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    Once Upon a Time… in Hollywood
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    3,8
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    2 059 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2019
    Tarantino verse dans le défaut des grands artistes reconnaissables à la première image : il fait du Tarantino, ce qui en l'espèce est une preuve de son génie, mais qui rend compte d'un certain épuisement créatif, voire d'une forme de complaisance. "Once upon a time … in Hollywood" est-il un film testamentaire ? C'est la question centrale qui se pose tout au long de ce long (trop long) métrage où, lors de la première partie, le cinéaste raconte sa propre histoire du cinéma des années 50 et 60, et dans la seconde partie, met en scène, à l'excès, sa propre filmographie. Deux temps en effet divisent ce film. La première et plus intéressante partie raconte la difficulté à trouver de l'inspiration chez des acteurs blasés, fatigués, et déjà dépassés par la nouvelle génération de comédiens. Il abreuve son récit de reconstitutions de films mythiques, avec un DiCaprio et Brad Pitt absolument magiques. La seconde partie, et donc la plus mauvaise, renoue avec ce que l'on connaît déjà de Tarantino, à savoir un cinéma gore, sanglant, certes très drôle, et à la mise en scène millimétrée.

    Car Tarantino est un as de la mise en scène. Chacun de ses films recèlent des leçons inestimables de cinéma. Les décors participent autant à la conduite d'acteurs qui est absolument géniale. La musique, évidemment toujours très présente chez le réalisateur, constitue une sorte de personnage à part entière, dans un univers rock et fulgurant qui mêle des filles somptueuses à des vieux routards déjantés. Néanmoins, il est difficile de résister au regard très sexiste du cinéaste, voire même profondément misogyne. Toujours est-il que le cinéma de Tarantino attire les foules, souvent pour le mieux, et parfois, comme ici, pour quelque chose de très beau, très fort, mais somme toute assez décevant.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    224 abonnés 2 796 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2019
    Tarantino laisse un peu de côté (un peu seulement) ses marottes habituelles pour livrer sa vision nostalgique du Hollywood de la fin des sixties, entre ses stars vieillissantes et ses gloires naissantes, son luxe tapageur et ses utopies hippies. Loin de se livrer à une exégèse de l'affaire Sharon Tate (qui n'est qu'une toile de fond), c'est plutôt une déclaration d'amour à l'univers du rêve hollywoodien, et principalement à ses acteurs. A cet égard, Pitt et DiCaprio (surtout ce dernier) ont droit à quelques morceaux de choix sur le registre de l'amitié virile et de l'amour du métier, dont ils nous délectent tout au long des 2h30 (soit dit en passant, on ne les sent pas). La mise en scène est absolument impeccable et bourrée de plans de toute beauté. En soi, le film est une errance crépusculaire, exception faite de la fin qui rejoint les moments grand-guignols comme Tarantino les aime, à grand renfort de violence graphique et stylisée dans un immense foutoir déjanté. Le propos est assez désabusé et rêveur, plein d'admiration pour une période mythique appelée à se terminer en cauchemar. C'est du bel ouvrage, moins subversif sans doute qu'attendu, moins surprenant aussi. Tarantino deviendrait-il sage?...
    Rajotd
    Rajotd

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    insupportable ! parce que c'est Tarantino, les critiques sont dithyrambiques. Le même film avec le nom d'un réal inconnu se ferait démonter, et à juste titre. Deux acteurs pourtant incroyables, mais même eux ne peuvent sauver ce naufrage d'ennui et ce non film sans scénario ni histoire.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    602 abonnés 2 711 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2024
    Once Upon A Time In Hollywood est le moins Tarantino des Tarantino. Un métrage parfaitement maîtrisé malgré quelques longueurs usantes. Le cineaste semble s'affranchir de ses tiques cinématographiques qu'il utilise avec une subtilité nouvelle. Le plus impressionnant demeure la direction artistique du duo principal.

    https://cultea.fr/once-upon-a-time-in-hollywood-tarantino-en-roue-libre-et-cest-jouissif-critique.html
    Alain D.
    Alain D.

    503 abonnés 3 211 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Cette comédie Dramatique, écrite et mise en scène par Quentin Tarantino, nous laisse un avis très mitigé. Son scénario nous délivre une entrée en matière très peu palpitante avec une introduction de plus d'une heure. Heureusement, comme pour "Django Unchained", Quentin nous a habitué à des démarrages diesel pour conclure par un final explosif. Le "Maitre du Cinéma" nous délivre aussi une atmosphère bien particulière et une BO très présente, à la fois riche et attractive.
    Outre la belle Margot Robbie, l'affiche de rêve nous offre un très bon Brad Pitt, le cascadeur au look d'enfer, et un tout aussi excellent Leonardo DiCaprio. Il réalise de superbes compositions pour ses rôles de "méchant" dans le western filmé dans le film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 décembre 2019
    Soyons honnête, Si le même film était avec des acteurs anonymes et le réalisateur un inconnu, ll serait en DVD dans votre station essence.....j'ai perdu 2 h de ma vie, tarrantino est tombé bien bas, il a du se faire plaisir, mais pas à nous
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    813 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    Un belle attente enfin récompensée par un des plus grands réalisateurs contemporains.

    Un Tarantino atypique d'ailleurs, plus lent, qui se regarde moins, mais qui est en totale adéquation avec toutes les thématiques de son cinéma (en questionnant d'ailleurs le réel et le fictionnel avec un côté sincèrement touchant)


    Tout d'abord c'est un réel bonheur de naviguer dans cet Hollywood de 1969 recréé à la perfection que ce soit les rues, les studios, les costumes, la playlist encore une fois géniale, le fait de reprendre bon nombre de personnages pré-existants comme vestiges d'un Age d'Or oublié (Steve McQueen, Martin Schwarz, ou bien sûr Sharon Tate), le tout sublimé par le grain de la photographie de Robert Richardson.




    On se plaira à deviner le scénario de Once Upon a Time in Hollywood, qui va son évocation du conte mais également du western-spaghetti, résume à lui seul les intentions du film.




    En prenant 2 personnages lambdas fictionnels (l'acteur de TV Rick Dalton tenant de percer au cinéma, et son cascadeur Cliff Booth, homme à tout faire et meilleur pote contraint de rester dans l'ombre), Tarantino réhabilite finalement les figures oubliées ayant participé à ériger cet âge d'or qu'il affectionnait tant, le critique également avec légèreté en dressant une peinture de l'Entertainment sous le signe de la loi de la jungle, et réussit finalement un numéro d'équilibriste hors-pair en ce qui concerne de laisser le "réel exister", lui qui se réfugiait toujours dans le fantasme fictionnel.




    Le film a des allures de virée dans une machine à voyager dans le temps, et si on est pas du niveau chef-d'oeuvresque d'un Roma qui arborait le même procédé, le tout se révèle passionnant, malgré les digressions importantes du métrage (que ce soit une Margot Robbie/Sharon Tate, très bonne, se regardant au cinéma, montrant que tout le monde aspire à être aimé et appréciée au sein de ce milieu ; ou bien encore montrer le quotidien de nos 2 personnages).




    Entre scènes de films d'époque intra-diégétiques (où on retrouve le côté sale gosse et outrancier du réalisateur) et récit contemplatif tout en retenue, Tarantino distille tous les pions nécessaires jusqu'à un final jouissif porteur du message du film, où la réalité rejoint la fiction, où le fantasme et la rêverie sont prônés tout en y montrant une limite et une critique du Nouvel Hollywood qui s'annonce.




    A ce titre, le plan final (une échappatoire émotionnelle) est vraiment porteur d'un sens mélancolique et utopique qui ne peut qu'émouvoir.




    Les saillies d'humour burlesques sont moins présentes qu'à l'accoutumée (ainsi que les effusions de sang), mais utilisées avec parcimonie au sein d'une histoire qui certes pourra diviser de par un caractère désabusé, mais qui reste passionnante et montre une certaine maturité chez son réalisateur.




    Concernant le casting, Leonardo DiCaprio est évidemment excellent en acteur bipolaire aspirant à une place dans ce monde (une scène impliquant la jeune Julia Butters est tout simplement excellente), et son duo avec un Brad Pitt transpirant le badass et la cool attitude (avec de vrais moments de bravoure Tarantiniens) n'a pas de prix. Une duo de potes dans la plus pure tradition du réal.

    Si le reste de la distribution (de Emile Hirsch à Margot Robbie, en passant par Kurt Russel, Timothy Olyphant, Al Pacino, Margaret Qualley, Bruce Dern, Austin Butler ou encore Mike Moh) ont souvent des rôles faisant office de caméos, il n'y a pas de fausse note.




    En conclusion un très bon film tout simplement, qui aurait peut-être mérité un traitement encore plus jusqu'au-boutiste dans sa manière de reprendre de telles figures du cinéma d'antan afin de conter son histoire, mais qui reste néanmoins un excellent tour de force de part ses sous-couches de lecture et le fait d'avoir une capsule temporelle fabriquée avec autant de soin et d'amour
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2019
    Once upon... est un film solaire, construit comme une douce promenade urbaine dans le Los Angeles des années 1960, et porté par un casting exceptionnel. À ce titre, c'est tout bonnement un chef-d’œuvre. Le duo formé par Di Caprio et Brad Pitt fonctionne parfaitement. Le premier prenant le rôle d'un comédien torturé se remettant en question, le second comme un assistant/doublure hyper cool prenant la vie comme elle vient. C'est à coup sûr l'un des meilleurs rôles de Brad Pitt qui en toute occasion est d'un charme irrésistible. Ce duo se lit aussi sous l'angle social, puisque Tarentino oppose frontalement les conditions de vie de la star, richissime benêt vivant dans une villa de luxe et voyageant en business, et celles de son partenaire, vivotant dans un mobile-home avec son chien. Contrairement à la plupart des films de Tarentino, le scénario ici est très nébuleux. Le film s'organise davantage comme une immersion/errance dans cet univers de cinéma. On ignore longtemps le lien entre des scènes d'ambiance où l'on découvre des personnages fantaisistes. Tout coagule à la fin dans une scène ultraviolente typique du cinéaste, et volontairement rendue ridicule et parodique. L'épilogue est un retour à la douceur des débuts. L'étrangeté du récit rappelle le David Lynch de Mulholland Drive parfois, tout comme la construction temporelle assez complexe. Reste à comprendre pourquoi, depuis 3-4 films, Tarentino utilise le cinéma pour inverser le déroulement d'événements réels (la mort d'Hitler dans un cinéma en flammes, la révolte réussie des esclaves noirs contre les blancs, ici le sort de Sharon Tate). Il y a là un sens caché qui reste à éclaircir. La puissance des effets d'ambiance ici créés par les décors, la musique et les comédiens est telle que l'on garde ce film en mémoire longtemps. C'est sans doute cela aussi le propre des chefs-d'oeuvre.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    588 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2019
    Le titre annonce la couleur : nous sommes dans un western spaghetti sur fond de satire de l’industrie hollywoodienne. Le présentatif « il était » rappelle bien entendu les œuvres de Sergio Leone, mais connote plus largement un rapprochement avec la structure du conte. Inutile de préciser pourtant qu’en connaissant le conteur en charge du récit, la morale ne sera guère au rendez-vous. Ce Los Angeles fantasmé où scintillent Cadillac et lunettes de soleil, où grouille tout un monde en chemise fleurie et short moulant, ce lieu qui cristallise les espoirs et les attentes, ne semble vivre que par et pour le cinéma. Ce faisant, Quentin Tarantino reconstruit une carte postale, donne chair et carrosserie à une bulle libertaire qui, à l’heure des grands procès et du politiquement correct, réjouit. Vaste parc d’attractions dont le thème n’est autre que la cinéphilie si particulière – puisque remplie de cinéma bis – de son réalisateur, le film n’hésite pas à mettre sur le devant de la scène des œuvres méconnues ou invisibles, bouleversant ainsi la hiérarchie instaurée par la réception critique et l’oubli provoqué par le temps qui passe. Là se tient le principal intérêt du long-métrage : explorer une frange de l'industrie hollywoodienne jusqu'alors peu représentée avec, comme principal véhicule, le burlesque parodique. Pourtant, si la passion pour les métrages ainsi revisités est flagrante, la transmettre à un spectateur forcément extérieur au système de connivences culturelles et référentielles n’est pas sans provoquer une certaine lassitude, la faute à un excès de transmission qui sature l’acte même de transmettre. Trop de clins d’œil, trop de reprises, trop de musiques engendrent une image saturée, à la fois idéale pour immerger le spectateur dans la frénésie de ces années et néanmoins rugueuse, dans laquelle ce dernier peine à trouver une place. En sortant d’Once Upon a Time in… Hollywood, nous nous demandons pour qui ce film a été réalisé : Tarantino a-t-il envisagé son geste artistique comme le partage d’une rêverie ou, au contraire, comme un défi égotique lancé à Hollywood tout entier ainsi qu’à ses fidèles groupies ? Qu'en restera-t-il dans les semaines, dans les mois, dans les années à venir ? À l’heure où germe la restauration d’œuvres introuvables ou oubliées, cette déclaration d’amour s’ajoute aux nombreuses autres adaptations nostalgiques d’un âge d’or, qu’il s’agisse de L’Amour est une fête, d’Un Couteau dans le cœur ou des rééditions dirigées par Nicolas Winding Refn. Alors le film de Quentin Tarantino est un film de grande qualité, certes, mené avec élégance et interprété avec talent. Un film au crescendo dramatique magnifique, offrant une dernière heure magistrale. Mais un film dispensable qui se déploie sur plus de deux heures quarante pour, à terme, apporter si peu. La mise en scène cherche la fulgurance au détriment du sens, livre de beaux plans, de belles images empruntés à droite à gauche ; la charpente du récit manque, quant à elle, de virtuosité en sautant d’ellipses en raccords volontairement brutaux. C’est dire que l’ensemble dispose d’un savoir-faire indéniable et assure le divertissement ; c’est dire aussi qu’il peine à s’élever au-dessus de l’hommage – sincère, aucun doute sur cela. Notons enfin que la fascination pour les pieds trouve ici son point de non-retour, au-delà duquel contempler nos chaussures dans les transports en commun équivaudra à la signature d’un grand auteur. Mené à vive allure, Once Upon a Time in… Hollywood est un conte autant formidable que saturé d’effets, enfermé dans une signification fixe qui empêche le spectateur d’y engouffrer sa sensibilité propre. Suivre Brad Pitt au volant d’une Cadillac lancée à toute vitesse suffisait à figurer l’ivresse d’un âge hollywoodien où liberté rimait avec créativité. Un paradis perdu, en somme, pour un film qui se perd parfois en route et, parce qu’il se revendique conservatoire d’une mémoire cinéphilique inépuisable, échoue à s’inscrire lui-même dans un conservatoire apte à en entretenir la mémoire.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Excepté dans sa dernière partie explosive estampillée « séquence tarantinesque » – une des meilleures scènes de sa carrière – c’est un film qui détonne par rapport au reste de sa filmographie, car… très calme. Tarantino trouve avec Once Upon a Time… in Hollywood une certaine maturité cinématographique.
    elbandito
    elbandito

    318 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2019
    Dix ans après sa première uchronie dans le fabuleux "Inglourious Basterds", QT revisite l'histoire américaine récente, en se penchant sur les mois qui ont précédé un fait divers sanglant perpétré par la "Manson Family" et qui mis fin à la période insouciante des sixties. La question posée par le réalisateur est simple : que serait le mythe hollywoodien aujourd'hui si les adeptes de Manson avaient croisé le chemin de nos deux héros, Rick Dalton et Cliff Booth en allant perpétrer leur méfaits ce 9 Août 1969 sur Cielo Drive ? Aucune réponse possible, néanmoins le cinéaste profite de cette chronique parfaitement chorégraphiée pour porter un regard nostalgique bienveillant sur tous les artisans qui ont contribué à construire le cinéma de son enfance. Et nous le suivons avec un regard insouciant. Leonardo DiCaprio est comme toujours exceptionnel mais c'est Brad Pitt, en nouveau "King of cool" qui lui vole la vedette avec ce rôle tarantinesque qui deviendra culte à coup sûr.
    Jamais Content
    Jamais Content

    6 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2019
    Ce film est Comme une pelote de Laine qu’on déroule... on connaît le fils de l’histoire, on sait comment cela va se terminer et ... non. Tarantino a encore réussit à me surprendre. Un grand Di Caprio qui est encore au sommet de son jeu. Plus il prend de l’age et son talent devient éclatent. Il est vrai bien aidé par les réalisateurs italo américain. A noter la prestation éclatante de Brad Pitt. Ne soyez pas surpris c’est un Tarantino, si vous n’aimez pas ses films vous n’aimerez pas non plus celui la.
    dominique P.
    dominique P.

    791 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2019
    Note maximale pour moi.
    Cela film est captivant et passionnant.
    Malgré la longueur, je n'ai pas vu le temps passer.
    J'ai adoré ce film; son ambiance, son atmosphère.
    J'ai aimé les rôles tenus par les deux acteurs principaux.
    C'est pour moi le meilleur film de ce réalisateur et surtout ce que j'ai apprécié c'est qu'il y a peu de violence (un peu à la fin c'est tout).
    Chris46
    Chris46

    469 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2019
    " Once Upon A Time ... In Hollywood " 9e film de Quentin Tarantino .

    C’est l’histoire , en 1969 à Hollywood , de l’acteur Rick Dalton ( Léonardo Dicaprio) qui est une star des feuilletons tv et du cascadeur Clifh Booth ( Brad Pitt ) qui est sa doublure lors des scènes de cascades dont les carrière respective sont totalement sur le déclin . Ils assistent tout les deux à la métamorphose d’un Hollywood qu’il ne reconnaissent plus . Ils vont tenter de relancer leurs carrières au sein de cette nouvelle industrie Hollywoodienne ...

    " Once Upon A Time ... In Hollywood " est le 9e film du réalisateur Quentin Tarantino . Vu la filmographie du bonhomme qui nous a gâter de quelques pépites chacun de ses nouveaux films est désormais un événement . Et celui ci n’a pas échappé à la règle il était très attendu par les fans du réalisateur . Je doit dire que même si j’ai adorer ses précédents films ( nottament " Kill Bill " " Django Unchained " ou " Les 8 salopards " ... ) qui étaient pour moi des bombes cinématographiques vraiment jouissif je n’étais pas vraiment emballer par son nouveau film . La bande annonce ne m’avait franchement pas accrocher . Mais malgré cela ce nouveau film avait de quoi attirer la curiosité déjà parce que bon c’est Tarantino à la barre et qu’il nous a déjà pondu des merveilles par le passé donc même si la bande annonce ne m’accrochait pas j’étais tout de même curieux de voir ce qu’il allait proposer de nouveau . Et ensuite car il réunit à l'écran un casting de prestige avec nottament le duo Léonardo DiCaprio et Brad Pitt réunit pour la première fois dans un long métrage sur grand écran . Et rien que pour ça sa donnait l’envie de voir le film . Bon alors que vaut le 9e film de Quentin Tarantino ? Et ben qu’il est bon . Après je vais pas mentir ce n’est pas son meilleur film mais il est franchement bien . En tout cas il est bien meilleur à ce quoi je m’attendais au départ quand j’avais vu la bande annonce qui ne m’avait pas enthousiasmé et qui me laissait penser que le film serait vraiment moyen . Et ben non je suis content de m’être tromper on a affaire à un vrai bon film , pas dénué de défauts certe , mais vraiment très sympa et qui nous offre quelque chose de vraiment différent par rapport à ce qu’on bouffe toute l’année au ciné et juste ça sa fait un bien fou . Le film suit donc dans le Hollywood des années 60 ( en 1969 pour être précis ) le quotidien d’une star de tv et de sa doublure cascade interpréter par Léonardo DiCaprio et Brad Pitt dont les carrières respectives commence à être sur le déclin et qui sont à deux doigt d’être has been qui vont tenter de relancer leurs carrières . On suit avec intérêt et amusement le quotidien de ses deux personnages en plein déclin qui galèrent et qui tentent de relancer leur carrière non sans mal dans un Hollywood qui est en train de changer et c’est à la fois drôle mais également touchant à voir . Le film contient des moments drôle spoiler: ( DiCaprio à la ramasse totale qui oublie son texte pendant le tournage de son Western et qui pète une durite ... )
    et d’autre plus touchant spoiler: ( DiCaprio qui se rend compte que sa carrière bat de l’aile , Brad Pitt qui n’a plus le moindre taf et qui est devenu l’homme à tout faire de DiCaprio qui passe son temps à faire les taches ménagère de Dicaprio ou à arpenter les rues de Los Angeles sans but ... )
    . Le film contient même quelques séquence purement jouissif qui peuvent devenir culte spoiler: ( Le combat entre Clifh Booth interpréter par Brad Pitt et Bruce Lee ... )
    dont l’énorme séquence finale dans le pur esprit Tarantino spoiler: ( Brad Pitt et Leonardo Dicaprio qui massacre les membres de la secte avec notamment DiCaprio qui crame l’une d’entre elle dans la piscine avec un lance flamme ... )
    . Si le film en lui même reste assez soft et calme dans l’ensemble par rapport aux autres films de Tarantino ( que se soit au niveau de l’humour noir , de la violence ... ) ce dernier se lâche totalement lors de cette séquence finale totalement jouissif qui est drôle , décalé , exagérer et hyper violente . Bref tout ce qu’on aime dans le cinéma de Tarantino . Léonardo DiCaprio et Brad Pitt incarne à merveille ses deux personnages sur le déclin qui commence à ne plus être en phase avec le monde de Hollywood qui vont tenter de relancer leurs carrière dans cette Hollywood en plein changement . Ils sont vraiment attachant, drôle et touchant dans le rôle de ses deux type en passe de devenir Has Been . Leur duo fonctionne parfaitement . Dommage qu’on ne les voit pas plus ensemble durant le film . J’aurais aimer plus de scènes entre eux . Ils vont côtoyer de sympathique seconds rôles tous très bien interpréter ( Al Pacino , Kurt Russel , Timothy Olyphant , Dakota Fanning ... ) . Le film est bien mais je pense qu’on aurait pu exploiter un peu plus le sujet et je pense qu’on aurait pu malgré tout raccourcir certaines scènes un peu trop longue à mon goût pour aller directement à l’essentiel spoiler: ( je pense nottament à la scène ou Brad Pitt se rend chez les hippie ou la scène où DiCaprio tourne son Western . Dans la première on passe trop de temps chez les hippies . On aurait pu aller directement à l’essentiel c’est à dire le moment où Brad Pitt s’embrouille avec les Hippie car il les soupçonne de profiter de son pote . Idem pour le tournage du Western . C’est trop long . J’ai cru qu’on allait assister à tout le tournage quoi . On aurait pu aller directement à l’essentiel c’est à dire au moment où le personnage de DiCaprio se plante dans son texte et qu’il se ridiculise devant tout le monde juste avant de peter un câble dans sa loge )
    . Tarantino nous brosse donc avec son film le portrait de deux personnages sur le bord de la route avec en toile de fond le Hollywood des années 60 et tout les événements qui se sont dérouler pendant cette période .
    On sent que Tarantino à vraiment voulu rendre hommage au Hollywood de cette époque qui a vraiment marqué son enfance par le prisme de ses deux personnages principaux au cœur des événements qui se sont dérouler à Hollywood dans les années 60 . Il va donc en profité pour nous montrer comment était Hollywood à cette époque ( Comment fonctionnait l’industrie à cette époque , le Star sytème de l’époque ... ) , nous montrer tout ceux qui étaient au sommet de leur gloire à cette époque à Hollywood ( Bruce Lee , Steeve McQueen qui sont d’ailleurs superbement bien interpréter dans le film on pourrait croire que c’est vraiment eux ... ) et relater toutes les événements qui l’on marqué à cette époque à Hollywood dont bien évidemment l’affaire Sharon Tate . Pour ceux qui ne connaîtrait pas cette affaire il s’agit du meurtre de l’actrice Sharon Tate ( qui était également l’épouse du réalisateur Roman Polanski ) par les membres d’une secte dirigé par Charles Manson en août 1969 dans sa maison . Quand j’ai su qu’il allait aborder cette affaire dans son film je doit dire que j’étais vraiment curieux de voir comment il allait aborder ce terrible fait divers dans son film . J’avoue que j’avais un peu peur du traitement qu’il allait en faire car comment aborder une histoire aussi dramatique et sordide dans un film qui se veut plutôt fun sans que sa soit irrespectueux pour ses proches . Et ben j’avoue que j’ai été très surpris de voir comment il a abordé le sujet spoiler: en décidant de totalement réécrire l’histoire en ne faisant pas mourir l’actrice Sharon Tate et en faisant mourir tout ceux qui auraient du l’assassiner de manière bien violente d’ailleurs . C’est la troisième fois que Tarantino s’amuse à réécrire l’histoire telle qu’on la connaît en mettant tout ceux qui sont mort ou on souffert dans une position vengeresse et c’est vraiment jouissif à voir on va pas se mentir . La première fois c’était dans " Inglorious Basterd " ou il réécrivait les événements de la seconde guerre mondiale nottament en faisant exécuter Hitler par des juifs , la seconde fois dans " Django Unchained " ou il a réécrit le sort des esclaves noir aux États Unis à travers le personnage de Django qui va se libérer de ses chaînes et se venger des esclavagistes blancs et donc la troisième fois avec ce film ou il réécrit l’affaire Sharon Tate en faisant exécuter tout ses assassins et en empêchant sa mort . On sent que l’affaire Sharon Tate est un événement qui l’a profondément marqué et il a eu envie de réécrire l’histoire en lui donnant une fin heureuse
    . Je pense que pour vraiment apprécié le film il faut connaître un peu le contexte de cette époque a Hollywood dont l’affaire Sharon Tate car sinon on ne va pas comprendre pourquoi Tarantino s’intéresse autant à cette actrice nommer Sharon Tate dans son film ( très bien interpréter d’ailleurs par l’actrice Margot Robbie ) alors qu’elle n’a aucun véritable lien avec les deux protagonistes principaux ( DiCaprio / Pitt ) si ce n’est qu’elle est juste la voisine de l’un d’eux et qu’ils ne se fréquentent pratiquement pas . Je pense par exemple à toutes les scènes avec Sharon Tate comme celle où elle va mater un de ses film au ciné qui peuvent nous paraître complètement inutile et se demander à quoi elles peuvent bien servir dans l’histoire . Je pense en fait que Tarantino avait envie de se focaliser sur elle à travers des scènes anodines de son quotidien pour nous montrer qui elle était et lui rendre hommage .
    Quentin Tarantino nous immerge totalement dans le Hollywood des années 60 grâce à une magnifique reconstitution du à des costumes et décors superbes . Franchement c’est tellement bien reconstitué qu’on a vraiment l’impression que Tarantino a simplement remonter le temps et a filmé le Hollywood de l’époque . La reconstitution ne fait absolument pas fake on y croit à fond . En tout cas on s’évade avec un immense plaisir dans le Hollywood de cette époque à arpenter aux côtés des protagonistes les splendides rues du Hollywood de l’époque dans les superbes voitures de l’époque . Je suis par contre un peu déçu de la B.O sur ce film . Les films de Tarantino ont la plupart du temps des B.O incroyable ( je pense bien évidemment à " Pulp Fiction " , " Kill Bill " ou " Django Unchained " ) mais la la B.O ne m’a pas trop marqué mis à part quelques musiques plutôt sympa qui accompagnent bien les scènes mais dans l’ensemble elle reste assez discrète . Par contre le film a de superbes idées de mise en scène nottament toute les séquences où l’on voit le personnage de Rick Dalton jouer par DiCaprio dans les films qu’il a tourné . Tarantino nous montre ça de façon à ce qu’on soit un spectateur qui regarde vraiment un film de Rick Dalton j’ai trouvé sa très sympa . Les films de Dalton ont un côté drôle et décalé très sympa d’ailleurs . Y’a une séquence que j’ai trouver très bien mis en scène aussi qui est à la fois sympa et originale spoiler: c’est quand Rick Dalton dit qu’il aurait pu jouer dans " la grande évasion " à la place de Steve Mcqueen. Tarantino a eu la très bonne idée de mettre Dicaprio dans le film de " la grande évasion " ( trucage super bien fait d’ailleurs ) pour montrer ce qu’aurait pu être " la grande évasion " avec Rick Dalton en vedette
    . Puis j’ai bien aimer le fait que le film a un narrateur qui nous raconte les événements comme dans un conte . D’ailleurs je pense que Tarantino nous narre vraiment un conte ( à sa sauce ) qui se déroule à Hollywood . Deja rien que le titre annonce clairement la couleur ( " Once Upon A Time ... In Hollywood " qui veut dire " Il était une fois à Hollywood " . Le " Il était une fois " est la phrase qu’on retrouve au début de chaque conte pour ouvrir le conte ) . Un conte qui spoiler: se termine par le fameux Happy End propice à tout les contes ou tout est bien qui finit bien ( Sharon Tate qui est vivante à la fin alors qu’on sait que dans la réalité ce n’est pas le cas , Rick Dalton qui va faire la connaissance de Sharon Tate et de son époux le réalisateur Roman Polanski lui qui rêvait de tourner avec lui et il y a de grande chance qu’il relance sa carrière ... )
    .
    Pour résumer " Once Upon A Time ... In Hollywood " est un bon film de Tarantino drôle et touchant qui rend un belle hommage au Hollywood des années 60 .
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    481 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2020
    Il avait six ans et quelques. Il rêvait à ses séries mettant en vedette des cowboys increvables et incorruptibles. Puis un matin, il allumait sa télévision et comprenait que dehors, les années 60 se terminaient et pas de leur belle fin.
    Ce petit garçon, c'est Quentin Tarantino et comme beaucoup, il ne s'en est pas remis. La différence avec la plupart, c'est que lui a décidé de laisser les rêveries continuer à tapisser son imagination.
    50 ans plus tard, il a l'occasion de revenir sur l'évènement fondateur qui a bousillé les rêves de la génération hippie et remis toute l'Amérique sur Terre.
    C'est aussi le moment où l'âge d'or jette ses derniers feux avant que le Nouvel Hollywood propulse l'industrie cinématographique vers une nouvelle ère.
    Rétrospectivement, c'est d'ailleurs curieux qu'il ait fallu attendre son neuvième film pour voir le réalisateur culte aborder frontalement Hollywood et l'envers du décor. En interview, le cinéaste confie que l'écriture de nouvel opus fut longue (5 ans) et difficile. Logique, tous ses films sont personnels mais celui-là est peut-être le plus autobiographique de son auteur.
    C'est également celui où Tarantino choisit délibérément de se mettre le plus en retrait. Peu de monologues, les références sont disséminées un peu partout mais plus discrètement. Et la tendresse est bien plus de mise. Plus contemplatif, Once Upon a Time in...Hollywood égrène les minutes avec un rythme laid back qui lui sied si bien. Les tournages, les pauses dans les caravanes, les dialogues entre les comédiens, les interactions entre les cascadeurs,... Mais aussi cette vague d'espoir et d'amour en toile de fond, les virées dans L.A,...Et bien sûr cette menace invisible qui n'a pas encore emporté l'actrice Sharon Tate et ses amis lors d'une soirée ayant viré au carnage.
    Il y a bien un fil rouge à ces 161 minutes, il est juste moins apparent et paradoxalement visible à chaque moment.
    C'est d'abord l'hommage d'un petit garçon à ses héros. À ceux qui contribuent à fabriquer un personnage et un univers. À ces acteurs sans dessus dessous, dépressifs, délaissés, alcoolisés. À tous ces protagonistes qui peuplent l'imaginaire et ne reçoivent pas forcément l'attention qu'ils mériteraient. Car Hollywood est autant le lieu de naissance de stars que celui d'outsiders placardés sans préavis.
    Par le prisme de son personnage principal, Rick Dalton, Tarantino offre une figure tragi-comique du comédien au bout du rouleau, coincé dans un âge qui se termine et désarçonné par ce qui viendra après. Après une petite pause de 3 ans, Leonardo DiCaprio s'offre un retour de premier ordre. La démarche chancelante, l'élocution balbutiante, l'haleine encore bien chargée du whisky de la veille, le Rick Dalton de DiCaprio est une des plus belles figures cabossées de Tarantino.
    Mais celle qui vole le show, c'est bien la trogne de Brad Pitt. Je ne l'avais pas vu aussi classe, aussi cool depuis belle lurette. La rouleau compresseur de charisme écrase littéralement tout sur son passage. La chevelure au vent, le regard toujours espiègle, et la force tranquille...S'il y a un pur héros de cinéma dans Once Upon a Time in...Hollywood, c'est bien lui.
    C'est ce qui rend son duo avec DiCaprio encore plus savoureux : l'un est un héros de fiction, l'autre à tout du héros plus vrai que vrai. Et c'est sans sa toute dernière partie que Tarantino retourne la table.
    Alors que le film s'amusait à déconstruire avec émotion les mécanismes de la légende, il décide de renouveler sa profession de foi dans le cinéma comme pur lieu d'accomplissement. Ces héros (les siens), on en a besoin. Le monde en a besoin. L'Histoire en a besoin. Ils ne pourront pas réparer ou changer ce qui a été. Mais s'ils peuvent ouvrir cette porte permettant à la fiction d'emporter le réel vers de plus beaux lendemains, ce sera déjà ça.
    Juste comme ça, histoire de regarder en arrière et se dire que le ride en valait la peine. Et de remercier tout ceux qui ont taillé la route avec nous. Une rêverie. Celle d'un enfant qui voulait plier la réalité à ses désirs. Cinquante ans plus tard, force est de constater qu'il a réussi. Et c'est un vrai plaisir de l'accompagner.
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