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traversay1
3 654 abonnés
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3,5
Publiée le 17 avril 2018
Tout le monde l'appelait encore Nico, longtemps après avoir été la muse de Warhol et son bref passage par le Velvet Underground. Une véritable icône qui a mené sa barque en solo pendant des années, elle voulait être connue sous son prénom de Christa, avant de mourir à Ibiza à 49 ans. Nico, 1988 raconte sa dernière tournée à travers l'Europe, de la France à la Pologne, en passant par un concert mémorable, et raccourci par les autorités communistes, à Prague. L'occasion d'évoquer la femme derrière la star, sans concession, avec ses traumatismes de l'enfance avec Berlin en flammes à la fin de la guerre à son addiction à la drogue, sans oublier son fils qu'elle n'a pu élever, au fort tempérament suicidaire. Une vie chaotique et des chansons pas faites pour plaire à tout le monde. Nico est incarnée par une actrice extraordinaire, Tryne Dryholm, qui semble véritablement s'être glissée dans la peau et dans l'âme de son modèle. Une prestation impressionnante dans un film qui ne cherche jamais à faire le malin mais qui réussit à capter un peu de l'essence de cette grande dame qui a vécu comme elle a pu avec ses contradictions et ses frustrations.
Un très bon film qui revient sur les dernières années de la carrière solo de Christa Päffgen dite « Nico » qui fut connue, entre autres, pour avoir collaboré à l’élaboration du premier album du Velvet Underground ... Brillamment interprétée par l’actrice danoise Trine Dyrholm, cette œuvre dévoile une partie d’intimité en évoquant la personnalité complexe de Nico, sa difficile relation avec son fils, ses amours éphémères ...
Un film complètement , glauque et sordide. Déjà on ne comprend pas le choix de cette actrice , spoiler: qui surjoue de toute façon constamment . Nico avait quand même été élue : plus belle femme du monde dans les 60 's. Donc même 20 ans après avec les drogues et la fatigue ; on aurait pas ce résultat là .....
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1,5
Publiée le 13 décembre 2020
Après avoir regardé Nico, 1988 comme les bio-pics ne parviennent presque jamais à montrer le portrait de manière convaincante j'étais sceptique dès le début et à juste titre. Les biopic sont rarement à la hauteur du talent et du charisme de l'artiste. Comment le pourraient-ils et je me demande comment Nico 1988 aurait pu fonctionner sans la musique de Nico. Puis nous arrivons à un vrai problème la voix de Trine Dyrholm n'a rien à voir avec la voix envoûtante de Nico. Dyrholm est incapable d'atteindre les notes graves et contourne ce problème de manière peu convaincante. Hélas la voix de Trine Dyrholm est aussi commune que son apparence. J'ai vu Nico se produire plusieurs fois au milieu des années 80. En m'attendant à une heure et demie de voix sombre et d'harmonium j'ai été époustouflé par le puissant soutien qu'elle avait.James Young aux claviers a joué longtemps avec elle. Mais lorsque Trine Dyrholm se met vraiment en branle lors d'un concert en Europe de l'Est en interprétant My Heart Is Empty en tant que chanteuse punk énergique cela devient carrément mauvais. Lorsque Nico s'est mise à la musique elle a légèrement basculé conformément à son image réservée. Et ou est le Velvet Underground Lou Reed et le reste. Il y a des moments intéressants dans le film mais je vous conseille d'écouter et de regarder la vrai Nico...
Christa Päffgen, dite Nico, est une chanteuse surtout connue pour avoir chanté dans le premier album du Velvet Underground, The Velvet Underground and Nico. Tourné fin 2016, Nico, 1988 est un biopic interprété par l'actrice danoise Trine Dyrholm. L’actrice ne ressemble pas du tout à la chanteuse et n’a pas l’air d’y croire non plus. Le film retrace la fin de carrière de Nico avant sa mort en 1988. L’ambiance morose et suicidaire ne va jamais en s’améliorant. En effet, entre la drogue, la mort de son fils et les différentes galères de tournées, le film est loin de faire briller une icône du rock. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
La vie de Nico, une fois le Velvet Underground passé. Christa reprend son destin en main mais la fibre musicale n’est pas vraiment là. Celle de la mère par contre reprend espoir dans les retrouvailles avec cet adolescent que Christa n’a jamais vraiment connu. L’embryon d’une famille autour des fantômes de la petite fille de Berlin qui revoit toujours les flammes de sa ville en ruine. Tout un processus de reconstruction s’opère alors dans ce biopic de l’après-Warhol que Trine Dyrholm incarne avec la conviction inébranlable que les légendes ne meurent jamais. Son interprétation adoucit la dureté du propos. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Biopic romancé des trois dernières années de la chanteuse de "My Only Child". Une fois surmontée la surprise de voir une comédienne très différente physiquement de son personnage, on est confronté à une comédienne remarquable dont on ne peut qu'admirer l'intensité du jeu, à l'instar de ce qu'était son modèle sur scène et, on le subodore, dans une vie qu'elle aura brûlée par les deux bouts. Pour tout amateur de rock'n'roll, ce film mérite le détour, sachant capter d'étonnants moments de concert (à Prague, évidemment) mais également le côté sombre de l'artiste, qui n'en finit pas de se battre avec ses démons, entre cannabis, héroïne et méthadone. Autour de Nico, quelques personnages parviennent à exister avec force (le manager amoureux et Ari, le fils longtemps délaissé).
C'est dommage, Nico semble une artiste passionnante mais si le dispositif est original, il ne nous en dit que peu sur l'artiste et notre regard est trop distant.
Le couple artiste - manager est la colonne vertébrale du film ; les dernières scènes sont très justes sur leurs rapports réels ou inventés et distillent une émotion forte et simple à la fois . Meme si l'interprétation de l'actrice principale est sans doute éloignée de la vrais Nico, personnellement j'ai apprécié.
J'avais eu la chance d'assister à un concert de Nico entre la fin de la période Velvet et la période traitée par le film. J'ai retrouvé dans le film la même grâce, la même amplitude et la même explosivité de la Dame ! Bravo à l'interprétation très réaliste de l'actrice, Trine Dyrholm, qui a prêté son corps et aussi sa voix à Nico très proche de l'artiste gigantesque qu'elle était. Merci à Susanna Nicchiarelli d'avoir rendu vie à Nico : son parcours, qui l'a amené des ruines de Berlin à une chute de vélo à Ibiza, est très bien rendu dans ce magnifique film. Malgré la courte période couverte, Nico est bien là, femme et artiste envoûtante autant qu'attachante.