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Grégouch M
52 abonnés
834 critiques
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3,0
Publiée le 31 mars 2020
Ce qui est intéréssant dans ce film et qui nous tiraille tout au long du film : "C'est pas bien mais c'est pour une bonne cause" et de cette affirmation on prend le parti que l'on veut. On tolère parce que c'est finalement pour une bonne causse qu'on triche ou on renie car on trouve que c'est pas bien pour l'esprit du sport et de l'équité. Apprenant que ce scénario est tiré d'une histoire vraie et ne connaissant pas la cause de la supercherie, était-ce juste pour la compétition, ou une réelle nécessité pour sauver une fédération et je souhaite que ce soit plutôt la deuxième option.
Le film est intelligent, souriant et pleins de bonne volonté et nous amène devant des cas de conscience, posé simplement et avec tendresse. Les acteurs sont tous parfait. On passe un agréable moment.
Cette histoire est inspirée de faits réels, seulement dans cette triste affaire c’était l’équipe d’Espagne qui s’est avérée coupable de tricherie. Pour profiter du côté humoristique de cette comédie, il est important de mettre de côté l'aspect immoral de ce récit. Une fois que c’est fait, on passe un pur moment de rigolade. Les acteurs composant cette équipe sont d’une stupidité sans nom quand il s’agit de les confronter à la comédie qu’ils doivent effectuer. Je pense d’ailleurs que dans la réalité les athlètes devaient mieux camoufler car on n’y croit pas une seconde dans le film. Mais qu’est-ce que c’est drôle ! Ahmed Sylla et Olivier Barthelemy ensemble sont dans une forme olympique. Estéban, qui a plus de temps que dans ses autres comédies, a ça dans le sang. La présence d’un Jean-Pierre Darroussin plus sérieux pour tenir le tout est extrêmement intéressante. Ce qui nous ouvre sur la seconde phase du film. Après avoir bien rigolé, on va être plus dans l’émotion. On va sentir l’esprit de cohésion entre les handicapés et les non handicapés naître. L’usurpation faites va commencer à se faire peser par la culpabilité. On ne rigole plus mais on ressent le fond des choses. Au passage grand bravo pour Clément Langlais et Vincent Chalambert, les deux acteurs en situation de handicap présent. Si cela vous intéresse, je vous recommande le film espagnol CHAMPIONS qui a aussi cette thématique. CHACUN POUR TOUS nous montre qu’unis dans le même objectif, les hommes oublient ce qui les séparent.
Je ne noterai pas ce film une étoile étant donné que celui ci traite d'un thème selon moi touchant et assez peu abordé. Mais je ne peux pas vraiment mettre plus d'une étoile: il est très triste pour parler de ce beau thème du sport handicap que d'une histoire d'escroquerie.. film selon moi très mal réalisé: un Daroussin totalement hors sujet, un Ahmed Sylla qui ne sait même pas ce qu'il fait la (rappelons que c'est un comédien et que son rôle n'est ma comique, soit une erreur de casting) des personnages pas vraiment attachant et des seconds rôles inexistants.. Tout cela sans compter l'inutilité de certaines scènes. Le réalisateur n'arrive pas d'ailleurs à sortir un message clair de son court métrage. Bref, un film "comédie" dans lequel on ris très peu (qui pourrait même être associé à un film dramatique), et dont on pourra facilement oublié l'existence
Le film "crowd-pleaser" (qui veut plaire aux foules) par excellence, mais ne possède pas vraiment d'identité propre. Chacun pour tous est l'histoire d'une équipe de basketball qui emmène des joueurs prétendus handicapés aux Paralympiques, pour être sûrs de gagner et sauver le club. Pour commencer, le film lisse de façon extrême le côté immoral de l'action du club, à tel point qu'on pourrait très bien pardonner à ces sympathiques gars dépeints par le film, ce qui est gênant sur le plan éthique. Moins arrondir les angles aurait été plus honnête. Les gags ne volent pas franchement haut, on y ajoute une petite intrigue amoureuse sans intérêt ni suspens pour meubler, et quelques personnages dont les seules caractéristiques qui reviennent en boucle sont lassants malgré eux (l'obsession pour Queen de Freddie constitue son unique trait de portrait, ce qui est assez réducteur). Et la soi-disant véracité du film est mise à mal lorsqu'on commence à lire qu'il s'agit de l'équipe d'Espagne et non de France (une information de base qui remet en doute toutes les autres moindres). Pas de rire, pas vraiment d'intérêt, Chacun pour tous s'oublie vite.
Inspirée par une étonnante histoire vraie, une comédie sur un sujet délicat qui, même un peu maladroite et clichée, s'en sort pas trop mal, traversée par quelques bons gags et une bonne humeur communicative.
BALANCE TON HANDICAP. La fine équipe pour humilier un instant l'esprit olympique et le handicap mental. Qui sont les normaux, qui sont les tricheurs, on n'arrête pas le progrès dans le vice et dans la forme. Pas vu, pas pris, le vivre ensemble c'est démarqué au rebond. On n'demande qu'à en rire. Et Dieu pour soi.
Inspirée d'une histoire vraie invraisemblable, une comédie à la fois subtile et délirante, servie par de bons comédiens. Des situations cocasses, des dialogues bien écrits, un peu d'émotion aussi. Une bonne surprise.
Film casse-cou dans la mesure où il traite du handicap. Et franchement, Vianney Lebasque a réussi à trouver le juste équilibre et nous offrir un récit non seulement vrai mais invraisemblable. L’incroyable culot de cette équipe de basket ball. Je me suis bien douté que cette arnaque sportive concernait un autre pays. Cela m’aurait marqué si la France avait été concernée. Le fait de le transposer sous nos couleurs était aussi osé. Mais la pilule passe mieux sur le ton de la comédie. Une comédie qui n’évite pas quelques clichés… inévitables ; mais dans l’ensemble c’est acceptable. Et puis quand bien même, les clichés sont le miroir de la vie et la vie n’a pas toujours bon goût. Au-delà même du handicap, le film questionne sur la morale. Est-on prêt à tricher pour la bonne cause ? Ou tricher pour la bonne cause est-ce vraiment tricher ? C’est comme pratiquer une mignardise à un homme est-ce vraiment tromper ? Vous m’aurez compris ! C’est quoi la bonne cause ? Aider des handicapés à gagner un tournoi contre d’autres handicapés qui n’ont pas la chance ou la malhonnêteté de compter dans l’équipe des athlètes « valides » ? Ce qui est admirable dans cette histoire invraisemblable, c’est la fameuse spirale du mensonge. Se laisser porter par l’euphorie du moment (un voyage exotique, les J.O, les résultats) au point de perdre tout repère moral. On est en 2000, et je peux comprendre l’entraîneur (Français ou Espagnol) sur sa détermination. Tout ça pour une histoire de subvention. Pour l’amour de son sport. Aimer, c’est être prêt à tout pour le pratiquer, le sauver. Quitte à écorcher l’éthique sportive. Je comprends son coup de poker : on est en 2000, les J.O para-olympiques sont sous-estimés par les médias et arrivent bien après les J.O et c’est en Australie ! Les smartphones ne fleurissent pas en cette année 2000. Seulement, plus on va loin dans la compétition, plus on s’expose ; et plus on s’expose plus le risque est grand d’être découvert. L’entraîneur et son équipe ont été trop gourmands. Il aurait fallu chercher une élimination à partir du moment où la subvention était acquise. Cela n'aurait pas empêché la notion de culpabilité. Autre qualité du film, le réalisateur ne cherche pas à juger les responsables rongés par les scrupules ce cette imposture. Tous les acteurs sont impeccables et mention particulière à Vincent Chalambert et Clément Langlais.
Ce film français–d'une histoire vraie est une bonne surprise. À la fois drôle, même très drôle par moments mais aussi touchant par séquence. La mise en scène est classique mais suffisamment efficace pour passer un bon moment. Film sympathique au final.
Très bon , ça fait du bien ... Vive le MÀDÉ IN FRANCE , cela faisait un moment que je n avais pas vu un film avec daroussin et sa perf met en avant notre cinéma français. Il y'a des pépites malheureusement elles ne sont pas Toutes exploitées comme cela devrait ...
une comédie qui nous montre le handicap sous l'angle de la compétition. On y voit que sans résultats ces athlètes ne sont pas toujours mis dans la lumière. Une comédie qui reste honnête et jamais vulgaire.