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Un visiteur
0,5
Publiée le 3 juillet 2021
Un mélange complètement raté de scream et de projet Blair witch, une histoire sans queue ni tête, un scénario poussif et maladroit. L'intro est captivante, mais seulement l'intro. Je me suis ennuyé tout le long du film. spoiler: Je me demande si la scène du piège tendu dans les toilettes était un clin d'œil à Scooby Doo et le moment où le méchant "se reconstitue" une référence au T1000 de terminator 2.
Vous êtes fans de slasher, notamment de Scream et compagnie ? Vous pourrez alors peut-être apprécier Fear Street qui a son petit truc à lui en plus !
Fear Street (Partie 1 : 1994) est le premier volet d'une trilogie, c'est une adaptation des livres Fear Street de l'écrivain R. L. Stine. Il s'agit d'un slasher surnaturel qui se déroule sur trois époques, à commencer par les années 90 comme son titre l'indique. Le style est très teen-ager et directement ciblé pour les adolescents, mais les plus adultes ne seront certainement pas moins nostalgiques. Au casting, il y a tous les personnages clichés et habituels, la belle demoiselle, le geek, le débile, etc. D'ailleurs au sein de cette distribution, on retrouve des acteurs récurrents et connus principalement pour ce type de productions "Netflix" avec Kiana Madeira et Sadie Sink ainsi même qu'Amazon, car on retrouve également la douce Olivia Welch !
On a ici une série de massacres et une rumeur qui tire de la légende urbaine, il y a tout de quoi passer un bon moment lors de cette période des années 90, sans compter que tous les décors sont en accord avec l'époque. Après, je ne vous cache pas qu'une petite partie des péripéties ne sont forcément que très clichées par les simples histoires/conflits d'adolescents. Quant aux petits secrets, ils sont autant clichés qu'horrifique si je puis dire. Ils sont autant mêlés aux disputes d'ados qu'aux secrets qui se cachent derrière les nouveaux massacres. Tout est intéressant et s'avère même plus surprenant qu'on peut le croire. Après, cela manque tout de même de meurtres pour un faux slasher, il n'y en a pas tant que ça, mais ils sont malgré tout sanglants.
Quant à l'ambiance, elle est chouette, le métrage s'amuse souvent à jouer avec les codes du genre. Les bandes-son aussi sont parfaites pour le thème. En ce qui concerne les romances, elles sont assez prévisibles, mais pas forcément redondantes, ce qui a tendance à rendre les moments de couples plutôt mignons. Ce premier volet est facilement compréhensible et très complet, on commence plus ou moins par la fin de l'histoire avec tout de même un dernier revirement de situation, donc le second devrait normalement signer un plus gros carnage et assumer quelques-unes de ses révélations. Ce premier chapitre est bien divertissant, de quoi être positif pour la suite, tout en espérant qu'elle sache toujours garder son mystère, car nous connaissons malgré tout presque toute l'histoire à présent.
Enfin bref, après cette première partie, on ne crache pas sur l'envie de découvrir la suite.
Si la collection des romans "Chair De Poule" de R.L. Stine a marqué les esprits d'une génération de jeunes lecteurs dans les années 90 (dont moi-même), c'est bizarrement moins le cas de celle des "Fear Street", son équivalent young adult, pourtant antérieure et, peut-être est-ce un manque de ma part, dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à cette adaptation Netflix sous forme d'une trilogie de films. Sans avoir forcément de préjugés sur le matériau d'origine à l'annonce de la sortie de ces longs-métrages, j'avoue que c'est plus l'addition des termes "young adult" et "adaptation Netflix" qui m'ont effrayé que la proposition horrifique qu'ils représentaient en eux-mêmes, la plateforme de streaming ayant une fâcheuse propension à décliner les mêmes ingrédients dans ses productions pour s'assurer d'avoir toujours une formule qui marche auprès d'un public adolescent (à quelques exceptions près évidemment). C'est donc sans grandes attentes que je me suis lancé dans ce premier volet situé en 1994 d'un slasher étalé sur trois films...
Avec ses airs de scène d'ouverture de "Scream" du pauvre, l'introduction de ce premier "Fear Street" ne s'est d'ailleurs guère montrée rassurante. Certes, retrouver le gimmick d'une starlette utilisée de la même façon que Drew Barrymore dans le film de Wes Craven, les passages obligés de toute bonne poursuite d'un slasher ou la musique d'un Marco Beltrami réutilisant tous ses scories de la fin des 90's titille la fibre nostalgique mais le résultat à l'écran donne avant tout l'impression d'un copier-coller édulcoré, ne pouvant qu'imiter au lieu de s'approprier la saveur de ses inspirations (le costume affreusement cheap du tueur n'aidant pas).
Heureusement, ces premières minutes n'étaient qu'une sorte de mirage avant que le générique et la présentation des jeunes héros ne révèlent la véritable teneur du film : un slasher surnaturel ayant pour cadre une petite communauté gouvernée par un historique impressionnant de massacres du fait d'une ancienne malédiction. En réalité, plus que "Scream", "Fear Street" va surtout se mettre à ressembler au condensé d'une saison de "American Horror Story", plus précisément une sorte de mix entre la première et la neuvième saison ("Murder House" et "1984"), où une bande d'adolescents va subir directement les assauts meurtriers du passif de sa petite ville. Les slashers teintés de sorcellerie n'ont jamais marqué les esprits au cinéma et "Fear Street" n'échappera sans doute pas à la règle à court-terme mais, en tant que tel, il faut reconnaître que ce premier opus signé Leigh Janiak va s'en sortir avec les honneurs en grande partie grâce au rythme tonitruant de sa narration. Collant au plus près de la vivacité d'esprit de ses personnages un brin décalés (mention spéciale au duo de dealers et au petit frère) et pris dans un engrenage dont les contours dangereux se révèlent au fur et à mesure à eux, "Fear Street" nous embarque à fond à l'heure dans leurs mésaventures sanglantes d'une nuit sans quasiment jamais lever le pied de la pédale de frein, les rares temps morts consacrés à quelques explications et autres rapprochements de personnages ont en outre la bonne idée de ne jamais s'éterniser pour amplifier le dynamisme de l'ensemble, les mini-ellipses côtoient ainsi les enchaînements absurdes pour toujours provoquer quelque chose à l'écran. Et même si les bribes de mythologie dévoilées paraissent tout de même un peu pauvre pour durer une trilogie, ce que l'on nous en offre dans ce premier opus suffit amplement à donner du grain à moudre à ces héros qui, chose rare pour un slasher récent, sont suffisamment bien développés dans une bonne humeur communicative pour que l'on ressente un minimum d'empathie lorsque vient l'heure du trépas de certains (la dernière partie en est la meilleure représentante). Ajoutez à cela pas mal de clins d'oeil à des références incontournables du genre (et même plus), des vibrations 90's qui se traduisent surtout par une bande originale blindée d'anciens hits, quelques idées de stéréotypes de l'époque renversés par un regard forcément plus moderne ou encore certains effets sanglants confirmant bel et bien que les ambitions du projet ne sont pas aussi gentillettes qu'on ne le pensait et, au final, vous obtiendrez un sympathique slasher fantastique dont l'inconséquence totale du contenu proposé n'empêche nullement de franchement s'amuser devant sa générosité de péripéties et de personnages plaisants à suivre jusqu'à son terme.
Ce n'est sans doute pas encore assez pour que l'on ait envie d'acquérir une propriété sur "Fear Street" mais c'est suffisant pour qu'on y loue un petit studio le temps des deux prochains films. Reste à voir ce que donnera le second volet dont le générique de fin nous offre un aperçu, celui-ci se situera cette fois vraiment dans un créneau identique à "AHS: 1984"...
Plutôt content d'avoir une série de trois slashers à la sauce stranger things... Malheureusement Netflix est passé par là...C'est bête l'intro est très sympa... Mais après commence le film, bien dans l'air du temps...
Au-delà de tous les défauts (décors, dialogue pas du tout en rapport avec les années 90, c'est mal joué surtout pour les slashers eux-mêmes...) on se tape la m**** made by netflix qui en devient risible....