On est dans une fantaisie qui nous emmène vraiment partout, et à part les scènes avec Sean Penn, longues et lourdes, tout le reste est un enchantement. Avec un super climax lors des scènes avec Bradley Cooper, où avec brio se mélangent le burlesque et le poétique (le camion en panne sèche qui devalle les rues, c'est magique.) Excellente gestion des mouvements (bien que la steady cam soit abusivement utilisée) et des scènes statiques : beaucoup sont filmées à travers une vitre, ce qui a du sens entre deux personnes qui mettent deux heures à briser la glace.... J'en sors totalement ravi, encore un très très grand film de PT Anderson.
    HomoLibris
    HomoLibris

    31 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Longuet, laborieux, et décousu. Dommage, il y a de l'idée. On rit parfois. On est étonné souvent. Mais on s'ennuie beaucoup ! Heureusement, la BO est d'enfer. Mais, bon, ça ne suffit pas ...
    AZZZO
    AZZZO

    309 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Dans la relation amoureuse, il y a cet instant si court mais si fort, l'instant d'avant, celui du désir réciproque de deux individus avant que le passage à l'acte n'en fasse un couple et transforme à tout jamais la nature de leur relation. Le talent de Paul Thomas Anderson est de savoir saisir ces instants fugaces et de les faire durer à l'écran. Il n'y a pas d'intrigue, seulement la danse amoureuse de deux jeunes californiens avides de goûter le monde. Ils ne sont pas des canons de beauté mais leur envie de vivre et d'aimer les rend beaux, attachants, d'autant que les prestations d'Alana Haim et de Cooper Alexander Hoffman sont formidables. Licorice pizza est magnifiquement filmé, avec une bande-son et des couleurs qui plongent le spectateur au début des années 70, au coeur d'une époque aveuglément désinvolte mais sans relents de nostalgie. Une réussite.
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Nous avons passé un mois en Californie pendant l'été 73, nous étions jeunes... on n'avait pas le droit de boire un verre de vin, il fallait avoir 21 ans, l’Amérique et toutes ses contradictions. Nous avions donc un intérêt personnel pour aller voir ce film, en plus des critiques enthousiastes.
    Paul Thomas Anderson évite le cliché des californiens blonds, bronzés et musclés sur la plage. Les protagonistes sont loin d'être beaux (on s'excuse auprès d'eux...) mais ils sont désarmants et très naturels, ce qui est une contradiction dans le milieu hollywoodien. Nous n'avons pas retrouvé dans le film l'ambiance sex, drugs and rockn'roll de l'époque et il n'y a aucun rapport avec cette chaine de magasins de disques, Licorice Pizza, où nous avions acheté nos disques favoris, les pizza(s) à la réglisse !
    Mais nous sommes bien en 73, avec le premier choc pétrolier et ses conséquences pour une ville qui vit au rythme de la voiture, Nixon est en mauvaise posture et l'homosexualité n'est pas encore acceptée.
    Elle (Alana Haim une révélation), qui n'est plus une gamine, est en quête d'elle-même et de sa place dans la vie. Elle veut fuir sa famille très rigide et ancrée dans les traditions juives. Lui (Cooper Hoffman, digne fils de son père Philip Seymour Hoffman), est encore ado, très débrouillard et très sûr de lui. Un couple improbable qui se cherche, qui se croise et qui court sur une musique appropriée. Ils sont touchants et on éprouve du plaisir à les suivre dans leur évolution.
    Le film est long, il ne se passe pas grand chose. Cependant on ne s'ennuie pas. Il y a tout le long du mouvement, des petites anecdotes parfois drôles qui s'enchainent pour donner du rythme. La présence de grandes stars dans le rôle de vedettes capricieuses et limite caricaturales donne en plus un aperçu de ce monde du showbiz, nous sommes bien à Los Angeles et Hollywood ! Malgré le poids de ces noms (Bradley Cooper, Sean Penn, Tom Waits et d'autres), ce sont les deux jeunes qui portent le film ! Mais nous avons ressenti une petite déception, comme pour The Master. On cherche à comprendre le pourquoi et le comment de ce film.
    Où le metteur veut-il en venir ? Ou alors il faut accepter tout simplement de voir une courte période dans la vie de deux jeunes gens, située à une époque révolue pour nous bercer dans une douceur et une mélancolie bienfaisantes, sans violence ou sexe !
    Une chose est sûre, nous avons été charmées par les acteurs qui sont épatants ! http://www.matchingpoints.fr/2022/01/12/cinema-licorice-pizza/
    Just A Word
    Just A Word

    11 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Doit-on encore présenter Paul Thomas Anderson ? Certainement l’un des plus grands réalisateurs actuellement en exercice avec Terrence Malick ou Park Chan-Wook, Paul Thomas Anderson est l’auteur génial et adulé par la critique à l’origine de monuments comme There Will Be Blood ou Phantom Thread.
    Après 4 ans de silence, l’américain nous revient avec Licorice Pizza ou l’histoire d’amour compliquée entre deux adolescents dans la vallée de San Fernando en 1973. L’occasion pour Paul Thomas Anderson de changer de registre et de lorgner vers le Boyhood de Richard Linklater.

    Pourtant, croire que Paul Thomas Anderson se contenterait d’un décalque de son illustre compatriote serait une grave erreur. Licorice Pizza, comme une bonne partie des films de l’américain, s’intéresse à un self-made man.
    Pas de Daniel Plainview ici ni même une goutte de la misanthropie de There Will Be Blood. Licorice Pizza est un film solaire, plein d’espoir et débordant d’une vitalité adolescente qui fait plaisir à voir.
    On y rencontre le jeune Gary Valentine, 15 ans, maître es débrouilles et tchatcheur de première. Alors qu’il patiente pour la photo de classe, il croise Alana Kane, 25 ans, qui lui propose un peigne et un miroir. C’est le début d’un dialogue en ping-pong où la séduction commence dès le premier mot.
    Peu importe l’écart d’âge pour Paul Thomas Anderson puisque sa caméra ne capture qu’une chose : la jeunesse commune de ses deux héros, et leurs rêves encore en plein devenir.
    Licorice Pizza va suivre le parcours de ces deux doux-dingues au cœur des années 70 où, comme d’habitude, Paul Thomas Anderson imprime son génie. La reconstitution, plus vraie que nature, ressuscite le charme et la liberté absolue de l’époque, une époque où tout est encore possible.
    C’est d’ailleurs l’un des thèmes majeures du film dans lequel Gary, jeune entrepreneur et acteur en herbe, monte des combines à n’en plus finir, vendant des waterbeds comme Barry Egan collectionnait les timbres dans Punch-Drunk Love. Et comme dans Punch-Drunk Love, ce qui fait avancer les rouages de l’histoire, c’est l’amour qui se noue entre Gary et Alana.

    Paul Thomas Anderson filme la difficulté et les errances de cet amour naissant et d’autant plus compliqué qu’il s’établit d’abord entre deux personnages avec dix ans d’écart. Grâce à la mise en scène de l’américain mais aussi grâce à la structure du film qui enchaîne les histoires/péripéties morceaux par morceaux, le spectateur finit par tout oublier de cette différence fondamentale et remarque tous les indices de l’histoire d’amour impossible à maîtriser. Le regard qui s’attarde ou la main qui n’ose pas, la jalousie qui prend racine ou l’inquiétude devant le drame. Et du drame, il y en aura, mais comme seuls deux adolescents de cette époque peuvent le vivre : de la chute à moto à l’arrestation pour meurtre par erreur.
    Ces deux séquences donneront chacune lieu à une course, la course qui devient le motif de fond de Licorice Pizza, cette vivacité avec laquelle on court vers l’autre, avec laquelle les personnages se cherchent et se retrouvent, si symptomatique d’une époque où l’on peut monter son affaire de salle de jeux en une journée et où l’on peut se retrouver à livrer l’amant de Barbra Streisand avec un camion proche de la panne d’essence.
    Traversé par un humour léger et délicieux, Licorice Pizza offre des rôles secondaires à mourir de rire, de Sean Penn en vieil acteur ronflant à Bradley Cooper en amant-coiffeur accroc au sexe.

    Mais si Licorice Pizza parvient aussi facilement à toucher le cœur du spectateur et à retranscrire une époque où le prix du baril flambe et où la fin du monde n’arrive pas à détruire l’enthousiasme de la jeunesse, c’est aussi et surtout grâce aux deux acteurs principaux dirigés de main de maître par Paul Thomas Anderson. Deux acteurs au physique plutôt ordinaire et à la sincérité troublante. D’un côté Alana Haim, éclatante de jeunesse, qui parvient à gommer les années comme les embuches, de l’autre Cooper Hoffman, fils du regretté Philip Seymour Hoffman, génial beau-parleur plein d’acné et lumineux amoureux que rien n’arrête.
    C’est avec ces deux phares que Licorice Pizza emporte définitivement l’adhésion du public, prenant le contrepied des anti-héros récents des films de Paul Thomas Anderson, traversant une époque où la combine est roi, où l’avenir permet encore tout à qui ose.
    Le long-métrage est une déclaration d’amour à l’adolescence, capturant cette période ô combien délicieuse et particulière qui va de la première rencontre au premier baiser, montrant les erreurs et les malentendus, les jalousies et les premiers gestes doux, le respect et les rires, finissant sur cette course de l’un vers l’autre, cette course pour aimer et pour vivre qui symbolise si bien une époque révolue où l’Amérique n’était pas qu’élections, stars insipides et crédit à la consommation, où l’Amérique savait encore rêver et aimer.

    À nouveau, Paul Thomas Anderson séduit et surprend. Envolée la noirceur de ses précédents métrages et le héros misanthrope, avec Licorice Pizza, c’est un cinéma de fougue, d’amour et d’espoir qui s’offre au spectateur. Léger comme un waterbed, drôle et doucement sucré sur le palais, le film regarde l’adolescence avec espérance et amour, capturant l’infinité des possibles et la fouge de la jeunesse à l’image de ses héros qui se cherchent et se perdent…pour mieux se retrouver.
    raf17
    raf17

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Le film est long... L'histoire ne commence jamais vraiment... Manque de charisme des acteurs... Peu d'intérêt de voir ce film
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