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    Contes de juillet
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    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2018
    Guillaume Brac offre avec conte de juillet deux courts métrages qui rappelle le meilleur de Rohmer, ces célèbres contes mais aussi son chef d'œuvre méconnu quatre aventures de Reinette et Mirabelle, une œuvre pleine d'humour et de sensibilité à la fois désuète et moderne qui sur un substrat narratif léger expose des enjeux ultra contemporains. Un petit bijou de délicatesse, avec ce qu'il faut de cruauté sous-jacente. Le badinage amoureux vire au psychodrame avec une certaine subtilité sans que l'on en oublie le sous-texte social. Une réussite indéniable qui sous ses airs de film de fin d'étude, prouve la singularité d'un cinéaste à suivre absolument.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Instants de vie et chemins croisés cocasses, tristes, joués par de jeunes élèves comédiens, ces Contes sont attachants, à la manière douce et persistante de Guillaume Brac. Tout cela ne dure pas très longtemps : on regrette qu'il n'y ait pas d'autres contes.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Le genre de film - car c'est un film de genre (deux courts en fait) - qu'iront voir les cinéphiles, dans les salles d'art et essai et assimilé, loin des multiplexes. Et pour quel genre ? Celui d'Eric Rohmer, bien évidemment. Trame de départ de chaque acte (terme inapproprié puisqu'ils n'ont aucun lien narratif et scénaristique entre-eux) : deux personnages féminins, une extravertie, l'autre à l'opposé timide et réservée. Autour de ces tempéraments vont graviter des personnages masculins. Et il va y avoir tour à tour rejet et attirance, par forcément comme initialement attendu ou pressenti. Comme dans les contes de Rohmer, c'est clair. Par rapport au style du maître, il manque simplement la morale ou l'adage final. Pour le reste, acteurs et actrices débutants qui s'exercent à l'improvisation des dialogues (moins marqué que chez Rohmer, car sans nul doute moins préparés et sélectionnés pour ça). J'ai cité trois fois Rohmer déjà ! Pourtant le réalisateur prétendra sans doute qu'à part une vague référence au titre, au format, au mode dépouillé de tournage dans un endroit qui sert le scénario, il n'y a pas de Rohmer là-dedans. Chassez le naturel, il revient au galop. Prix Jean Vigo pour le premier de ces contes de juillet : L'amie du dimanche. Ça situe le genre, le style. Personnellement, j'ai davantage préféré en tous points le second : Hanne et la fête nationale, davantage dans le marivaudage Rohmérien. Décidément.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    Guillaume Brac propose ici avec ses deux courts métrages un film sur l'été, sur ses relations qu'il faut nouer et qui devront forcément prendre fin. Ainsi, logiquement le premier conte traite d'un début de relation entre deux jeunes filles qui deviendront peut-être amies et le second raconte les dernières heures en France d'une norvégienne.

    Chose rare dans un film à sketch, les deux segments se valent parfaitement et il n'y en a pas un qui est meilleur que l'autre.
    J'aime le premier pour la relation entre les deux filles, au départ on dirait presque 4 aventures de Reinette et Mirabelle de Rohmer. Deux filles qui se rencontrent de manière fortuite et qui vont passer un bout de chemin ensemble. Mais là ce qui est intéressant c'est l'élément perturbateur. En effet, un jeune homme va draguer l'une d'elle et donc forcément l'autre va se retrouver laisser pour compte. On voit donc l'amitié naissante se confronter à la drague.
    Dans l'autre on a une fille qui est sur le point de quitter la France et qui suscite tous les désirs des hommes autour d'elle... Mais là où l'ambigüité est intéressante, c'est qu'elle recherche également ce désir, consciemment ou non et ne peut pas s'empêcher d'essayer à tout prix d'être le centre de l'attention des hommes, même si ceux-ci sont destinés à d'autres.

    En fait dans les deux segments on part de situations banales de la vie courante et Brac s'en sert pour explorer la vie des gens comme elle pourrait réellement se produire. Ici il n'y a pas réellement d'artifice, de trucs qui sortent de nulle part (sauf peut-être l'escrimeur et encore...) On a juste des gens qui ne sont pas manichéens, qui font parfois du mal sans savoir, sans s'en rendre compte... et qui souffrent eux-même de leurs actions par la suite...

    J'aime vraiment cette impression que je pourrais être à la place des personnages, d'avoir déjà vécu ça ou de pouvoir vivre ça. Comme si, je me répète, la vraie vie des gens était importante et qu'il y avait assez de beauté pour y consacrer un film. J'aime beaucoup.

    J'ai donc pris énormément de plaisir à suivre ces histoires, la seconde m'a beaucoup fait rire... même si en vrai c'est pas très drôle... mais on a certains personnages tellement pathétiques qu'ils ne peuvent qu'être vrais...

    Notons également qu'il y a une part d'improvisation, que les acteurs jouent avec leur vrai prénom et que tout ça aide grandement à l'authenticité au moment du tournage, comme si le filtre entre eux et le personnage se réduisait...

    Si on aime l'été, on aime contes de juillet.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2018
    Après « L’île au trésor », séduisant documentaire se déroulant tout entier à la base de loisirs de Cergy-Pontoise, voici la fiction ou plutôt les fictions, car le film se subdivise en deux parties distinctes. Le titre rappelle irrésistiblement Éric Rohmer, qui s’était plu à tourner, parmi son abondante filmographie, quatre films se référant à chacune des quatre saisons. Manifestement donc, Guillaume Brac a voulu rendre hommage à son illustre aîné, tout en ne se départant pas d’une nécessaire modestie : « juillet est le tiers d’un été », rappelle-t-il, sans doute pour indiquer qu’il ne cherche pas à rivaliser avec le réalisateur de « Conte d’été » (1996).
    De fait, les deux sketches qui composent « Contes de juillet » n’ont rien de spectaculaire, ils se contentent de raconter une journée parmi d’autres de quelques personnages durant le mois de juillet de 2016. S’il s’agissait de littérature, ce serait deux nouvelles, deux courts récits d’apparence très simple, mais qui, comme dans les meilleures histoires de cette sorte, révèleraient, l’air de rien, bien des subtilités. Et c’est ce que réussit parfaitement Guillaume Brac, preuve, s’il est besoin, qu’on peut faire de l’excellent cinéma sans s’encombrer de gros moyens.
    Dans le premier sketch, « L’Amie du dimanche », le réalisateur raconte la sortie de deux collègues de travail se proposant de passer une journée de détente à la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Mais, une fois sur place, les choses se gâtent, l’une des filles se laissant séduire assez facilement par un agent de sécurité qui lui promet la visite de quelques endroits secrets du parc après sa fermeture, l’autre fille se sentant délaissée et décidant de partir de son côté pour, en fin de compte, faire, elle aussi, une rencontre, celle d’un garçon qui s’entraîne à l’escrime.
    Dans le deuxième sketch, c’est Hanne, une étudiante norvégienne, qui vit sa dernière journée à Paris avant son retour au pays. Cela se passe le 14 juillet. La jeune fille veut profiter de cette journée de fête, mais ses projets se trouvent perturbés par des garçons séducteurs (un collègue étudiant italien et un aguicheur qui s’était mis à la suivre tandis qu’elle essayait d’apercevoir le défilé des troupes). À ces deux-là, viennent s’ajouter, au cours du film, une étudiante en physique quantique et un pompier appelé à la rescousse, suite à une altercation entre les deux galants.
    Si, dans « L’île au trésor », Guillaume Brac faisait la part belle à la joie de vivre et exaltait l’esprit d’enfance, il donne à ces deux sketches un contenu plus mélancolique, voire plus grave. Tous les protagonistes qui s’y croisent aspirent, eux aussi, à la joie de vivre, sans nul doute, et il leur arrive de s’y adonner. Cependant, leurs maladresses, et parfois même leurs goujateries, détériorent toujours, au bout du compte, l’esprit de fête. Il faut d’ailleurs remarquer que c’est, le plus souvent, du côté des garçons que surgissent les balourdises et les impudences. Mine de rien, avec ses histoires toutes simples et limpides, Guillaume Brac suggère avec habileté les dissemblances et les incompréhensions qui finissent, presque fatalement, par éloigner les êtres les uns des autres. Comme il est facile de se mentir à soi-même et de tromper (ou de chercher à tromper) les autres ! Et comme c’est dur, comme c’est triste et insupportable, d’entendre à la radio, au soir du 14 juillet 2016, l’annonce de l’attentat de Nice qui a anéanti l’esprit de fête ! Dans ces moments-là, il n’y a plus qu’à pleurer !
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2018
    Guillaume Brac poursuit sa quête rohmérienne de l'été dans deux courts-métrages regroupés sous le titre de Contes de juillet. Entre badinage et gravité, deux sources de ravissement.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2018
    Ce sont deux courts-métrages qui tiennent à peu, comportant une poignée de situations à peine écrites, élaborées en partie par des acteurs qui improvisent. On retrouve autant dans "L'amie du dimanche" que dans "Hanne et la fête nationale" le goût de Brac à filmer l'été, à en saisir la chaleur et les conflits sentimentaux, c'est-à-dire la volonté d'inscrire un corps dans un décor (extérieur pour le premier court-métrage, intérieur pour le second) tout en essayant de creuser l'intériorité des personnages. L'exploration des caractères est sincère car elle procède plus du jeu des acteurs que du scénario, manière de faire entrer le réel dans le cadre avec une puissance parfois étonnante dans la mesure où le déroulement de chaque scène est imprévisible. On peut s'étonner de voir certains critiques taxer Brac de sentimentalisme alors que l'absence de contrôle à l'oeuvre, laquelle n'empêche surtout pas – bien au contraire – la précision et l'économie du montage, ne donne pas de direction nette au récit : les tonalités s'entrechoquent, se succèdent, et si la délicatesse existe, elle ne supplante jamais la cruauté. La modestie du projet est donc relative tant le film touche par sa mise en scène tendre, en même temps dure et proche avec les personnages, à l'instar des dernières minutes où les larmes d' Hanne proviennent autant de ses déboires intimes que d'une colère plus grande, liée à l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. Un film émouvant, ponctué de moments magnifiques, qui nous console tant bien que mal avec la belle musique de Richard Hawley, "Don't you cry".
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2018
    De Guillaume Brac, j'avais bien aimé "Un monde sans femme" et "Tonnerre". Ces 2 moyens métrages m'ont un peu déçu. Des acteurs qui improvisent mais qui ne jouent pas toujours juste. Le titre fait penser aux films de Rohmer. C'est moins chichiteux que Rohmer et moins bavard que Hong sang-soo. Ça se laisse voir mais on oubliera vite
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2017
    C’est un film de commande du Conservatoire National Supérieur d’Arts Dramatiques de Paris, constitué de 2 parties (indépendantes), « L’amie du dimanche » et « Hanne et la fête nationale », se déroulant au mois de juillet comme le titre l’indique. Une 3e partie était prévue mais n’a pas été exploitée. Dans la première, deux amies, vendeuses de chaussures, Milena et Lucie, décident de passer le dimanche 10 juillet 2016 à la base nautique de Cergy-Pontoise. Quel exotisme ! Dans la seconde, Hanne, étudiante norvégienne, profitant de son dernier jour en France, va regarder le défilé du 14 juillet à Paris. Elle rencontre un étudiant, Roman, qui l’accompagne à la cité universitaire. Après quelques anicroches, Hanne et ses amis étudiants dînent ensemble. Le dîner révèle les affinités et rivalités. spoiler: Il est interrompu brutalement par la prise de connaissance de l’attentat de Nice, sur la promenade des Anglais.
    . Ces 2 moyens-métrages sont un hommage au cinéaste Éric Rohmer (1920-2010) et à ses films des séries « Six contes moraux » (1962-1972) et « Contes des quatre saisons » (1990-1998). Outre Éric Rohmer, Guillaume Brac apprécie le cinéaste sud-coréen, Hong Sang-soo. Heureusement que son film est moins bavard et moins soporifique. Les enjeux dramatiques sont minimalistes et les 2 courts métrages (70 mn pour les 2) sont proches du téléfilm, vite vu et vite oublié. .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Très beau film, comme l'Ile au Trésor. J'ai particulièrement apprécié le 2e conte, qui bouscule les codes avec une telle réjouissance
    Guillaume V.
    Guillaume V.

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2018
    Je sors de la salle ce film de 1h10 est très bien construit et intéressant en plus les deux histoires sont bien écrite et même surprenante, un plaisir a regarder !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2019
    Version moderne des contes de Rohmer.
    Sans les dialogues fleuris et profonds.
    On retrouve pourtant la fraîcheur des aventures juvéniles et les rencontres hasardeuses.
    Pas mal
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2018
    Ce court film de 1h10 propose deux histoires distinctes. Chacune se déroule sur une journée en juillet 2016 (le 10 et le 14 juillet).

    Elles mettent en scènes des très jeunes adultes pris dans des relations de badinage.

    J’ai bien aimé l’humilité et la simplicité de la réalisation, du propos (malgré les références à Eric Rohmer).

    Les histoires se révèlent plus amères que douces, dans un contexte réel qui fut tragique.

    La seconde histoire est plus aboutie que la première.

    Le ton désabusé, pourtant léger et l’analyse fine des relations, donnent toute son originalité à ces deux courts métrages. Les jeunes comédiens incarnent parfaitement leurs semblables.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2018
    Deux courts métrages légèrement imparfaits....mais pour notre plus grand bien. C'edt léger, sincère, pas fondamentalement intéressant, mais un je ne sais quoi nous rend captifs à ces parenthèses de vie, réalistes. J'aimerai voir des films de Guillaume Brac tous les étés...
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Deux moyens-métrages d'une trentaine de minutes chacun
    L'Amie du dimanche : Collègues de travail, Milena et Lucie décident de passer le dimanche à la base nautique de Cergy. Milena s'y fait draguer par un plagiste très entreprenant tandis que Lucie fait la rencontre d'un fleurettiste.
    Hanne et la fête nationale : À la veille de son retour dans son pays, Hanne, une étudiante norvégienne, passe le 14 juillet 2016 à Paris, assiste au défilé militaire sur les Champs-Elysées, rentre dîner à la Cité universitaire. Durant cette journée, qui s'achève tragiquement par l'annonce de l'attentat de Nice, elle croise trois garçons.

    Guillaume Brac s'est fait connaître en 2012 avec un moyen-métrage plein de charme "Un monde sans femmes". Il a sorti un long en 2014, avec Vincent Macaigne dans le rôle principal, "Tonnerre". À partir d'un travail mené avec les élèves du Conservatoire, il revient au format d'"Un monde..." dans ces "Contes de juillet"dont le titre (on pense à ses "Contes d'été") et le lieu ("L'Amie de mon amie" avait été tourné également à Cergy) se revendiquent ouvertement de Eric Rohmer.

    Il y a chez les deux héroïnes de "L'Amie du dimanche" la même délicatesse, la même pudeur que chez le maître de la "Nouvelle Vague", sans la préciosité qui rend certaines de ses œuvres aujourd'hui ridicules voire irregardables. Il y a aussi quelque chose de Hong San-soo dans le quatuor de personnages de "Hanne et la fête nationale" et dans le long dîner qu'ils partagent ensemble au crépuscule du 14 juillet.

    "Contes de juillet" joue sur la frontière ténue entre l'amitié, le flirt, l'amour. Il le fait avec ce mélange étonnant car intrinsèquement instable de légèreté et de sérieux que Rohmer réussissait si bien à respecter et que Brac reproduit avec autant de talent. Les personnages ont une fraîcheur, une spontanéité que les acteurs de Rohmer, engoncés dans des textes trop écrits, n'atteignaient pas toujours. Comme si #MeToo et #BalanceTonPorc n'étaient pas passés par là, les relations hommes-femmes - ou plutôt garçons-filles car les acteurs semblent à peine sortis de l'adolescence et leurs marivaudages ont le goût des jeux de l'enfance - ont la même texture que dans les "Comédies et proverbes" ou les "Contes des quatre saisons" vieux de trente ou quarante ans

    Mais l'ensemble pêche par ses qualités même. À force de revendiquer sa délicatesse, il finit par friser l'insignifiance. Sa durée bâtarde ne l'aide pas. Il manque à ses deux moyens métrages de trente minutes chacun un troisième opus - qui figurait d'ailleurs dans les projets du réalisateur mais a été abandonné en cours de route - pour étayer la construction.
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