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    Licorice Pizza
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    3,7
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    379 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    484 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    L’événement de ce début d’année nous rassemble du côté de chez Paul Thomas Anderson (Boogie Nights, Magnolia, There Will Be Blood) et sa banlieue natale de Los Angeles, encore. Pas question de l’attendre dans un vertige froid, mais dont la précision aura porté la fin de carrière de Daniel Day-Lewis dans « Phantom Thread ». Ce qui pourrait succéder au conte fantasque de Tatantino à Hollywood tient avant tout d’une anecdote et d’un souvenir. La démarche de la narration suivra ce concept naïf, mais qui laisse une grande liberté au cinéaste, qui n’aura plus qu’à faire graviter ses personnages autour d’une spirale relationnelle et sociétale, dont il a déjà prouvé la pertinence et les limites. Cette fois-ci, il confronte deux aimants, qui n'héritent pas de la meilleure polarité. Et lorsqu’on les rapproche suffisamment, une étrange sensation de magnétisme s’installe, comme s’il fallait isoler les mauvaises ondes, pour ne laisser que la fièvre de l’adolescence s’exprimer d’elle-même.

    Mais l’avenir sourit à ceux qui osent. C’est le mot d’ordre dans cette vallée de San Fernando, qui vit d’un opportunisme éphémère. C’est dans cette même optique que le lycéen de 15 ans, Gary Valentine (Cooper Hoffman), fit la rencontre d’Alana Kane (Alana Haim), assistante photographe qui compte dix bougies de plus que son auto-attitré prince charmant. Candide jusqu’au bout de la fantaisie, Gary possède un certain charme qui rappelle les motifs des teenage movies, mais avec un ton plus bluffeur et le réalisateur canalise parfaitement les impulsions du personnage, pour qui le véritable défi de son existence reste de préserver son cœur pour la rayonnante Alana. Cela a commencé avec une pirouette autobiographique, à l’occasion d’une photo de classe et on y reviendra constamment, à cette demande, qui suscite de plus en plus d’intérêt au fur et à mesure que les protagonistes surclassent les obstacles, tantôt attendus, tantôt farfelus. La mentalité est donc sous le joug de l’âge, qui contraint à rendre cet amour ou cette relation impossible. Et c’est à cela que l’on reconnaît le fil fantôme du cinéaste, qu’importe dans quel sens on le tire, les deux êtres opteront pour ce repère, pourvu qu’ils soient intimement liés.

    Et bien que le sous-texte politique trouve de l’écho jusqu’à nos jours, c’est qu’il y existe bien une transition manquée ou bien un rétropédalage plus regrettable. De l’arrestation arbitraire à l’ombre de la famille Manson, le film ne cesse d’être transparent sur une époque, qui a laissé les Etats-Unis sous Nixon dans une crise de confiance, et donc dans le déclin de sa jeunesse, la seule fortune qui contribue au visage d’une nation qui brasse les cultures sans le vent. La faute à qui ? Personne n’est innocent ou à l’écart d’un vice, mais ce sont bien les adultes qui témoigneront de cette amertume, notamment avec un Bradley Cooper excentrique et dans un déni profond, tandis que Sean Penn arrive au bout de son rodéo. Ajoutons à cela Benny Safdie, dans le rôle d’un politicien maladroit dans ses convictions, et nous avons là toute une gamme de fractures sociales que les héros subissent, malgré le manque de fuel ou un manque de sincérité.

    La balade de Paul Thomas Anderson est sans doute à contre-courant de ce qu’il a accompli, mais il revigore un peu plus ce genre de récit, qui serait rapidement tombé dans l’oubli dans les mains de quelqu’un d’autre. L’adolescence est une quête intérieure avant tout, qui passe de la rêverie à la désillusion, puis de la confrontation à la réconciliation et c’est ce que nous raconte le Californien, allongé sur son matelas à eau. En misant sur son entourage et des visages familiers, « Licorice Pizza » rappelle le « Roma » de Cuarón, avec une fibre surréaliste, propulsant Gary et Alana dans un décor qui reflète le même testament des années 70, dans un geste personnel.
    Schyzoidd
    Schyzoidd

    8 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    J'ai tellement aimé ce film sans même savoir pourquoi que ça en est fascinant. Comme Once Upon a Time in Hollywood, je me suis fait emporter dans cette époque et j'aurais pu rester deux heures de plus.
    eldarkstone
    eldarkstone

    224 abonnés 2 082 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2022
    J'attendais beaucoup de ce film, étant fan du réalisateur ! Mais quelle déception ... Si comme toujours les images sont très belles, l'histoire est vide, ça ne fait que parler sans arrêt, qu'est ce qu'on s'ennuient ...
    gooneur
    gooneur

    48 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Une comédie romantique qui repose sur des acteurs, et non des mannequins, c'est déjà un grand mérite. Jolie BO, belle représentation des 70's avec les sous-jacents géopolitiques subtilement amenés : clairement le dessus du panier du genre! Et infiniment supérieur à punch drunk love au passage.
    Nicolas S
    Nicolas S

    44 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    C'est un petit rêve californien avec une galerie de personnages hauts en couleur que PTA nous donne à voir à travers les yeux de ses deux jeunes protagonistes, Alana et Gary, dans Licorice Pizza. Dans cette bulle, les adultes n'existent qu'à la marge ; ils n'interfèrent presque pas dans l'histoire d'amour en dents de scie de nos deux héros, qui circulent dans le milieu du showbiz, de la politique et du petit commerce le plus naturellement du monde. Cela contribue à cette fraîcheur, cette drôlerie qui caractérise ce film solaire et un brin nostalgique, unique dans la filmographie de son réalisateur.
    leobis
    leobis

    60 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2022
    Film très sympathique sur les années "seventies" aux USA. Un road movie ou plutôt une course poursuite sentimentale entre un adolescent et une jeune adulte, le tout sur un fond musical bien choisi (the Doors....). Quelques longueurs cependant.
    Vinz1
    Vinz1

    183 abonnés 2 436 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2022
    Dans son dernier film, Paul Thomas Anderson rend hommage aux années 1970 de façon nostalgique car la jeunesse y était encore engagée, l’entreprenariat beaucoup plus facilité, l’homosexualité toujours cachée, la sexualité débridée, le tout sur fond de crise pétrolière. Mais contrairement aux chefs-d’œuvre qu’étaient « There Will Be Blood » et « Magnolia », on a l’impression ici d’assister à une succession de péripéties et de sketchs (notamment avec les stars déjantées d’Hollywood apparaissant fugacement) à travers lesquels tout ne semble être qu’effleuré sans connaître de réel approfondissement. De plus, si la relation entre les deux personnages est initialement présentée comme impossible à cause de leur différence d’âge (environ 10 ans), celle-ci se fait très rapidement oublier et l’on retiendra surtout que les années séparant les deux principaux protagonistes (pourtant très mignons et pour une fois ne correspondant pas aux canons de beauté hollywoodiens !) se font en effet moins ressentir que la longueur du film : 2h15 ! Néanmoins, si le but du réalisateur était de montrer une chronique superficielle de la Californie dans les années 70 avec une bande-originale tout de même fort agréable, c’est réussi ! Toutefois, cette bluette ne vaut pas toute cette avalanche de critiques dithyrambiques à son égard, c’est sympa certes, mais loin d’être incontournable !
    Min S
    Min S

    59 abonnés 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    ambience très sympa, les acteurs jouent très bien, dommage que le scénario me semble fade, je me suis ennuyée par moment et a la fin le film me semblait interminable.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Dans l'Amérique du premier choc pétrolier, chassé-croisé amoureux entre un lycéen doué en affaires et une jeune fille qui cherche sa voie...et l'amour. Teen-movie tendre de la part d'Anderson, sans son maniérisme habituel, et tant mieux, avec beaucoup d'humour, ce qui est plutôt rare chez le réalisateur et une jolie galerie de seconds rôles assez barrés. Si l'on passe un moment agréable ce film se déroule et se conclut comme toute bonne comédie romantique et n'a rien de révolutionnaire.
    Jean N.
    Jean N.

    266 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2022
    C'est long comme 2 jours sans pain et ils sont moches tous les 2 et pourtant ce n'est pas si mauvais !!!!
    Oui , ils jouent très bien , leurs différentes approches psychologiques des évènements fin des sixties sont intéressantes mais les 2 arcs narratifs (amha) desservent la fluidité du métrage . On ne peut s'empêcher de faire la comparaison de "Once upon a time in Hollywood" de Tarrantino qui est bien meilleur . Quand le film se termine , on se dit :'Ah! bon , c'est fini ??"
    Je passe sous silence (Et puis non ,tiens !!!) Le cachetonage de Sean PENN et de Bradley Cooper , une honte !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2022
    Après son excellent «Boogie Nights» que j’avais beaucoup aimé, PTA revient à ce qu’il sait le mieux faire : les histoires teintés de romance et de comédies. Et, en ce sens j’attendais avec beaucoup d’impatience «Licorice Pizza» qui retrace l’amitié-romance de Gary, un jeune acteur adolescent avec Alana, une jeune femme atteignant la trentaine.

    Comme souvent chez Paul Thomas Anderson, c’est très bien écrit : fin, précis, envoûtant mais toujours plein de mordant et percutant. On a trop souvent l’habitude de voir des histoires qui mettent en scène, une jeune femme éprise d’un homme plus vieux. Ici, je trouve que le long-métrage offre un bon contre-poids. Découle de tout cela, une intrigue plus complexe que l’on ne le pense doubler d’une belle leçon sur le passage de l’adolescent à l’âge adulte qui essaye d’éviter tout manichéisme. Visuellement, «Licorice Pizza» est une réussite. Cela sent bon le soleil californien, l’été touchant à sa fin...c’est doux et amer à la fois. Et à mon sens c’est ça qui fait la richesse de ce film. Les images sont magnifiques et à peine les dix premières minutes commencer ont est déjà conquis. Les deux acteurs Alana Haim, et Cooper Hoffman sont de véritables révélations. Bref, j’ai vraiment tout aimé dans ce film, et je ne suis pas prêt de l’oublier. Dommage qu’il n’est pas connu plus de succès.

    En conclusion, avec «Licorice Pizza» : PTA redonne un souffle nouveau à son cinéma. On est envoûter par l’alchimie de ses interprètes, et le travail sur le montage et la réalisation. Certainement le travail le plus personnel, le plus accompli mais surtout le meilleur film de son auteur.
    Spider cineman
    Spider cineman

    154 abonnés 2 045 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Que c est long ... on s egare dans cette chronique des années 70, peut-être est ce le concept, mais cette divagation sans sens en donne au final pas beaucoup. Au mieux avons nous des séquences illustrant l époque mais bon pas de quoi subjuguer. Bof ! Un peu de mal avec la supposée différence d âge et les histoires de notre binôme, cela n ajoute pas beaucoup à la crédibilité... là aussi...
    Romain S.
    Romain S.

    149 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Chef d'œuvre . Une beauté magnifique ce dégage de cette romance seventies. Paul Thomas Anderson propose des dialogues qui sont comme dans la dentelle , qui sa savourent doucement , portés par deux comédiens exceptionnels et les apparitions savoureuses . Je n'ai pas vu le temps passer, accompagné par un BO du tonnerre !
    Pascale M.
    Pascale M.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Beaucoup de longueurs.
    L'histoire est parfois décousue. Cela manque d'émotions
    Ce ne sera pas un film inoubliable...
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    113 abonnés 333 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Ai vu le dernier film de l'immense réalisateur Paul-Thomas Anderson "Licorice Pizza". J'ai tardé à aller voir ce film car j'étais partagé entre l'avis de plusieurs amis qui sont sortis avant la fin et les papiers dithyrambiques et presqu'unanimes de la critique. L'unanimité m'inquiète souvent. J'ai aimé la plupart des films du metteur en scène et pour moi "There Will be blood" est un chef d'oeuvre et je reconnais être passé totalement à côté de "Phantom Thread" que j'avais trouvé prétentieux et clinquant Je ne peux cacher plus longtemps mon très grand enthousiasme pour ce dernier opus. Los Angeles et les années 70 : le lieu et l'époque de toutes les expériences, de tous les possibles, de tous les n'importe quoi, de tous les rêves les plus fous et de l'utopie d'une certaine liberté. Paul Thomas Anderson nous fait sentir avec finesse les effluves de tous ces parfums dans ce film. Le plan séquence d'ouverture qui se déroule lors d'une séance photographique annuelle dans un lycée nous propulse immédiatement dans le tourbillon qu'est ce plan drague de 130 minutes entre Gary Valentine adolescent boutonneux et grassouillet de 15 ans mais très mâture et Alana Kane jeune femme de 25 ans mal dans sa peau d'adulte un peu étouffée par le poids de la religion et de ses soeurs et qui aimerai s'attarder encore un peu dans le monde de l'insouciance. 10 ans de différence à cet âge là c'est tout un monde. Nos deux héros vont se tourner autour avec beaucoup de maladresses, de charme et de drôlerie surtout, pendant tout le long métrage. C'est le seul fil conducteur et c'est déjà énorme tant l'essence est puissante et la mise en scène parfaite. Des scènes mémorables dont une d'un casting totalement loufoque et une autre d'une descente nocturne en marche arrière en camion en panne d'essence à travers les rues de la ville. En plus de la mise en scène, de la photographie somptueuse (j'ai eu l'immense chance de voir le film en 70 mm), de la bande son du tonnerre, j'ai été fasciné par le jeune comédien de 19 ans, Cooper Hoffman dont c'est le premier film. Sa palette de jeu, sa façon de se mouvoir (tonique et pataude), son grand corps maladroit et mal fagoté, ses yeux marrons hypnotisants et son sourire touchant font de lui le digne héritier de son père trop tôt disparu et immense acteur Philipp Seymour Hoffman. Alana Haim dont c'est le premier film également est la Juliette des temps moderne idéale. On pense aux enfants libres comme des oiseaux des films de Spielberg dont on voit rarement les parents, et qui investissent la ville en bande joyeuse et pleine de vie. Licorice Pizza est un conte moderne et solaire... la Princesse et le Prince sont très loin des canons de beauté et vivent un vrai coup de foudre dès les premières images qui les effraye mais qui nous ravit. Ce récit a pour toile de fond les heures de gloire de la consommation à outrance antérieure à la crise du pétrole. Le jeune Gary Valentine est un manager et homme d'affaires en herbe et hors pair et aux dents longues qui vend tout et n'importe quoi, dont on est prêt à parier que 40 ans plus tard il pourrait être Président de la République des USA. Un très beau film pour ce début d'année bien morose cinématographiquement.
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