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Nicothrash
365 abonnés
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3,5
Publiée le 12 mai 2023
Un bien sympathique revival mélangeant slasher et fantastique. La troupe d'ados est sympa, c'est bien foutu malgré une écriture parfois feignante et l'intrigue n'est pas dénuée d'intérêt. Ça se suit en tout cas très bien et sans révolutionner le genre, cette première partie de Fear Street apporte un petit vent de fraîcheur même si elle n'est pas exempte de tout reproche. Assez prenant pour avoir envie de voir la suite.
Cette première partie twist assez efficacement les slashers des années 90 type Scream. Un bon casting, quelques bonnes idées... En bref, une entrée en matière plutôt réussie pour cette trilogie teen horrifique.
Curieux de voir la chose mais pas confiant dans le résultat, car pas amateur de slashers et des films références des années quatre vingt/quatre vingt dix, le début de ce premier volet avec ses jump scare bidons me laissait peu d'espoir de l'apprécier. Et après cette introduction... et bien j'ai été pris par l'histoire plutôt bonne, la qualité de la réalisation et de l'interprétation. Alors pas de doute ; la deuxième partie est à voir.
Fear Street 1994 : Partie 1 ne propose rien de bien nouveau à se mettre sous la dent, usant d'éléments trop conventionnels pour choquer, apeurer ou tout simplement faire réagir. Il y a certes une ou deux morts violentes, mais le film est quand même extrêmement mou dans son ensemble, ne suscitant que peu d'émotions chez le spectateur.
Une première partie qui se veut plutôt années 90', en rendant quelques clins d'œil au film d'horreur "référence" des années 90' Scream, on profite de ces quelques moments, puis le film nous donne une deuxième partie plutôt style "baby-sitter" autre film Netflix. Cela nous emmène dans un autre genre, celui des sorcières et autres sortilèges, loin du Slasher initial. Si l'on prend le film au second degré on passe quand même un bon moment, en attendant de voir la confirmation ou pas… lors du second volet de la trilogie.
Ce premier épisode de la saga ne brille évidemment pas par son originalité. Ce qu'il y a d'étrange c'est que ça joue à fond la carte nostalgie des années 90 (Scream en tête) mais la cible c'est clairement les ados actuels. Quelques morts originales et une bonne B.O nous font difficilement oublier les faiblesses du scenario. C'est du divertissement fun très moyen qui fait quand même le job pour passer une soirée tranquille.
J'ai réussi a suivre ce mauvais scénario entre 2 bâillements. En toute objectivité, c'est nul... je me suis dit, super, un retour vers ma période pré ado ! Mais non ... aucun retour possible avec ce film. Il me reste 20 minutes à regarder et toutes les 5 minutes depuis 1h , j'évite à arrêter. Mais je le regarde ... J'espère de tout coeur une coupure d'électricité .
Dès le début on est perturbé parce qu'on ne sait pas vraiment ce que l'on va regarder. Ca commence comme "Scream" alors on se dit que ça va être dans le même ton, puis on débarque à Sunnydale donc on se dit qu'on est peut-être plutôt dans un mix entre un Archie Comic et Toy Story 3. Et finalement, comme il s'avère qu'il s'agit d'une adaptation de R.L. Stine, auteur de la série "Chair de poule", on est clairement dans le second cas. Moi qui avait été intrigué par le format inédit de la trilogie sortie sur Netflix à une semaine d'intervalle entre chaque opus, j'ai vite été refroidi. J'espérais que le fait de situer l'action en 1994 et 1978 allait pouvoir bousculer les codes du slasher, à l'image de "Scream" en son temps ou comme la dernière saison d'American Horror Story a plutôt bien su le faire (le fait de réutiliser des personnages sur des périodes différentes étant une inspiration évidente), il n'en est rien. Encore une fois c'est la vision que des producteurs hollywoodiens veulent donner de la jeunesse des années 90 dont je fais partie et n'avait évidemment rien à voir avec cette… chose. Une relation lesbienne écrite par des hommes ça ne fait aucun doute, du fantastique, un combat avec de pâles copies de Freddy, Jason et Ghostface ; un gamin qui chatte sans aucune abréviation et de la belle ponctuation. Vous êtes déconnectés de la réalité les gars, R.L. Stine se définissait comme le Stephen King des enfants, et bien au moins vous savez à qui recommander ça, encore que quelques séquences ne sont pas à recommander aux plus jeunes. Même à 12 ans, je n'aurais pas aimé voir ça. Dommage pour les suites parce que la présence de Maya Hawke ou Sadie Sink de "Stranger Things" me laissait espérer une réinvention nostalgique réussie mais non.
Teen movie en forme d'hommage aux slashers de la fin du siècle dernier, le risque était énorme de tomber dans la facilité ou dans la redite. Le propos est habile et se permet au passage d'égratigner la bêtise ordinaire (haine de l'autre, incivilités, démagogie) Certes le scénario n'est qu'un prétexte, mais au moins il existe, peu de meurtres mais il sont bien gores (surtout l'un d'entre eux en fait). Tout cela se suit sans ennui, les actrices sont sympas (notamment Kiana Madeira) et le film nous offre même une très sage relation lesbos. Quant à ces messieurs, je passerais sur la prestation de Benjamin Christopher Flores Jr, mais celle de Fred Hechinger frise la catastrophe. Dommage qu'on ne voit pas davantage la sorcière, mais j'ai bien aimé ce film
Je suis honnêtement assez agréablement surpris par ce premier opus de la trilogie "Fear Street", réalisé par Leigh Janiak et sorti directement sur Netflix durant l'été 2021, car je n'en attendais pas grand-chose ! Au départ développé par la Fox, la trilogie adapte des bouquins de la série littéraire homonyme de R. L. Stine mais n'ayant pas les romans en question, je ne pourrai pas dire si le film en est fidèle ou non. Enfin bref, c'est donc ici l'histoire d'une bande d'ados essayant d'échapper à trois tueurs, eux-mêmes possédés par une sorcière. Voilà, plutôt loufoque donc et même si j'apprécie beaucoup les teen movies et les slashers, ce genre de cocktail sur Netflix n'est en général jamais de très bonne qualité ! Et même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire (notamment à cause d'une mise en situation beaucoup trop longue avec des conflits entre les personnages dont on se fout un peu et qui importent peu dans la suite de l'histoire), l'intrigue est ensuite plutôt plaisante à suivre car elle reprend très bien les codes originels du slasher, le tout avec une très bonne dose de nostalgie, tout en ajoutant à l'ensemble une certaine originalité, notamment avec cette histoire de sorcière et puis avec ces personnages, plus à la Goonies que réellement des ados d'un slasher. Il y a en effet un côté bon enfant dans le film, qui ne gâche par pour autant le côté horrifique et qui fait qu'on s'attache particulièrement aux personnages, contrairement aux slashers habituels dont le sort ne nous importe que très peu (mis-à-part celui de l'inévitable final girl évidemment). Et puis, il faut dire que le côté nostalgique n'appuie pas non plus les références façon fan service en se reposant sur ses acquis mais travaille au contraire très bien son ambiance pour avoir ce côté 90's bien sympa notamment. Sans révolutionner le genre pour autant, "Fear Street - Partie 1 : 1994" est donc un slasher frais, rythmé et sympathique !
Les scénaristes de films d'horreur peinent souvent à se renouveler, ce n'est une nouvelle pour personne (et encore moins pour les fans de la première heure). Ceci dit, ponctuellement, ils parviennent à nous surprendre en sortant une vraie bonne idée de leur chapeau magique. C'est tout à fait le cas de « Fear Street » qui semble nous proposer le début d'une trilogie qui sort des sentier battus. L'idée est de s'appuyer sur les vieux films d'épouvante des années 80 pour voir si les tueurs psychopathes d'autrefois peuvent encore faire peur aujourd'hui... nostalgie quand tu nous tient. Il faut tout de même reconnaître que les premières minutes ont du mal à convaincre, tant elles semblent réservées à un public adolescent. Pourtant, peu à peu, les éléments se mettent en place et on se prend à rêver d'une bonne surprise... d'autant que les jeunes acteurs sont plutôt convaincants. Ils arrivent à nous faire croire au retour de ces bons vieux « slasher » qui ont marqué mon enfance et, rien que pour ça, je vote pour le visionnage du second épisode.
Les personnages ne sont pas inintéressants en soi, mais peinent à trouver leur place dans le film. Notons aussi deux actrices principales qui se ressemblent un peu trop, difficile donc de les distinguer par moment. Les références à Scream sont très, trop, nombreuses, au point de bouffer toutes les autres références. Les situations laissent quelque peu sur sa faim. L'ensemble n'est pas pour autant à jeter.
Si le roman doit naturellement se targuer de références multiples, à l'écran Fear Street 94 en fait tout autant. Cette séquence d'ouverture et son ralenti viscérale avant le coup de poignard nous replonge directement en 97 avec un film devenu culte. C'est alors avec une certaine crainte mais beaucoup de plaisir à la fois qu'on se doit d'observer la suite. Et ce n'est que du plaisir. Dialogues, perso et séquences sont une tranche de romance horrifique super bien dosé. Les multiples tueurs sont stylisés à mort et les meurtres, bien que peut nombreux, nous apportent leur dose de revirement dans ce premier opus des plus surprenant. Cette sorcellerie pour ado, mais pas que, marque les esprits.