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DaeHanMinGuk
187 abonnés
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3,0
Publiée le 29 décembre 2018
« Tamara Vol.2 » c’est un mélange de « La Boum » (1980) et de « L’Etudiante » (1988) remis au goût du jour des réseaux sociaux et sponsorisé par Instagram. C’est sympa à regarder pour les ados mais cela ne va pas plus loin. Néanmoins, cela donne quand même envie de voir le premier épisode sorti il y a deux ans tant les personnages sont attachants.
A priori destinée aux jeunes, cette réalisation saura aussi émouvoir un large public. Pas d'effets de manches ni de faux semblants dans cette comédie réaliste et tendre, coécrite et mise en scène par Alexandre Castagnetti. Il démontre son art et sa manière de nous proposer une "comédie humaine" d'adolescents attachants. Son scénario émouvant et drôle nous plonge dans la vie parisienne de colocataires étudiants à la Sorbonne. Une vie de tumulte, d'amours, de travail, sans omettre les évasions du Week-end. Sur une belle BO de musique de "djeuns", cette réalisation bien rythmée nous présente de belles séquences avec des personnages biens campés. Sans omettre la sympathique participation de note Belge nationale Annie Cordy, le casting de grande qualité nous prodigue les bonnes prestations d'une toujours excellente Sylvie Testud et de Blanche Gardin. Il nous offre également une kyrielle de jeunes talents avec Héloïse Martin (Tamara), Rayane Bensetti (Diego), Manon Azem (Elodie) et le charismatique Oussama Kheddam dans le rôle de Mounir.
De façon surprenante, l’adaptation de la bande-dessinée de Zidrou et Darasse s’était imposé comme une relative réussite dans un créneau où ces dernières sont rarissimes : le premier ‘Tamara’ parvenait à ne pas rester prisonnier des cases et du rythme propres à la bande-dessinée et s’imposait comme un teenage-movie peut-être pas extraordinaire mais qui dégageait au moins une certaine forme de sincérité. De façon encore plus étonnante, alors que les suites ne font généralement que confirmer un premier échec (‘Boule & Bill 2’, pour ne citer qu’un exemple récent), ‘Tamara Vol.2’ se débrouille pour rester à peu près à flot. En faisant le choix de s’éloigner toujours plus du contenu des différents albums, en reléguant les problèmes de poids de Tamara à la périphérie de l’histoire, le film fait une nouvelle fois le choix de fonctionner sur ses qualités propres, même s’il est évident que c’est sur nom qu’il compte rameuter son public. C’est vrai, Tamara et sa petite bande ont peut-être grandi et étudient à la Sorbonne, mais on ne peut pas dire que leurs mésaventures dans la grande ville m’aient vraiment fait rire, sans que je puisse déterminer s’il s’agit d’un problème générationnel ou plus simplement si les gags ne sont pas très bien écrits. A la décharge du film, je pourrais dire que la BD ne m’a jamais poussé vers des sommets d’hilarité non plus. Assez insipide en matière d’humour, ‘Tamara’ peut tabler encore une fois sur l’honnêteté avec laquelle il s’efforce de parler d’une jeunesse “ordinaire� de la fin des années 2010 et d’appréhender son quotidien, ses rites, ses codes et les difficultés auxquelles elle doit faire face sans avoir l’air hors-sujet ou passer pour un vieux con donneur de leçon. Toute adaptation de BD à succès et production TF1 pour le dimanche soir qu’il soit, il semble que le résultat parvienne effectivement à saisir quelque chose de son époque : j’en veux pour preuve que votre serviteur s’est senti rigoureusement étranger au spectacle de la vi et des rêves de ces post-ados millenials alors que sa fille les suivait avec une évidente fascination. Du coup, il serait bien possible que Tamara, tout en parlant de contingences plutôt universelles et intemporelles (amourettes, amitié, confiance en soi, etc…) soit l’équivalent actuel, dans le contexte français en tout cas, de ce qu’était ‘Lol’ il y a 10 ans, et peut-être même ‘La boum’ il y a 40 ans.
Ce film nous parle de la construction d'une adolescente. En gros, je ne suis pas le public. spoiler:
Non logique: Le garçon n'est pas obligé de coucher avec elle pour lui présenter son trucs d'influenceuse.
Naïve comme elle est, elle l'aurait accepté les yeux fermés.
La relation d'amour entre Tamara et Diego n'est pas assez développé tout le long du film. D'un autre côté, Diego à dans sa vie une personne qui nous est présentée comme stable émotionnellement, construite, adulte, compréhensive, travailleuse et complice avec Diego. Donc la fin du film ne fais pas sens du tout. spoiler: Non logique: Diego n'a pas besoin de ce SMS pour se rendre compte que Tamara est toujours amoureuse de lui dès le début de sa coloc.
On dirait que la fin est présente juste pour satisfaire le public de ce film qui va s'identifier à Tamara et qui va rêver qu'un beau garçon lâche sa belle copine presque parfaite pour nous choisir nous. Cela n'a rien de moral.
Il y a selon moi d'autre happy end qui aurait pu être beaucoup plus moraux.
Tout le long du film, Tamara se construit à travers le regard des autres, elle n'a donc aucune identité et veut plaire à tout prix aux autres pour se plaire à elle.
Une fin plus adapté: Lorsque Tamara commence à délaisser Instagram, elle se met à faire un peu de sport et se prend en photo ensuite dans la glace avec son téléphone quant sa copine de chambre la surprend et lui supplie de lâcher Instagram. Tamara lui répond qu'elle l'a fait et qu'elle prend des photos pour elle et seulement pour elle. Pour se plaire. Tamara se met à chercher un loisir, une passion, à étudier, et sans rien changer se casse en Angleterre. Diego réussi sa compétition.
Je le répète, je ne suis pas le public et je me suis beaucoup plus identifié à Diego qu'a Tamara qui m'a gonflé tout le long du film.
" tamara vol 2" le premier film était très bon du rire de la nouveauté, le vol 2 est bien en dessous malgré quelque passage comique le reste est un peu ennuyeux. J'ai trouver la première partie du film très bien mais à la moitié sa s'effoufle plus de comédie, dommage que le scénario ne soit pas assez attractif.Les acteurs en revanche sont assez convainquant.
Je ne serais surement pas objective car j'adore les acteurs principaux non seulement par le physique de Rayane Bensatti il faut bien l'avouer, mais aussi le charisme d'Heloïse Martin,je la trouve vivante et pétillante, une fille maladroite, mal dans sa peau qui essaye par tout les moyens de paraitre plutôt que d'être. C'est vrai, c'est un teen movie, et même si je suis "trop vieille" pour ce genre de film, l'histoire, bien sûr il y a des longueurs et des chutes que l'on voit venir d'assez loin, mais j'ai pris plaisir à regarder le premier et j'ai pris la peine d'aller au cinéma pour voir le deuxième et je ne le regrette absolument pas. Je suis persuadée qu'un troisième et dernier film achèverai en beauté cette histoire d'amoureuse adolescente. Il faut avouer, qu'entre le un et le deux les personnages ont mûrit, grandit, et j'aimerai vraiment voir la suite, la fin pour vraiment voir le point final à l'histoire. S'il y avait des points négatifs c'est peut-être l'absence de profondeur, le côté moins enfantin permettrait sûrement aux personnes de réaliser que le fond de l'histoire n'est pas seulement l'amour entre Diego et Tamara mais également le mal être qui peut toucher et rendre aveugle les jeunes filles en surpoids. Je vous conseille réellement de revoir les deux. Ils sont vraiment appréciable.
Tamara a grandi et c’est tant mieux. Le premier volet manquait d’enjeux et souffrait de personnages lisses ; rectification apportée dans ce volume 2 où chacun dispose d’une personnalité bien développée et attachante malgré cette tendance à caricaturer l’intégration d’une provinciale à Paris. Car le traitement du Parisien ici est peu élogieux, obsédé par l’idée de réussite et par son apparence. Il y a du vrai, mais le manichéisme avec lequel le scénario traite cet aspect lui fait perdre un peu de sa puissance sournoise et insidieuse. Les coutures sont toujours visibles, et il n’y a qu’une provinciale pour en être la dupe à la manière d’une Pauline dans le roman éponyme sandien. Heureusement, le film propose une possible synthèse entre Paris et Province grâce au personnage de Sam, étudiante qui conjugue non sans difficultés un travail acharné et une vie sociale, dont la densité dramatique manque toutefois de visibilité. La mise en scène propose de bonnes idées, élabore bon nombres de miroirs entre rêve et réalité, accompagne le récit d’une manière efficace. Surtout, Tamara vol. 2 ne se complaît plus dans la niaiserie et confronte son personnage principal à ses responsabilités, qu’elles soient scolaires, familiales ou affectives. On en ressort ému, divertit et amusé. Le ton est juste, le propos intéressant. Le cliché demeure visible, certes, mais n’est plus érigé comme allégorie d’un droit à une vie normale donc niaise, d'une preuve qu'un corps disgracieux a le droit au bonheur stéréotypé des plus artificiels. Le cliché devient une tentation et donc un choix (conscient ou non), fait miroiter les étoiles pour que sa proie, en se brûlant les ailes, apprendre de sa chute.
Dans la lignée du premier, les études en moins, la vie parisienne en plus. Sans être excellent, cela se regarde. Les mêmes acteurs, quelques personnages en plus, le tout dans un bel appartement parisien, le rêve de la colloc' à Paris. On sent que les étudiants ont les moyens et se font plaisir. J'aime bien les imitations de JCVD de DIego, elles mériteraient une allonge.
Le premier volet avait été une agréable surprise, Tamara 2 une immense déception. J'avais apprécié, du premier volet, le côté innocent et attendrissant du film avec une lourdeur limitée. Cette fois-ci, c'est tout l'inverse : tout est stéréotypé au maximum, la description intrinsèque des jeunes fait peine à voir (spoiler: les jeunes sont donc des accrocs aux réseaux sociaux, ne font que se clasher et aiment être influenceurs . On déplore aussi l'utilisation massive de pauvres effets spéciaux qui rendent le film encore plus incompréhensible que possible, démontrant ainsi l'absence totale de ligne directrice, où les scènes se succèdent sans lien avec les précédentes. Le film a vulgarisé ce qui avait été la force du premier volet à travers des gags foireux et un ton tellement pas juste.
Bon, ce second volet n'est pas aussi bon que le premier. L'effet "magique", "mouv" quand Tamara danse avec Diego, ce rajout d'effet spéciaux, pour donner de la féerie, et faire de cet instant magique, c'est "too much". A voir, le film se regarde plaisamment, mais sans prétention aucune.
Oulàlà ! Je n'attendais rien de ce film et heureusement. C'est triste à dire mais les rôles secondaires tenus par Jimmy Labeeu et Oussama Kheddam sont plus intéressants à mon sens que les rôles principaux et eux seuls sont parvenus à me faire sourire. L'atrice principale est relativement fade, son rôle d'accumulation de clichés ne l'aidant surement pas.
En bref, une comédie moyenne pour combler l'ennui d'un jour de pluie après avoir fini tout son retard en bons films. Et encore merci à Labeeu pour son énergie, malheureusement insuffisante pour réellement réanimer ce film.
j'avais apprécié le 1 pour ce qu'il etait: une gentille rom-com pour ado. là j'ai trouvé ce nouvel opus sans intérêts. Ça surf sur la vague instagram, influenceurs etc. et c'est du vu et revu. les personnages principaux sont peu attachants, l'histoire part un peu dans tous les sens et reste très plate. je ne parle pas de "effet speciaux". bref le seul interet que j'y ai trouvé c'est que "Diego" passe un tier du film sans t-shirt.
et bah, j 'ai passé un bon moment c 'est frais, enjoué et très bien casté. bon la fin dans la gare est un peu KITCH mais bon ça ne représente qu'une infime partie du film j' 'avais bien aimé le 1 même si j 'étais tombé dessus par hazard et le 2 est dans la même ligné certes il n' ira pas aux oscars mais 1 h 42 de détente ça fait toujours du bien
Malheureusement, tamara 2 déçoit. Le personnage devient crédule et beaucoup moins charismatique que dans le volet 1. Les délires de quête de popularité sur Instagram reflètent très mal les épreuves de l'entrée dans la vie étudiante et je suis pour ma part dérangée que Diego soit amené à choisir entre sa passion pour la natation et une fille (pourquoi ? Pour un SMS dont le romantisme ne casse pas 3 pattes à un canard ?). Seule la meilleure amie de l'héroïne semble avoir évolué depuis la classe de seconde, les autres baignent dans leur jus de niaiseries adolescentes, dommage.
Une suite agréable, drôle, rythmée, sympathique, où les jeunes comédiens prennent plaisir à se retrouver. Des seconds rôles délirants, et des scènes assez cocasses. Un deuxième volet réussi, nous faisons passer un bon moment.