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    Once Upon a Time… in Hollywood
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    2 059 critiques spectateurs

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    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2019
    Moi qui n'aime pas les films violents, j'ai aimé ce film de Tarantino car, pour une fois, il n'est pratiquement pas violent.
    Je craignais la longueur et au final, j'ai tellement été fascinée que le film est trop vite passé.
    Je retournerai le voir à nouveau très volontiers.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 août 2019
    Trop long peut-être, mais cohérent assurément, cet hommage au cinéma des années 60 séduira les passionnés, les autres risquent fortement de s'ennuyer. L'interprétation et les décors sont exceptionnels.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 730 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2019
    C’est sans doute le film de plus attendu de l’année, et dont on parle depuis Cannes. Il se murmure que ce serait l’avant-dernier de Tarantino, et honnêtement, ce serait dommage, parce que ce diablotin de Quentin maitrise toujours autant la caméra. Le film est long de plus de 2h40, et ça peut effrayer sur le papier mais franchement, j’ai vu des films de moins de 2h qui semblaient tirer plus en longueur que « Once upon a time in… Hollywood ». Evidemment, le (très) long métrage est truffé de scènes qui s’étirent comme un chewing-gum, de longs passages dialogués qui semblent n’avoir qu’un lien très superficiel au sujet, de scènes qui paraissent superflues, incongrues même. Sauf que quand on est Tarantino, ces faiblesses deviennent des atouts. Je suis venue à son style sur le tard, je le reconnais, mais peu de cinéastes américains ont une « patte », un style aussi évident, aussi particulier. On peut aimer ou pas, mais les films de Quentin Tarantino ne ressemblent à rien d’autre... qu’à un film de Tarantino. Centrés autour de trois personnages principaux, le film passe très bien alors qu’il est terriblement long, les plans superbes succèdent aux idées originales de mise en scène, on sent qu’on a à faire à un réalisateur qui a dix idées à la minute : ici un flash back sorti de nulle part, ici une voix off qu’on n’avait pas vu venir, ici une scène de pure comédie, ici un personnage surréaliste, ici un compte à rebours, ici une autoparodie de « Inglorious Bastard », etc… Il se fait plaisir, c’est évident, en filmant le Hollywood de sa prime jeunesse, en usant de tous les artifices que le cinéma met à sa disposition. La bande originale est démente : on entend de la super musique tout le temps, pas une scène sans musique, sans un autoradio qui balance du bon son, sans une radio qui passe un super disque des 60’s. Même sur cet aspect là, Tarantino se fait plaisir et fait plaisir à nos oreilles (et bientôt plaisir aux vendeurs de CD !) S’il y a des choses à redire sur « Once upon a time in Hollywood », ce n’est pas du côté de la réalisation qu’il faut chercher, un surdoué reste un surdoué. On ne peut pas chercher des noises au film sur la qualité de son casting non plus. Léonardo DiCaprio génial comme il sait l’être depuis… depuis toujours, beaucoup dans l’autodérision, capable de jouer un acteur qui joue mal et même là de rester formidable. Brad Pitt est amaigri, affuté, et donne corps (et quel corps !) à un cascadeur sans le sou, qui vivote dans l’ombre de la vedette et n’a aucune perspective d’avenir, c’est un looser qui n’est pourtant jamais pathétique. Margot Robbie, quant à elle, est délicieuse en Sharon Tate, pin-up aux pieds sale, aux grosses lunettes de vue et qui ronfle quand elle dort, mais absolument délicieuse quand même, surement plus humaine et accessible que les pin up de l’époque. Au-delà de ces 3 stars, Tarantino offre des minis rôles à des sacrés acteurs : Tim Roth, Al Pacino, Kurt Russel, Luke Perry (dans son ultime rôle au cinéma, que je n’ai pas reconnu sur le moment !), Dakota Fanning, Bruce Dern, et même Damian Lewis en Steve McQueen. Je crois même avoir reconnu fugacement Samuel L Jackson, mais je peux me tromper ! Si éventuellement on peut trouver à redire sur le film, ce n’est ni sur la réalisation géniale, ni sur le casting de malade mais peut-être sur le scénario. L’idée de filmer une époque est plutôt bonne sur le papier. 1969, c’est le moment où l’âge d’or d’Hollywood s’éteint, l’insouciance se fracasse sur la guerre du Viêt-Nam, les hippies n'entrent pas dans le schéma de l’industrie du cinéma, les films stéréotypés aux kilomètres, les scénarii interchangeables, les studios qui décident de tout, c’est bientôt fini. Hollywood va basculer dans les années 70’s, les années Spielberg, De Palma, Scorcèse, Coppola, Altman, un cinéma plus âpre, moins consensuel, plus sombre aussi. Mettre en scène cette « charnière » par le biais de deux comédiens de l’ancienne époque qui doivent se remettre en question, pourquoi pas ? C’était un peu le thème de « The Artist » aussi. Mais le film de Quentin Tarantino manque d’une colonne vertébrale solide en termes de scénario, on a parfois l’impression qu’il tourne un peu à vide, faute d’une intrigue intelligible, d’un arc narratif clair. On sait vers quoi on va (la nuit sanglante de Cielo Drive), mais on y va par à-coup, Les ¾ du film se déroulent en février 1969 et tout à coup, on se retrouve en aout pour les 20 dernières minutes. Est-ce que les évènements d’aout se sont scellés en février ? Ce n’est même pas certain. En fait, c’est une sorte de fresque du Hollywood de 1969 qui nous est présenté, c’est super bien fait, c’est du très bon cinéma, c’est violent et drôle, c’est caustique et merveilleusement mis en scène mais ce n’est pas plus que cela, une grande fresque au travers de 3 personnages et de leur (funeste) destinée. Et puis, il y a la fin, la fameuse fin, celle dont il ne faut pas trop parler, et celle qui va pourtant faire parler c’est certain… Quoi en dire sans trop en dire ? spoiler: C’est une fin hyper violente, forcément, et c’est une fin qui met terriblement mal à l’aise. Elle met mal à l’aise parce que l’on pense à Roman Polanski et à ce qu’il doit ressentir devant cette fin, sa douleur, et sa colère sans doute. Il y a dans « Once upon a time in… Hollywood » et surtout devant ces 20 dernières minutes quelque chose de malvenu et d’irrespectueux. Personnellement, c’est une faute de goût (euphémisme) qui gâche la bonne impression du film et que j’ai un peu de mal à pardonner. Je voudrais bien comprendre pourquoi il a « osé » cette fin là et malgré mes efforts, je n’y parviens pas.
    Arthur Skywalker
    Arthur Skywalker

    19 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2021
    Un film de cinéma, sur le cinéma, pour les fans de cinéma.
    Je dirais que c'est un film d'ambiance, accompagné d'acteurs exceptionnels, où tout éléments anodins deviennent clairs à la fin du film.
    Les gens en manque de culture sur l'époque, ainsi que ceux voulant seulement voir du sang et des acteurs beaux gosses seront déçu


    Spoil"""
    Tout les longs métrages de Tarantino traitent pour la plupart de la vengeance, ici on assiste à la vengeance de la fiction sur la réalité. Un film nostalgique... À revoir
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    C'était l'une des sensations survenues après la première annonce de la sélection du Festival de Cannes 2019, le retour de Quentin Tarantino sur la Croisette. Dix ans après son dernier passage en sélection officielle avec Inglorious Basterds, l'un des cinéastes les plus appréciés à la fois du grand public et d'une audience cinéphile plus avertie revient avec un projet très intrigant sur le papier, annoncé initialement comme étant un film traitant de la "famille" de Charles Manson et de l’assassinat de Sharon Tate. L'idée de voir Tarantino connu pour son style référencé et décalé s'attaquer à un sujet aussi sérieux avait de quoi interroger dans un premier temps, qui plus est après un The Hateful Eight aux allures de film-somme. Était-ce là l'occasion pour Quentin Tarantino de s'essayer à un exercice nouveau après avoir mûri son style si particulier?

    Beaucoup de critiques s'accordent sur ce point depuis sa présentation à Cannes, Once upon a time in... Hollywood est certainement le film le plus personnel de son auteur. Tarantino retourne notamment à un cadre familier, celui de ses premiers films : Los Angeles. Et cette fois-ci ce n'est pas une histoire de malfrats qui nous sera proposée mais bien une fresque avec pour décor l'industrie hollywoodienne de la fin des années 60, un contexte intéressant à plus d'un titre. Cinématographiquement d'abord puisque 1969 c'est l'envol du Nouvel Hollywood, c'est l'essor de plus en plus grand de la télévision, c'est un cinéma européen (notamment italien) qui s'est installé et a profité de l'agonie de la machine hollywoodienne durant la décennie écoulée. Et d'un point de vue sociétal c'est un conflit vietnamien qui s'enlise, c'est une jeunesse aux aspirations bien différentes de celles de leurs aînés et c'est une communauté hippie discrète qui s'installe dans un ancien ranch de cinéma avec de bien funestes desseins en tête. Et une destinée traverse ce décor comme une ombre, celle de Sharon Tate, épouse alors d'un cinéaste montant de l'époque : Roman Polanski.

    Petite précision tout d'abord : connaître la fin tragique de l'actrice et les agissements de la "Famille" de Manson est un prérequis essentiel pour l'appréciation du film qui va, tout au long de sa durée, naviguer dans des eaux troubles entre réalité et fiction. Si Tarantino a déjà questionné le réel avec une réécriture de l'Histoire dans Inglorious Basterds ou à moindre mesure dans Django Unchained, force est de constater que la liberté avec laquelle le réalisateur interroge le réel ici prend une toute autre dimension. La fresque qui a fait l'objet d'une reconstitution soignée prend alors par instants des allures de fable, teintée de nostalgie mais aussi de mélancolie. Le nouveau Tarantino ne ressemble ainsi à aucune autre de ses oeuvres précédentes et montre à quel point il peut surprendre en conservant malgré tout son style unique et ses fameux gimmicks reconnaissables entre mille (fétichisme des pieds assumé, références explicites, longs dialogues, etc.).

    Le sentiment de mélancolie qui traverse le long-métrage sera principalement véhiculé à travers deux personnages principaux : Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) dans le rôle d'un acteur sur le déclin et Cliff Booth (Brad Pitt) son cascadeur attitré et habitué à vivre dans l'ombre de la star. Ces deux personnages (purement fictifs) voient la transformation d'une industrie qu'ils ne reconnaissent plus et où les stars du passé auront le choix entre se réinventer ou tout simplement disparaître. La rencontre entre Rick et le producteur Marvin Schwarz (Al Pacino) donnera la ton d'entrée de jeu : dans le cinéma des années 60, mieux vaut se refaire la cerise en Italie plutôt que de camper un bad-guy aux USA. Ce sera la genèse des doutes qui animeront l'acteur qui se verra confronté à une concurrence plus rude et à des méthodes de jeu qui évoluent. Place à l'improvisation et à l'implication dans l'interprétation d'un personnage, matérialisées par la jeune Trudi Fraser (Jullia Butters) avec qui s'opérera comme une transmission de flambeau qui symbolisera la transition entre deux ères cinématographiques de l'industrie hollywoodienne.

    Tarantino use comme à son habitude d'un sens du dialogue aiguisé avec cette qualité d'écriture qui le caractérise mais cette fois-ci de manière plus introspective, au service des états d'âme de ses protagonistes. En ce sens le personnage de Rick Dalton apparaît comme étant particulièrement dramatique, avec des faiblesses et des doutes exprimés de façon explicite et touchante. Jamais un personnage de Tarantino n'aura paru aussi sincère et aussi fragile, contrastant fortement avec de précédents personnages de l'univers du cinéaste qui ne s’embarrassaient guère des sentiments. Once upon a time in... Hollywood apparaît ainsi comme étant différent de ses aînés, à mi-chemin entre continuité stylistique et renouvellement thématique.

    Plus terre-à-terre, bien moins porté sur l'hémoglobine et le second degré, le film fait également preuve d'une liberté narrative qui épure le scénario au profit d'une atmosphère dépeinte avec soin et d'une ambiance qui envoûtera ceux qui sauront se laisser porter par l'aspect aigre-doux du métrage. Le film donne ainsi cette sensation de fonctionner tout seul sans être obligé de développer outre mesure un arc narratif principal avec de multiples périples et rebondissements. Les éventuelles surprises proviennent de cette balade dans un univers semi-réel/semi-fantasmé très vivant, animé au rythme des rencontres faites par les différents protagonistes qui révéleront tour à tour différentes facettes de leurs personnalités. Et tout ça sans oublier une chose, le thème qui tient le plus à coeur à Quentin Tarantino dans ce film, parler de cinéma.

    Véritable déclaration d'amour portée au cinéma (et à tous les cinémas), Once upon a time in... Hollywood est un pur film de cinéphile. Très référencé, auto-référencé même (les connaisseurs ne manqueront pas de sourire à l'idée de voir Kurt Russel en chef des cascadeurs), le film ne manque pas non plus de mettre en valeur les femmes et hommes de l'ombre, les petites mains, les techniciens sans qui l'usine à rêves ne tournerait pas. Cet hommage subtil se ressent surtout dans la relation atypique entre Rick et Cliff, ce dernier étant tour-à-tour homme à tout faire, cascadeur attitré et meilleur ami de la star déclinante. Le personnage au passé (très) trouble est à la fois le parfait alter ego mais aussi la pièce essentielle pour maintenir l'équilibre de Rick Dalton, l'un ne pouvant pas faire sans l'autre, l'homme sous les projecteurs ne pouvant pas faire sans celui qui reste dans l'ombre et inversement.

    Sans rentrer dans un niveau de détail qui ôterait le plaisir de découvrir l'intrigue imaginée (avec brio) par Quentin Tarantino, le film développe également toute une réflexion autour du cinéma. Il y a dans ce film un côté réconfortant, comme une bulle déconnectée du réel, qui vient apaiser le spectateur qui monte peu à peu en tension à l'approche d'un événement que les plus renseignés savent particulièrement tragique et inéluctable. La violence, habituellement excessive et décomplexée chez le réalisateur, ne sera que très épisodique et utilisée de façon décalée. Elle sera ainsi presque récréative, comme une violence de série B qui viendrait palier à la violence du monde réel, la vraie violence, celle qui tape bien plus fort qu'une simple oeuvre de fiction. La fin a d'ailleurs de quoi interroger sur le côté moral de l'histoire mais rien n'est gratuit derrière tout ça, il y a un sous-texte particulièrement garni et développé pendant plus de 2 heures qui justifie cette approche adoptée par Tarantino sur un sujet aussi sensible et dramatique. Après que ça plaise ou pas, chacun est juge, mais on ne peut définitivement pas nier toute la réflexion qu'il y a derrière tout ça et l'intelligence de la démarche, surtout sur la base d'un fait-divers aussi glaçant.

    Cette frontière floue entre réalité, fantasme et fiction constitue le moteur d'un film qui, comme évoqué précédemment, semble avancer tout seul, nous offrant un voyage de 2h40 dans une époque révolue. Une séquence marque particulièrement concernant le fantôme de Sharon Tate qui parcoure cet univers, celle où Margot Robbie qui campe l'actrice se retrouve dans un cinéma projetant un film mettant en scène la réelle Sharon Tate : Matt Helm règle son comte. Les spectateurs que nous sommes assistent alors à ce curieux spectacle qui ne manque pas de nous interroger sur le rapport au réel et à la fiction. Margot Robbie campe un personnage, une illusion qui ne pourra jamais redonner réellement vie à l'actrice mais qui néanmoins va perpétuer son existence à travers nos écrans de cinéma. Elle réapparaît ainsi le temps d'un film au travers d'une actrice qui représente alors un personnage qui s'amuse, profite, rit, vit, le tout dans une pure et belle insouciance. Est-ce là une belle façon de représenter au cinéma une personne qui a réellement existé et qui est malheureusement associée systématiquement à sa mort? A mon humble avis, oui, vraiment.

    Le nouveau Tarantino avec ses allures de fable cinéphile se déguste comme un plaisir sans faim pour peu que l'on se laisse embarquer dans cet univers et que l'on fasse attention au sous-texte subtilement dissimulé. Le film prend son temps et parvient à offrir plusieurs moments d'anthologie même si le dernier quart d'heure sera certainement le plus marquant du fait notamment de sa brutale rupture de ton. Outre cette (magnifique) scène de Sharon Tate au cinéma, difficile de passer à côté de la séquence très tendue dans le ranch Spahn qui ne manque pas de procurer certaines sueurs froides, montrant toute l'intensité du côté terre-à-terre que Tarantino a développé jusque là. Jamais un de ses films n'a semblé aussi réaliste qu'à cet instant, d'où la tension qui opère avec maestria. Il est d'ailleurs amusant de constater que les séquences les plus "tarantinesques" dans l'esprit seront des séquences de fiction dans la fiction, révélant une épatante cohabitation des styles et des genres. C'est tout un monde de cinéma qui vit dans ce film, entre sérieux, dérision et mélancolie.

    On pourra toujours épiloguer 3000 ans sur les autres qualités du film avec un casting de haute volée, mêlant grandes figures et/ou acteurs récurrents de la filmographie du cinéaste. Brad Pitt et Leonardo DiCaprio en tête, qui excellent du début à la fin, ce dernier étant particulièrement touchant. On pourra bien sûr épiloguer sur les qualités formelles avec une mise en scène au cordeau et une photographie éclatante, signée par l'habituel Robert Richardson qui sublime Los Angeles comme personne. On pourra toujours contrer les polémiques futiles sur le racisme de Tarantino, sur le nombre de répliques de Margot Robbie et le supposé sexisme du film mais on se contentera de rappeler l'existence de Django Unchained pour le premier reproche et de Death Proof, Kill Bill et Jackie Brown pour les suivants.

    Mais à mon sens, ce n'est pas là le plus important. Le plus important réside dans tout ce que Once upon a time in... Hollywood a à raconter sur le cinéma, son évolution et sur l'époque représentée dans ce film. Et si certains films du réalisateur pouvaient donner l'impression d'un plaisir immédiat et ludique, celui-ci a une saveur particulière qui décante encore dans l'esprit après le visionnage. Parce que c'est un film qui s'empare de manière étonnante d'un sujet délicat traité en filigrane, parce que c'est un film d'une richesse insoupçonnée dès que l'on gratte un peu à la surface, parce que c'est un film qui ose interroger et bousculer quelque part, ce Tarantino est définitivement à classer dans le haut du panier de sa filmographie. Que c'était bon !
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    36 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2019
    Sans doute pas le meilleur Tarantino mais pour autant du grand art, bien écrit et bien rythmé qui nous entraîne dans les bas fonds du Hollywood cinéma des Années 70...mention spéciale à Brad Pitt qui tient sans doute un de ses meilleurs rôles sous Tarantino.
    Rolling!
    Rolling!

    41 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    Je considère ce film comme une insulte à la mémoire de Sharon Tate. Pour ceux qui ont connu la fin tragique de cette actrice en 1969, la voir ainsi manipulée et réinventée par Tarantino est une honte. On ne joue pas avec les événements d’une tragédie, ça ne glorifie personne, et vouloir idéaliser par le procédé de l’uchronie une autre fatalité que la vérité historique est ici pour moi une abjection, renforcée encore par l’humour noir qui accompagne la violence de la scène finale.
    Cette manipulation prend toute la place de mon commentaire, c’est à peine si j’ai envie de parler des acteurs, tous formidables, en particulier Brad Pitt.
    DominArsen
    DominArsen

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Une simple histoire d'Hollywood retranscrite comme elle aurait pu être à l'époque c'est magique. Trantino Bravo. Un casting renversant avec un + pour Brad Pitt
    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 844 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2019
    Quelle déception !
    Avec Brad Pitt et DiCaprio sous la houlette de Tarentino je m´attendais au film de l’annee...vus en plus les critiques...
    Quel ennui....plus de 2h30..à me demander ce que je faisais là, à attendre ....
    Il y a bien toutes ces allusions au cinema hollywoodien des années 50 , a tous ces western que je regardais petite à la télé...mais ça nu suffisait pas pour capter mon attention....mon intérêt....
    Car en fait , le pb était là: ce film est inintéressant...
    Seule idée géniale : la présence de Sharon Tate..ressuscitée le temps de quelques heures....
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    21 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2019
    Ben non Quentin, là tu t'es raté... pas un seul dialogue croustillant qui fera date ou référence, deux petites scènes sympas Tarantinesques avec Bruce Lee et dans le dernier quart d'heure.. Mais qu'est ce qu'"on s'ennuie à suivre Brad Pitt pendant des heures dans sa bagnole. Qu'est ce que c'est long toutes ces scènes de westernn avec Di caprio. Bon d'accord il y a plein de références à des films cultes. Et alors ? Non franchement, ce n'est pas un bon cru. J'ai failli sortir en cours de route. Et pourtant je suis une grande fan de QT
    eric B.
    eric B.

    7 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 août 2019
    Complètement nul. Tarantino s'est sûrement fait plaisir mais ne nous a pas fait plaisir. C'est lent, c'est mou, c'est ennuyeux et c'est horriblement long. Il n'y a pas d'histoire, pas de tension et les allusions à l'affaire Charles Manson ne peuvent sauver le film d'un naufrage total. N'écoutez pas ceux qui vous expliquent à longueur de pages que le film est un chef d’œuvre réservé aux gens cultivés. C'est du grand n'importe quoi, destiné à vous faire croire que vous êtes un imbécile si vous n'avez pas aimez le film..
    Passez votre chemin et attendez le prochain Tarentino en espérant qu'il soit meilleur...
    GenveurSquame
    GenveurSquame

    6 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 juillet 2022
    En sortant de la séance dans un état de léthargie avancée, je n'ai pu m'empêcher de me demander: "peut-on parler de cinéma dans le cas qui concerne ce long-métrage?" Pour moi il s'agit en réalité de 2h41 de vide intersidéral où il ne se passe absolument rien, c'est un film sans vie au point d'en faire jouir un nécrophile, c'est une ode à la nullité et au mauvais goût, c'est un navet qui mériterait sa place aux côtés de "Camping 2, "Le Baltringue" ou encore "Alad'2", c'est une honte pour la véritable époque hollywoodienne de 69, une insulte au monde du cinéma, c'est une bouse que même Télé Loisirs n'oserait pas prendre le temps de critiquer, bref c'est un film embarrassant qui demande un niveau de patience extrêmement élevé. Seuls les maitres Yogi et moines Shaolin peuvent endurer autant de souffrance aussi longtemps.
    Je suis très heureux toutefois d'être sorti de la salle sans lésions cérébrales ni troubles comportementaux spoiler: (ce qui n'a pas été le cas d'autres spectateurs)

    Comme tous les autres benêts qui sont allés voir ce film, je me suis également fait abusé par le gros casting que cet imposteur de Tarantino a réussi à faire signer. Comme quoi, avec de l'argent on peut faire jouer à Margot Robbie n'importe quoi. spoiler: D'ailleurs, merci de me rendre les 35 minutes de chacune de ses scènes totalement inutiles qui n'apportent rien à l'histoire si ce n'est montrer que Sharon Tate était une cruche (ce qui n'était pas le cas ndlr, mais c'est un autre débat)

    Brad Pitt et DiCaprio relève un peu le niveau encore que le meilleur acteur reste très probablement la chienne Brandy.
    Je vois déjà venir les petits bobos et soixante-huitards me dire "tu n'a pas les références, c'est normal, j'ai bien connu cette époque, j'ai plusieurs fois pépave Polanski, j'ai été transporté par ce film"...Remballez, j'ai toutes les refs et je pense que même Charles Manson aurait préféré la peine de mort plutôt que de voir ce navet. Même Polanski n'a pas voulu commenté, et je le comprends.
    En conclusion: Tarantino est surcôté et ça m'a coûté 10 balles pour m'en rendre compte
    HorrorFans
    HorrorFans

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2019
    Meilleur film de 2019 (avec Parasite). Énorme claque. Visuellement parfait, ce film hommage à l'ancien Hollywood prend aux tripes et nous fait voyager. Sans oublier ce final tarantinesque ! Dans mon top 3 des meilleurs films de Quentin Tarantino, avec Pulp Fiction & Les huit salopards.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 août 2019
    Je suis très déçu , le film est extrêmement long on s'ennuie énormément il y'a pas beaucoup de scènes d'actions. Malgré l'excellente performance des acteurs et quelques répliques drôles, l'histoire du film tourne en rond. C'est plus un reportage sur la vie des acteurs de western leur vie à Hollywood et les coulisses de comment on tourne un western qu'un film d'action.
    Les autres Tarantino sont biens mais celui-là est décevant. Je déconseille de le voir. Si vous tenez à le voir aller au grand Rex pour profiter de la salle grand large et de son écran géant elle est magnifique
    JulesTab
    JulesTab

    8 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2019
    Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino est un grand film ! Une œuvre d’une puissance folle profondément mélancolique, même onirique avec un Los Angeles de 1969 tout simplement sublime ! C’est un film magnifique où l’on retrouve les thèmes de la réalité et du pouvoir de la fiction. Brad Pitt, Léonardo DiCaprio et Margot Robbie sont juste exceptionnels, cette œuvre faisant partie de leurs plus grands rôles ! C’est un film que je n’oublierai pas ! Et la fin est tout simplement jouissive ! Tarantino l’a réalisé avec amour et qu’est-ce que c’est touchant
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