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Philippe JACOB
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2,0
Publiée le 24 janvier 2022
Perte de temps et d'argent surtout de temps c'est long c'est creux c'est bidon. L'histoire est inintéressante, les acteurs sont moches, il y a pourtant Bradley Cooper très bel homme qu'ils ont enlaidi et ridiculisé. L'acteur principal ressemble à Trump jeune ce qui n'arrange rien. J'ai juste appris que Tom Waits était toujours vivant, je le croyais mort. NE perdez pas votre temps et votre argent. Pas du tout du niveau de Magnolia.
Chef d'œuvre . Une beauté magnifique ce dégage de cette romance seventies. Paul Thomas Anderson propose des dialogues qui sont comme dans la dentelle , qui sa savourent doucement , portés par deux comédiens exceptionnels et les apparitions savoureuses . Je n'ai pas vu le temps passer, accompagné par un BO du tonnerre !
Une ode à la jeunesse ! Paul Thomas Anderson ne nous avait pas habitué à tant de dynamisme et de proposition dans l'oeuvre depuis longtemps. Des clins d'oeil évidents au cinéma. Une interprétation bien menée par les protagonistes à travers un scénario original : Le film est une réussite qui se laisse désirer comme une pizza au réglisse.
De pizza et de réglisse il n’est pas question.. Ou alors le pizzaiolo y aurait flanqué tout ce qu’il avait sous la main..Une comédie qui ne se prend pas au sérieux mais tout de même beaucoup de travail sur le scénario jamais prévisible, les gags, les acteurs qu’on croirait amateurs saufs quelques grands noms en fin de carrière. On rit et on attend la suite. Une très soigneuse reconstitution de l’Amérique des années 70, bagnoles à foison, devantures de magasins, bars, stations service.. en somme du bon cinéma en majeur et en mineur..
Jolis décors, une bonne remise en plongée dans les années 70 insouciantes, des acteurs crédibles mais un scénario décousu et bien long pour une bête (comédie) romantique. On y sourit un peu et on y soupir beaucoup.
Que c'est bon de voir des tronches aussi atypiques et ne reflétant pas les "critère de beauté ou de charisme " du cinéma américain, en premier rôle et qui ne joue pas des rôles de loosers. On est plongés dans une fraiche histoire d'amour ambiance 70's californienne ( la bo est jouissive), où tout semble léger. Les stars comme Bradley Cooper ont des apparitions iconiques et désopilantes. Anderson signe la un film réussi au casting subtil et à la Bande original classique mais efficace ( comment se lasser de Bowie ou des Doors??)
Rafraichissant. Enivrant. C'est avec plaisir qu'on se délecte du grain année 70 et d'un montage singulier. Les acteurs principaux sont déroutant, magnétique, rayonnant. Que dire de l'humour millimétré de situation qui ne laisse personne insensible. Ces années sont folles et la folie retransmis d'un point de vue cinématographique nous laisse avec une multitude d'émotions.
On passe un très bon moment à suivre ces 2 ados qui découvrent l'amour dans le Los Angeles des années 70. C'est léger et tendre, on sourit plus qu'on ne rit et on sort heureux. Je recommande
Ai vu le dernier film de l'immense réalisateur Paul-Thomas Anderson "Licorice Pizza". J'ai tardé à aller voir ce film car j'étais partagé entre l'avis de plusieurs amis qui sont sortis avant la fin et les papiers dithyrambiques et presqu'unanimes de la critique. L'unanimité m'inquiète souvent. J'ai aimé la plupart des films du metteur en scène et pour moi "There Will be blood" est un chef d'oeuvre et je reconnais être passé totalement à côté de "Phantom Thread" que j'avais trouvé prétentieux et clinquant Je ne peux cacher plus longtemps mon très grand enthousiasme pour ce dernier opus. Los Angeles et les années 70 : le lieu et l'époque de toutes les expériences, de tous les possibles, de tous les n'importe quoi, de tous les rêves les plus fous et de l'utopie d'une certaine liberté. Paul Thomas Anderson nous fait sentir avec finesse les effluves de tous ces parfums dans ce film. Le plan séquence d'ouverture qui se déroule lors d'une séance photographique annuelle dans un lycée nous propulse immédiatement dans le tourbillon qu'est ce plan drague de 130 minutes entre Gary Valentine adolescent boutonneux et grassouillet de 15 ans mais très mâture et Alana Kane jeune femme de 25 ans mal dans sa peau d'adulte un peu étouffée par le poids de la religion et de ses soeurs et qui aimerai s'attarder encore un peu dans le monde de l'insouciance. 10 ans de différence à cet âge là c'est tout un monde. Nos deux héros vont se tourner autour avec beaucoup de maladresses, de charme et de drôlerie surtout, pendant tout le long métrage. C'est le seul fil conducteur et c'est déjà énorme tant l'essence est puissante et la mise en scène parfaite. Des scènes mémorables dont une d'un casting totalement loufoque et une autre d'une descente nocturne en marche arrière en camion en panne d'essence à travers les rues de la ville. En plus de la mise en scène, de la photographie somptueuse (j'ai eu l'immense chance de voir le film en 70 mm), de la bande son du tonnerre, j'ai été fasciné par le jeune comédien de 19 ans, Cooper Hoffman dont c'est le premier film. Sa palette de jeu, sa façon de se mouvoir (tonique et pataude), son grand corps maladroit et mal fagoté, ses yeux marrons hypnotisants et son sourire touchant font de lui le digne héritier de son père trop tôt disparu et immense acteur Philipp Seymour Hoffman. Alana Haim dont c'est le premier film également est la Juliette des temps moderne idéale. On pense aux enfants libres comme des oiseaux des films de Spielberg dont on voit rarement les parents, et qui investissent la ville en bande joyeuse et pleine de vie. Licorice Pizza est un conte moderne et solaire... la Princesse et le Prince sont très loin des canons de beauté et vivent un vrai coup de foudre dès les premières images qui les effraye mais qui nous ravit. Ce récit a pour toile de fond les heures de gloire de la consommation à outrance antérieure à la crise du pétrole. Le jeune Gary Valentine est un manager et homme d'affaires en herbe et hors pair et aux dents longues qui vend tout et n'importe quoi, dont on est prêt à parier que 40 ans plus tard il pourrait être Président de la République des USA. Un très beau film pour ce début d'année bien morose cinématographiquement.
Sur le nom de P.T. Anderson, je suis allé le voir de confiance. Quelle déception ! Voilà un scénario décousu, avec des péripéties successives dont on se demande ce qu'elles viennent faire là, des personnages auxquels on ne s'attache pas, dont on ne connaît rien, aucun pay off des situations posées, on a l'impression d'un scénario écrit sur un coin de table, avec des anecdotes hétéroclites. Que sont venus faire Bradley Cooper et Sean Penn dans cette galère ? L'histoire d'amour en elle-même ne nous intéresse pas, même si les comédiens sont excellents.
C’est d’abord un titre qui questionne. « Licorice Pizza » : dites-moi, ça veut dire quoi ? Pizza à la réglisse (!)… Alors on se renseigne et on finit par découvrir que c’est le nom d’une prestigieuse enseigne de vinyles implantée en Californie dans les seventies. Et de musique il ne va pas manquer tout au long des 2h15 que dure le dernier film de Paul Thomas Anderson. Soit donc un cadre bien précis : Los Angeles en 1973 (la précision est d’importance). Gary est un jeune homme joufflu et rondouillard qui du haut de ses quinze ans – il en paraît un peu plus – ne manque ni d’énergie ni d’esprit d’initiative. Fatigué de jouer les kids stars, il n’a pas froid aux yeux et dès les premières séquences le voilà qui drague Alana, l’assistante du photographe venu au lycée pour effectuer les traditionnelles photos individuelles des élèves. Or Alana a vingt-cinq ans : bon, d’accord le Gary en question est baraqué, mais il y a tout de même une certaine différence d’âge. Il n’importe : Gary est persévérant et il saura parvenir à ses fins… mais pour cela il lui faudra attendre la fin du film. Cela dit, il va s’attirer la complicité d’Alana et c’est ainsi qu’ils vont tous deux monter des affaires dont la plus étonnante est celle des « water beds » qu’ils sauront gérer au milieu d’une marmaille de teenagers prompte à donner un coup de main. Les épisodes s’enchaînent dans un joli désordre et le spectateur ne peut qu’être conquis par l’énergie déployée par cette jeunesse avide d’action et d’invention. Mais le grand mérite revient au metteur en scène Paul Thomas Anderson dont on avait salué l’originalité et la maîtrise lors de précédents films. Quel art de filmer ! Quel art de la direction d’acteurs, surtout quand il s’agit de jeunes ados qui sont tout feu tout flamme et dont il faut canaliser les énergies… Toutefois, si la jeunesse est centrale dans le film, toutes les tranches d’âge sont représentées : aussi voit-on Sean Penn cabotiner tant et plus dans un rôle d’acteur vedette porté sur la boisson qui, à force de vouloir en imposer, finit par se ridiculiser ; ou bien encore Tom Waits en réalisateur tout aussi imbibé que son acteur fétiche, ou Bradley Cooper mégalomane et parfaite tête à claques qui sera victime de la crise pétrolière qui commence à sévir. Et puis bien sûr il faut saluer la jeunesse et l’impétuosité de Cooper Hoffman, le fils du regretté Philip Seymour, ainsi que la superbe prestation d’Alana Haim qui a momentanément délaissé la musique pour se hisser d’emblée au plus haut niveau de la comédie. Le film est une ode à la jeunesse, mais aussi à la musique endiablée des seventies et l’on ne se lasse pas d’entendre un nombre considérable de titres qui ont eu les faveurs d’un public jeune dans ces années commencées sous le règne de l’insouciance mais que la crise pétrolière allait sérieusement entravées. Bien sûr, on ne peut que penser au film de George Lucas American Graffiti, même si le contexte de ce dernier était celui des sixties. Il n’empêche : même goût de l’énergie et de la « fureur de vivre » adolescentes et bien sûr même type d’accompagnement musical même si les références ont changé d’un film à l’autre. Nostalgie du réalisateur ? Pas vraiment : il n’avait que trois ans lorsqu’éclate le premier choc pétrolier… Mais le spectateur ne peut ressentir le film que comme l’expression de la nostalgie d’une époque où l’esprit d’entreprise se donnait libre cours sans état d’âme, où les portes étaient grandes ouvertes à une jeunesse avide de nouveautés, où les flippers venaient d’être légalisés, véritables symboles d’une jeunesse mordant la vie à belles dents.
Que dire de ce film trop long que beaucoup de critiques pro ont surnoté. C'est un bon film, tout au plus intéressant, mais il est loin d'être au rang d'une oeuvre cinématographique géniale ou d'exception. Oui, il y a un petit côté attachant à cause de l'époque (les années 70) spoiler: où la romance se situe . Oui, l'image aux couleurs vintages, les décors et des costumes plus que réussis. Oui, les acteurs sont bons avec le tour de force d'avoir trois stars : Sean Penn, Tom Waits et Bardley Cooper. Et pourtant je n'ai pas été transportée mais tout juste amusée - et encore avec retenue -. Il manquait ce je ne sais quoi spoiler: à cet amour improbable et surtout une concision qui aurait donné plus de vérité et d'urgence à cette jeunesse en quête de tout et qui se cheche avec avidité et rapidité.