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ffred
1 695 abonnés
4 019 critiques
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2,5
Publiée le 19 août 2019
Déçu par son dernier film, je n'attendais pas grand chose de ce nouveau Tarantino présenté en compétition à Cannes cette année (et reparti très justement bredouille). De plus, la bande-annonce ne me disait rien qui vaille, mais on est jamais à l'abri d'une (bonne) surprise. Pas de miracle une fois de plus. Le réalisateur me déçoit une fois de plus. Visuellement, le film est très réussi. La direction artistique est travaillée dans les moindres détails, on se croit vraiment en 1969, splendide donc. L'interprétation est aussi impeccable. Leonardo DiCaprio et Brad Pitt s'en donnent à cœur joie pour notre plus grand plaisir, inénarrables. Malheureusement, cela s'arrête là. Le film est (beaucoup) trop long (2h41). Cela ne décolle jamais vraiment. On suit les mésaventures des deux comparses avec un ennui poli. La scène du massacre des hippies nous sort de notre torpeur, mais trop tard, le film est fini. C'est bien de vouloir évoquer l'histoire de Hollywood et le bon vieux temps, mais encore faut-il rendre cela intéressant pour les spectateurs. Ce n'est pas vraiment le cas. Deuxième déception de suite de la part de Quentin Tarantino, en espérant que cela ne devienne pas à une habitude...
Je ne met pas souvent des 5 étoiles mais ce film le mérite. C'est visuellement jouissif, on y croit vraiment à ce Hollywood fantasmé de la fin des années 60. Deux personnages de fiction qui au gré de leur pérégrinations vont eu croiser des icônes de l'époque. Le ton est très juste, nostalgique, nombrilisme certes mais extrême ment bien réalisé au point que j'en ai oublié les défauts.
La ou certain ancien Tarantino m avait ennuyé celui la m à bercé lentement en me racontant un beau conte contemporain sur cette période souvent fantasmé d Hollywood.
Les acteurs sont magnifiques en particulier Brad Pitt en fidèle second et Margot Robbie dans une touchante Sharon Tatr plus vrai que nature. Même les membres de la Famille dans leur aspects si pitoyables, si halluciné sont aussi plaignables qu effrayants... Ils sont représenté comme ils doivent l être des brebis égarés, manipulés par Manson car n ayant pas de trouver de voie leur correspondant dans cet American dream où la modernite avance laissant l ancien et le marginal sur le bord de la route.
L'histoire est proche de la réalité mais reste un conte. spoiler: La fin de celle ci étant à l inverse de la réalité. Nos deux héros étant le grain de sable entre la Famille et leur projet d assassinat tristement célèbre
Enfin vu en V.O.S.T (La nouvelle VF je supportais pas). Ce film est clairement le plus personnel de Tarantino, et surtout un Hommage à Hollywood des années 70... Le Duo DiCaprio/BradPitt est juste énorme, les décors, l'ambiance, son juste sublime, des films comme ça on n'en voit plus aujourd'hui c'est pour ça, que les spectaceur lambda on du mal, parce qu'il on tellement l'habitude de voir des Blockbuster etc...
Une choses est sur, les notes gens qui mette 0/5 c'est pas justifier clairement... Vous attendez trop d'un Tarantino, donc la moindre erreur ou changement vous critiquez. Once Upon A time in Hollywood est un film qui s'adresse aux cinéphiles... Si vous chercher de l'action ou un Django Unchained, passer votre chemin.. Bref et pour finir Brad Pitt pue la classe, quel charisme ce mec.. Et un DiCaprio toujours aussi excellent années après années...
Merci Tarantino pour le travail,et de rendre hommage aux vrais cinéma.. Seul Point négatif du film peut-être le scénario... mais je pense que c'est voulu.. il nous présente juste le quotidien de 2 personnes, un peu à la pulp fiction version Hollywood 70. 4.5/5
Ce film est sensationnel, un vrai bijou cinématographique. Quand je vois certaines mauvaises critiques, on se dit que ce film c'est comme donner de la confiture à des cochons, qui ne méritent pas un film de cette qualité, de cette force. Certaines mauvaises critiques sont à pleurer. Cela fait longtemps que je n'ai pas autant aimé un film. Ce long métrage est une immense réussite. Tarantino toujours au top et tant pis pour les rouspéteurs.
Une salle pleine jusqu'à la gueule pour le dernier Tarantino et une autre à côté qui accueille trois spectateurs de Perdrix. Qu'est-ce qui rend donc l'auteur de Pulp Fiction aussi populaire ? Sa coolitude et son approche de la violence ? Est-il un génie ou un imposteur, très habile à recycler des séries B ou des polars de troisième zone asiatiques ? Le débat ne sera réglé qu'à l'aune de sa postérité et n'a qu'un intérêt pour les cinéphiles qui aiment à s'écharper gentiment sur le sexe des anges. Once upon a time ... in Hollywood, donc, au titre aussi définitif que nostalgique, nous plonge dans une Mecque du cinéma à un tournant de son histoire. Oui, 1969 à Hollywood, vu à travers le prisme d'un acteur has been et de sa doublure cascades, son homme à tout faire à vrai dire. Personnages fictifs dont la destinée rejoint celle d'une actrice bien réelle, Sharon Tate, symbole crucifié d'une jeunesse et d'un hédonisme fauchés en plein vol. Ce mélange du réel, arrangé à la sauce Tarantino (Charles Manson et Bruce Lee sont aussi de la partie) avec l'imaginaire a quelque chose d'ébouriffant, même si le réalisateur est coutumier du fait. Vertigineuse torsion de l'Histoire, qui culmine dans le dénouement du film, et qui, sous la caméra d'un autre, aurait semblé grotesque et forcément malséante. Pas ici, puisque nous sommes dans le romanesque et que toutes les licences sont permises sans qu'il soit permis de parler de révisionnisme. Once upon a time est exubérant et mélancolique, foisonnant surtout et volontiers digressif, mais miraculeusement équilibré dans la démesure relative d'une fresque qui ne cherche pas l'épate ou la provocation à tout prix (péché mignon du cinéaste jusqu'alors). Il n'est pas exagéré de parler de maturité pour Tarantino, comme si la fougue adolescente et désordonnée s'était transmuée en une sérénité nostalgique presque apaisée. Pour autant, son sens de l'humour n'a pas disparu et il se teinte de tendresse pour les perdants magnifiques qu'il met en scène. Dans ce registre, Brad Pitt et Leonardo DiCaprio étincellent, crédibles jusqu'au bout des colts sans qu'ils perdent de leur autodérision ni de leur amour du jeu. Bon, génie ou imposteur, l'avenir nous le dira, mais Once upon a time devrait rester dans les annales pour la jubilation presque constante qu'il procure 2H40 durant.
Once Upon A Time In Hollywood est le moins Tarantino des Tarantino. Un métrage parfaitement maîtrisé malgré quelques longueurs usantes. Le cineaste semble s'affranchir de ses tiques cinématographiques qu'il utilise avec une subtilité nouvelle. Le plus impressionnant demeure la direction artistique du duo principal.
J'adore Quetin mais il faut avouer que ce 9e film est l'un des moins passionnant. On attend que le film commence pendant 2h.. et il ne se passe rien. Rien. Tout est pourtant parfait, les acteurs, la réal, le montage, les décors.. mais on s'ennuie.
Bof... Dire qu'il lui a fallut 3 ans pour pondre ce film. Mise a part les prises de vues que lui seul en connais la recette, ce film est ennuyeux et long mis à part la dernière scène. Je regrette et suis déçu, je m'attendais a autre chose.
Hum... un film perdu. Et l’énergie que les critiques mettent à réorganiser le film, expliquer le film, refaire un film. On ne parle jamais de la débilité des personnages... Et Sharon Tate n’en était certainement pas une, elle est interprétée là de manière incompréhensible totalement futile, totalement objet. Alors 2h40 de « un grand génie de réalisateur peut faire du débile et du violent c’est artistique », soit, mais permettez nous de ne pas être fan.
Enfin ce film sort ! Je collectionne et archive tout ce qui concerne DiCaprio et Brad Pitt depuis 1998, je vais voir tous leurs films en salles, achète ensuite en DVD alors vous pouvez imaginer l’évènement pour moi de ce duo ! J’avais enregistré sur DVD toute la promo à Cannes en mai sur la chaine TV Festival avec la montée des marches et conférence de presse entière et le photo-call !
De plus, c’est le film idéal pour moi : l’année 1969 est l’année juste avant ma naissance mais maman était déjà enceinte de moi au moment de l’histoire où se déroule le film.
Je suis passionné par les années 70-80 et je m’intéresse aussi aux années 60 de par les centaines de photos de famille que nous avons : j’adore toute cette époque bénie où tout était possible et optimiste… Je recherche constamment à retrouver des objets dans mes brocantes, sites de vente internet et autres endroits autour de chez moi !
Le budget de Once Upon a Time… in Hollywood est estimé à 95 millions de dollars ! il y a bien sûr 15 millions qu’exige DiCaprio alors que d’habitude il en prend 20, il y a Brad Pitt mais surtout une fortune pour la reconstitution minutieuse de 1969 et tout comme DiCaprio qui était bluffé lorsque Tarantino lui faisait visiter les décors et lui disait qu’il avait l’impression de redevenir enfant, j’ai vécu pareil tellement c’est incroyable à voir : les nombreuses voitures bien sûr, les lampes, les papiers peints, les boites de conserve de nourriture filmées en gros plan, les nombreuses affiches de films d’époque aux murs dans la rue et chez les gens, les 33T bien sûr avec les tourne-disques d’époque et les bandes audio magnétiques : ma tante en a encore, on avait essayé son appareil pour lui faire transférer une bande sur son mari qui parle et sa fille toute petite sur CD audio… Des émissions d’époque passent à la TV qui malheureusement restent en VO dans le film : la série ‘Mannix’, la série ‘Sur la piste du crime’ que je regardais enfant, etc + On a deux vrais magazines de Télé vintage : TV Guide d’époque que feuillettent des personnages ! Ce qui est incroyable aussi ce sont des grandes rues entières avec tous les commerces de l’époque, les panneau de pub clignotant, on en prend plein les yeux ! J’ai même reconnu en gros plan une affiche très célèbres James Dean en cowboy.
Mais en plus de tout ça, le film traite d’un acteur devenant has been : Rick Dalton à la quarantaine finissante, qui joue au cowboy aussi bien dans ses films que dans la vie !
Ainsi que des coulisses des scènes de cascades et de bastons…
Les santiags de DiCaprio qu’on voit en gros plan au début du film, sont magnifiques ! il n’en avait pas porté depuis ‘Mort ou vif’ en 1995 passé sur France3 lundi dernier ! Vu son physique avec en plus de superbes vestes en cuir sur son rôle, ça lui va beaucoup mieux, fait plus homme, que ses horribles baskets blanches et vestes de jogging qu’il porte partout quand il est hors promotion ! Je ne savais pas qu’il y avait autant d’hommes avec le look cuir en 1969 ! Je pensais que les blousons étaient vraiment arrivés / explosés dans les années80 et pas si tôt !
Rick Dalton hyper anxieux / angoissé par l’avenir est au bord de la dépression et compense en fumant, buvant et achetant de tonnes de choses menant la grande vie alors qu’il éclaté en larmes à la moindre émotion !
Mais je n’ai pas seulement été passionné par ce personnage, j’ai adoré Brad Pitt dont j’ai exactement le look fringues et coupe de cheveux cet été, sans oublier la même boucle de ceinture !!! On se rend compte que son look dans le film n'est pas du tout ringard ou démodé en 2019... ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas été aussi en forme / flamboyant avec une grande autorité ! On est bien loin de ses horribles cheveux coupés à ras et horrible physique où il n’avait plus que la peau sur les os ! Qu’il ne coupe surtout jamais plus ces cheveux longs !!!
Comme je m'y attendais, Luke Perry (bien vieilli) n’a qu’une seule scène mais de qualité. Un autre de mes comédiens James Marsden a eu ses scènes coupées carrément ! Tarantino a répondu ne pas savoir si elles seront dans le DVD en bonus…
Ce que tout le monde attend qui nous terrifie sur notre fauteuil c’est l’assassinat / massacre de Sharon Tate et là Tarantino nous ébloui et fait quelque chose de très singulier en spoiler: changeant le cours de l’histoire et des faits ce soir là lors de l’attaque des meurtriers !
J’ai beaucoup plus accroché à ce duo tellement leur alchimie crève l’écran que lors du duo de DiCaprio avec un autre de mes acteurs cultes : Matt Damon : le film The Departed était peu intéressant et interminable ! là, le Tarantino a beau durer 2H40 (je déteste les films longs) je n’ai pas vu passer le temps et me suis dit « Quoi déjà fini ?! » il m’a fallu attendre la toute fin du générique final et l’écran noir pour bouger tellement j’y croyais pas ! Il faut espérer que DiCaprio et Brad Pitt vont rester en contact et partir sur d’autres projets ensemble car leur alchimie est incroyable !
Et attention : tout le monde était parti dans ma salle mais le film redémarre dans le générique et on entend aussi même si c’est tout en VO un épisode de la série Batman 1966 dans ce générique !
Par contre, ça recommence : DiCaprio n'a pas sa voix française de Damien Witecka qu'il avait pourtant retrouvé pour son film précédent 'The Revenant' en 2016 ! Il retrouve l'autre voix qu'il avait dans l'autre Tarantino qui est plus âgée que lui et plus grâve que sa vraie voix !
Je ne comprends pas pourquoi après le meilleur démarrage de la carrière de Tarantino aux USA début aout (40,35 millions de dollars), le film s’effondre et vient de passer à la 8éme place ! La seule explication doit être la durée trop longue qui dissuade ? Mais un grand OUF !! la semaine du 11aout, il vient d’atteindre la barre de $100 384 022 !
Dommage que Tarantino ait seulement voulu contempler le cinéma hollywoodien des années 60 sans réellement raconter une histoire comme il le fait si bien d'habitude. Un moment de mélancolie ? Un questionnement de sa propre carrière ? On peut y voir de nombreuses métaphores sur son parcours et sur le cinéma en général... Il y a bien une petite trame de fond avec la secte hippie fidèle à Charles Manson, on sent même venir la fin, qui n'est pas du tout celle à laquelle on s'attendait d'ailleurs (bravo pour ce joli virage à 360°), mais reste que pendant deux heures le scénario est constitué à 80% de tournages de films et principalement des westerns. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas ennuyant pour autant tellement les images sont magnifiques et les acteurs au sommet de leur art, mais ce n'est pas du Tarantino auquel on est tous habitués, il manque ses dialogues incisifs et croustillants que l'on retrouve un tout petit peu - vraiment peu - en dehors des tournages. Puis arrivent les 30 dernières minutes et avec elles la jouissance tant attendue, aussi bien dans la mise en scène que dans les dialogues, Tarantino donne alors tout le meilleur de son talent et on en prend plein les yeux et les oreilles. Dommage aussi que la délicieuse et talentueuse Margot Robbie, ainsi que le très grand Al Pacino, soient mal/peu exploités, le film reposant à près de 100% sur le tandem Pitt-DiCaprio, tandem qui fonctionne superbement bien d'ailleurs. Bref, un sentiment très mitigé sur ce 9ème (et dernier ?) long métrage de ce grand réalisateur qu'est Quentin Tarantino. Sa patte est présente mais elle n'envahit hélas pas l'écran...
Si on reconnaît à chaque instant le style de maître on est aussi assez surpris par le côté soft du film, ce qui en fait le film de Tarantino le moins tarantinesque finalement... jusqu'à ces dernières 20mn ! Sans doute moins bavard, moins démonstratif sur tous les plans on pense d'abord que Tarantino s'est assagi mais c'est finalement pour mieux nous surprendre... Ainsi le récit avance tranquillement au point qu'on se demande où le cinéaste veut nous emmener jusqu'à ces 20 minutes ultimes où Tarantino nous réveille de façon jubilatoire et violente dans une apothéose uchronique et sanglante. Un délire imprévisible (mais pas surprenant !) qui ne peut laisser indifférent surtout quand on connaît l'affaire du massacre dans la maison Tate/Polanski. Comme d'habitude Tarantino surprend son monde avec cette gourmandise un peu sage qui ne sera pourtant pas sur le podium des films signés QT. Site : Selenie
Dans le gotha des réalisateurs dont j'attends toujours avec grande impatience les prochaines sorties, au même titre par exemple que Christopher Nolan ou Wes Anderson, Quentin Tarantino a évidemment une place de premier choix dans mon programme cinématographique. Pour sa dixième réalisation, le réalisateur américain livre une vibrante peinture de la fin du "Vieil Hollywood" et de l'avènement du "Nouvel Hollywood" et un superbe et touchant hommage à tout un pan du cinéma et plus amplement de la culture des années 60. Sur un modèle très proche de son précédent opus "Les huit salopards" par sa lente mise en place de son canevas scénaristique à la tension psychologique qui monte crescendo pour un final dantesque, grandiose, une oeuvre lourde, magnifique, impressionnante de classe, une variation en forme de conte de fées autour de l'assassinat de Sharon Tate par la "Famille Manson". Loin des standards effrénés contemporains, un film qui prend son temps pour développer son intrigue dans le plus pur style de Tarantino, chargé jusqu'à la gueule de références, même s'il a un peu tendance à verser dans le gimmick, manquant assez cruellement de renouvellement dans son construction. Dans un casting impérial avec en seule fausse note l'insipide Margot Robbie toujours aussi peu convaincante à mon goût, une rencontre jubilatoire entre Leonardo DiCaprio et Brad Pitt qui n'est pas sans rappeler le face-à-face entre Robert de Niro et Al Pacino dans "Heat" de Michael Mann. De prime abord, un ensemble qui me semble peut-être un peu décevant mais qui, avec le recul, va assurément gagner en valeur et que je reverrai avec plaisir. Très bon et franchement sympa.
On l’attendait comme le Messie ce neuvième film de Quentin Tarantino, son avant-dernier s’il maintient ses dires, surtout vu le duo en tête d’affiche qu’il nous propose. En effet, il recrute deux des acteurs les plus sexy et doués qu’Hollywood ait connu et qui ont tourné séparément dans deux de ses œuvres : Brad Pitt dans « Inglorious Basterds » et Leonardo Di Caprio dans « Django Unchained ». Il les réunit pour une œuvre fleuve qui entend conter une période de l’âge d’or d’Hollywood ainsi que de la culture hippie tout en revenant sur la secte menée par Charles Manson. Curieux et intéressant mélange, que son savoir-faire et sa singularité auraient pu porter très loin au firmament du septième art. Las, la douche est plutôt froide tant cette tarantinade déçoit et ne comble pas les attentes du spectateur lambda ni même celles du fan de base du cinéaste car on sait bien que Tarantino a un univers bien à lui qui ne plaît pas à tout le monde. Son œuvre est caractérisée par de longues scènes dialoguées souvent en or massif, de nombreuses références la plupart du temps jouissives à tout un pan de la culture cinématographique ou encore à une violence graphique extrême contrebalancée par un humour noir corrosif faisant couramment mouche
Qu’en est-il de tout cela ici? Et bien si on a le droit à quelques pépites parsemées de-ci de-là au niveau des répliques, on est bien loin des meilleurs opus du cinéaste. Les meilleurs d’entre eux viennent des échanges entre les deux acteurs principaux mais ces derniers ne sont malheureusement pas vraiment nombreux. Et, à la sortie de la salle, difficile de se souvenir de dialogues amenés à devenir cultes. Idem pour les scènes. Quant aux références, elles nous touchent bien moins, Tarantino ayant fouillé dans des recoins bien trop obscurs du cinéma qu’il adore. Il en résulte donc une impression désagréable que le metteur en scène s’est fait plaisir mais de manière égoïste, au détriment du spectateur et donc même de ses fans. C’est comme s’il s’était bâti en images un memorial géant d’une époque révolue du cinéma qu’il adorait et qu’il voudrait revivre. Concernant la violence, elle est certes beaucoup moins présente et ne se manifeste qu’à la fin mais de manière plutôt jouissive et excessive comme on l’aime. Pas de souci de ce côté-là donc, même si elle semble totalement gratuite et qu’elle tombe comme un cheveu sur la soupe. Ce qui nous amène à un autre problème dans « Il était une fois… Hollywod ».
Le script qu’a imaginé Tarantino entre faits réels, pure invention et détournement de la réalité ne tient pas vraiment debout. La partie sur le cinéma qu’il nous a concocté se marie très mal avec l’histoire de Sharon Tate et de la secte du gourou Charles Manson. Le pari était osé et original mais il ne fonctionne pas, rien que le montage qui essaye de garder un lien entre les deux apparaît hasardeux. Dès lors, vu la durée du film, on aurait pu le scinder en deux avec ces sujets si distincts. Car si c’est rarement un souci dans les films du cinéaste, les deux heures et quarante minutes de son nouveau film paraissent parfois interminables. Des scènes s’étirent plus que de raison (la visite de Brad Pitt dans le ranch Manson) et d’autres ne servent à rien hormis nous endormir (Di Caprio qui tourne des scènes de films, une ou deux ça passe, ensuite ça devient lassant et sans intérêt). Et puis tous ces personnages joués par de grands acteurs qui ne font que passer amène un sentiment de frustration extrême (la Palme à Luke Perry ou Michael Madsen dont les rôles frôlent le caméo et dont on cherche encore l’utilité). Mais on reste chez l’un des maîtres vivants du septième art et tout n’est pas à jeter, loin s’en faut. La reconstitution des années soixante est exemplaire, voire parfaite, c’est un véritable délice pour les yeux. Costumes, décors et détails pourraient figurer comme cas d’école dans une institution de cinéma tant c’est fait avec métier et soin. Et la mise en scène est d’une précision et d’une maestria folle qui ne peuvent soutenir aucune contestation. Alors on se console avec cela et le pedigree d’un duo d’acteurs investis (mention plus pour Brad Pitt, Di Caprio étant parfois un peu en redite ou en roue libre) en attendant son prochain film, celui étant peut-être le moins bon et certainement le moins accessible et aimable.
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Très belle affiche ! Quentin Tarantino derrière la caméra et 2 des plus grandes stars charismatiques américaines, Brad Pitt & Leonardo Di Caprio sans oublier Margot Robbie, l’étoile montante d’Hollywood, devant la caméra, quoi qu’il se passe dans le film et quelle que soit sa durée, aucun cinéphile ne peut se permettre de rater cela. Le film retrace les derniers mois qui précèdent le massacre à Hollywood de plusieurs célébrités dont Sharon Tate alors enceinte de 8 mois, par Charles Manson & ses disciples illuminés. Pour tous ceux qui comme moi sont assez vieux pour se remémorer ce funeste mois d’août 1969, c’est comme un voyage dans le passé qui laisse toujours un goût amer. C’est suffisamment bien interprété et réalisé pour qu’on digère aisément les 165 minutes de ce LONG métrage !