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    Mon cher enfant
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    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    Un beau film, plein d’humanité et qui malgré certaines faiblesses, arrive à nous émouvoir grâce à des personnages superbement interprétés.
    A voir sans hésitation.
    innocom
    innocom

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2018
    C'est fluide, c'est riche, c'est doux! L'histoire est narrée comme de l'intérieur des personnages principaux sans psychologie complexe. L’acteur principal du vieil homme est bouleversant de vulnérabilité. Ce réalisateur envoute, son style est subtil, il fait naitre les émois sans grandiloquence. Les situations, les dialogues, les scènes semblent accessibles immédiatement, banales et évidentes; un rythme doux et une tendresse pour les personnages nous bercent; pendant cela, son talent de metteur en scène délicat fait naitre étrangeté, angoisse et tensions sourdes. Un enchantement délicieux!
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Fin 2016 était sorti "Hedi, un vent de liberté", premier long métrage prometteur du réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia. 2 ans plus tard, voici son deuxième long métrage, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2018. Comme pour le premier, on retrouve les frères Dardenne parmi les co-producteurs du film. L'histoire racontée dans "Mon cher enfant" commence à devenir assez classique au cinéma, comme elle l'est, malheureusement, dans la réalité. Le départ vers Daech du fils, Sami, un jeune homme de 19 ans, a priori tout ce qu'il y a de plus normal, d'une famille tout à fait normale. Le personnage principal du film est cette fois ci Riadh, le père, un homme de 60 ans, sur le point de prendre sa retraite de cariste du port de Tunis. Pour Sami, c'est l'année du bac, un poster de Stromae orne sa chambre, il souffre de maux de tête et de vomissements. Le stress ? En tout cas, il demande à voir un psy et il ressort en parlant de dépression, expression que le psy n'a jamais utilisé. Et le voilà qui part sans crier gare vers la Syrie, en se contentant de laisser un petit mot à ses parents qui, dans un premier temps, ont tendance à penser à une blague. Malgré le désaccord montré par son épouse, Riadh part vers la Turquie, avec l'espoir de pouvoir passer en Syrie afin d'arriver à convaincre son fils de revenir dans sa famille.
    Se rapprochant alors du mode thriller, le film devient truffé de maladresses, la pire étant une scène totalement ratée qui voit le père repartir avec son fils et deux autres jeunes hommes et dont on n'arrive pas à comprendre s'il s'agit d'un rêve ou de l'histoire que l'imagination du père construit et qu'il compte raconter à sa femme à son retour. En résumé, voici un deuxième film qui s'avère bien décevant par rapport au premier !
    ElBlasio
    ElBlasio

    32 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2018
    En cette époque, il est difficile d’échapper au discours dominant les médias ainsi que les politiques qui présente les soldats de l’armée de Daech comme des monstres sans visage, déshumanisés à tel point qu’il faudrait les déchoir de leur nationalité et espérer qu’ils meurent dans le désert plutôt que les voir revenir « au pays ». Dans ce contexte simplificateur, le portrait de cette famille tunisienne réalisé par Mohamed Ben Attia est miraculeux. Il échappe à ce manichéisme simpliste et questionne tout en subtilité la société qui crée ces « soldats ». Loin d’un discours sentencieux, c’est en filigrane de cette histoire qu’on décrypte une paupérisation de la classe moyenne dans un consumérisme futile et superficiel, une difficulté de communiquer malgré une société hyper connectée et l’absence d’idéaux forts chez la jeunesse. Le décalage générationnel entre Saïd et son père offre une vision stéréoscopique qui rend toute la profondeur du vide existentiel de la génération Z.
    Derrière l’aspect sobre et naturaliste de la réalisation se cache pourtant un travail d’orfèvre. Hormis l’acteur qui joue le père (Mohamed Dhrif, dont la virilité sensible n’est pas sans évoquer Paul Newman), tous les autres comédiens sont non-professionnels… mais tellement naturels. Un défi d’autant plus grand pour le réalisateur qui les filme dans des longs plans-séquences pour mieux nous immerger dans l’émotion de ses personnages. Les ellipses du montage permettent également de contaminer le spectateur avec la confusion qui saisit cette famille. Vous l’aurez compris, intelligent et sensible tant par son contenu que par sa forme, Weldi est probablement un des meilleurs films présentés à Cannes ce printemps.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2018
    « Chacun de nous en Tunisie connaît forcément quelqu’un qui est parti ou dont les proches sont partis en Syrie », indique Mohamed Ben Attia. Comment en est-on arrivé là ? Qu’est-ce qui pousse Sami dans cette folle aventure ? L’endoctrinement ne suffit pas à éclairer cette complexité. Pour Riadh, son père, les raisons sont obscures, autant que la cause de ses continuelles migraines. Que va-t-il pouvoir lui proposer pour le ramener à la maison ? Quel avenir peut motiver les jeunes d’aujourd’hui pour s’intégrer à la société ? Voilà qu’il fait cet impossible voyage et que ce sera pour lui une initiation, une prise de conscience qui remettra en cause toute sa vie. Il fallait pour ces questions et ces échanges l’espace et le temps : les plans séquences structurent le film et lui donnent cette impression de suspension, d’imprévisibilité. Car l’imprévisible est bien l’état des choses pour Riadh autant que pour la Tunisie, voire le monde tout entier. Et si l’enjeu des films du Sud était justement de rendre compte de cette perte de repères, cet état d’entre-deux, de vacillement, de malaise et d’inquiétude, de limbes, d’acédie, pour mieux percevoir combien cette phase transitoire, étape mélancolique du désenchantement, ouvre à l’expérience fondatrice du doute, et donc à la reconstruction ? (lire l'intégralité dans le compte-rendu bilan de Cannes sur les sites Afrimages et Africultures)
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