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James Ford
203 abonnés
186 critiques
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4,0
Publiée le 12 juillet 2021
Après une partie assez réussie qui rend un bel hommage au Slasher des 90's. La suite continue de plus belle, en étant plus solide que son prédécesseur. Sans doute car ici, l'hommage rendu au genre se focalise que sur un film en particulier...Vendredi 13.
Ça marche vraiment bien, le long métrage n'oublie pas pour autant ce qui c'est passé a la fin de la première partie. Mais il propose ici autre chose, avec une ambiance propre à ce qu'avait été l'un des Slasher les plus iconique des 80's, avec le célèbre croque mitaine, Jason Vorhees. L'inspiration vient notamment plus de Friday the 13th Part 2 de Steve Miner.
Bon ensuite, le film conserve aussi des stéréotypes (comme la Partie 1) liés au Slasher d'époque. Mais j'ai trouvé que le tout fonctionnait bien mieux, notamment les personnages de Ziggy (joué par la géniale Sadie Sink...Stranger Things) ou bien encore Cindy (Emily Rudd) et Alice (Ryan Simpkins). Qui se battent chacune à leurs façons contre une certaine fatalité, dû à leur passé et à ce qu'il va arrivé.
Les personnages passent beaucoup mieux que ceux de la Partie 1. Coté gore, on est aussi bien servi (notamment le premier meurtre) avec cette ambiance macabre. On se croirait revenu au camp de Crystal Lake. La BO influencée 70's fonctionne bien, même si les titres sont FORTEMENT populaire, dont une qui m'a renvoyé à la série Supernatural (15 ans d'ouverture quoi ^^).
Cette seconde partie est donc plus réussi, notamment car plus digeste dans c'est influence (focaliser sur un film en particulier) mais aussi sur le lieux mis en place qui reste un terrain de chasse bien plus...fun, et les personnage qui sont plus attachant et qui sont très bien interprété.
Assez impatient de voir comment le tout va se terminer, mais surtout quel influence aura la 3éme partie, sachant qu'elle se déroule en 1666.
Vous avez apprécié Fear Street (1994) - Partie 1 ? Vous allez alors certainement apprécier la suite de ce bon petit thriller surnaturel ! On est réellement bien partie pour avoir une bonne petite trilogie.
Fear Street (Partie 2 : 1978) est le second volet de la trilogie adapté des livres de l'écrivain R. L. Stine. Il s'agit toujours d'un slasher surnaturel qui se déroule sur trois époques, on suit à présent les années 70 comme l'indique également le titre de cette partie. Comme pour le premier chapitre et le troisième, le tout est distribué par Netflix. Puis, pour la distribution, elle est quasiment la même avec de petits ajouts et de petits départs, le casting est toujours aussi adolescent et à l'aise avec les productions Netflix. Quant au film, inutile de vous en faire un pitch, l'histoire est simple, il s'agit cette fois du massacre au camp d'été, mais pas seulement, car c'est principalement la suite directe à la partie 1 en 1994 de Fear Street.
Le style, l'esprit, l'ambiance, tout est toujours encore très teen-ager et quelque peu nostalgiques, il est dans la même veine que le premier métrage. Il est peut-être même encore plus nostalgique que le précédent, car le thème du camp d'été et des années 70 a déjà été brillamment revisité en 2019 avec "American Horror Story : 1984", sans compter que ce thème nous a bercé à l'époque avec "Vendredi 13". Du coup, l'originalité, n'est certainement pas ce qui saute aux yeux pour cette saga, mais l'esprit slasher qu'on recherche y est toujours aussi bien représenté. Puis, le fait d'ajouter ce soupçon de surnaturel, lui permet toujours de vraiment se démarquer et apporter son soupçon d'originalité.
Enfin bref, un second volet encore une fois bien appréciable pour les fanas du genre !
La malédiction de la sorcière Sarah Fier se poursuit en nous envoyant cette fois à une étape décisive de son historique sanglant : le massacre de 1978 au camp d'été Nightwing ! Après un retour au présent servant à confronter la survivante brisée par ces événements aux questions des héros du premier film (en peu de temps à l'écran, l'interprétation de Gillian Jacobs parvient à marquer les esprits avec ce personnage à jamais prisonnier de ses traumatismes), les souvenirs de cette inconnue vont comme prévu nous faire remonter le temps dans un univers de colonie de vacances évidemment t.très inspiré de la saga "Vendredi 13" mais qui se doit aussi d'apporter du grain à moudre à la mythologie surnaturelle mise en place dans le premier volet.
Seulement là où "Fear Street: 1994" nous avait immédiatement embarqué par la frénésie de son rythme et l'effet de surprise provoqué par la dimension fantastique qu'il mêlait au slasher traditionnel, la mise en place de ce camp d'été en 1978 et de ses protagonistes va avoir bien plus de mal à retrouver la même énergie. Malgré une panoplie d'artifices très similaires dans le traitement (l'approche un peu décalée, le caractère vif des dialogues collant de manière idoine à la cruauté de ces jeunes qui ne mâchent pas leurs mots ou la bonne B.O. d'époque balancée à la façon d'un juke-box incontrôlable), "Fear Street: 1978" se retrouve un bon moment écartelé entre l'obligation de présenter ce nouvel univers, ainsi que les multiples conflits qui le gouvernent, et la nécessité de rappeler certains éléments de l'histoire déjà installés comme le passif des rivalités de cette communauté divisée ou les éléments d'époque de la malédiction. Cela fait beaucoup et sans doute trop pour l'exposition d'un tel slasher et, même si, grâce à cette ambition, "Fear Street: 1978" parvient malgré tout à développer son propre ton et la spécificité de ses héros dans ce cadre pourtant très référentiel de Vendredi 13-like, le film n'évite pas l'écueil de la redite quand il s'attarde sur les fondations de sa mythologie préétablie. En ce sens, le curieux choix de séparer longuement certains personnages, et par cet intermédiaire établir une frontière entre l'exploration de l'aspect surnaturel de l'intrigue et ses conséquences de slasher classique, ne sera pas l'option la plus habile pour permettre au film d'affirmer une exubérance aussi directe que le précédent.
Car c'est en effet bien dans leur mélange des genres que les "Fear Street" sont décidément les plus jouissifs ! Une fois que ce deuxième volet se décide véritablement à faire percuter ensemble toutes les facettes de son récit, sa narration retrouve soudain la même fougue attractive que "Fear Street: 1994", le surpassant même parfois dans ses éclats de violence les plus inattendus (on regrettera néanmoins que le choix osé de prendre parfois pour cible des enfants se traduisent par des meurtres hors du champ de la caméra), notre attachement à ses héroïnes (les développements autour de la relation difficile entre les deux sœurs sont notamment très bien exploités) et les trouvailles pour maximiser sans cesse la montée en puissance d'un danger que rien ne semble décidément pouvoir arrêter. De plus, ce récit en 1978 s'achèvera sur une séquence d'une étonnante noirceur, traduisant avec une terrible justesse graphique toute l'ampleur de la tragédie personnelle en train de se jouer pour les victimes en son cœur, et apportera bien entendu des éléments de réponse sur la manière de résoudre la situation du présent qui, elle, sera relancée par un twist certes facile mais réellement alléchant quant à la direction très différente choisie pour le troisième et dernier film.
En définitive, malgré des maladresses de départ plus importantes, "Fear Street: 1978" parvient à conserver le même capital de sympathie instauré par son confrère de 1994 tout en évoluant dans un contexte différent qui témoigne à nouveau d'un respect et d'un amour sincère des classiques du genre. Certes, tout ce qui concerne la malédiction au sein de la saga apparaît encore assez futile pour engendrer une totale adhésion au-delà d'une amusante revisite du slasher en général mais ce prétexte scénaristique est utilisé à bon escient afin de permettre à la trilogie de se renouveler de film en film à travers des variations n'oubliant jamais la simplicité généreuse que peut représenter ce type divertissement à mi-chemin entre pure nostalgie et relecture moderne. On sera là pour le troisième film, à ne pas en douter.
Voici le second volet de cette trilogie horrifique annoncée. Après un hommage à « Scream » et aux films de possession dans la première mouture, ce « Fear Street, 1978 » revient à rebours dans la temporalité du projet et rend clairement hommage à « Vendredi 13 » au point que cela en devienne presque un remake. On n’est fort heureusement toujours pas dans le plagiat car le fait d’avoir une ligne conductrice et une mythologie sur les trois films l’en empêche. Cependant, tout cela reste très prévisible de par la proposition artistique de base. On a l’impression que la trame de ce slasher culte est ici reprise tel quel avec comme seuls ajouts les éléments destinés à densifier l’intrigue s’étalant sur les trois opus. On est donc jamais surpris, en terrain connu, mais amusé de retrouver ce type de tueur vintage et ses victimes, ici un peu moins sottes qu’à l’accoutumée.
Le plaisir de retrouver certains acteurs de « Stranger Things » tout comme les décors, dont le fameux centre commercial de la troisième saison, est bien présent. On sent également que Leigh Janiak est un fan du genre et qu’il croque ces histoires avec passion et respect mais il manque un peu d’originalité à tout cela. Le souci majeur de ce second opus demeure le même que pour « Fear Street, 1994 » : on n’a absolument pas peur. Pas une seule fois ce film ne nous fera sursauter. On a encore l’impression d’être dans une version édulcorée et adolescente de ces films cultes à l’époque. Et il manque clairement de gore et de scènes de meurtres originales, chose que, par exemple, le film de body swatching « Freaky » avait su nous offrir il y a quelques mois en dépit de sa qualité toute relative. Bref, c’est sympathique mais c’est davantage l’ensemble de l’œuvre (mais attendons le dernier) qui rend ce projet original et ludique. On ne s’ennuie pas mais on n’est pas vraiment marqué non plus.
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Autant le premier volet ne m'avait pas convaincu car trop enfantin avec des incohérences, autant cette seconde partie m'a complètement convaincu. Il y a eu certes des longueurs vers la fin mais j'ai beaucoup apprécié le rendu. J'ai même envie de dire: ça fait du bien de voir qu'il peut encore avoir des réalisations de films d'horreur qui tiennent la route à cette période. Il y a juste une chose que je ne comprends pas : spoiler: pourquoi la fille du camps ne s'est pas transformé en monstre vu que dans le volet 1, la petite amie s'est transformée après qu'elle soit retournée à la vie.
Je dois dire que je suis surprise car les suites sont en général moins bonnes (sauf qq exceptions). Ce second volet est bien mieux construit et bcp plus sympa que le premier. L'histoire se tient et même si les clichés sont légion, je trouve que le rythme est bon, les effets aussi. Attendons de voir la suite...